Qui sont les saisonniers en station de ski ?

Le Syndicat National des Téléphériques de France a réalisé l’hiver dernier une étude pour mieux connaître les saisonniers. Et surprise, on y découvre notamment que les saisonniers des remontées mécaniques sont loin des clichés du job précaire !

Dans le secteur, les saisonniers ont en majorité entre 26 et 45 ans (60% d’entre eux). Les jeunes de moins de 26 ans ne représentent que 18%. Côté ancienneté, la moyenne est de 8 ans dans la même entreprise. Cette moyenne est plus élevée (16 ans) pour les saisonniers de plus de 45 ans, ce qui semble plutôt logique.

Plus surprenant, et encore plus loin de l’image de précarité, 60% des saisonniers des remontées mécaniques sont propriétaires de leur logement. Pour ceux qui sont en location, des solutions – même si elles sont perfectibles – sont mises en place par les collectivités locales, afin de les loger à moindre coût (ex : les foyers de travailleurs). La saisonnalité est aussi une affaire de famille, puisque 58% d’entre eux sont en couple.

Tout comme leur nom l’indique, les saisonniers sont en station pour la saison. Pour autant, ils sont souvent pluriactifs toute l’année. Le printemps et l’automne restent cependant des périodes où il est plus dur de trouver un emploi. Et ce, notamment pour les femmes.

Enfin, loin de toutes ces données statistiques, les métiers des saisonniers des remontées mécaniques sont en constante évolution. C’est pourquoi les salariés bénéficient de formations continues et sont fidélisés d’une année sur l’autre. Être saisonnier en 2010, c’est avoir une réelle qualification professionnelle. Et heureusement, car sur les 18 000 salariés des remontées mécaniques que comptent nos domaines skiables français, 15 000 sont des saisonniers!

Crédits photo: SNTF

 

A quoi ressemblera le masque de ski du futur ?

En faisant des recherches sur l’avancement des développements de la réalité augmentée, nous sommes tombés sur une courte présentation des recherches du géant américain de l’automobile, General Motors. Leur département de recherche sur les interfaces « homme-machine » travaille à la création d’un pare-brise ajoutant des informations visibles par le conducteur. Celles-ci permettraient d’améliorer la lecture de la route en cas de brouillard, de localiser son point d’arrivée ou de mettre l’accent sur certains panneaux de signalisation.

En extrapolant un peu, ça ne doit pas être bien compliqué de réaliser une version miniature de ce pare-brise pour nos masques de ski. Alors, après le casque avec écouteurs de musique intégré, après la veste de ski avec le téléphone dans la manche, à quand le masque de ski avec la lecture du terrain et le DVA* en réalité augmentée ?
 

DVA : Détecteur de Victime d’Avalanche, plus souvent connu sous la marque ARVA.

L’offre personnalisée : une nouvelle relation avec le client

Il est loin le temps d’Henri Ford indiquant que le client pouvait commander une Ford T de la couleur de son choix, à condition qu’elle soit …noire ! Aujourd’hui, avec la personnalisation du contenu ou « customisation » de l’offre, les marques savent proposer le modèle qui vous convient le mieux, sans même que vous en fassiez la demande.

Proposer une offre pertinente au moment opportun par le bon canal marketing, c’est tout l’enjeu de la stratégie de personnalisation. Grâce aux avancées technologiques, il est désormais possible de connaître au mieux les habitudes des clients et donc d’analyser leurs profils. L’activité en ligne, les recherches et les achats sont autant d’indicateurs sur les goûts des clients. Tout comme les activités hors-ligne sur les points de vente. Plus l’entreprise ira ratisser loin les données, plus les profils clients seront précis.

Une fois cette identification effectuée, l’entreprise peut mettre en place ses outils de personnalisation. Les e-mails sont ciblés et les bannières adaptées aux goûts du lecteur. Le site web peut afficher des recommandations suivant l’orientation des précédents achats et les clients ayant un profil similaire. Ce principe est visible depuis quelques années sur la Fnac ou Amazon. Les conseils personnalisés remplacent la relation avec un vendeur en magasin.

Tout ceci n’était pas possible il y a dix ans, à moins d’une analyse laborieuse des données. Désormais les améliorations technologiques facilitent grandement ces processus. Du côté des clients, ils sont beaucoup plus sensibles à ce type de contact. Fini les e-mails annonçant une promotion sur un produit… que l’on vient tout juste d’acheter ! La personnalisation marketing permet de fidéliser les clients en leur proposant l’offre qui leur convient et donc d’augmenter le taux de conversion. Elle permet aussi de relancer des clients inactifs.

Grâce à sa connaissance de la clientèle, une station pourrait conseiller une période de l’année  selon le profil du client et les animations organisées en station. Une semaine plutôt familiale pour les vacances de Noël  ou une semaine orientée jeunes lors d’une compétition de freestyle. Avec l’augmentation des achats par Internet, une nouvelle relation avec les clients est à bâtir et la personnalisation marketing est devenu un passage obligé.

Crédits photo: Fnac.com

Twitter en une image

On continue la série « en une image » avec Twitter. Voici quelques chiffres impressionants sur le réseau social qui gazouille, l’évolution du nombre de tweets et d’utilisateurs depuis son lancement en 2006, des infos sur les utilisateurs du réseau et sur les contenus tweetés, ainsi que les heures de la journée et les jours de la semaine où l’on tweete le plus :

Dans un prochain article, nous verrons comment mesurer l’influence sur Twitter et comment ne pas confondre popularité et influence sur les médias sociaux.

 

Twitter à usage professionnel : quelles applications ? (Série « Web » – 6/10)

Barack Obama, Vail, Renault, Dell et SWiTCH… mais qu’ont-ils en commun ? Ils sont tous les 5 actifs sur Twitter. Vous l’avez peut être remarqué, de plus en plus d’entreprises s’y mettent afin de créer du lien avec leur clientèle communauté. L’engouement est fort pour ce réseau social, utilisé désormais comme un véritable outil de travail par les journalistes (vous pouvez visionner à ce sujet le reportage d’Envoyé Spécial du 4 mars dernier), mais surtout par les marques.

Et oui, Twitter avec sa limite de 140 caractères seulement, est aussi utilisé comme outil de veille pour déceler les rumeurs sur la concurrence, les réclamations clients, les buzz…C’est un bouche à oreille au niveau mondial !

Et c’est dans cette optique qu’en parallèle du développement de Twitter de nombreuses applications émergent. Elles sont destinées à aider la gestion de son ou ses comptes. Une liste des meilleures applications existe même afin de vous aider à vous y retrouver.

Quelques exemples de ces applications :

twine.com : procure une plateforme thématique pour faire de la veille collaborative. En tant qu’utilisateur vous avez accès à des liens publiés par les autres et vous leur faites partager les vôtres sur un thème précis.

twitority.com : permet de hiérarchiser les réponses quand vous faites une recherche à partir d’un mot clé, selon l’influence des utilisateurs.

twitterholic.com : permet de visualiser les comptes les plus suivis, un bon moyen de repérer les buzz.

En tant que professionnel, quelque soit votre domaine d’activités, vous pouvez cibler sur Twitter les utilisateurs les plus influents pour rester au courant de ce qui se passe. En tant que client, vous pouvez dialoguer directement avec votre entreprise. Et ce qui est génial avec Twitter c’est que toutes les utilisations sont possibles en faisant preuve d’un peu d’imagination !

Chez SWiTCH, on est très gourmand, on a donc particulièrement aimé l’initiative de ce boulanger qui envoie un tweet lorsqu’une nouvelle fournée de pain frais sort du four ! 🙂 Et on attend aussi avec impatience que les stations envoient leurs « Powder Alerts » sur Twitter !

Crédits photo: Twine.com

Le pari du ski accessible pour tous !

On vous en avait touché un mot il y a deus jours, se déroulent en ce moment et jusqu’au 21 mars les dixièmes jeux paralympiques d’hiver à Vancouver. L’occasion de se pencher un peu plus sur l’accueil des personnes à mobilité réduite en station de ski.

De plus en plus nombreux sur piste et en hors-piste, les « skieurs assis » ne font plus exception. Ces dernières années on a pu voir l’évolution de la réglementation pour faciliter l’accès aux domaines skiables, mais aussi les évolutions techniques du matériel. En parallèle, les associations et les professionnels ont travaillé ensemble afin de faire changer les mentalités.

Du côté des exploitants de remontées mécaniques, l’objectif c’est 2015. A cette date, la totalité des domaines skiables doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Pour autant cela ne veut pas dire toutes les remontées. Du côté du personnel, les employés sont sensibilisés. Ils restent disponibles et vigilants notamment lors de l’embarquement et du débarquement. Ils sont prêts à aider si besoin, mais sans surprotéger le « skieur assis », qui est bien souvent autonome !

Un accompagnateur valide est souvent exigé, au cas où le skieur aurait besoin d’assistance. Des tarifs spéciaux sont souvent accordés à tous les deux. Encore mieux, le label Tourisme & Handicap indique que la station est engagée pour fournir un accueil adapté pour 4 déficiences : moteur, visuelle, auditive et mentale. Serre Chevalier ou encore Chamonix sont certifiées.

Soulignons pour finir les initiatives de Mountain Riders, Magic Bastos et du Comité Handisport 05, qui organisent des journées de découvertes en station. Aujourd’hui, le ski leur est plus accessible qu’avant, néanmoins cela reste une belle leçon de courage !

Crédits photo: Armelle Solelhac – Rider : Nathanael Schaeffer

Bilan : Les jeux olympiques de Vancou-vert ?

Les jeux olympiques d’hiver de Vancouver sont terminés (mais les jeux paralympiques se déroulent encore jusqu’au 21 mars !), la plupart des athlètes et des visiteurs rentrés chez eux, l’heure est au bilan économique et …écologique !

Depuis 1994, le Comité International Olympique a rajouté officiellement l’environnement dans ses piliers. Il essaie aussi de prendre en compte les problématiques de développement durable à chaque étape du projet, de la candidature jusqu’à la clôture et au-delà. Zoom sur Vancou-vert…

Comme pour chaque ville olympique le dilemme est de savoir comment concilier une superbe image de modernité : « la vitrine que le monde entier verra », tout en respectant l’environnement local qui sera toujours présent après les jeux. Bref, il faut avoir une vision à long terme !

Vancouver s’est prise au « jeu » : bus fonctionnant grâce à des piles à combustibles, création d’un métro, incitation au covoiturage en entreprise… et après l’événement, la ville compense ses émissions de CO2 dans des projets locaux d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable.

Et il y en a des choses à compenser : importation de neige par camions et par hélicoptères, venue de milliers de visiteurs par avion, chauffage inhérent à ces activités, construction d’hôtels et de routes sur des sites naturels, etc. la liste est longue, hélas.

Pour autant, restons positifs car le CIO tient de plus en plus compte des problématiques de durabilité dans ses projets. C’est un processus long et beaucoup d’enjeux sont à concilier. Rendez-vous est donc pris en 2014 à Sotchi en Russie et, pourquoi pas en 2018 à Annecy !

On en profite pour remercier Julien M. de nous avoir signalé cet article sur le sujet !

Crédits photo: Vancouver2010.com

Ces petits codes-barres appelés « Flashcode »

Il y a quelque temps, SWiTCH a été invité à visiter les « jardins de l’innovation » d’Orange, afin de découvrir les nouveautés en matière de TIC (Technologies de l’Information et de la Communication). Notre attention a été retenue par l’utilisation des « flashcode » par les villes de Megève et Sarlat notamment. Mais le flashcode, c’est quoi ?

A première vue, il s’agit d’un code-barres, inscrit sur un support tel qu’un panneau, un monument, une brochure… Bref, on peut en disposer partout ! L’utilisateur équipé d’un Smartphone photographie ce code-barres grâce à son appareil-photo. L’application « flashcode » le scanne et renvoie l’utilisateur directement vers une page Internet précise, sans le passage obligé vers un navigateur.

Les applications sont diverses : Megève a dispersé ses flashcodes sur ses télécabines. Le skieur empruntant la remontée peut ainsi accéder à des informations diverses sur les champions de la station. La ville de Sarlat a disposé les siens sur les monuments de la ville, évitant ainsi aux visiteurs d’avoir à emprunter une brochure explicative pour chaque site. Certaines villes les utilisent afin de donner l’heure du prochain passage de bus.

Ce format a plusieurs avantages. D’abord, l’utilisation d’Internet permet d’actualiser le contenu régulièrement, contrairement au format papier. Ensuite, la faible surface qu’utilise le flashcode diminue la  pollution visuelle. L’insertion de vidéo et/ou d’enregistrement sonores rend aussi la visite plus ludique. Enfin, que les inconditionnels des brochures et autres dépliants se rassurent, le flashcode peut aussi être ajouté à un support papier, afin de renvoyer vers un reportage vidéo ou un podcast complétant le document.

Cependant, ce service ne reste accessible qu’aux possesseurs de Smartphones ayant une compatibilité avec l’application (70% d’entre eux). Par ailleurs, rien ne dit que les utilisateurs de Smartphones se pencheront sur le flashcode, alors qu’énormément d’applications existent déjà pour tout et n’importe quoi. Affaire à suivre donc…

 

Crédits photo: Orange