Ce qu’il faudra regarder avec attention en 2011…

Ceci est notre dernier billet de l’année 2010 et nous saisissons cette occasion pour vous parler de ce qui va probablement se passer en… 2011 ! En cette période de fin d’année, c’est la grande valse des « Best of 2010″ et des articles prédictifs du type « Les grandes tendances à suivre en 2011″.  Nous en profitons donc pour vous proposer cette présentation de l’agence JWT sur les 100 choses à suivre en 2011. Ce travail de planning stratégique est très complet puisqu’il comprend des grandes tendances qui dépassent largement les limites du web et des évolutions technologiques en lien avec l’informatique. Enjoy !

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Facebook vs Twitter

Vous vous dites surement que c’est encore une énième comparaison entre Facebook et Twitter… Et vous n’avez pas tort ! Mais celle-ci présente le géant du microblogging et des réseaux sociaux sous un angle différent : quels usages et quels comportements adoptent les utilisateurs, combien sont-ils à se connecter ou à publier quotidiennement, combien gagnent-ils, quels ages ont-ils, comment se connectent-ils, suivent-ils des marques et vont-ils acheter davantage leurs produits, etc.

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[Media] SWiTCH passe sur France Inter !

Le 27 décembre prochain de 21h à 21h50, nous serons aux côtés de Benoît Robert (Directeur de France Neige International), Sandrine Mercier et Stéphane Cosme (Journalistes) dans le cadre de l’émission de France Inter Partir Avec… consacrée au ski à travers le monde. Ce sera une nouvelle fois l’occasion de partager quelques souvenirs de notre tour du monde des stations de ski.

Si vous ratez l’émission, celle-ci sera disponible en podcast pendant une semaine sur le site web de France Inter.

La journée Sweet SWiTCH Team Building à Courchevel

Comme tous les ans, nous avons organisé notre journée de « Sweet SWiTCH Team Building ». Après le pouvoir incentive du chocolat deux années de suite, nous avons décidé de revenir à des activités plus en lien avec notre coeur de métier : le ski ! En effet, tout juste deux jours après avoir publié un article (non sponsorisé) sur la Coupe du Monde de ski à Courchevel, nous avons eu la surprise et le plaisir de recevoir des invitations V.I.P pour assister à cet évènement. Mardi dernier, nous avons donc chargé salariées, partenaires associés, paires de ski et bonne humeur dans la voiture en direction de la Tarentaise.

Nous y avons retrouvé tout le gratin du ski international féminin, mais aussi des professionnels de l’industrie et quelques peoples : Julien Lizeroux (athlète français et ouvreur de la course), J-P Vidal, Manu Gaidet, Annick Dumont (plus connue sous le nom de Gailhaguet), Pierre Lestas (Président de Domaines Skiables de France), Gilbert Blanc-Tailleur (président de l’Association nationale des Maires des Stations de Montagne – ANMSM), Didier Bic (Kässbohrer), Georges « Canard » Baetz, Jacques Guillot (vice-président de France Montagne), Ludovic Perrot (dirigeant de Oz Conseil) et plein d’autres encore…

L’ambiance de feu assurée par plusieurs milliers de spectateurs massés des deux côtés de la piste a porté les athlètes qui nous ont offert un spectacle fabuleux de technicité, de fluidité et d’engagement. A ce propos, nous avons particulièrement apprécié de pouvoir assister à la course à quelques mètres à peine des coureuses, fait rarissime sur le circuit qui mérite d’être souligné. Le tout était remarquablement bien organisé avec tente VIP confortable, délicieux petits fours et Champagne, concert, démonstrations de volige aérienne, animations en tous genres, etc.

Le tracé de la 1ère manche était particulièrement technique et « vraiment pas donné » comme l’a commenté l’une de nos collaboratrice particulièrement amatrice de la discipline. Ainsi de nombreuses skieuses se sont fait sortir assez rapidement, victimes de leur agressivité. La grande chouchoute des médias et leader au classement général de la Coupe du Monde, Lindsey Vonn, a malheureusement fait partie de celles-ci. Quant aux françaises, elles n’ont pas démérité. Nastasia Noens s’est même offert la 3ème place à l’issue de la 1ère manche. Anne-Sophie Barthet (la locale de l’étape) et Sandrine Aubert se sont aussi qualifiées pour la 2nde manche. Le podium a finalement réuni Marlies Schild (AUT), Tanja Poutiainen (FIN) et Tina Maze (SLO).

Entre les deux manches et après la course, nous avons pu profiter de la neige et découvrir les sculptures de Rodin, Dali et Folon disséminées un peu partout sur le domaine skiable. Des rencontres artistiques originales et toujours inattendues dans un cadre magnifique. Bref, une journée d’exception ponctuée de bonnes tranches de rigolade qui restera gravée dans nos mémoires.

P.S. : Félicitations à toute l’équipe de l’Organisation de ce bel évènement. Un big up spécial à notre ami Arnaud Robin pour avoir coordonné tout ça de main de maître. Un grand merci aux personnes (Adeline R. ? Bruno T. ? Lise B. ? Nathalie F. ?) qui nous ont envoyé ces invitations, ça nous a vraiment beaucoup touché !

Le cas « SNCF – TypePad » ou le pouvoir des médias sociaux

Une « drôle » de mésaventure nous pousse aujourd’hui à vous présenter le cas « SNCF – TypePad ». Ce cas est loin d’être récent puisqu’il date de mars 2007, mais les enseignements que l’on peut en tirer restent toujours valables.

Voici le détail de ce cas : au Printemps 2007, la SNCF a déposé une plainte contre TypePad, l’hébergeur du blog Train Train Quotidien où son auteur racontait ses mésaventures, ainsi que celles d’autres utilisateurs, sur le trajet Le Havre-Rouen-Paris. La SNCF n’avait alors pas du tout apprécié la publication d’un détournement de son logo en SNTR (Société Nationale des Trains en Retard). Elle avait alors sommé TypePad de supprimer l’article en question, ce que l’hébergeur a fait sans en avertir au préalable l’auteur, mais en envoyant a posteriori un simple e-mail d’information. Dès le lendemain, le bloggeur a répondu avec un nouvel article très virulent intitulé « Censuré par la SNCF sur TypePad ». Ce billet a généré en seulement quelques heures pas moins de 200 commentaires et plus de 10 000 citations sur l’ensemble du web, notamment sur des sites d’élus. La presse locale a ensuite relayé l’information, reprise ensuite sur France Inter. Le bad buzz médiatique est alors parti comme un boulet de canon dépassant largement les frontières du web. Les élus de la Région ont finalement remis en cause les subventions des collectivités territoriales à la SNCF.

Conclusion : Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir du web en matière d’influence. Cet outil donne la parole aux citoyens et aux consommateurs comme jamais un média ne l’avait fait auparavant. Il est donc important que les entreprises, les associations ou les organisations publiques détectent et traitent avec les meilleurs égards leurs leaders d’opinion sur la toile. Les bloggeurs, twitteurs et facebookeurs, journalistes du web, etc. ne sont pas des influenceurs de seconde zones ! Le pouvoir de diffusion et d’amplification du web est considérable et certains de ces acteurs ont la capacité de rayonner sur la toile et bien au-delà.

Source : Le Guide de l’influence, Vincent Ducrey.

Non, tout le monde n’est pas sur Internet !

Depuis des années, on parle de la fracture numérique dans les médias. Pour autant, nous – c’est-à-dire les marketeurs et les communicants – avons parfois tendance à oublier que tout le monde n’est pas connecté 24h/24 et 7j/7 à Internet via son ordinateur portable ou son smartphone. Les tablettes PC ou iPad seront surement le cadeau de Noël de l’année, mais ça ne signifie pas pour autant que tous les français seront équipés  pour le 1er janvier 2011.

A l’origine on parlait de fracture numérique principalement pour désigner des problèmes de couverture du réseau et désigner ainsi une situation largement subie. L’étude de TNS Sofres que nous publions ici montre que l’accessibilité n’est plus vraiment le problème. En effet, la question porte  désormais sur le matériel et les usages que les français en font.

Aujourd’hui, ce sont 67% des français qui ont une connexion Internet à la maison et 85% qui sont déjà allé sur Internet (pénétration à 99% sur les 15-34 et 94% sur les 35-49). Malgré tout ce que l’on peut dire ou lire sur les smartphones et autre Ipad, on reste sur un taux de 20% de pénétration du marché (autant dire pas grand chose comparé aux 50% de Chinois qui se connectent à Internet par téléphone interposé).

Dans son étude, TNS Sofres distingue 4 typologies de gens pour l’usage multi-écran :

  • Les réfractaire conscients (31%)
  • Les inquiet récalcitrants (24%)
  • Les Natural Users (21%)
  • Les usagers divertis (24%)

Une segmentation en terme d’age mais surtout en terme de CSP se creuse car les usages sont vraiment différents. Il est ainsi important de noter que l’avenir des contenus ne se fera pas par le support, mais bien sur la capacité à passer d’un écran à l’autre sans que l’utilisateur ait à faire la moindre manipulation. Ainsi, si on utilise autant ses e-mails depuis son téléphone c’est parce que si vous supprimez un e-mail depuis votre téléphone, il l’est aussi pour votre PC.

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