[Casual Friday] Une journée en Californie

Ca faisait bien longtemps qu’on avait pas publié un joli timelapse avant de partir en W-E ! Alors en voici un réalisé en Californie par le couple Ryan et Sheri Killackey (à suivre sur Twitter : @RyanKillackey). Avec plus de 10 000 photos shootées avec un Canon Rebel XS et trois optiques (50 mm nifty, 18-55 mm et 50-250 mm), ce projet a demandé plus d’un an et demi de travail. La bande son est signée par Cinematic Orchestra.

Bonne fin de semaine à tous !

Une dose de stress ou une part de dessert ? L’anatomie d’une agence créative.

Mea culpa.

Pour aujourd’hui, on aurait voulu publier une belle SWiTCH Initiative. Sauf que c’est le coup de feu en ce moment à l’Agence et que tout le monde est à bloc. On a donc pris un peu beaucoup de retard dans la rédaction de nos articles pour le blog… Pour ceux qui se demanderaient comment se passe la vie d’une agence, vous trouverez dans l’infographie suivante quelques réponses plus ou moins pertinentes, tout dépend de quel point de vue on se place ! 😉

On vous donne rendez-vous jeudi prochain avec une superbe initiative franco-argentine ! 😉

Crédit infographie : Big Orange Slide

Altiservice et SWiTCH… Jamais deux sans trois !

SWiTCH reprendra avec grand plaisir la direction des Pyrénées pour cette saison 2011-2012 !

Le groupe Altiservice – gestionnaire des domaines skiables d’Artouste, Gavarnie, Guzet, Luchon, Font Romeu et Saint Lary – vient en effet de confier à SWiTCH, pour la troisième année consécutive, la formation de ses forces de vente. Les hôtes et hotesses de caisse de ces stations vont donc pouvoir développer leurs compétences en matière d’accueil de la clientèle et apprendre à mieux vendre les produits et services proposés grâce à un contact client optimal !

Comment déplacer son coeur de métier et diversifier son activité ? L’exemple de Poma.

Dans le cadre du Club Euro Alpin, SWiTCH a eu le plaisir de visiter la société Poma et l’une de ses filiales, SIGMA, qui produit l’intégralité des véhicules Poma : du siège au funiculaire en passant par les cabines de téléphérique. Pour les non skieurs, c’est une entreprise française créée en 1936 sous le nom de Pomagalski. Cette même année, elle révolutionne la pratique du ski avec l’installation du premier téléski à l’Alpe d’Huez. Suite à ce premier succès, la construction de remontées mécaniques s’accélère et offre de nouvelles perspectives de développement aux stations de montagne. Avec la réalisation du téléphérique de l’Aiguille du midi en 1956, des premières télécabines automatiques dix ans plus tard, des premiers télésièges débrayables en 1982 ou du Vanoise Express en 2003, Poma semble toujours avoir un temps d’avance en terme de transports par câble. Avec plus de 830 employés dans le monde et un CA de 250 millions d’euros en 2010, le constructeur français se place comme l’un des géants de son secteur. Quelles ont été les clés de la réussite ?

Malgré le succès grandissant des produits liés à l’activité neige, l’équipementier a très rapidement fait le choix d’élargir son cœur d’activité. Contrairement à certains de ses concurrents sur le secteur neige, Montaz par exemple, l’entreprise iséroise n’a pas attendu la maturation et le déclin global du marché des remontées mécaniques en station de ski pour se diversifier. En 1950, l’activité neige représentait 100% du chiffre d’affaire, 33% en 1976 et moins de 1,5% aujourd’hui.

Poma a fait le choix de capitaliser sur sa principale force pour opérer ce changement : la technologie. En tant qu’entreprise en avance sur son époque, il était nécessaire de préserver cette base technique. Ainsi, la diversification devait passer par un changement de marché. Poma a donc fait le choix de se développer un secteur d’activité bien différent de son cœur d’activité historique : le secteur urbain.

Pour cela, il a fallu investir massivement afin d’évoluer techniquement. Un équipement de transport câblé classique en station fonctionne environ 1000h par an. En milieu urbain cette durée est multipliée par 7 et les contrats imposent une disponibilité de l’équipement à 99,8% du temps. Autant de contraintes qu’il a fallu surmonter, une fois de plus, grâce à la technologie.

L’une des dernières réalisations de Poma ? La télécabine de Medellin. Avec trois tronçons, quatre stations, un débit d’un millions de personnes par mois, elle permet de relier plusieurs lignes de métro et s’intègre complètement au réseau de transports urbains classiques. Avec des infrastructures moins lourdes, un faible impact écologique et un coût d’exploitation deux à trois fois moins élevé que celui du tramway, le transport par câble séduit de plus en plus de mégapoles : Le Caire, Rio de Janeiro, Taipei, etc.

 

A l’heure de la crise économique et du Grenelle de l’environnement, pourquoi ne voit-on pas fleurir des projets de transport câblé dans toutes les grandes villes françaises ?

D’après Pierre Jaussaud, Président de l’association « Le chainon manquant », il existe trois principaux freins au développement du transport par câble :

  • Un frein technique (et psychologique ?) : l’adaptation des transports câblés au milieu urbain nécessite une réelle évolution technique afin de garantir un niveau de fiabilité, de service et de sécurité irréprochable. C’est chose faite à 99% aujourd’hui, comme le montre les installations présentées précédemment.
  • Un frein financier : les bureaux d’étude en charge de la sélection des dossiers sont commissionnés à hauteur de 4% du montant total du budget choisi, ce qui peut constituer un critère de sélection entre deux dossiers… De plus, les transports par câble pâtissent d’une méconnaissance en termes de coûts, de fonctionnement ou d’impacts écologiques auprès des bureaux d’étude.
  • Un frein administratif. Les bureaux d’études doivent être agrées par le STRM-TG (Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés) pour suivre la construction de trams aériens. Or, le STRM-TG n’a actuellement agréé que 6 bureaux d’études ce qui freine considérablement le développement de ce moyen de transport.

Le désengorgement des centres ville et les préoccupations environnementales étant au cœur du débat politique des grandes agglomérations françaises, il semble indispensable d’analyser avec soin les opportunités que peut offrir le « tram aérien ». Poma est déjà prêt à saisir cette nouvelle opportunité…

Crédit photos : Jean-Baptiste Cotte, Around This World

Offre de stage : Assistant(e) marketing & communication chez Azimut

Nous relayons aujourd’hui une offre de stage de nos amis et partenaires d’AZIMUT qui sont à la recherche de la perle rare.

Bonne semaine à tous !

Fiche de poste

AZIMUT, agence conseil en innovation responsable spécialisée dans l’accompagnement des entreprises aux démarches de développement durable et d’innovation, cherche un(e) stagiaire Assistant(e) Marketing & Communication.

Vos missions :

  • Participer à la rédaction de newsletters et d’articles de presse/blog
  • Participer la rédaction d’un rapport annuel d’activité sur un projet
  • Elaborer des stratégies de communication pour des projets éco-innovants en cours
  • Elaborer une stratégie et un plan marketing d’un produit innovant

Vous devez :

  • Être en cours de formation en Ecole de commerce/management ou équivalent
  • Avoir des capacités rédactionnelles irréprochables
  • Avoir une solide culture générale sur le développement durable
  • Parler et écrire couramment l’anglais. Une troisième langue sera un plus (Allemand, Espagnol, Italien, Portugais).
  • Maîtriser les logiciels de traitement de texte et tableur
  • Être attiré par une petite structure entrepreneuriale et humaine

 Conditions de travail :

  • Lieu : Annecy (centre)
  • Durée : 4 à 6 mois (avec possibilités d’aménagement de l’emploi du temps), à partir de déc. 2011 / janvier 2012
  • Rémunération : Indemnités de stage

Candidature :

Dans votre lettre de motivation, merci de bien vouloir expliquer votre intérêt pour le secteur d’activité et comment ce stage s’inscrirait dans votre projet professionnel. Indiquez-nous aussi pourquoi vous aimeriez travailler avec nous et ce que vous pensez pouvoir apporter à l’entreprise (et pas seulement ce que vous souhaitez que notre entreprise vous transmette).

Sur une troisième page, merci d’indiquer les coordonnées des entreprises et les noms des personnes responsables avec qui vous avez précédemment effectués des stages ou des contrats de travail.

Contact :

Merci d’adresser votre candidature par e-mail à contact@azimut-innovation.fr

3 ans !

Cela fait aujourd’hui 3 ans que ce blog existe ! Et oui, le temps passe si vite…

Comme toujours, ça a commencé par une insomnie. 6 auteurs, 657 articles et plusieurs milliers de lecteurs plus tard, nous sommes toujours fidèles au poste. Il y a eu beaucoup de changements depuis le 1er article. Une véritable ligne éditoriale a vu le jour, le rythme des publications s’est considérablement accéléré (à raison de 6 par semaine), le nombre de sources (plus de 90) et d’heures de veille (5 à 30/sem.) se sont multipliées. Mais une chose est toujours intacte : le plaisir de partager !

Alors « Joyeux Anniversaire » à notre blog, un immense MERCI à tous nos lecteurs pour votre fidélité et keep going à toute l’équipe ! 😉

Un fou sur la Diagonale

Comme nous vous l’annoncions la semaine dernière, la 19ème Diagonale des Fous s’est déroulée du 13 au 16 octobre sur l’ile de la Réunion. Matthieu, a.k.a « L’ingénieur ingénieux », collaborateur chez SWiTCH, s’est finalement fait rattraper par la barrière horaire après 132 km, 8400m de dénivelé et 56 heures d’effort. Il revient sur l’origine de ce défi, révèle ses secrets de préparation et décortique à chaud sa course, ses erreurs, ses impressions de l’intérieur. Récit trépident d’une expérience de dépassement de soi.

Le défi
Fin octobre 2010, la 18ème édition de la Diagonale des Fous touche à sa fin. Au cours d’une soirée, des amis suggèrent avec une bonne dose d’humour de participer à cet évènement. L’idée est séduisante mais ayant un verre à la main je préfère réserver ma réponse au lendemain… Sans le savoir, ils ont tapé dans le mille ! J’en rêve depuis des années sans jamais m’en être donné les moyens. Même après un tour du monde des domaines skiables de 18 mois qui m’a appris que rien n’était impossible, je n’ose pas m’aligner sur une telle course. Qu’importe, le lendemain je valide mon engagement dans ce projet et attaque l’entraînement dans la foulée. La charge de travail s’annonce colossale, d’autant plus qu’à ce stade je suis loin très d’être en forme : je n’étais plus capable de courir 10 minutes sans être essoufflé.

La Préparation
On entend tout et son contraire à ce sujet. Cela va de « quelques randonnées longues suffisent dans les derniers mois précédents l’épreuve » à « au moins 2 ans de préparation méticuleuse sont indispensables ». Chacun pense avoir la bonne recette et donne son avis en voulant rendre service. Pas facile de faire le tri dans toutes ces informations ! Avec un ami trailer d’expérience, nous retenons quelques courses de difficulté croissante pour jalonner la préparation et engranger de l’expérience. Le Trail des Collines à Tullins (35 km, 1100mD+) en mars 2011 et La 6000D à La Plagne (60km, 4000mD+) en juillet 2011 m’apprendront à gérer le stress de la course, à continuer à avancer malgré la douleur et l’envie de tout abandonner.

La Course
Les derniers jours sur place passent lentement. Il n’est plus question de courir mais de se reposer et d’accumuler des heures de sommeil pour tenir le coup. L’attente est longue et l’envie de se jeter dans le « grand bain » pressante.

Le jour J (13/10/11 à 22h00) chacun essaie de s’économiser et de s’échauffer doucement dans le paddock, devant ça va partir vite. La première barrière horaire est serrée pour parcourir 15 km de route forestière avant d’attaquer un sentier étroit, réputé pour ses embouteillages, où il est difficile de doubler. Les premières heures de courses ne sont pas intéressantes : il n’y a rien à voir, je lutte avec le sommeil et cherche ma motivation. Vers 4 h00 du matin le terrain se dégage, nous évoluons à plus de 2000m d’altitude au milieu de petits pitons sous la pleine lune. Arrivé au sommet du rempart du Piton de la Fournaise il fait 2 degré et malgré les efforts intenses je suis frigorifié. Moi qui pensais souffrir de la chaleur et de l’humidité, je me suis bien trompé !

La difficulté du parcours réside non seulement dans les statistiques impressionnantes, mais surtout la variété des chemins rencontrés. Entre Mare-à-Boue et Hellbourg, 15 km de boue jusque mi-mollet auront raison de bon nombre de coureurs. Les autres y laisseront une quantité importante d’énergie. Devant l’adversité du terrain, nous formons des petits groupes de coureurs, pensant être plus forts à plusieurs. Grosse erreur : un faux rythme ralentit ma progression, et je perds de l’énergie à écouter les commentaires des uns assurant que le sentier est bientôt fini, et les plaintes des autres pestant sur l’organisation qui n’aurait pas dû nous faire prendre ce chemin. Je finis par réaliser que quelque soit la longueur et la difficulté de ce tronçon, il fait partie de la course. Je me mets alors dans une bulle et fonce tête baissée en arrêtant de me faire influencer par les errements du groupe.

Apres 20 heures d’efforts sans dormir, la fatigue commence à se peser et il reste 20 km à parcourir avant la « sieste » planifiée. J’enchaîne donc sans attendre les 1500m de dénivelé vers le gite du Piton des Neiges. Le début du sentier est magnifique et donne l’impression d’être dans une forêt japonaise baignée dans la brume : des pierres grises recouvertes de mousse verte et d’immenses épineux – importés du Japon pour fournir du bois au développement de l’île – s’élancent vers le ciel. Vient alors le Cap Anglais, un des gros morceaux annoncés : raide, escarpé et glissant, il faut souvent poser les mains par terre. De nuit, l’exercice n’est pas aisé. Une fois au sommet, une nuit dégagée récompense les efforts consentis. Une fois de plus, le froid est saisissant. Nous sommes à mi-course et les 1400m de descente vers Cilaos font très mal. Le moral est en chute libre et cette étape est connue pour ses nombreux abandons…

Le 15/10/11 à 1 h00 du matin, l’atmosphère est glacée (2°C) et l’humidité abondante. Je suis septique quant à mes chances de repartir 2 heures plus tard. Pourtant, après une douche froide, un massage, un passage chez le podologue pour soigner les ampoules et 22 minutes de sommeil sous la tente (+ quelques minutes grappillées sur la table du podologue !), je me sens revivre. Sur ce check-point, je bénéficie aussi de l’assistance précieuse de 2 amies pour « penser à ma place », préparer à manger et s’assurer que je repars dans les meilleures conditions. C’est un gros avantage sur une telle épreuve. Devant leur aplomb « t’as une bonne tête, tu repars! » : je reprends la trace gonflé à bloc et avec la sensation d’avoir rechargé les batteries. A posteriori, je n’en reviens toujours pas de l’effet de ce ravito !

La montée au Taibit facilement avalée, il reste à traverser le dernier cirque de Mafate. Un soleil de plomb et des sentiers bourrés de pierres me cassent les jambes. Ce cirque est petit par la taille, mais complexe tant il est ramifié. Durant la course, je manque de temps pour observer tous les panoramas. Il m’est difficile de m’orienter sur la carte malgré les heures de préparation. C’est un sentiment déroutant et inhabituel. Après 110 km de course, mes chevilles enflées et mon genou gauche donnent des signes de faiblesse. En fin de journée, j’essaie de me refaire une santé au poste de secours de Deux Bras en dormant 45 minutes.

Le 16/10/11 à 2h45, j’arrive au check-point de Dos d’Âne. Je me dis que le plus dur est fait et que maintenant çà devrait rouler facilement. Encore une grosse erreur ! A la Réunion, le terrain est toujours exigeant et difficile. Je suis au bout de moi. Ma lampe frontale n’a plus de puissance et c’est à ce moment là que la batterie de mon téléphone portable décide de rendre l’âme. Je perds alors tout contact avec le soutien de mes proches et l’équipe de SWiTCH qui, bien que restée en France, est en standby 24h/24 depuis plus de 2 jours pour répondre en direct à mes questions, me garder motivé et concentré sur mon objectif final. Chaque nouveau pas est plus pénible que le précédent. Je ne visualise plus le soulagement de la ligne d’arrivée, mais uniquement les difficultés des prochains mètres à venir. A 4h54, la barrière horaire à raison de moi. Je suis hors délai, c’est fini.

What’s Next ?
Sur le coup, je ne suis pas capable de dire si j’ai envie de continuer à m’entraîner à courir. Quelques heures de sommeil plus tard, je me pose déjà la question de savoir ce que je pourrai faire différemment afin que de  la prochaine course se passe mieux (et accessoirement que je puisse la terminer) !

Dans un premier temps, je reviendrai randonner sur l’île de La Réunion pour profiter de la beauté de Mafate et monter au Piton des Neiges. Dans un second temps, je pense que je vais continuer à faire des courses longues et pourquoi pas revenir en 2012 pour une édition que Robert Chicaud – Président de l’Association du Grand Raid – annonce comme « une course difficile, longue et pénible, mais une course classique ».

Alors, je vous donne rendez-vous sur la ligne de départ, en 2012 ! 😉

Big up !
Merci à tous ceux qui m’ont soutenu dans ma préparation et pendant l’effort. Tous les courageux qui sont venu courir avec moi, même les nuits d’hiver (!), qui ont cru en moi et m’ont poussé à explorer mes limites. Merci pour tous vos messages pendant la course, ça aide à tenir la distance !

Toute l’équipe de SWiTCH tient à :
– féliciter Matthieu pour être allé au bout de son rêve (qui même inachevé reste une grosse performance) et pour nous avoir fait vibrer au passage !
– remercier chaleureusement Julien de Raidlight pour le top matos et sa réactivité sans faille. 😉

Texte : Matthieu Gaurin & Armelle Solelhac
Crédits photos : Séverine Rey & Loïc Logel


Encore un nouveau record pour Twitter ! (En une image)

 Comme le dit très bien Brian Solis, Twitter est un véritable « sismographe du web », qui permet notamment aux marketers de prendre le pouls de la planète, de repérer les dernières tendances comportementales et de trouver les insights des consommateurs. Dans l’infographie suivante créée par Mashable, on apprend ainsi que :

  • L’annonce de la disparition de Steve Jobs est ce qui a le plus agité le réseau avec 10 000 tweets par seconde
  • Les 10 plus gros comptes de la planète sont des stars mondiales
  • Seulement 5% des comptes créent 75% des contenus
  • 30% des utilisateurs de Twitter ont un revenu annuel supérieur à 100 000 US$
  • 42,3 % des utilisateurs ont entre 30 et 49 ans
  • 61 % des tweets sont en anglais