La station de Chamrousse confie deux missions à SWiTCH !

Ce n’est pas une mais bien deux missions que la station de Chamrousse vient de confier à SWiTCH cet hiver ! Nous aurons donc le plaisir de travailler en premier lieu sur la stratégie de communication de la station et plus particulièrement sur les aspects liés au développement durable. En effet, la station olympique – en 1968 – compte une magnifique cembraie, mais aussi des espaces Natura 2000 et des espaces naturels sensibles (E.N.S) qu’il faut respecter. Or, il n’est pas toujours évident de faire comprendre à tout un chacun l’importance de cette protection souvent perçue comme une contrainte. Notre objectif : transformer le pépin en pépite en proposant une communication originale et pédagogique.

En second lieu, nous réfléchirons à la mise en valeur de ces espaces, notamment par la mise en place de chemins ludiques. L’idée étant que pour que les visiteurs les respectent, il faut d’abord qu’ils apprennent à les apprécier, en comprennent l’étendue et les particularités. A moins d’être fou, personne n’agit sans raison ! C’est pourquoi nous avons eu l’idée de faire vivre de véritables expériences aux touristes et habitants de Chamrousse pour les sensibiliser efficacement. Plusieurs chemins ludiques et thématiques devraient ainsi être proposés à l’issue de l’étude.

Rendez-vous l’hiver prochain pour voir le résultat !

Qui sont les utilisateurs de Google + ?

Le succès possible (ou l’échec !) de Google + fait débat sur la toile depuis son lancement officiel. Il y a une dizaine de jours, Website Monitoring a partagé les résultats d’une étude présentant les données démographiques des utilisateurs de ce réseau social. Après avoir identifié les États-Unis, l’Inde, le Brésil, le Royaume-Uni et le Canada comme étant les cinq premiers pays les plus représentés, un nombre important de critères ont été passé en revue. Nous vous laissons découvrir tout cela dans l’infographie suivante :

Vers la toute-puissance des marques ?

Les marques ont aujourd’hui une puissance qu’il est difficile de mesurer. Alors que le brand content est poussé à son paroxysme, un partenariat d’un tout nouveau genre vient bousculer le monde merveilleux (ou pas) des média…

La fameuse marque de lunettes de sport Oakley et le site internet dédié aux athlètes féminines espnW s’associent. EspnW va ainsi pouvoir booster son audience grâce à des championnes de renommée internationale sponsorisées par la marque californienne. Quant à celle-ci, elle disposera d’une vitrine de choix sur la toile, les réseaux sociaux et les évènements relayés par espnW.

Ainsi, la nécessaire distinction qui était faite entre le contenu éditorial librement décidé par les Rédacteurs en Chef, les publi-communiqués et la publicité devient caduque. Avec la multiplication des blogs, le phénomène des publi-communiqués a pris de l’ampleur. Rédiger un article selon les directives d’un annonceur est en effet chose courante. Le seul bémol : jusqu’à aujourd’hui, la publication n’étant pas neutre, il était nécessaire d’en avertir le lecteur. Or, ce partenariat bouleverse les règles établies.

Bien qu’on ne puisse pas nier l’innovation du procédé, on peut légitimement se demander jusqu’où ira la volonté de contrôle des marques. Red Bull est l’exemple parfait de cette appropriation des média par les marques. A défaut d’avoir un réel support d’information, la marque à la réputation sulfureuse organise les évènements, sponsorise les athlètes et fournit le contenu. Les média semblent pris en otage et dépossédés de leurs fonctions premières : produire du contenu et informer en toute indépendance.

Il en va de même pour les fédérations sportives. La récente incorporation de l’épreuve de halfpipe en ski aux prochains Jeux Olympiques d’Hiver de Sotchi pose la question du risque de blocage de l’évolution de cette discipline en raison de la réglementation imposée par la FIS et, par conséquent, de la perte de son esprit « freestyle ». La mort annoncée du Ski de bosses a laissé de douloureux souvenirs… A l’inverse, les marques encouragent les athlètes à faire évoluer leurs sports vers plus de technicité, de performance et de sensationnel. Et si un jour les marques (plus progressistes) suppléaient les fédérations (trop restrictives) ?

Nouvel arbitrage, nouveaux enjeux. Rien ne semble arrêter les marques qui, pas à pas, deviennent omniprésentes. Leur pouvoir ne se borne plus aux choix des consommateurs, mais elles envahissent d’autres terrains de « jeu », comme le social, l’art, l’éducation ou le sport… On peut se demander, à juste titre, où sont les limites ?

Everything is a remix !

La pure création est-elle encore possible ou sommes-nous constamment en train de copier et transformer – parfois sans vraiment en avoir pleinement conscience – ce que nous avons déjà vu, entendu, senti, touché ou goutté ?

D’après le cinéaste new yorkais Kirby Ferguson, tout n’est que remix ! Il a ainsi produit un documentaire fouillé en quatre volets pour démontrer et soutenir sa théorie. Il explique dans les deux premiers épisodes comment les chansons les plus populaires sont en réalité basées sur les mêmes rythmes, voire les mêmes mélodies, et en quoi les techniques cinématographiques sont identiques. Dans le troisième volet, il montre que le processus de création d’une oeuvre n’a rien de magique et quels sont les ingrédients d’une véritable innovation. Dans l’ultime partie de ce documentaire, il détaille en quoi nos sociétés ne facilitent pas la créativité en considérant que les idées sont des propriétés que l’on protège plus qu’on ne les partage.

1ère Partie : The song remains the same.

2ème Partie : Remix Inc.

3ème Partie : The Elements of creativity

4ème Partie :

Et vous, qu’en pensez-vous ?