Quelle est votre promesse ?

Pour changer, il faut des objectifs. Il est nécessaire de définir l’essence même de sa société et la valeur qu’elle apporte aux consommateurs, qu’ils soient connectés ou non. L’esprit d’engagement doit faire évoluer, améliorer et pérenniser l’expérience relationnelle des clients et des employés. Sans cela, toute tentative d’évolution sera contrecarrée par la réalité. À cette époque d’évolution numérique, aucune entreprise n’est trop grande pour faire faillite ou trop petite pour réussir. Pourtant beaucoup trop d’entre elles négligent le 5ème P du marketing « People »…

Tout commence par le fait de reconnaitre que la vue à 360° du monde d’aujourd’hui est en réalité une vue filtrée par une gestion et une efficacité confortables. De nombreuses organisations ayant déjà été inspirées par l’innovation et l’engagement sont tombées dans un processus de commercialisation, d’opérationnalisation, de gestion et d’optimisation. Cela aurait pu fonctionner durant la majeure partie du siècle dernier mais, pour les dix prochaines années et au-delà, une nouvelle vision du management sera insufflée pour les entreprises et n’épargnera pas les plus rigides. La  question simple, mais essentielle, à se poser est la suivante : quelle est la promesse de l’entreprise ?

La promesse, la mission et la vision de la marque sont beaucoup plus que des valeurs. Ce ne sont pas non plus de simples mots pour embellir un projet marketing, accrocher le public et les intervenants. Il faut se demander quel est l’engagement de l’entreprise envers ses consommateurs, intervenants et partenaires. On ne parle pas ici de B2B ou de B2C, mais de « personne à personne ».

Une promesse vise notamment à inspirer. Elle est l’une des bases de la plateforme de marque d’une entreprise et doit nécessairement venir d’en haut pour signifier quelque chose. Les prochaines années forgeront un fossé où les entreprises seront séparées intentionnellement, classées par leurs actions et leurs mots. Devenir une entreprise sociale n’est pas suffisant si aucune promesse n’est définie. Elles est l’encre qui inscrit l’esprit de la relation entre l’entreprise et son consommateur. Elle utilise des mots pour influencer le changement de l’intérieur. Elle est le fondement d’une étreinte renouvelée, qui doit alors trouver sa place dans tous les aspects de l’organisation. Les outils et les réseaux deviennent alors les simples acteurs d’une mission plus importante.

Croire en quelque chose de plus grand est essentiel. Se battre pour le changement d’une organisation consiste à viser un but plus élevé de celui espéré. Les entreprises qui luttent pour l’innovation, l’imagination et la pertinence seront toujours plus performantes que celles qui n’en ont pas. Le changement ne se produira que lorsque l’entreprise verra ce que les autres ne peuvent pas faire et réalisera ce que les autres ne font pas. Et, comme Steve Jobs nous l’a justement fait remarqué : « C’est un monde très bruyant, nous devons donc être très clairs dans ce que nous voulons qu’ils sachent sur nous ».

 

Storytelling et support vidéo : la recette magique ?

Après le succès  d’Embedded, une web série diffusée l’hiver dernier, Whistler Blackcomb (BC) réitère l’expérience. La station canadienne proposera cette année un film en sept épisodes intitulé The Wonder Reels. Désireux de raconter une histoire, Whistler n’hésite pas à relancer son concept d’une année sur l’autre. Alors, manque d’innovation ou recette miracle ?

La démarche est simple : dès le mois d’octobre, la destination proposera tout au long de la saison de courtes vidéos thématiques. Les premiers épisodes seront dédiés à la neige (I.The snow), au sommet (II.The pass), à la profondeur (III.The deep) ainsi qu’à la traversée (IV.The crossing).

Si les images se veulent ultra qualitatives, l’objectif est de rester le plus naturel et le plus vrai possible. Un seul cameraman filmera et le montage sera effectué dans la nuit pour un partage de la vidéo le lendemain sur le site dédié et sur les réseaux sociaux.

Fort du succès d’Embedded, le trailer de The Wonder Reels compte déjà plus de 38 000 vues sur YouTube. A chaque épisode, correspondront une histoire ainsi qu’un spot bien précis sur le domaine.

 

 

Sur le site dédié, les internautes sont également invités à partager leurs propres expériences. Un dispositif intelligemment imaginé afin d’impliquer la communauté online. Chacun peut donc publier une photo ou une vidéo de son expérience à Whistler, la géolocaliser et la partager. Finalement l’ensemble de ses histoires participe à l’Histoire (avec un H majuscule) de Whistler.

Toutefois, s’il est clair que la destination s’engage sur la voie du storytelling, certains critiquent déjà le manque d’innovation et de créativité de l’opération. En effet, le principe ne change pas, seule l’histoire diffère. Whistler se défend en argumentant que chaque expérience est unique et que leur objectif est de s’assurer qu’elles seront partagées par le plus grand nombre.

Sur ce, nous vous laissons découvrir le premier épisode ici !

Destinations touristiques : comment créer du contenu visuel à partager ?

La « photographie sociale » suscite toujours beaucoup de questions. Comment utiliser Pinterest ? Qu’en est-il d’Instagram ? Flickr est-il encore d’actualité ? Mais globalement, quelque soit le réseau social, la première question est toujours la même : comment faire pour que les photos soient épinglées, partagées, ou encore twittées ?

Le phénomène de « photographie sociale » a pour but d’influencer les masses en combinant un profil de marque et de beaux clichés. Toutefois, publier une photo impactante ou encourager les internautes à la partager n’est pas une tâche facile. Par exemple, s’ils ont déjà relayé des photos du Golden Gate Bridge, que peut ajouter une agence de voyage de San Fransisco à la conversation visuelle?

Lors d’un récent voyage, un arrêt éclair au centre de l’Utah a souligné le besoin insatiable des touristes de prendre des photos d’eux-mêmes, de préférence avec un signe distinctif désignant l’emplacement en arrière-plan. Forcé de constater ces habitudes, le personnel de l’Office du Tourisme de l’Utah a proposé une alternative ingénieuse aux traditionnelles photos du bord de route. Ils ont mis en place un immense panneau portant l’inscription « Welcome to Utah ». Le résultat ? Une ligne d’attente de plusieurs familles qui patientaient sagement pour prendre leur photo devant ces lettres surdimensionnées.

Il est certain que cet endroit, idéal pour les clichés de famille, apparaîtra sur Facebook ou encore Instagram. Finalement, les touristes publient des photos de leurs destinations si ces dernières leur donnent quelque chose d’intéressant ou d’original à partager.

De multiples exemples aux Etats-Unis s’ajoutent à la liste des succès. Le « California » de Disneyland qui a été retiré, et le fameux « Welcome to golden » localisé à Front Range dans les Rocheuses en font partie.

Nul doute que les individus adorent prendre et partager leurs clichés. Si les destinations touristiques souhaitent encourager et multiplier ce phénomène, elles doivent donc leur proposer une toile de fond idéale . Construisez un signe et le partage social opérera !