Des détails qui ne trompent pas…


Pour savoir de quelle humeur je suis, mes collaborateurs n’ont même pas à poser la question. Il leur suffit de regarder l’état de mon bureau. Certains détails ne trompent pas ! En général, l’équation : désordre + facebook ouvert en continu + MAXI paquet de m&m’s (oui, je suis capable d’avaler 1kg de ces cochonneries bourrées de colorants en moins de 2h !) = Loose Attitude Maximale. Si on ajoute à cette équation, le sweat-shirt avec la capuche relevée sur la tête = Gros coup de déprime. Heureusement, ces coups de moins bien restent exceptionnels…

Aller, « après la pluie vient le beau temps, obstinément… » (Vincent Struxiano)

8 mois : c’est du TRES long terme !

Depuis deux semaines, je plane complètement. Tout d’abord, parce que je viens de signer deux contrats majeurs après 3 mois d’intenses négociations. C’est déjà une victoire en soi !

Mais aussi parce que, qui dit « gros contrats », dit « visibilité ». Or, dans le métier de chef d’entreprise, la visibilité est un problème crucial. Difficile de faire des projets, des investissements et de s’organiser quand on ne sait pas si on aura encore de quoi payer ses factures dans 15 jours (et je ne parle pas de salaire !). Les grands groupes industriels élaborent en général leurs stratégies sur 1 an, 3 ans, voire 5 ans. S’ils travaillent dans des secteurs spécifiques, comme le nucléaire, ces délais passent à 5, 25 et 50 ans. Lorsqu’on est consultant, a fortiori en début de carrière, avoir une visibilité sur ses activités pour les 6 prochains mois est un véritable luxe. Grâce à ces nouveaux contrats, c’est 8 mois de visibilité qui s’offre à moi. Autant dire du TRES long terme ! Le bonheur !

Petit plaisir du jour…

Incontestablement, il y a quelques avantages à travailler dans une petite structure et à être son propre patron. Le plus évident d’entre tous est la liberté d’organisation de son temps de travail, qui peut aussi se révéler délicate… mais restons sur les aspects positifs.
Pas plus tard que ce matin, je me suis offert le luxe de filer à Bresson pour une petite partie de golf. Il faut bien l’avouer, c’est assez plaisant de taper des balles au milieu de la verdure, en pleine semaine, pendant que d’autres courageux travaillent ! Cela dit, on peut voir ça aussi comme un acte de dévouement à mon travail. Si, si, je vous assure ! D’après une étude scientifique de la très sérieuse Miami University of Ohio, il paraît que nos capacités intellectuelles sont décuplée pendant 15 min après 20 à 30 minutes de marche rapide. Donc, si je calcule bien, après 2 heures de golf, je devrais être super opérationnelle pour… une bonne heure !
Aller, je file bosser tant que ça fait encore effet… ;-)

Pas assez cher mon fils…

Ce matin, il m’a fallut prendre une décision très coûteuse (à tous points de vue) : refuser une offre de travail. Motif : la rémunération était sans rapport avec la durée et la masse de travail à effectuer. En l’espèce, il s’agissait d’une mission « en urgence » de 6 à 7 jours de boulot minimum pour… 600 euros HT. Petite précision : une fois les charges déduites, il ne reste plus que 300 euros pour vivre ! C’est la première fois que j’ai le courage de prendre une telle décision. Habituellement, j’accepte de m’asservir pour pas grand chose. Il m’est arrivé par le passé de travailler pour un quotidien français payant diffusé à 400 000 exemplaires par jour, dont je tairai le nom, pour la modique somme de 2,00 euros brut de l’heure. Autant dire qu’avec ça, je suis ensuite condamnée à faire le ménage chez toutes les petites vieilles de Grenoble pour payer le loyer !

Trève de plaisanterie, plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point il est important de ne pas se « brader ». Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il faille pratiquer une tarification indécente ! Mais c’est avant tout une question de respect de soi et de la juste valeur du travail. C’est aussi une question de crédibilité face à une concurrence toujours plus féroce, et dont la qualité des prestations est souvent proportionnelle au prix payé par le client. Je préfère me démarquer par la qualité du service et le respect des délais, plutôt que par les prix ridiculement bas. Enfin, c’est une façon de ne pas cautionner l’exploitation des pigistes par certains groupes de presse… mais ça, c’est un autre débat.

Je me suis donc fixée une règle de conduite et je m’y tiens : refuser toutes les offres dont le montant, charges déduites, est inférieur au SMIC horaire net. Pas facile de s’y tenir au quotidien, surtout quand on vient de recevoir un rappel sur la facture d’électricité du mois dernier. Mais comme dirait mon grand-père : « prend la barre et tiens bon ton cap ! ».

Aller, bon vent à tous !

Encore une histoire d’insomnie

Il semblerait que la nuit – à défaut de me porter conseil – soit le moment privilégié pour la naissance de mes projets. Par le passé, les conséquences de ces insomnies m’ont menées aux 4 quatre coins du monde. Et, rétrospectivement, je ne vais pas m’en plaindre ! 😉

SWiTCH est née la nuit du 3 au 4 novembre 2007, pendant le Mondial du Ski des 2 Alpes. L’idée était latente depuis quelques mois dans un coin de ma tête, mais elle a vraiment germé à l’occasion de cet événement qui, traditionnellement, ouvre la saison des sports d’hiver. Deux semaines plus tard, le projet était lancé avec la rédaction d’un semblant de « business plan » sur 3 ans, l’achat du nom de domaine (déjà pris en .com, j’ai rafflé tout ce qu’il restait de libre, du .fr au .biz !) et la plannification des premiers rendez-vous commerciaux. Le 1er décembre, les formalités administratives étaient quasiment bouclées et le 1er contrat « signé ». Le 02 janvier 2008, SWiTCH voyait officiellement le jour. Ici, qu’on se le dise, on fait les choses à fond ou on ne les fait pas du tout !

C’est donc tout naturellement grâce, ou plutôt, à cause d’une nouvelle insomnie que ce blog voit le jour… 3h30 ce matin, et pas moyen de fermer l’oeil. Inutile de s’énerver, ça n’a jamais aidé à s’endormir, autant faire quelque chose d’amusant pour faire avancer le schmilblick ! Je ne suis pas très douée avec l’informatique qui, pour moi, est une véritable science occulte avec ses démons (Windows en général et Vista en particulier), ses codes obscurs (Crtl + Alt + Suppr), son vocabulaire ésotérique (« se logger », « rebooter », etc.) et ses formules magiques (Alt + F4). Alors, cette affaire m’a bien occupée 3 bonnes heures.

La bonne nouvelle c’est que maintenant (c’est-à-dire juste 1h15 avant que mon réveil ne sonne…), j’ai enfin envie de dormir !

Faites de beaux rêves/projets ! 😉