Facebook Places

On ne vous a jamais vraiment parlé de Foursquare, ni des plateformes sociales de géo-localisation équivalentes sur le blog de SWiTCH. Et pour cause, nous savions depuis un moment que Facebook travaillait au développement d’une fonctionnalité identique. Cela dit, au lieu de créer de toute pièce leur propre application de géolocalisation, les équipes de Mark Zuckerberg ont été plus malines. Elles ont préféré mettre en place des partenariats avec les players existants (foursquare, Gowalla, Yelp et Booyah) pour autoriser Facebook Places à utiliser les applications déjà existantes.

Nous ne rentrerons pas plus dans les détails techniques aujourd’hui, mais on vous laisse découvrir une vidéo (durée : 2’28) qui vous expliquera tous les avantages et le fonctionnement de cette nouvelle fonctionnalité :

Via

Les vraies ruptures d’Internet

Après la conférence de Pierre Bellanger en mai dernier pour expliquer les enjeux de la communication via Internet pour les entreprises et comment les marques doivent communiquer « avec » Internet, voici une nouvelle conférence ErNeSt de Serge Soudoplatoff sur les vraies ruptures d’Internet.

Cela dure 15 minutes, alors si vous n’avez pas le temps de tout regarder, voici ce que nous en avons retenu :

–          Internet n’est pas la 1ère technologie dans l’histoire de l’humanité qui a engendré une rupture.
–          Auparavant, il y a eu, par exemple, l’invention de l’alphabet. Les grecs l’ont adopté, développé et enseigné. Tandis que les égyptiens l’ont d’abord refusé, puis l’ont adopté (trop tardivement) et ont réservé la maîtrise de l’écrit aux scribes. Résultats : la civilisation grecque, qui a su s’adapter au changement, s’est développée et la civilisation égyptienne a lentement décliné.
–          Face à la rupture engendrée par Internet, allons-nous nous comporter comme des grecs ou comme des  égyptiens ?
–          Internet n’est pas un processus causal, c’est une innovation par percolation.
–          Sur Internet, il n’y a pas de chef. Ce sont des conglomérats de passionnés en réseau.
–          Il ne faut pas confondre Internet et le web. Le web n’est qu’une partie d’Internet.
–          En 1969, 4 ordinateurs étaient interconnectés, puis 1 million en 1991. Actuellement, 800 millions d’ordinateurs sont interconnectés. Cela représente plus d’1,7 milliard d’individus interconnectés, soit 25 % de la population mondiale. Cela s’est fait en 17 ans !
–          Internet n’a rien inventé, mais a permis à des formes sociales qui préexistaient de se développer.
–          3 thèmes :

  1. La valeur est dans le réseau, dans les relations horizontales. Par exemple : les forums. Il existe 3 niveaux de connaissance :
    – La connaissance individuelle (« je sais »)
    – La connaissance collective (« tout le monde sait »)
    – La connaissance globale (« tout le monde sait que les autres savent »)
  2. Internet favorise l’économie immatérielle. Or, les lois qui régissent l’économie matérielle ne sont pas du tout les mêmes que celles qui gèrent l’économie immatérielle. Quand on partage un bien matériel, il se divise (ex : je partage une pizza en 4, chacun a ¼ de pizza). Quand on partage un bien immatériel, il se multiplie (ex : je partage un fichier MP3 avec 10 personnes en leur envoyant, celles-ci peuvent à leur tour l’envoyer à 10 autres personnes, etc.). Ainsi, sur Internet, le prix n’est plus égal à un coût + une marge, mais se définit par la valeur d’usage. Les modèles économiques doivent donc être innovants.
  3. Le co-design : le client ne veut plus consommer bêtement les produits et les services. Il veut de plus en plus participer à la conception de ces biens ou services.

–          Avant, il y avait un monde simple avec Dieu > Les Professeurs > Les experts  > Les présidents. Ce modèle vertical, centralisé et hiérarchique n’est plus tenable. Les clients sont en réseaux, ils innovent et les frontières de l’entreprise sont devenues poreuses. Aujourd’hui, nous entrons dans la société de l’interaction. Ces interactions sont de plus en plus nombreuses et notre grand challenge est de savoir comment les gérer.

Via

[Propagande] L’indice de bonheur planétaire

« Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin » (Thich Nhat Hanh)

Vous l’avez peut-être remarqué, les leçons de vie de ses derniers mois convergent presque toutes vers le même sujet : le bonheur. Sujet au combien central dans la petite vie de notre agence… et dans nos vies tout court !

Pour débuter dignement le mois de novembre, nous avons sélectionné une présentation de Nic Marks enregistrée lors du TEDGlobal à Oxford en juillet dernier (Durée: 16’49). En substance, il nous explique pourquoi nous devrions nous concentrer sur les solutions, plutôt que sur les problèmes…

Dans la lignée des articles publiés ici et , ce statisticien de haut vol demande pourquoi nous mesurons le succès d’un pays par sa productivité plutôt que par le bonheur et le bien-être de sa population. Il a donc créé un Indice du Bonheur de la Planète (HPI = Happy Planet Index), qui analyse le bien-être d’un pays au regard des ressources consommées (car selon lui une vie ne doit pas « coûter » à notre planète). Quel est le pays où il fait le plus bon vivre ? La réponse risque de vous surprendre ! 😉

Nic Marks estime que la qualité de la vie est mesurable et que la véritable satisfaction des hommes ne vient pas de l’accumulation de richesses matérielles, mais de leurs connexions avec les autres, de leur engagement dans le monde et d’une certaine capacité à l’autonomie. Ce n’est pas une simple théorie : pionnier dans ce domaine de recherche, Nic Marks a créé des méthodes statistiques pour mesurer le bonheur, analyser et interpréter les données collectées. Il a fondé le Centre du Bien-être, un think tank indépendant à la New Economics Foundation (NEF), à Londres.

Il est possible de mesurer (et d’améliorer !) son propre HPI en visitant deux site de la NEF : 5 Ways to Well-Being et Well-Being at Work.

Vous pouvez aussi télécharger l’étude au complet (et en anglais) de Nic Marks ici.