Les 7 grandes tendances du néo-consommateur

L’hyper-consommation va-t-elle cesser grâce à la prise de conscience écologique à l’échelle planétaire ? Rien d’évident car « l’alterconsommateur n’est rien d’autre qu’une forme évoluée de l’hyperconsommateur ». Le philosophe Gilles Lipovestky a dressé le profil du néo-consommateur au travers de 7 tendances. 

Nous vous avons résumé tout ça dans cette présentation :

Outdoor Sports Valley confie la gestion de son blog à SWiTCH !

Outdoor Sports Valley (O.S.V) vient de confier la rédaction et l’animation de son blog à notre équipe !

Né à Annecy en 2009, puis labellisé « Grappe d’Entreprises » par l’Etat (DATAR) en 2011, O.S.V fédére, représente et contribue au développement des entreprises de l’industrie des sports outdoor. Sous le contrôle d’un pôle Développement Durable, l’association est structurée autour de 3 pôles d’actions : services aux entreprises, formations et événements. L’association connaît une croissance très rapide puisque depuis l’ouverture des adhésions en septembre 2010, elle compte déjà plus de 70 membres. Son objectif est d’étendre ses actions sur la région Rhône-Alpes, puis sur l’ensemble de l’arc alpin et de dépasser les 80 membres en 2012.

Vous pourrez donc retrouver à partir de Janvier 2012 tout ce qui fait l’actualité du marketing et de la communication dans le secteur des sports outdoor : des analyses d’études de marché, les dernières tendances en matière de comportement des consommateurs sportifs, les techniques marketing qui marchent, les bonnes pratiques à adopter pour une communication digitale efficace, l’actualité chaude de l’industrie, et plein d’autres choses encore !

C’est un véritable observatoire de tendances et de bonnes pratiques qui sera mis à disposition du grand public et que nous animerons toutes les semaines. Rendez-vous l’année prochaine ! 😉

SWiTCH Initiatives – ITW de Julien Durant de Picture Organic Clothing

Dans le cadre des SWiTCH Initiatives nous souhaitons vous faire découvrir des entreprises qui font bouger les choses, des gens passionnés, qui créent des produits directement inspirés de leurs pratiques sportives. SWiTCH a rencontré Julien Durant, co-créateur de Picture Organic Clothing.

SWiTCH : Bonjour Julien, peux-tu nous présenter ton parcours et ton entreprise ?

Julien Durant : Bonjour, j’ai 29 ans et je suis originaire de Clermont-Ferrand. En ce qui concerne mes études, j’ai fait STAPS, puis l’Euromed à Marseille. Je n’ai pas suivi le parcours classique ESC puisque j’ai fait choisi l’apprentissage. J’ai bossé pour Coca-Cola au département marketing sportif. Cela m’a permis d’obtenir mon premier boulot en marketing évènementiel toujours chez Coca, mais en Belgique cette fois ! J’ai rapidement changé et me suis retrouvé de chef de produit chez Oasis à Paris. Cela a été enrichissant professionnellement, mais la vie parisienne était atroce pour moi : dès qu’on veut faire un peu de sport on est obligé de prendre la voiture. Et puis mes potes me manquaient ! En avril 2008, Jérémy et Vincent m’ont appelé et c’est là que tout a commencé…

SWiTCH : Raconte-nous l’histoire de Picture Organic Clothing.

J.D : On a commencé à échanger sur ce qu’on voulait faire. On aimait Patagonia et on rêvait d’avoir leurs valeurs. Notre idée était de faire une ligne de vêtements 100% bio et éthique, mais colorée. En 2008, les fringues respectueuses de l’environnement étaient uniquement marron ou beige, et pas vraiment très « fun » en termes de coupes. A ce moment là, Vincent était étudiant en comptabilité et Jérémie gérait sa société de maîtrise d’œuvres, toute sa famille était architecte de père en fils, mais lui n’avait pas vraiment la « fibre ». Il a commencé à travailler à mi-temps, puis l’engouement et l’excitation du projet aidant, il s’est lancé à 100% dans l’aventure.

En Juin 2008, nous avons déposé la marque pour la France, ce qui nous quand même coûté 3 500€ avec la recherche d’antériorité. On a attendu 6 mois pour l’International, ça nous a laissé le temps de nous constituer un peu de trésorerie… En Septembre 2008, nous sommes allés au Salon de l’Armée et nous avons fait la découverte qui allait tout changer : le tissus biocéramique ! Il était utilisé sous forme de membrane par les chasseurs alpins français. A la suite de cette visite, nous avons tous mis 12000€, Vincent est devenu notre DAF, son père ainsi que Claude de Mota ont rejoint l’affaire. Cela a constitué une très bonne caution pour l’entreprise ! À ce moment là, le père de Vincent était le comptable de Picture, il faisait partie du board, mais continuait son activité.

Notre premier objectif était de faire des vestes. On a visité une dizaine d’entreprises turques sur une semaine, afin de trouver celle qui allait réaliser notre première collection de samples, pour voir… Bon, on a vite été juste en trésorerie !

En Novembre 2008, nous avons rencontré George Pessey de Jonathan & Fletcher. En se basant sur les dessins de Jérémy, il s’est occupé du modélisme des produits Picture. Il nous a demandé si on connaissait l’ISPO, on a répondu que non, la réponse fut la suivante : « Si vous n’êtes pas à l’ISPO, vous n’êtes nulle part ! » On a donc eu 2 mois pour faire un boulot qui en prend normalement 6… On était convaincu que ça allait marcher même si notre endettement était de 40000€. Depuis l’âge de 8 ans, j’ai toujours vécu à crédit cela ne m’a donc pas empêché de vivre. Je ne suis pas stressé pour ça. Il faut se faire plaisir, tu ne laisses rien sur cette terre, ce qui est pris est pris !

Les produits sont arrivés 3 jours avant l’ISPO, on a fait les shooting à 4h du matin et le catalogue est parti direct à l’imprimerie. Quant à nous, on a filé dans la voiture en direction de l’Allemagne ! On a débarqué le dimanche pour monter notre stand, fabriqué par mon père et un pote ébéniste. Le moins que l’on puisse dire c’est que le réseau à beaucoup compté pour nous. Notre fibre en céramique a fait le buzz pendant l’apéro Nivéale.

De Février à Avril 2009, on a tous fait une tournée commerciale de 20000 km. On a rendu visite a tous les magasins susceptibles de vendre nos produits et on y retournait 4 à 5 fois s’il fallait, jusqu’à ce qu’ils nous prennent quelques pièces. On a serré beaucoup de mains et laissé encore plus de catalogues… Nous avons livré en Septembre, avant certaines grandes marques, 45 jours plus tard tous les produits étaient vendus ! Les clients étaient obligés d’aller en station pour s’acheter un sweat-shirt Picture Organic Clothing. Certains ont même fait plus de trois heures de route !

D’après moi, la clé de ce succès est que nous avons su être cohérents entre les valeurs que nous mettions en avant et les produits proposés.

SWiTCH : Quelles sont les valeurs de Picture Organic Clothing ?

J.D : Nos valeurs fondamentales sont : rider, protéger et partager.  Notre claim, c’est « Ride for future ». Tout notre plan de communication se décline autour de ça. Nous ne sponsorisons pas des « riders », mais des « family members », c’est-à-dire des groupes de potes, qu’ils soient sportifs, artistes ou autre. On ne cherche pas non plus à être une marque hyper core et pointue.

SWiTCH : Quelle a été la ou les principales difficultés rencontrée(s) depuis l’idée créatrice de Picture Organic Clothing jusqu’à aujourd’hui ?

J.D : Un gros coup dur a été qu’on nous pique la moitié de notre container au port de Marseille pour notre deuxième collection en Septembre 2010. Ensuite, je dirais que pour une marque jeune comme la notre il est super difficile de s’aligner commercialement face aux grosses cylindrées du marché. Et en plus on vit chez nos parents ou à la charge de nos copines… Donc ce n’est pas facile tous les jours !

SWiTCH : Quelle est ta plus grande satisfaction ?

J.D : Ma plus grande satisfaction a été la reconnaissance du milieu. S’entendre dire que nos produits sont cools et que notre marque fait envie, c’est vraiment top !

SWiTCH : Quels sont les moyens de communication que vous utilisez ?

J.D : On utilise principalement le web et de la P.L.V en magasin. On fait aussi des salons et on se sert beaucoup des réseaux sociaux. C’est Jérémy qui gère ça, on utilise Facebook, twitter et notre blog. Le petit truc en plus qui a cartonné c’est qu’on a fait des cintres en carton avec des infos sur la marque. Pour la petite anecdote, on a même des gens qui appellent pour acheter uniquement des cintres!

SWiTCH : Comment vois-tu Picture Organic Clothing dans les prochaines années ?

J.D : Aujourd’hui, 50% de notre marché est en Rhône-Alpes. Dans 2 ans nous aimerions développer notre leadership en Europe ainsi qu’aux U.S. Nous sommes entrain de négocier avec une société d’agents.

Et dans 10 ans… Eh bien, je ne sais même pas où j’en serais dans ma vie personnelle, alors au niveau professionnelle encore moins ! Tant qu’il y aura des choses à développer je serais là !

SWiTCH : Des projets pour la suite ?

J.D : Nous souhaitons faire un voyage incentive, mais pas n’importe où : en Alaska ! Dès qu’on aura l’argent…

SWiTCH : Merci Julien et bonne continuation !

Le futur du voyage

C’est la fin de l’année, l’heure des bilans et des études prospectives a donc sonné !

Nous commençons aujourd’hui – d’autres suivront dans les prochaines semaines – par une excellente présentation de Rob van Alphen sur le futur du voyage. Il nous explique ainsi quels sont les 4 facteurs qui vont impacter nos modes de choix, d’achat et de consommation des voyages à l’avenir :

[Evènement] 3ème Coupe du Monde de Ski de Bosses à Méribel le 20 décembre 2011

Le 20 décembre prochain, Méribel a le plaisir de lancer la saison de ski en organisant pour la 3ème fois consécutive la Coupe du Monde de Ski de Bosses. Les épreuves se dérouleront en parallèle et en nocturne sur le stade olympique de Corbey. Quelques jours avant le top départ, nous avons rencontré Christophe Mugnier, Responsable du Service Evénements & Animations de l’Office de Tourisme de Méribel, pour comprendre comment l’événement s’inscrivait dans la stratégie de communication de la station. Interview.

SWiTCH : Comment avez vous eu l’idée d’organiser une Coupe du monde de Ski de bosses à Méribel ?
Christophe Mugnier :
Je ne suis arrivé à mon poste qu’il y a deux ans et cette Coupe du Monde était déjà en place avant que j’arrive. Nous sommes donc cette année sur la continuité de ce qui a été fait les années passées. Cela dit, elle présente le double avantage d’être bien placée dans le calendrier, ce qui permet de faire parler de Méribel et du ski en début de saison d’hiver auprès du grand public et de rester actifs au sein de la FIS (Fédération Internationale de Ski, ndlr) pour préparer la prochaine grande échéance pour nous, c’est-à-dire 2015 puisque nous accueillerons les finales de la Coupe du Monde de Ski Alpin. Il y aura 9 courses finales puisque nous organiserons toutes les épreuves finales Hommes et Dames pour les 25 meilleurs mondiaux dans chaque discipline. C’est à cette occasion qu’on remet l’ensemble des Globes de Cristal aux coureurs qui finissent leur saison.
Il est vrai que cela n’a pas grand-chose à voir avec la Coupe du Monde de Bosses, mais cette épreuve nous permet de participer à l’ensemble des réunions de la FIS

SWiTCH : Est-ce que cela a été difficile pour Méribel de convaincre la FIS que vous étiez LA station idéale pour accueillir ces finales de Coupe du Monde en 2015 ?
C.M. :
Cela a d’abord été un échec, car nous espérions pouvoir organiser ces finales en 2013. Mais notre dossier n’a pas été retenu. Donc on a refait une 2ème candidature et là notre nouveau dossier est facilement passé. En général, il y a des stations qui reviennent souvent dans l’organisation des finales, car la FIS est assez frileuse pour déplacer les finales. Ce sera une première nationale, car c’est un évènement qui n’a jamais été organisé en France !

SWiTCH : Félicitations ! Pour revenir à la Coupe du Monde de Ski de Bosses, comment celle-ci s’inscrit dans la stratégie de communication globale de Méribel et comment est-ce qu’elle contribue au développement de la notoriété de la station ?
C.M. :
Nous avons un livre blanc qui définit notre axe de communication général sur la station. Nous avons identifié que notre cible principale sont les jeunes skieurs. Pour nous, les épreuves de bosses sont du freestyle. Or, il apparaît que le freestyle correspond bien à cette population. En réalité, c’est surtout la date de l’événement qui est intéressante ! Un rendez-vous, comme le propose Val d’Isère avec le Criterium de la Première Neige en tout début d’hiver, c’est quant même très porteur !

SWiTCH : Quels outils de communication avez-vous utilisé pour faire connaître cet événement ?
C.M. :
Principalement par le biais d’achat d’espaces publicitaires et d’annonces presse sur des magazines spécialisés. On communique aussi grâce à notre site Internet. Sinon, on a une communication plus locale avec un partenariat avec le Dauphiné Libéré et une présence sur les magazines de la Tarentaise tels qu’Info News ou Tarentaise Hebdo. La Coupe du Monde ayant lieu pendant les vacances, on estime qu’il faut surtout cibler les touristes qui sont en vacances sur les 3 Vallées.

SWiTCH : Dans la mesure où c’est un événement destiné à une cible jeune, est-ce que vous avez prévu un dispositif de communication sur les média sociaux ?
C.M. :
Il y a une page Facebook qui est en place pour la Destination, mais il n’y en a pas de spécifique à l’événement bien qu’il existe depuis 2 ans déjà. Rien n’est prévu sur Twitter, ni les autres média sociaux…

SWiTCH : Est-ce que vous avez une communication différente pour cet événement par rapport aux autres rendez-vous que vous organisez dans l’hiver ?
C.M. :
Non, nous appliquons les mêmes recettes à chaque fois. Seuls les supports presse changent en fonction du type d’activité à l’honneur, mais nous n’avons pas une communication spécifique pour cet événement là.

SWiTCH : les 17 et 18 décembre 2011 aura lieu la Coupe du Monde de Ski Alpin à Courchevel. Comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à cet événement, même si la clientèle n’est pas vraiment la même qu’à Méribel ?
C.M. :
Courchevel organise une Coupe du Monde de Ski Alpin, donc la taille de l’événement n’est pas du tout comparable ! Au niveau des budgets, de la communication, de tout, ce n’est pas la même échelle. C’est un rapport qui va approximativement de 1 à 10 dans tous les domaines de l’organisation. Entre l’alpin et le freestyle, on ne joue pas dans la même cour.

SWiTCH : Est-ce que vous avez conçu des produits spécifiques pour attirer la clientèle autour de cet événement ?
C.M. :
Oui, tout d’abord parce que cette année on a réussi à négocier avec la FIS pour que les épreuves aient lieu pendant la première semaine des vacances scolaires. Ensuite, parce qu’on a voulu faire cet événement en nocturne pour en faire un véritable show avec des jeux de lumières, de la vidéo, des feux d’artifice pour créer une véritable mise en scène. Pour les finales, le mardi 20 décembre 2011, on a rendu l’accès aux remontées mécaniques gratuit de façon à ce que les spectateurs puissent skier en nocturne sur la piste proche du Stade et accéder facilement à la piste de bosses.  Notre objectif est d’en faire un véritable succès populaire, on espère qu’il y aura beaucoup de monde autour de la raquette d’arrivée.

Merci Christophe Mugnier et bonne saison 2011-2012 !

Bon plan : Si vous n’avez pas la chance de pouvoir assister au spectacle sur place, les Finales débuteront à 18h et seront diffusées en direct sur Eurosport.