La « petite Agence qui monte » à la conquête du business world et ses nouveaux projets !

L’été, période de vache maigre ?


Qui a dit que l’été était une période de vache maigre pour les cabinets de consultants dans mon genre ? A l’heure où les vaches partent justement s’oxygéner en montagne pour brouter de l’herbe tendre et bien grasse, SWiTCH prend aussi de la hauteur en mettant ses forces au service des athlètes du Club de Ski de Serre Chevalier (CSSC).

Véritable fournisseur de champions pour l’équipe de France de Ski, le CSSC va se doter d’un plan de communication audacieux pour la saison prochaine. Objectifs : Gagner en notoriété et séduire de nouveaux sponsors ! Le Club a donc tout naturellement choisi « la petite agence qui monte » pour les accompagner dans cette démarche et atteindre des sommets !

Affaire à suivre pendant tout l’hiver 2009-2010…

Jusqu’en Chine !


A l’occasion d’un diner entre amis à Annecy la semaine dernière, j’ai eu le plaisir de constater que le blog de SWiTCH était assidûment suivi jusqu’à Kunming… en Chine !

Sidérant !

Maintenant que la réputation de notre entreprise nous a précédé et que notre notoriété sur le marché asiatique est en plein boum, peut-être que je devrais sérieusement envisager l’idée d’implanter une agence là-bas… De plus, les chinois construisent en ce moment même des stations de sport d’hiver de toute pièce. Ils ont donc sûrement besoin des bons conseils de notre équipe pour optimiser au maximum leurs efforts.

Aller, fin du diagnostique SWOT ! Comme dirait l’une des mes enseignante à l’ESCP-EAP, « c’est GO ! »

Je file chercher mes baguettes, mes tongues et mon vélo…

P.S. : Aude, est-ce que je peux installer mes headquarters chez toi quelques temps ?

Le shooting photo

Nous n’avons pas de brochure à laisser lorsque nous rencontrons des prospects et nous tentons d’y remédier depuis quelques temps.

Après plusieurs brainstormings, nous avons défini un format et un contenu à notre image. Mais restait à illustrer tout ça. C’est alors que Simon, LE photographe officiel de SWiTCH, nous a proposé de faire une séance photo en studio, avec les flashs qui crépitent, le fond blanc, les réflecteurs de lumière, Gab l’assistant et tout et tout.

Le jour J Caro a apporté de la Terra Cota, une poudre aux pouvoirs magiques. Un petit pchit sur le visage suffit à donner la même mine qu’un vacancier de retour après 3 semaines aux Antilles. Un petit miracle en soi ! De mon côté, j’ai pris les tenues et les skis. Quant à Gab, en plus de sa bonne humeur, il est venu avec l’accessoire indispensable à toute session photo qui se respecte : le Duck Tape. Ca n’a l’air de rien, dit comme ça, mais on fait des merveilles avec ce scotch. La plus incroyable : Gab a réussi à me donner l’air d’avoir 10 kg de moins…

Après une phase de post-production très gourmande en temps, qui a dû bien occuper les soirées (et les nuits) de Simon, les photos sont arrivées sur mon bureau ce matin. Et, n’ayons pas peur des mots, elles sont vraiment très BELLES !

Maintenant, reste plus qu’à faire la mise en page et nous aurons une brochure digne des plus grandes Agences !

P.S. : Big Up et milles mercis à Simon et Gab l’Assistant.

LV, l’employé du mois

Hier soir, un « p’tit nouveau » a fait son apparition dans la SWiTCH Team. Il s’appelle LV !

LV a tout de suite remporté le titre très convoité « d’employé du mois ». Nous n’avons pas encore accroché sa photo sur le tableau d’honneur, mais ça ne saurait tarder ! Il faut dire que LV est tout à fait exceptionnel. Il est beau et discret. Il rend des services sans jamais rien demander en retour. Il a la capacité de travailler 24h/24 et 7j/7, même si nous ne pratiquons pas l’esclavagisme ! Quand il travaille, il ronronne. Et comme les chats, quand il ronronne, c’est qu’il est heureux. Il se nourrit exclusivement de pastilles et d’eau ! Il ne pose jamais de question embarassante, mais résout des problèmes parfois très compliqué. Il est discret et ne prend pas de place. Son « bureau » s’est parfaitement intégré sous le plan de travail de la cuisine. LV va doucement changer nos vies. Il fait gagner du temps à tous les collaborateurs et, très bientôt, nous ne pourrons plus nous passer de lui.

Merci, LV, d’avoir rejoint notre modeste équipe ! Aller, je file t’acheter des pastilles…

8 mois : c’est du TRES long terme !

Depuis deux semaines, je plane complètement. Tout d’abord, parce que je viens de signer deux contrats majeurs après 3 mois d’intenses négociations. C’est déjà une victoire en soi !

Mais aussi parce que, qui dit « gros contrats », dit « visibilité ». Or, dans le métier de chef d’entreprise, la visibilité est un problème crucial. Difficile de faire des projets, des investissements et de s’organiser quand on ne sait pas si on aura encore de quoi payer ses factures dans 15 jours (et je ne parle pas de salaire !). Les grands groupes industriels élaborent en général leurs stratégies sur 1 an, 3 ans, voire 5 ans. S’ils travaillent dans des secteurs spécifiques, comme le nucléaire, ces délais passent à 5, 25 et 50 ans. Lorsqu’on est consultant, a fortiori en début de carrière, avoir une visibilité sur ses activités pour les 6 prochains mois est un véritable luxe. Grâce à ces nouveaux contrats, c’est 8 mois de visibilité qui s’offre à moi. Autant dire du TRES long terme ! Le bonheur !

Pas assez cher mon fils…

Ce matin, il m’a fallut prendre une décision très coûteuse (à tous points de vue) : refuser une offre de travail. Motif : la rémunération était sans rapport avec la durée et la masse de travail à effectuer. En l’espèce, il s’agissait d’une mission « en urgence » de 6 à 7 jours de boulot minimum pour… 600 euros HT. Petite précision : une fois les charges déduites, il ne reste plus que 300 euros pour vivre ! C’est la première fois que j’ai le courage de prendre une telle décision. Habituellement, j’accepte de m’asservir pour pas grand chose. Il m’est arrivé par le passé de travailler pour un quotidien français payant diffusé à 400 000 exemplaires par jour, dont je tairai le nom, pour la modique somme de 2,00 euros brut de l’heure. Autant dire qu’avec ça, je suis ensuite condamnée à faire le ménage chez toutes les petites vieilles de Grenoble pour payer le loyer !

Trève de plaisanterie, plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point il est important de ne pas se « brader ». Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il faille pratiquer une tarification indécente ! Mais c’est avant tout une question de respect de soi et de la juste valeur du travail. C’est aussi une question de crédibilité face à une concurrence toujours plus féroce, et dont la qualité des prestations est souvent proportionnelle au prix payé par le client. Je préfère me démarquer par la qualité du service et le respect des délais, plutôt que par les prix ridiculement bas. Enfin, c’est une façon de ne pas cautionner l’exploitation des pigistes par certains groupes de presse… mais ça, c’est un autre débat.

Je me suis donc fixée une règle de conduite et je m’y tiens : refuser toutes les offres dont le montant, charges déduites, est inférieur au SMIC horaire net. Pas facile de s’y tenir au quotidien, surtout quand on vient de recevoir un rappel sur la facture d’électricité du mois dernier. Mais comme dirait mon grand-père : « prend la barre et tiens bon ton cap ! ».

Aller, bon vent à tous !