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[Carte postale] 2ème « Powder Alert » de l’hiver : la journée Sweet SWiTCH Team Building à Méribel

Comme l’année dernière, nous avons organisé notre journée Sweet SWiTCH Team Building autour d’un événement sportif et festif en montagne ce mardi. Au programme cette fois-ci : du freeride dans une belle poudreuse, une équipe pas tout à fait au complet mais une invitée surprise, une étape de la Coupe du monde de Ski de Bosses (Private joke : du ski accrobatique, quoi ! 😉 ) et un feu d’artifice.

On notera la très belle performance du français, Anthony Benna, arrivé sur la seconde marche du podium juste derrière le vice-champion du monde en titre, après une course farouchement disputée :

P.S : Tous nos remerciements et félicitations aux équipes de Méribel (Office de Tourisme, ESF et Club des Sports) pour l’organisation sans faille et l’ambiance bon enfant sur la course, ainsi qu’un énorme BIG UP aux services des remontées mécaniques et des pistes pour le travail prodigieux de préparation de la piste réalisé en moins de 5 jours. Magnifique performance !

Crédit photos et vidéo : Armelle Solelhac

13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (2éme partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. 2ème partie de notre résumé de la 1ère journée.

Dans un style et sur un sujet complètement différent, nous enchaînons sur une série de présentations sur la sécurité  en montagne. Michael Berry (Chairman de la National Ski Areas Association – l’équivalent de DSF en France) dresse un tableau des typologies d’accidents graves enregistrés ces 6 dernières années sur l’ensemble des domaines skiables nord-américains. On retient les chiffres suivants :

  • 55 chutes depuis des remontées mécaniques
  • 32 accidents dans les snowparks (seulement ?!)
  • 22 collisions avec des dameuses / Skidoo
  • 127 accidents sur les pistes de tubing (peu de stations proposent cette activité en Europe, mais c’est très populaire en Amérique du Nord !)

Bo Adams (Senior Vice President, Mountain Guard, USA) fait ensuite une intervention, non sans humour (« Avez-vous remarqué comme les clients semblent avoir laissé leur cerveau chez eux quand ils sont en vacances ? » – Oh, si ! 😉 ), sur les bonnes pratiques en matière de prévention et de sécurité auprès des clients et du personnel des stations de montagne. Enfin, Mark Petrozzi (Vice President du Management des Risques à Booth Creek Resort Properties Gilford, USA) et Peter Riets (Avocat pour les stations du Groupe Vail Resorts) poursuivent en nous montrant le coût de ces accidents et les impacts pour les opérateurs de remontées mécaniques, leurs assureurs… et leurs avocats ! Ces témoignages impressionnants sont à mettre en perspective dans la mesure où les pratiques nord-américaines en matière de poursuites judiciaires et de versement d’indemnités ne sont pas (encore ?) comparables avec ce que nous connaissons en Europe.

Après une pause autour de douceurs sucrées, nous reprenons sur un thème au combien d’actualité : la communication et le management de crise. Deux intervenants japonais, Asuka Horigome (Diplomate en charge de l’économie auprès de l’Ambassade du Japon à Bern) et Yasushi Fukagawa (Conseiller ministériel auprès de l’Ambassade du Japon à Bern), ainsi que le chinois Junlin Liu (Secrétaire du Comité Municipal du CPC du Dujiangyan, Sichuan), ont témoigné des impacts des catastrophes naturelles sur la fréquentation touristique dans leur pays respectifs, ainsi que sur la gestion de ces situations de crise tant en matière de logistique sur le terrain – des premiers secours à la reconstruction – que de communication auprès des populations et des touristes.

Après une rapide conclusion, cette belle et dense 1ère journée s’est clôturée par la remise du Crystal Tourism Award 2011 (by Swarovski) à Reto Gurtner (Chairman et PDG du Weisse Arena Group).

Pour terminer, on notera quelques belles rencontres dont Raul Revuelta, auteur du célèbre blog Ski Paradise, et notre consultant suisse préféré Laurent Vanat.

Pour revenir à la 1ère partie de l’article, c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (1ère partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. Résumé de la première journée.

Aller à Zermatt est toujours une aventure ! Tout d’abord, parce que c’est l’une des rares stations de montagne au monde accessible uniquement en train et parce qu’à l’arrivée vous êtes accueillis par des voiturettes électriques tout à fait rigolotes. Comme souvent en Suisse, l’excellence de la qualité de l’accueil et de service – qui semble ici être un standard – donnerait des vertiges à nos meilleurs professionnels français du tourisme. L’organisation de cette manifestation ne déroge pas à la règle : c’est tout simplement irréprochable. Pour être tout à fait honnête, cela dépasse même largement les attentes les plus extravagantes que l’on puisse avoir. Le wow effect est assuré, ça commence bien !

Nous avons donc rendez-vous au Grand Hotel Zermatterhof, au pied du Cervin, pour 3 journées de conférences et de tables rondes. Gérald Imfeld (Chairman d’ITS Foundation) ouvre les festivités en faisant un tableau plutôt noir de notre contexte actuel tout en précisant que du danger naissent les opportunités, à condition de prendre conscience des points faibles, de se mettre au travail et de savoir être innovant. Jean-Michel Cina (Conseiller d’Etat au Ministère du département de l’Economie, de l’Energie et du Développement Spatial Suisse) lui emboîte le pas en expliquant que « le marché touristique ne laisse pas de place à la médiocrité » et qu’il n’est plus possible d’être trop prudent et d’attendre que la tempête passe. En temps de crise, il faut aller de l’avant et prendre des risques ». Après quelques mots d’accueil du Maire de Zermatt, Christoph Bürgin et d’Aurelio Marguerettaz, Assesseur au tourisme, Sport, Commerce et Transport de la Région Autonome de la Vallée d’Aoste, l’après-midi de conférences démarre enfin.

Dans sa présentation sur « Les impacts de la révolution des médias sociaux et des nouvelles technologies sur le secteur du tourisme », Joël Gayet de CoManaging nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, plus les gens voyagent, plus ils sont connectés. Ceci a donc de lourdes conséquences sur la circulation de l’information et leurs comportements de consommation.

Ce qu’il faut retenir de cette présentation :

  • Le tourisme est le 1er secteur au monde en terme de chiffre d’affaires réalisé online ;
  • La croissance de la vente en ligne l’année dernière a augmenté de 30 % ;
  • Il y a 950 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde ;
  • + 200 % d’augmentation d’équipement en smartphone en 2010 ;
  • 66 % des internautes consultent les avis des autres internautes et 88 % d’entre eux admettent être influencés par ces avis ;
  • Le marketing devient de plus en plus hyper-segmenté par affinité ;
  • Nous sommes entrés dans l’aire du marketing de l’excellence et de la co-construction, car « la puissance d’une marque se mesure d’abord à la force des liens qu’elle sait créer avec son environnement ».

Pour la 2ème partie du résumé de cette 1ère journée c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

La « grosse journée » de widiwici le 04 juillet 2011

A l’occasion d’un précédent évènement, on vous avait déjà parlé de WidiWici. Ce réseau social, qui comptent plus de 10 000 membres, vous propose de vous amuser en rencontrant de nouveaux partenaires de jeu pour « faire du sport sans aucun effort ». Le but : se lancer des défis sportifs (plus ou moins loufoques !) où que l’on soit dans le monde, entre amis ou inconnus et partager ses exploits en publiant ses photos et vidéos. Attention, l’objectif n’est pas de battre les autres, mais de profiter d’occasions nouvelles pour progresser, s’amuser et découvrir tous ensemble de nouvelles sensations. On compte ainsi 536 sports et activités différentes sur WidiWici, 146 widistes pratiquent la bataille de polochons et 25 champions de lancé / gobé de petits-suisses…

Après la « grosse soirée » de jeudi dernier pour le lancement de la v.2 du site web de WidiWici à l’occasion de laquelle son fondateur, Benoît Mouren, nous avait réservé un accueil ludique, plein de surprises et digne d’une opération de marketing expérientiel, le réseau social dédié au sport lance sa « Grosse Journée » le 04 juillet prochain.

Le principe est simple : plus on remporte de défis, plus on amasse de points entre le 12 juin et le 1er juillet 2011 et plus on a de chances de gagner son ticket pour la « Grosse Journée ». Celle-ci débutera sur le glacier de Tignes pour dévaler les pistes à ski. Elle continuera par une descente en rafting à Bourg-Saint-Maurice. Après avoir enchaîné sur un vol en parapente au-dessus du lac d’Annecy, vous serez initiés au wakesurf.

L’inscription au concours est gratuite, sans obligation d’achat et se fait ici.

 

[Invitation] Conférence : « La gestion des stations de moyennes altitudes : quel modèle économique en 2011 en France? »


Depuis le développement du tourisme de montagne, se sont succédé plusieurs générations de stations de montagne répondant chacune à des pratiques particulières. Si un modèle de gestion plus industriel continue à s’imposer sur les stations de hautes altitudes, les stations de montagne de moyenne altitude ont engagé la réflexion vers d’autres voies pour faire face aux aléas économiques, climatiques, en tentant d’imaginer d’autres formes de tourisme (axées sur l’été). Un récent rapport de la cour des comptes sur la gestion des stations en Rhône-Alpes a mis en lumière les risques liés aux divers modes de gestion.

Quelles solutions pour la gestion des stations de moyennes altitudes et dans quel cadre juridique s’inscrire ? Peux-t-on s’inspirer d’autres modes de gestion des stations à l’international ? Le Club Euro Alpin a invité SWiTCH pour ouvrir et poursuivre le débat sur la gouvernance et les modèles économiques pour les stations de moyenne altitude lors d’une conférence ouverte à tous le 30 mars prochain.

Programme des interventions :

  • Armelle SOLELHAC, cabinet SWiTCH :
    • Retour sur des expériences de gestions de stations de moyennes altitudes à l’international
  • Emmanuelle GEORGE-MARCELPOIL, Cemagref :
    • La gouvernance et après … la loi montagne et les compétences des collectivités
  • Pascal LEFORT / Grenoble EM :
    • Retour sur le cas de la gestion d’Abondance en Haute Savoie : enjeux de la fermeture et de la réouverture
  • Hervé SAULNIER, consultant :
    • Le cas du Vercors avec la présence d’un représentant OMT
  • Témoignage : Didier JOSEPHE / OT Les Houches / Servoz :
    • Intercommunalité, Office de tourisme et remontées mécaniques
  • Conclusion

Informations pratiques :

  • Mercredi 30 mars 2011
  • 9h30 – 11h30
  • Grenoble Ecole Management – salle A302
  • Inscription obligatoire ici

[Casual Friday] Sydney Harbour Bridge

Le timelapse de la fin de la semaine vous est offert par Matthieu Gaurin, notre ingénieur ingénieux, webmaster, chef de projet et plein d’autres casquettes encore ! Les images datent de Juillet 2006 et ont été tournées à l’occasion de notre tour du monde des domaines skiables. Elles ont été exhumées récemment et ont fait l’objet d’un petit montage qu’on vous laisse découvrir ici.

Pour en savoir plus sur cette épisode de notre périple, rendez-vous ici.

Les enjeux de l’organisation d’un événement « freestyle » en matière de communication et de positionnement d’une destination touristique hivernale – 1/2

Après la Coupe du Monde féminine de slalom à Courchevel le mois dernier, nous sommes allés faire un tour du côté de l’Alpe d’Huez à l’occasion de la Coupe du Monde de Skicross (du 10 au 12 janvier 2011) pour comprendre les enjeux de l’organisation d’un événement « freestyle » en matière de communication et de positionnement d’une destination touristique hivernale. Nous avons y rencontré Yves Breton, élus à la Mairie de la station et Directeur de la compétition.


SWiTCH : Expliquez-nous l’origine du projet ? Pourquoi organiser une Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Il y a un d’une part une tradition importante d’accueil d’événements internationaux à l’Alpe d’Huez, et d’autre part, c’est un peu une pépinière de champions. Par ailleurs, la porte du ski alpin est plus difficile à ouvrir parce qu’elle nécessite de plus gros moyens financiers, davantage d’hébergements et des ressources humaines plus conséquentes. Même si nous pouvons organiser des Coupes d’Europe en ski alpin, nous avons décidé de nous concentrer sur des disciplines émergeantes : les deux premières Coupes du monde qu’on a fait étaient en snowboard avec des épreuves de halfpipe et de géant parallèle (en 2002 et 2003, NDLR). L’idée d’organiser une Coupe du monde de Skicross a donc germé progressivement.

On a commencé par accueillir des Coupes de France et d’Europe, ce qui nous a permis de suivre de jeunes athlètes français prometteurs dans ces disciplines, ainsi qu’Ophélie David qui avait déjà percé à l’époque, mais aussi de nous faire remarquer par la FIS (Fédération Internationale de Ski). Nous avons d’abord reçu des visites de délégués de la fédération française, puis ceux de la FIS, qui ont soutenu la demande de la station.

Tous les ans, la FIS donne des dates à la FFS, qui attribue alors un certain nombre de courses selon son programme. C’est cette dernière qui décide quelles seront les stations organisatrices. Le processus pour obtenir une compétition prend en moyenne 4 ans.

On s’aperçoit que les calendriers sont très chargés. Beaucoup de dates sont devenues incontournables. Il reste donc très peu de créneaux pour des stations qui voudraient s’insérer dans le calendrier. Mon souhait, à terme, serait que l’Alpe d’Huez s’inscrive dans le calendrier des classiques.

SWiTCH : A-t-il été facile de convaincre les acteurs de la station de la pertinence de ce type d’événement plutôt que de jouer sur les valeurs sûres et traditionnelles des épreuves en alpin ? 

Yves Breton : Le constat est simple : la Coupe du Monde de Skicross c’est 250 000 € de budget. Cette année, il a fallu produire de la neige de culture en grande quantité pour faire le parcours et cela a constitué une difficulté supplémentaire. Si on ajoute à cela le coût des heures de dameuse et les salaires des shapers, le budget monte. Si l’on valorise aussi les salles de presse du Palais des sports, les services techniques de la Commune, on peut ajouter 150 000€ à cette enveloppe budgétaire. Mais une Coupe du Monde de ski alpin c’est entre 1 million et 1,5 million d’euros. Ce n’est pas la même dimension ! L’année dernière, on nous a dit que cette Coupe du Monde de Skicross coutait cher. Lorsqu’on y regarde de plus près, on se rend compte que la moitié du budget est en fait réinjecté dans l’économie locale avec l’achat de nuitées en hébergement, de prestations de service et de promotion. L’autre moitié sert à payer des prestataires extérieurs pour la location de matériel. Cette année, grâce aux partenariats que nous avons mis en place avec les médias (Radio et TV), nous avons obtenu une exposition valorisée entre 650 000 € et 700 000 € avant même l’évènement ! Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, pour 1 € investi, il y a 6,5€ de promotion derrière. C’est un argument fort pour que cette Coupe du Monde de Skicross perdure.

SWiTCH : Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

Yves Breton : La première difficulté rencontrée a été de mobiliser des personnes  autour du projet. C’est un gros travail, d’abord mené par des bénévoles. Ensuite, il a fallu transmettre tout le savoir-faire des bénévoles au niveau du Service Evènement de la station de façon à ce qu’ils puissent prendre le relais et faire grossir l’évènement.

SWiTCH : Comment pensez vous que cet évènement s’insère dans la stratégie de communication ou participe au développement de la notoriété de l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Nos cibles sont les familles et les jeunes sportifs. Cet évènement touche directement cette deuxième cible. En ce qui concerne les familles, à cette occasion, nous mettons aussi en avant tout l’espace ludique de la station. En effet, à proximité du site de compétition, se trouve notre snowpark avec différents modules.

Par ailleurs, on s’est rendu compte que l’Alpe d’Huez a une notoriété très forte mais qu’elle n’est pas forcément connotée station de ski. L’Alpe d’Huez est souvent associée au vélo et au Tour de France. L’objectif avec un tel évènement ayant une exposition internationale c’est aussi de faire découvrir que la station est aussi une destination de ski avec un domaine vaste et varié.

SWiTCH : La station des Contamines organise aussi de très belles épreuves de Skicross et offre tout l’hiver un très beau boardercross. Comment vous positionnez-vous par rapport à cette station, même si la taille de vos domaines skiables et la capacité d’accueil de vos villages ne sont pas tout à fait les mêmes ?

Yves Breton : Nous ne sommes pas en concurrence, mais plutôt complémentaire. Nous faisons partie d’un circuit français qui est dans le grand circuit de la Coupe du Monde. Même si chacune a ses spécificités. Les Contamines ont une cible plus sport et plus jeune, ce n’est pas l’objectif de l’Alpe d’Huez.

SWiTCH : Est-ce qu’en dehors de la course, on pourrait imaginer que l’Alpe d’Huez devienne un pôle d’excellence dédié aux disciplines Skicross & Boardercross ?

Yves Breton : C’est effectivement une idée que nous avons. Une fois que l’outil est construit, pourquoi ne pas l’utiliser ? Nous souhaiterions pouvoir mettre la piste à disposition de différents teams, qu’ils évoluent en Coupe d’Europe ou du Monde. Ce qu’il faut savoir c’est qu’en Coupe du Monde, une fois que le circuit commence, les jours d’entrainement sont assez rares. Par contre, les équipes de la  Coupe d’Europe ont plus de temps. Le principal problème que nous rencontrons est que pour pouvoir offrir ces prestations dans des conditions de sécurité optimales, il faudrait pouvoir fermer le stade de haut en bas de chaque côté avec de filets pour éviter tout accident. Il faudrait également avoir le même dispositif médical que pendant la Coupe de Monde, ce qui est très contraignant. Les budgets engagés seraient hors de proportion avec ce qu’il est possible de facturer à des équipes.

SWiTCH : Quels sont vos espoirs en termes de résultats sportifs pour cette 2ème édition de la Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser. En tant qu’organisateur d’un évènement, j’ai un peu la tête dans le guidon. Je vivrai la course quand elle sera terminée ! On a espoir que nos jeunes fassent quelque chose, même si aujourd’hui ça a été un peu dur au niveau des qualifications. On a remarqué que le parcours était très exigent. Il privilégie la glisse, chose que nous ne savions pas avant ce matin.

SWiTCH : Et pour l’avenir de l’événement ?

Yves Breton : Mon rêve serait d’avoir des tribunes aux pieds du stade, d’avoir 5 000 à 7 000 personnes dans ces tribunes, ainsi que du public tout le long de la piste !

 

Remerciements : Valérie Serpollet, Céline Perrillon et toute l’équipe organisatrice de l’événement pour leur accueil chaleureux et sans faille.

Article rédigé à 4 mains par Justine Cougoureux et Armelle Solelhac
Crédits Photos : Justine Cougoureux