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Twitter : influence et popularité, deux notions bien distinctes (Série « Web » – 7/10)

Une étude vient de le mettre en évidence, une grande popularité sur Twitter (= beaucoup de followers) n’est pas l’unique signe d’influence. Cette étude a été menée à grande échelle : 54 millions d’utilisateurs ! Alors quels sont les indicateurs d’influence si le nombre de followers n’est pas à lui seul  significatif ?

Les retweets, les mentions et les followers sont à eux trois déterminants de l’influence d’un utilisateur. Ce sont les trois systèmes qui permettent aux membres d’interagir entre eux. Les retweets et les mentions sont le signe de l’écoute : les utilisateurs citent et reprennent les termes de l’auteur. Les followers sont une indication de présence d’une audience touchée lors de chaque tweet. Autre indicateur de l’influence, le nombre de fois où l’on retrouve son nom ou sa marque cité sur Twitter en général.

Selon l’étude, les comptes les plus influents sont les aggrégateurs de contenu (ex : TwitterTips ou Tweetmeme) ou les célébrités (ex : Barack Obama). Ces comptes ont su allier le format court de Twitter avec un contenu pertinent. Il a aussi été mis en évidence que les comptes ayant la capacité à parler de sujets très variés avaient plus d’influence que ceux très pointus dans un unique domaine.

Il existe des applications Twitter qui calculent pour vous votre influence. Ils permettent de hiérarchiser votre position, et sont issus de calculs automatiques : ils vous donneront un « score » (ex: Tweetlevel).

Ces indications restent quantitatives et ne font pas tout. Dans le cas d’une organisation, la notion de qualité du contenu reste primordiale. Qu’est-ce que l’on transmet à ses followers ? Que disent-nos clients ou partenaires ? C’est à travers le contenu et pas simplement la quantité que l’on capte les retours…

Crédits photo: Twitter.com

L’offre personnalisée : une nouvelle relation avec le client

Il est loin le temps d’Henri Ford indiquant que le client pouvait commander une Ford T de la couleur de son choix, à condition qu’elle soit …noire ! Aujourd’hui, avec la personnalisation du contenu ou « customisation » de l’offre, les marques savent proposer le modèle qui vous convient le mieux, sans même que vous en fassiez la demande.

Proposer une offre pertinente au moment opportun par le bon canal marketing, c’est tout l’enjeu de la stratégie de personnalisation. Grâce aux avancées technologiques, il est désormais possible de connaître au mieux les habitudes des clients et donc d’analyser leurs profils. L’activité en ligne, les recherches et les achats sont autant d’indicateurs sur les goûts des clients. Tout comme les activités hors-ligne sur les points de vente. Plus l’entreprise ira ratisser loin les données, plus les profils clients seront précis.

Une fois cette identification effectuée, l’entreprise peut mettre en place ses outils de personnalisation. Les e-mails sont ciblés et les bannières adaptées aux goûts du lecteur. Le site web peut afficher des recommandations suivant l’orientation des précédents achats et les clients ayant un profil similaire. Ce principe est visible depuis quelques années sur la Fnac ou Amazon. Les conseils personnalisés remplacent la relation avec un vendeur en magasin.

Tout ceci n’était pas possible il y a dix ans, à moins d’une analyse laborieuse des données. Désormais les améliorations technologiques facilitent grandement ces processus. Du côté des clients, ils sont beaucoup plus sensibles à ce type de contact. Fini les e-mails annonçant une promotion sur un produit… que l’on vient tout juste d’acheter ! La personnalisation marketing permet de fidéliser les clients en leur proposant l’offre qui leur convient et donc d’augmenter le taux de conversion. Elle permet aussi de relancer des clients inactifs.

Grâce à sa connaissance de la clientèle, une station pourrait conseiller une période de l’année  selon le profil du client et les animations organisées en station. Une semaine plutôt familiale pour les vacances de Noël  ou une semaine orientée jeunes lors d’une compétition de freestyle. Avec l’augmentation des achats par Internet, une nouvelle relation avec les clients est à bâtir et la personnalisation marketing est devenu un passage obligé.

Crédits photo: Fnac.com

Twitter à usage professionnel : quelles applications ? (Série « Web » – 6/10)

Barack Obama, Vail, Renault, Dell et SWiTCH… mais qu’ont-ils en commun ? Ils sont tous les 5 actifs sur Twitter. Vous l’avez peut être remarqué, de plus en plus d’entreprises s’y mettent afin de créer du lien avec leur clientèle communauté. L’engouement est fort pour ce réseau social, utilisé désormais comme un véritable outil de travail par les journalistes (vous pouvez visionner à ce sujet le reportage d’Envoyé Spécial du 4 mars dernier), mais surtout par les marques.

Et oui, Twitter avec sa limite de 140 caractères seulement, est aussi utilisé comme outil de veille pour déceler les rumeurs sur la concurrence, les réclamations clients, les buzz…C’est un bouche à oreille au niveau mondial !

Et c’est dans cette optique qu’en parallèle du développement de Twitter de nombreuses applications émergent. Elles sont destinées à aider la gestion de son ou ses comptes. Une liste des meilleures applications existe même afin de vous aider à vous y retrouver.

Quelques exemples de ces applications :

twine.com : procure une plateforme thématique pour faire de la veille collaborative. En tant qu’utilisateur vous avez accès à des liens publiés par les autres et vous leur faites partager les vôtres sur un thème précis.

twitority.com : permet de hiérarchiser les réponses quand vous faites une recherche à partir d’un mot clé, selon l’influence des utilisateurs.

twitterholic.com : permet de visualiser les comptes les plus suivis, un bon moyen de repérer les buzz.

En tant que professionnel, quelque soit votre domaine d’activités, vous pouvez cibler sur Twitter les utilisateurs les plus influents pour rester au courant de ce qui se passe. En tant que client, vous pouvez dialoguer directement avec votre entreprise. Et ce qui est génial avec Twitter c’est que toutes les utilisations sont possibles en faisant preuve d’un peu d’imagination !

Chez SWiTCH, on est très gourmand, on a donc particulièrement aimé l’initiative de ce boulanger qui envoie un tweet lorsqu’une nouvelle fournée de pain frais sort du four ! 🙂 Et on attend aussi avec impatience que les stations envoient leurs « Powder Alerts » sur Twitter !

Crédits photo: Twine.com

Pourquoi multiplier les comptes sur les médias sociaux ? (Série « Web » – 5/10)

La plupart des grandes organisations ont déjà investit les réseaux sociaux, à l’inverse des structures plus petites qui n’osent s’y aventurer. Twitter, Facebook, Youtube et les blogs sont communément utilisés, mais chacun dans un but différent. Pour autant, la plupart de ces organisations ne se limitent pas à un seul compte par média social. À savoir que la moyenne* par entreprise pour Twitter est de 4,2 comptes ; de 2,1 pages Fan pour Facebook ; de 1,6 chaînes pour Youtube et de 4,2 blogs. En moyenne 20 % d’entres elles utilisent les 4 outils pour communiquer.

Mais alors qu’est-ce qui fait l’efficacité de la stratégie de communication de ces marques sur les médias sociaux ?

Chaque compte a un but précis : service clients, ressources humaines, actualité de l’entreprise ou encore antenne régionale. Ceci afin d’éviter une trop grande confusion des informations transmises par chaque compte. Alors que Facebook invite à l’interaction entre l’organisation et le client, Youtube maintient le lien à travers du divertissement sans forcément attendre une participation active du visiteur. Les blogs, eux, sont désormais plus populaires en Europe et en Asie Pacifique qu’aux États-Unis.

Quelques clés pour une présence intelligente sur ces outils …

  • Faire un état des lieux régulier : chercher ce qu’on trouve sur sa propre organisation et ce que les gens en disent. Réaliser la même recherche sur les concurrents.
  • Surveiller ce qui est réalisé par les employés sur le web, afin que cela reste cohérent avec l’image et la culture de l’organisation.
  • Rester préparé à toutes les éventualités ! Sur le web tout va très vite, 24h pour réagir c’est beaucoup trop long !

Enfin, la présence sur les médias sociaux est une course de fonds. Même si c’est un outil marketing à part entière, on ne parle pas de « campagne » qui par définition a une durée déterminée. Le plus dur est de créer du contenu à valeur ajoutée de façon régulière et constante. N’oublions pas que les médias sociaux sont une occasion en or pour fidéliser les clients.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter l’étude Global Social Media Check-up de Burson-Marsteller ci-dessous :

* étude réalisée sur les 100 plus grosses entreprises du Fortune Global 500

Le choix des médias sociaux en fonction de l’âge des utilisateurs

Deux études récentes, la première aux Etats-Unis et la seconde en France, mettent en évidence la relation entre les médias sociaux et l’âge moyen des membres. Sans surprise, on retrouve une large présence des 35-44 ans, alors que très peu de plus de 65 ans sont inscrits.

Il apparaît qu’on ne fréquente pas n’importe quel média social à n’importe quel âge. Les 0-17 ans se retrouvent sur Bebo ou Myspace, alors que les 18-24 ans plébiscitent davantage Xanga ou Twitter. Cependant, même s’ils sont souvent plus au fait des nouvelles technologies, ce ne sont pas les plus actifs sur ce type d’outil.

Les trentenaires sont les plus présents sur les médias sociaux. Le large panel des réseaux attire tous les profils, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles. Pour un intérêt professionnel par exemple, LinkedIN réunit les 35-54 ans. Côté vie personnelle, FriendFeed et Delicious sont largement plébiscités.

Facebook attire toutes les catégories d’âge en France, mais plus particulièrement les 35-54 aux Etats-Unis.

Au final, C’est une donnée non négligeable pour n’importe quelle organisation désirant développer sa présence sur le web. Le pays ciblé, le dialogue tenu et le choix du réseau sont des facteurs à prendre en compte en fonction de la clientèle visée. La présence sur un réseau social n’a rien d’un hasard, c’est une réelle stratégie à développer. Et une fois votre organisation inscrite sur une plateforme, le plus dur reste à accomplir : la faire vivre !

Il est temps de prendre le virage des médias sociaux ! (Série « Web » – 4/10)

Publiée dernièrement, une petite étude a été menée aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne sur l’utilisation des médias sociaux. Pour les organisations encore réticentes dans leur processus de communication à l’utilisation de ces nouveaux outils parfois jugés comme superficiels, voilà qui vous fera peut-être changer d’avis !

L’étude montre qu’il est désormais rentré dans les habitudes des jeunes (18-25 ans) de chercher leur information d’abord sur les sites communautaires afin d’obtenir un avis d’utilisateur et ce, avant de consulter le site officiel de la marque (19% de leur temps passé sur Internet l’est sur des réseaux sociaux) ou une publicité.

Facebook est le plus utilisé des médias sociaux, il est le principal lieu de partage d’informations avec l’entourage : amis, famille, amis d’amis. Sachant qu’un jeune a en moyenne 224 amis sur Facebook, l’information diffusée, qu’elle soit bonne ou mauvaise, l’est très rapidement et à grande échelle !

Cette génération marque une nette préférence pour l’utilisation de Facebook et de son service de courriel pour communiquer plutôt que les services de messagerie traditionnels. Ils sont deux tiers des membres à utiliser Facebook pour l’organisation d’événements. Cette utilisation est cependant plus faible chez les personnes de plus de 35 ans, pour qui le courriel est reste le principal outil.

À l’heure actuelle, où nos boîtes mails sont encombrées par des spams en tous genres, Facebook est un outil avec lequel l’utilisateur a la possibilité de choisir quelles informations il désire recevoir ou non. Les consommateurs ont toujours parlé des entreprises, de leurs produits et de leurs services, ce n’est pas un phénomène nouveau. Mais la nouveauté est d’avoir un outil qui facilite grandement le partage et qui offre la parole à tous (pour le meilleur mais aussi pour le pire !).

Alors à votre tour de rentrer dans le monde des médias sociaux pour communiquer avec vos clients !

Tourisme Montréal consacre 100% de son budget pub à Internet ! (Série « Web » – 3/10)

Zoom aujourd’hui sur l’Office de Tourisme de Montréal et sa stratégie publicitaire 100 % web. Depuis 2008, la ville consacre tout son budget promotionnel à Internet, notamment à travers sa nouvelle plateforme.

Cette stratégie suit la tendance des touristes, à l’image des 70% de canadiens préparant leur séjour sur Internet. En France, 65% des vacanciers cherchent des informations sur leur voyage en ligne et pour 23% le web sera leur seul outil de réservation.

Dès lors, l’objectif de Tourisme Montréal consiste à augmenter sa visibilité Web à travers la multiplication des bannières promotionnelles sur les autres sites de voyages, sur les blogs ou encore les forums. Son site internet attractif  permet aux voyageurs de laisser leurs impressions tout en offrant un contenu varié, riche et régulièrement mis à jour.

Pour sa campagne « Get the local buzz from Montreal Insiders », Tourisme Montréal a recruté 5 « blogueurs », chargés de publier 3 articles par semaine sur leur thème de prédilection à savoir : les arts et la culture, la gastronomie, la vie nocturne, les sorties de filles ou encore la vie gay. Au-delà de leur blog, ces ambassadeurs de la ville sont présents sur les médias sociaux et sur les forums ayant trait à la ville. Le but est de montrer Montréal sous son vrai visage en donnant un avant-goût de ce qui attend le touriste. Montréal mise donc sur la qualité de son contenu web en offrant de la « saveur locale » au visiteur pour se démarquer des sites web touristiques classiques !

Le Superbowl, le romantisme à Paris et… Google !

Dimanche dernier, aux Etats-Unis, s’est déroulée le Superbowl, c’est-à-dire la finale du Championnat national de football (à ne pas confondre avec le soccer !). Comme souvent dans ce sport, le spectacle est beaucoup plus dans les gradins ou lors des shows de la mi-temps que pendant les temps de jeu. Les médias et les publicitaires américains l’ont bien compris. Depuis quelques années, les annonceurs se livrent donc une véritable compétition pour produire le spot publicitaire le plus original, qui sera ensuite élu par le public et analysé par les experts. Avec une audience de 106,5 millions d’Américains (et bien plus encore dans le monde entier), autant dire que c’est un méga coup de projecteur sur les marques qui font le choix de ce canal de communication.

Les spots publicitaires diffusés lors de l’événement ne le sont que pour cette occasion. Les annonceurs rivalisent donc de créativité et d’originalité pour réellement divertir le public. Au milieu des traditionnels géants de la téléphonie, de la bière et de l’industrie automobile ou agro-alimentaire, Google s’y est essayé pour la première fois cette année. Le moteur de recherche avait déjà mis en ligne depuis plusieurs mois 7 clips publicitaires faisant sa promotion. Mais pour un montant de 5 millions de dollars, le géant s’est offert 52 secondes pendant le Superbowl !

Alors que les  joueurs virils se remettent de leur affrontement sur le terrain, le spot joue sur un thème décalé : le romantisme à Paris. Le spectateur peut suivre l’histoire d’amour très « fleur bleue » à travers différentes requêtes tapées sur le moteur de recherche, telle que « How to impress a French girl » ? (Comment séduire une Française ?). Mais là où Google se démarque, c’est dans la bande sonore très légère. En effet, les publicitaires ont tenu compte des lieux de la diffusion et de l’état d’ébriété de l’audimat : que ce soit dans les les bars où règne une épaisse cacophonie ou dans les maisons où les gens se retrouvent entre amis, les dialogues et les sloggans sont de toute façon inaudibles. La firme donne donc une belle leçon de communication en lançant un spot efficace avec une bande sonore quasi inexistante.

On vous laisse apprécier l’exécution, toute en sobriété, de ce spot :

 

[Média] SWiTCH passe à la télévision !

En décembre, j’étais invitée par Christophe Revil sur le plateau de TéléGrenoble aux côtés de Laurent Reynaud (Directeur du SNTF), Cédric Mignon (Caisse d’Epargne) et Jacques Guillot (Maire de Chamrousse et Vice-Président de l’ANMSM). L’émission « Eco à l’Affiche » était, début de saison oblige, consacrée au business des stations de montagne.

Si vous voulez aller à l’essentiel, avancez directement jusqu’à 16’40 » (c’est là que je commence vraiment à parler).

Enjoy !

[Propagande] On est toujours des clowns !

Depuis l’arrivée de notre nouvelle stagiaire Julia, le blog de SWiTCH n’a jamais été aussi prolifique. En moins d’une semaine, ce n’est pas moins de 6 articles qui sont en attente de relecture et de mise en ligne. Avec tout ça, on en aurait presque oublié de vous parler de la dernière campagne de pub qui fait un sacré buzz sur le web, comme dans la rue : Jesuisunclown.com.

Il y a quelques jours, les franciliens ont pu découvrir une campagne d’affichage atypique et particulièrement bien exécutée dans les rues et le métro parisien. Elle interpèle et invite les passants à se connecter sur le site web dédié qui a été créé pour l’occasion. Site web unipage, très bien réalisé lui aussi ! Mais que se cache-t-il derrière cette déclaration ?

Des gens comme nous. Peut-être même comme vous ! Bref, des gens qui ont, un jour, fait le choix de sortir des chemins tout tracés pour créer leur boîte et vivre leur rêve. « Vouloir faire les choses autrement, ça fait toujours rire les autres (au début) », peut-on lire en haut du site web. En ce qui nous concerne, on a plutôt entendu : « C’est impossible » ou encore « Ce n’est pas pour vous » et ma préférée « Vous êtes fêlés« . On a fait marrer tout le monde en 2005 quand on a parlé de notre premier projet (notre tour du monde des stations de ski). 18 mois plus tard, c’est nous qui nous nous étions bien marrés ! En 2007, quand SWiTCH a été créé, beaucoup de gens nous ont snobé… à commencer par les banques ! Trois ans plus tard, ces mêmes personnes s’adressent à nous avec respect (…et nous propose des produits financiers très avantageux !). Quant à nous, on a pas changé : on est toujours des clowns ! 😉

Alors s’il vous prend l’envie de suivre vos rêves là où ils vous emmènent et de monter votre entreprise, ne retenez qu’une chose : faites la sourde oreille et marrez-vous bien !