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[Media] 3 Questions à Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, dans les Cahiers du Tourisme de Janvier 2020 !

Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, est interviewée dans le premier numéro des Cahiers du Tourisme de 2020 à l’occasion de la sortie de son livre sur le Management et le Marketing des Stations de Montagne. En réponse à trois questions, elle parle de la double genèse de ce projet, de l’objectif de l’ouvrage et des grandes tendances du tourisme en montagne d’ici à 2035 qui vont pousser les destinations à adopter de nouveaux business models.

[Media] 3 Questions à Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, dans le Dauphiné Libéré du 21 décembre 2019 !

Au lancement de la saison d’hiver 2019/2020, le Dauphiné Libéré publie un nouvel entretien avec Armelle Solelhac suite à la publication de son livre sur le Management et le Marketing des Stations de Montagne en octobre dernier. Interrogée sur l’avenir des destinations touristiques de montagne, sur la place de la France sur le podium des nations les plus fortes en matière de nombre de journées skieurs ou encore sur les clés du succès des programmes de conversion des pratiquants de sports d’hiver en Amérique du Nord, elle livre ici quelques clés de compréhension. Interview.

[Media] Des pistes pour assurer l’avenir de la montagne française dans le Dauphiné Libéré du 19 décembre 2019 !

Une longue interview et un portrait d’Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, ont été publiés dans le Dauphiné Libéré juste avant le lancement de la saison d’hiver 2019/2020. Elle y parle de son parcours atypique, de son tour du monde dans 280 stations de montagne dans 27 pays sur 5 continents, de la genèse de son livre sur le Management et le Marketing des Stations de Montagne et des tendances pour l’avenir des stations de montagne d’ici à 2035. A découvrir !

[Media] Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, est la première invitée de l’année 2020 sur RCF pour parler de l’avenir des stations de ski !

Armelle Solelhac, interviewée le 06 Janvier 2020 sur RCF !

Victorien Duchet a reçu (très) tôt hier matin Armelle Solelhac sur les ondes de RCF pour parler de l’avenir des stations de montagne. Quelles sont les bonnes pratiques observées à l’étranger qui seraient transposables en les adaptant dans les stations alpines ? Quels moyens sont mis en oeuvre par les destinations étrangères pour lutter contre le réchauffement climatique et limiter leur impact ? Quelle sera la place du ski dans les stations en 2050 ? Autant de questions et seulement 3min25 pour y répondre ! À (ré)écouter.

[Media] Grand entretien avec Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, dans le Montagne Leaders n°276 !

Pas moins de 3 pages d’interview d’Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, sont présentées dans le dernier numéro de Montagne Leaders de la décennie. Elle y parle de son livre sur le Management et le Marketing des Stations de Montagne, des facteurs clés de la réussite d’une bonne gouvernance en stations de montagne, de solutions pour lutter contre le phénomène de « lits froids », de positionnement marketing, de communication, de développement durable et des grands défis auxquels l’industrie du tourisme en montagne doit faire face.

L’art d’écrire un bon positionnement (video inside!)

Pièce maîtresse dans une plateforme de marque et dans la stratégie d’une organisation, l’expression de son positionnement est toujours un exercice difficile. Dans cette vidéo Dan Heath, illustre comment souvent les entreprises tombent dans le gouffre d’une banalité pastel et lissée quand il s’agit de rédiger leur positionnement.

Ecrire un bon positionnement est donc un art qui demande de la finesse et de l’originalité tant dans l’élaboration d’un message clair et ciblé que dans l’utilisation des 3 astuces qu’il nous dévoile : Nommer ce qui nous anime dans notre travail, pourquoi nous le faisons et pour qui.

A vos stylos, sollicitez votre imagination et votre créativité et si vous réussissez à éviter le mot Solution dans votre positionnement, vous êtes sur la bonne voix ! 😉

Les enjeux de l’organisation d’un événement « freestyle » en matière de communication et de positionnement d’une destination touristique hivernale – 1/2

Après la Coupe du Monde féminine de slalom à Courchevel le mois dernier, nous sommes allés faire un tour du côté de l’Alpe d’Huez à l’occasion de la Coupe du Monde de Skicross (du 10 au 12 janvier 2011) pour comprendre les enjeux de l’organisation d’un événement « freestyle » en matière de communication et de positionnement d’une destination touristique hivernale. Nous avons y rencontré Yves Breton, élus à la Mairie de la station et Directeur de la compétition.


SWiTCH : Expliquez-nous l’origine du projet ? Pourquoi organiser une Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Il y a un d’une part une tradition importante d’accueil d’événements internationaux à l’Alpe d’Huez, et d’autre part, c’est un peu une pépinière de champions. Par ailleurs, la porte du ski alpin est plus difficile à ouvrir parce qu’elle nécessite de plus gros moyens financiers, davantage d’hébergements et des ressources humaines plus conséquentes. Même si nous pouvons organiser des Coupes d’Europe en ski alpin, nous avons décidé de nous concentrer sur des disciplines émergeantes : les deux premières Coupes du monde qu’on a fait étaient en snowboard avec des épreuves de halfpipe et de géant parallèle (en 2002 et 2003, NDLR). L’idée d’organiser une Coupe du monde de Skicross a donc germé progressivement.

On a commencé par accueillir des Coupes de France et d’Europe, ce qui nous a permis de suivre de jeunes athlètes français prometteurs dans ces disciplines, ainsi qu’Ophélie David qui avait déjà percé à l’époque, mais aussi de nous faire remarquer par la FIS (Fédération Internationale de Ski). Nous avons d’abord reçu des visites de délégués de la fédération française, puis ceux de la FIS, qui ont soutenu la demande de la station.

Tous les ans, la FIS donne des dates à la FFS, qui attribue alors un certain nombre de courses selon son programme. C’est cette dernière qui décide quelles seront les stations organisatrices. Le processus pour obtenir une compétition prend en moyenne 4 ans.

On s’aperçoit que les calendriers sont très chargés. Beaucoup de dates sont devenues incontournables. Il reste donc très peu de créneaux pour des stations qui voudraient s’insérer dans le calendrier. Mon souhait, à terme, serait que l’Alpe d’Huez s’inscrive dans le calendrier des classiques.

SWiTCH : A-t-il été facile de convaincre les acteurs de la station de la pertinence de ce type d’événement plutôt que de jouer sur les valeurs sûres et traditionnelles des épreuves en alpin ? 

Yves Breton : Le constat est simple : la Coupe du Monde de Skicross c’est 250 000 € de budget. Cette année, il a fallu produire de la neige de culture en grande quantité pour faire le parcours et cela a constitué une difficulté supplémentaire. Si on ajoute à cela le coût des heures de dameuse et les salaires des shapers, le budget monte. Si l’on valorise aussi les salles de presse du Palais des sports, les services techniques de la Commune, on peut ajouter 150 000€ à cette enveloppe budgétaire. Mais une Coupe du Monde de ski alpin c’est entre 1 million et 1,5 million d’euros. Ce n’est pas la même dimension ! L’année dernière, on nous a dit que cette Coupe du Monde de Skicross coutait cher. Lorsqu’on y regarde de plus près, on se rend compte que la moitié du budget est en fait réinjecté dans l’économie locale avec l’achat de nuitées en hébergement, de prestations de service et de promotion. L’autre moitié sert à payer des prestataires extérieurs pour la location de matériel. Cette année, grâce aux partenariats que nous avons mis en place avec les médias (Radio et TV), nous avons obtenu une exposition valorisée entre 650 000 € et 700 000 € avant même l’évènement ! Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, pour 1 € investi, il y a 6,5€ de promotion derrière. C’est un argument fort pour que cette Coupe du Monde de Skicross perdure.

SWiTCH : Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

Yves Breton : La première difficulté rencontrée a été de mobiliser des personnes  autour du projet. C’est un gros travail, d’abord mené par des bénévoles. Ensuite, il a fallu transmettre tout le savoir-faire des bénévoles au niveau du Service Evènement de la station de façon à ce qu’ils puissent prendre le relais et faire grossir l’évènement.

SWiTCH : Comment pensez vous que cet évènement s’insère dans la stratégie de communication ou participe au développement de la notoriété de l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Nos cibles sont les familles et les jeunes sportifs. Cet évènement touche directement cette deuxième cible. En ce qui concerne les familles, à cette occasion, nous mettons aussi en avant tout l’espace ludique de la station. En effet, à proximité du site de compétition, se trouve notre snowpark avec différents modules.

Par ailleurs, on s’est rendu compte que l’Alpe d’Huez a une notoriété très forte mais qu’elle n’est pas forcément connotée station de ski. L’Alpe d’Huez est souvent associée au vélo et au Tour de France. L’objectif avec un tel évènement ayant une exposition internationale c’est aussi de faire découvrir que la station est aussi une destination de ski avec un domaine vaste et varié.

SWiTCH : La station des Contamines organise aussi de très belles épreuves de Skicross et offre tout l’hiver un très beau boardercross. Comment vous positionnez-vous par rapport à cette station, même si la taille de vos domaines skiables et la capacité d’accueil de vos villages ne sont pas tout à fait les mêmes ?

Yves Breton : Nous ne sommes pas en concurrence, mais plutôt complémentaire. Nous faisons partie d’un circuit français qui est dans le grand circuit de la Coupe du Monde. Même si chacune a ses spécificités. Les Contamines ont une cible plus sport et plus jeune, ce n’est pas l’objectif de l’Alpe d’Huez.

SWiTCH : Est-ce qu’en dehors de la course, on pourrait imaginer que l’Alpe d’Huez devienne un pôle d’excellence dédié aux disciplines Skicross & Boardercross ?

Yves Breton : C’est effectivement une idée que nous avons. Une fois que l’outil est construit, pourquoi ne pas l’utiliser ? Nous souhaiterions pouvoir mettre la piste à disposition de différents teams, qu’ils évoluent en Coupe d’Europe ou du Monde. Ce qu’il faut savoir c’est qu’en Coupe du Monde, une fois que le circuit commence, les jours d’entrainement sont assez rares. Par contre, les équipes de la  Coupe d’Europe ont plus de temps. Le principal problème que nous rencontrons est que pour pouvoir offrir ces prestations dans des conditions de sécurité optimales, il faudrait pouvoir fermer le stade de haut en bas de chaque côté avec de filets pour éviter tout accident. Il faudrait également avoir le même dispositif médical que pendant la Coupe de Monde, ce qui est très contraignant. Les budgets engagés seraient hors de proportion avec ce qu’il est possible de facturer à des équipes.

SWiTCH : Quels sont vos espoirs en termes de résultats sportifs pour cette 2ème édition de la Coupe du Monde de Skicross à l’Alpe d’Huez ?

Yves Breton : Je n’ai pas vraiment eu le temps d’y penser. En tant qu’organisateur d’un évènement, j’ai un peu la tête dans le guidon. Je vivrai la course quand elle sera terminée ! On a espoir que nos jeunes fassent quelque chose, même si aujourd’hui ça a été un peu dur au niveau des qualifications. On a remarqué que le parcours était très exigent. Il privilégie la glisse, chose que nous ne savions pas avant ce matin.

SWiTCH : Et pour l’avenir de l’événement ?

Yves Breton : Mon rêve serait d’avoir des tribunes aux pieds du stade, d’avoir 5 000 à 7 000 personnes dans ces tribunes, ainsi que du public tout le long de la piste !

 

Remerciements : Valérie Serpollet, Céline Perrillon et toute l’équipe organisatrice de l’événement pour leur accueil chaleureux et sans faille.

Article rédigé à 4 mains par Justine Cougoureux et Armelle Solelhac
Crédits Photos : Justine Cougoureux