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[Carte postale] Un week-end à Cortina d’Ampezzo

La semaine dernière, nous avons eu la chance d’être invités à Cortina d’Ampezzo, au coeur des Dolomites en Italie. Nous avons notamment pu y tester une offre touristique originale le « Climb and Ride ». Le principe est simple : vous montez au sommet des remontées mécaniques, grimpez sur une via ferrata, puis redescendez jusqu’à la prochaine en VTT. Il est ainsi possible d’escalader plusieurs « voie ferrées » et d’apprécier quelques descentes épiques dans la même journée. Retour d’expérience.

Sur la petite route qui monte à Cortina d’Ampezzo, le défilement des paysages n’est qu’une mise en bouche. A l’arrivée, c’est le choc : nous n’avons pas commencé à explorer les lieux, mais nous sommes déjà saisis par la pureté du panorama à 360° où les montagnes en forme d’aiguilles tutoient le ciel. Les falaises abruptes aux reflets dorés et argentés – qui tirent sur le rose au couché du soleil – avec quelques touches de blanc, là où des névés s’accrochent jusqu’à l’hiver prochain, chapeautent harmonieusement des vallées verdoyantes. Le bruit apaisant du vent et des oiseaux a remplacé le brouhaha anxiogène de la circulation routière, des publicités à la télévision et des discussions matérialistes de notre société d’hyperconsommation.

Tandis qu’on accède au Rifugio Averau Hütte, on ne fait pas que prendre de l’altitude (2413 m). On élève véritablement son âme par la même occasion ! Passer une nuit ici est comme une escapade hors du temps qui passe, hors de la futilité de notre monde moderne et hors de nos gesticulations quotidiennes. C’est l’endroit idéal pour être hors d’atteinte (le téléphone mobile ne passe pas), faire le point sur les véritables priorités de la vie et faire le calme en soi. Bref, cela fait du bien ! Deuxième surprise : le menu est digne des plus grandes tables des Alpes ! D’ailleurs, la cuisine traditionnelle préparée avec délicatesse par Sandro Siorpaes et sa femme Paola a remporté de nombreuses distinctions en Italie et dans le reste du monde. Le célèbre Sunday Times a même élu ce restaurant parmi les 10 meilleurs des Alpes. Les gnoccis aux épinards nappés de sauce au fromage bleu sont incroyablement fondants. C’est sans doute les meilleurs que nous aillons mangé de notre vie ! Le carpaccio de boeuf au Parmesan est exquis. Quant à qualifier de fantastique l’Appelstrudel et sa boule de glace à la vanille, c’est un petit mot ! Déguster ces plats dans une atmosphère amicale et sans chichi rend l’expérience encore plus mémorable. Que ce soit le personnel ou les clients, ici tout le monde est souriant.

Le lendemain, nous partons à la première heure avec les VTT accompagnés de notre guide Paolo. Après un premier télésiège, nous déposons les vélos avant de nous engouffrer les uns après les autres dans une télécabine tout à fait singulière. Les cabines individuelles en forme de gelules rouges et jaunes ont l’air d’être sorties d’un roman de Jules Vernes ! Du reste, l’arrivée sur un terrain lunaire à plus de 3000 m d’altitude conforte cette impression. Le cliqueti des mousquetons que l’on accroche et décroche, puis que l’on fait glisser sur la « voie ferrée » rythme notre progression. Les paysages de montagne en forme de flûte ou découpées comme de la dentelle s’enchaînent. Nos pas et notre respiration s’allongent au fur et à mesure que nous prenons confiance. Le vide vertigineux de chaque côté de cette ligne de vie métalique n’est plus qu’un concept avec lequel nous jouons gentiment. Ce sont des sensations grisantes.

La via ferrata, c’est vraiment sympa. Cela permet d’accéder très facilement à des sommets où normalement seuls les grimpeurs les plus chevronnés peuvent aller. Nous sommes venus pour tester le concept de « Climb & Ride ». Alors après être montés, c’est l’heure de la descente ! Libérés de notre matériel d’escalade, nous enfourchons nos vélo « à gros pneus » en direction de la via ferrata suivante. Le trajet se fait sur une route de 4×4, ce qui est aussi inconfortable que de rouler sur un pierrier. Le départ est assez technique, mais assez vite on peut éprouver des sensations de glisse très ludiques. Les paysages changent tout aussi rapidement. Nous sommes désormais entourés de verdure, tandis que nous longeons une rivière où coule une eau cristalline. Le mélange d’odeurs des pins et de la terre humide est un délice.

 

Arrivés au pied de la via ferrata suivante, un orage menaçant nous fait rebrousser chemin. Et pour cause, traîner sur des câbles métalliques est le dernier endroit où l’on a envie de se retrouver quand l’ambiance est électrique ! Ce choix se révèle judicieux, car nous faisons le trajet de retour vers Cortina sous une pluie battante et des grêlons gros comme des calos.

Avec le retour du soleil, nous en profitons pour nous ballader dans le village et déguster quelques spécialités locales. Nous sommes surpris par la qualité de l’accueil des italiens. Leurs homologues du secteur touristique français feraient bien d’en prendre de la graine…

Nous aurions aimé rester plus longtemps à Cortina d’Ampezzo, qui a de nombreux autres trésors à partager. Mais cela nous fait une excellente excuse pour revenir ! Le concept de « Climb & Ride » est vraiment original et ne nécessite pas d’être un sportif chevronné pour en profiter pleinement.  Nous recommandons d’être accompagné par un guide si c’est votre première visite et que vous n’avez jamais pratiqué ces activités auparavant. Il est possible de choisir ses via ferrata et ses descentes en VTT en fonction de son niveau technique et des capacités physiques de chacun. Au pire, les débutants se découvriront de nouveaux muscles ;-).

Bons plans :

  • Dormir : Hotel Ambra
  • Manger : Rifugio Averau Hütte
  • Venir : Depuis l’aéroport de Venise, prendre le Cortina Express et profiter du paysage !
  • A apporter : Une paire de gants de vélo, une veste de pluie (les orages sont courts, mais violents) et tout votre matériel habituel de montagne !

Crédits photos : Cortina Turismo / Torri Bandion, Stefano Zardini

 

[Média] SWiTCH est dans le Montagne Leaders n°229 !

Après InterMédia en début de semaine, SWiTCH est dans le Montagne Leaders n°229 ! Suite à notre étude sur les retombées économiques du VTT de descente menée en station de montagne pendant tout l’été 2011, en partenariat avec BikeSolutions et Laurent Vanat Consulting, le magazine des professionnels de la montagne publie un article de deux pages. Nous vous laissons télécharger ces résultats surprenants ici.

Bike Park Guide : le guide participatif pour tous les espaces VTT du monde !

Rien que pour vous nous avons testé le week-end dernier le Bike Park Guide. Histoire de profiter des derniers plaisirs estivaux, nous cherchions un lieu sympa pour faire du VTT et nous avons découvert ce site web. On y trouve des conseils simples et pratiques pour rouler sur un bike park, une brève histoire du VTT et du développement de ses infrastructures et même des conseils pour aménager et construire son propre bike park (pour ceux qui auraient un très grand jardin… 😉 ). Pour se tenir à jour des dernières actualités de la discipline, un blog tout à fait qualitatif est régulièrement mis à jour avec des articles de fond, des ITW des professionnels du secteur, des résultats d’enquête, etc. Et bien entendu, un guide – c’est quand même le nom du site ! – sur les bike parks qui peut être complété par les utilisateurs.

Tout droit sorti de l’imagination de Yannick Menneron, VTTiste vachement* talentueux et co-gérant de BikeSolutions – LE cabinet spécialisé dans la création d’espaces aménagés pour la pratique du VTT – ce guide est fait PAR les pratiquants POUR les pratiquants des disciplines liées au vélo à gros pneus. Cela dit, on n’est pas non plus dans la « prise de tête de l’hyper spécialisation ». C’est avant tout un site qui se veut informatif, pédagogique, participatif et ludique pour les amateurs de vélos quelque soit leur niveau !

Maintenant c’est à vous de jouer pour créer de nouvelles fiches sur vos bike parks préférés et faire vivre ce guide. Quant à nous, on va de ce pas tour de roue poster nos impressions sur le Bike Park de « Cham’ « .

 * Private joke inside ! 🙂

SWiTCH et BikeSolutions étudient les retombées économiques du VTT en station de montagne l’été

Le développement du VTT  en montagne est très à la mode ces dernières années. Mais la littérature sur les retombées économiques de cette activité l’été en station est bien pauvre. BikeSolutions et SWiTCH ont donc décidé de mener en partenariat une étude sur le sujet. Avec le soutien de Laurent Vanat, nous mènerons l’enquête tout l’été sur deux sites pilotes : Les 2 Alpes et Les Saisies.

Les résultats seront publiés cet automne !

Let’s ride ! 😉

Le cadre juridique de l’activité VTT de descente en station en 10 clés

Dans leurs efforts de diversification et de lissage de leur chiffre d’affaire sur l’ensemble de l’année, de nombreuses stations de montagne organisent depuis plusieurs années déjà des parcours aménagés pour le VTT de descente et/ou des bike-parks. Un temps de course de 1 à 7 minutes pour des « pistes » entre 0,5 et 4 km et une montée par remontées mécaniques… le VTT de descente reste néanmoins réservé à un public averti : matériels couteux,  « très » bonne condition physique, une certaine habileté au pilotage, etc.

Comme pour le ski alpin, la pratique du VTT de descente se fait dans un cadre juridique important. Voici les réponses aux 10 questions clés que vous vous posez :

  1. Qui peut gérer l’activité ? Une collectivité publique peut organiser l’activité en direct ou en confier la gestion à un tiers.
  2. La loi montagne peut elle être mise en œuvre pour assurer le passage de l’implantation de l’activité ? Attention, La loi « montagne » peut être mise en œuvre dans le cas de la pratique du VTT sur les sites nordiques. Pour les pistes de ski alpin, il est indispensable d’obtenir l’accord préalable des propriétaires (conclure un contrat de bail, de prêt à usage ou une servitude conventionnel).
  3. Qui doit organiser les secours en montagne ? C’est la compétence de la Commune qui  concourt par son pouvoir de Police à l’exercice des missions de sécurité publique.
  4. Est-ce que le maire peut avoir recourt à l’arrêté municipal pour encadrer l’activité ? En effet, le maire, en tant qu’autorité de police, est amené à édicter des arrêtés municipaux pour réglementer l’activité.
  5. Comment évaluer les risques ? Avant d’envisager l’ouverture d’une piste de descente, il faut procéder à l’évaluation des risques, en particulier au regard de la norme AFNOR (Association Française de NORmalisation) XP S 52-110, qui pose un certain nombre de règles en matière d’aménagement, mais aussi de balisage et d’entretien.
  6. Qui a la responsabilité de l’activité? la responsabilité de la Commune est engagée indépendamment ou en complément de celle du gestionnaire de l’activité.
  7. Quelles remontées mécaniques sont autorisées pour transporter des VTT ? Le transport est autorisé sur les téléportés et sur les téléskis. Le Préfet doit valider via le Bureau de Contrôle des Remontées Mécaniques le règlement d’exploitation des appareils concernés par les conditions d’exploitations particulières liées au transport de VTT.
  8. Qui est responsable au cours des transports par les remontées mécaniques ? L’exploitant de remontées mécaniques est tenu d’une obligation contractuelle de sécurité, dont l’intensité varie en fonction du rôle plus ou moins actif de l’usager.
  9. Où doivent être affichés les consignes de sécurité ? Il est conseillé d’afficher les consignes de sécurité sur le terrain de départ des pistes de descente et des zones spécifiques. Certaines peuvent être intégrées dans l’arrêté municipal pour leur donner une valeur juridique. De plus, la Fédération Française du cyclotourisme édite une charte du vététiste.
  10. Quelles informations communiquer ? Il est important de mettre à disposition dans les points de vente, OT, etc. le plan du site VTT comprenant des informations relevant de la sécurité et de la réglementation. L’arrêté municipal doit être affiché aux points vente, à la mairie et sur le site. Le bulletin météo et les informations concernant les remontées mécaniques doivent être consultables par les usagés.

Source : Le VTT de descente en station cadre juridique, Syndicat National des Téléphériques de France en collaboration avec le cabinet d’avocat FIDAL

Crédit photo : Jacques Combaz/26in.fr

Offre d’emploi : Chef de projet chez Bike Solutions

Nos copains de BikeSolutions cherchent à nouveau un chef de projet. Vous pouvez candidater de notre part !

BikeSolutions est une société grenobloise de conseil spécialisée sur les domaines VTT. Leurs clients sont tous les responsables de territoires qui misent sur le tourisme sportif pour se développer de façon durable. Ils ont une trentaine de missions à leur actif en France, essentiellement dans la région Rhône Alpes. La société lance un nouveau type de prestation de services. Ils ont donc besoin de quelqu’un pour finaliser la mise au point, vendre et développer ces services en compagnie de l’équipe déjà en place et des clients.

Contenu de la mission :
– Développement de produits et services en lien avec les loisirs sportifs ;
– Organisation d’une démarche commerciale et suivi ;
– Prospection et fidélisation de clients ;
– Aide sur d’autres projets courants ;
– Déplacements à prévoir dans la région (une cinquantaine minimum sur l’année), ponctuellement hors région.

Profil recherché :
Ils recherchent quelqu’un passionné par le sport et l’outdoor en général, et les problématiques liées au lancement d’un produit nouveau. La pratique et la connaissance du VTT ou du cyclisme est souhaitée, mais pas indispensable. Il sera par contre indispensable de s’y mettre un minimum, dans tous les cas. Il faudra être organisé, autonome, avec un excellent sens du relationnel. Le type de prestation que lançée est nouveau, il faudra donc une bonne capacité d’analyse et d’écoute pour le faire évoluer rapidement, et être créatif, innovant pour s’assurer d’une amélioration continue de notre prestation. Des objectifs de chiffre d’affaires seront déterminés avec le reste de l’équipe, il s’agira d’atteindre ces objectifs.
La maîtrise de l’orthographe est exigée.
Permis B obligatoire.
Débutants acceptés.

Formation souhaitée : BAC +3 à 5 dans le domaine du commerce, tourisme, sports ou loisirs.

Type de contrat : CDD de 6 ou 12 mois, qui peut déboucher sur un CDI si l’expérience est concluante.

Rémunération : à négocier, avec une part fixe et une part variable.

Contact : Envoyer CV et lettre de motivation à :
BikeSolutions
Yannick MENNERON
155/157 Cours Berriat
380208 GRENOBLE Cedex 1
Tel : 06 63 15 36 54
yannick.menneron [@] bikesolutions.fr

Crédit photo : Tout droit réservé.

[Veille Tourisme International] Un forfait saison valable 10 ans

A l’occasion de son cinquantième anniversaire, la station de Saddleback, dans le Maine (USA), offre la possibilité de se procurer des forfaits de ski à la saison valables pendant 10 ans. « The Decade Pass » permettront donc à leurs heureux propriétaires de rider et faire du VTT de façon illimitée pendant 10 années consécutives. Du jamais vu dans l’histoire des stations de montagne !

Le précieux sésame ne sera édité qu’à 50 exemplaires et est tout de même vendu pour la modique somme de… 5 000 US$.

SWiTCH se pose sur la Planète VTT de la Grande Galaxie !

Jeu de mots ? Oui, mais pas que ! En effet, SWiTCH a été choisi pour faire les relations presse lors du lancement du tout nouveau produit VTT de la Grande Galaxie, à l’occasion du Roc d’Azur 2009.

La Grande Galaxie, fruit de l’alliance de 5 stations françaises – Les Deux Alpes, L’Alpe d’Huez, Serre Chevalier, Montgenèvre et Puy Saint Vincent – propose depuis quelques années un produit hiver intéressant : en achetant un forfait de ski 6 jours ou saison, on peut aller skier gratuitement sur les domaines skiables partenaires. Suite aux nombreuses demandes de la clientèle, le même produit est désormais disponible pour l’été. Les VTTistes pourront ainsi s’ancrer sur un « camp de base » et rayonner sur tous les sites, ce qui représente tout de même plus de 400 km de pistes et 35 000 m de dénivelé négatif, accessibles grâce à 27 remontées mécaniques !

Aller, ça roule pour SWiTCH !