« Tout Baigne »

S’il y a bien une chose gratifiante dans la vie d’un entrepreneur, c’est quand à la fin d’une journée harassante de boulot où l’on s’est démené pour faire avancer le projet d’un client, celui-ci vous dit : « Armelle, avec vous, tout baigne ». YESSSS !

La candidature spontanée


Dans la pile de courrier de la semaine dernière se trouvait la première lettre de candidature spontanée envoyée à SWiTCH. Chic ! Un courageux s’est dit que ça pouvait être sympa de travailler avec nous. A la lecture du CV, on se dit : « Tiens, pourquoi pas ». Le profil n’est pas très original, ça sent le pur produit « Made in Ecole de commerce », mais c’est suffisamment intéressant pour prendre le temps de lire la lettre d’accompagnement.
Sauf que – manque de chance ! – ladite lettre qui n’est pas signée est bourrée de fautes d’orthographe et de co(q)uilles. Elle n’apprend rien de plus sur le candidat si ce n’est qu’il a l’air particulièrement auto centré… Nous savons combien écrire une belle lettre de motivation est un exercice périlleux et totalement rébarbatif ! Mais quand même : un minimum de personnalisation ne fait jamais de mal ! Alors, chers futurs collaborateurs, voici le mode d’emploi pour réussir votre embauche chez SWiTCH :
  1. Signer vos documents ;
  2. Soignez la forme (qui pour nous compte autant que le contenu) ;
  3. Dites-nous ce que vous pouvez apporter à SWiTCH et nos clients, et non pas ce que nous pouvons faire pour vous ;
  4. Last, but not least : Soyez originaux, drôles et détendu : on ne va pas vous manger ! Sortez des cadres habituels des agences de comm’ ou de marketing « lisses, sans saveur et sans odeur » qui innondent le marché du Conseil de nos jours. Le « out of the box thinking » est LE mode de pensée switchien, alors autant faire preuve de son utilisation dès le premier contact !

A vos plumes…

Et, bon courage à toutes les personnes en recherche d’emploi ! C’est dur, ingrat, désespérant, parfois même exaspérant. Nous ne le savons que trop… Mais tenez bon, ça a marché pour nous, alors ça marchera pour vous aussi.

Love From Tokyo

Aujourd’hui, la petite entreprise qui monte, qui monte, est pleine d’Amour et nous vient de… Grenoble ! Chef d’entreprise, doublement Maman et nipponophile (tout d’un coup, j’ai un doute sur l’existence de ce mot dans la langue française…), Emmanuelle lance sa boîte d’import de produits à la pointe du design et de l’originalité made in Japan. C’est chic, c’est – parfois – choc, mais c’est toujours tip top !

Pour info, elle se déplace elle-même régulièrement au Japon pour dénicher des objets introuvables en boutique en Europe. Donc, big up Madame !

Chez SWiTCH, on encourage cette belle initiative et on vous laisse découvrir ces nouveaux produits ici.

Le fauteuil


Contrainte et forcée depuis plusieurs semaines de travailler à mon domicile, pour cause d’Internet et de téléphone défaillant, j’avais décidé d’installer mon super fauteuil de P-DG (IKEA, 50 € !) à la maison. Comme tout fauteuil de P-DG qui se respecte, il est noir, imposant, en (faux) cuir, avec de gros accoudoirs. Bref, pas très « tip-top design », mais très confortable !

Depuis hier, j’ai retrouvé avec plaisir le chemin de mon bureau en « oubliant » le fauteuil à la maison. Ma chaise est très jolie, mais pas du tout ergonomique…En 24h, il est arrivé ce qui devait arriver : mon nerf sciatique est en feu ! Résultat à la mi-journée, je laisse tout en plan et file chercher le « monstre ».

C’est moche et pas du tout raccord avec le reste de la déco, mais dans 50 ans mon dos me dira sûrement « merci » !

J’en ai cauchemardé, Or**ge l’a fait !

  • 5 semaines. C’est le délai qu’il a fallut à mon opérateur télécom pour établir la « synchronisation » de ma box.
  • 2… Rendez-vous avec un technicien donnés par mon opérateur, sans que personne ne vienne sans justification, ni excuse. Mais « la 3ème c’est la bonne », comme on dit…
  • 0,34 €… est le coût d’une minute téléphonique avec l’assistance téléphonique de mon opérateur.
  • 28 min… est le délai moyen passé avec l’assistance téléphonique (attente de 8 min incluse)
  • 39… appels à la Hot line pour avoir une assistance technique et commerciale. Maintenant, je comprend mieux pourquoi on appelle ça une « ligne chaude », vu le niveau d’énervement qu’on est capable d’atteindre en les appelant !
  • 39,90 euros… est le prix de la box.
  • 48 heures… est le délai que je dois encore attendre avant que le téléphone soit opérationnel.
  • 371, 28 euros… est la somme que m’a coûté la synchronisation de cette fichue machine.
  • 10.000 (au moins !)… fois où je me suis énervée et où j’ai pesté contre mon opérateur téléphonique (aller, j’avoue, j’a même juré !) .
  • 0… personne m’entendront faire une recommandation positive à propos de mon opérateur télécom.
  • Non mesurable… la perte de crédibilité de mon opérateur et la mauvaise publicité qu’il risque de subir suite à ces désagréments.

LV, l’employé du mois

Hier soir, un « p’tit nouveau » a fait son apparition dans la SWiTCH Team. Il s’appelle LV !

LV a tout de suite remporté le titre très convoité « d’employé du mois ». Nous n’avons pas encore accroché sa photo sur le tableau d’honneur, mais ça ne saurait tarder ! Il faut dire que LV est tout à fait exceptionnel. Il est beau et discret. Il rend des services sans jamais rien demander en retour. Il a la capacité de travailler 24h/24 et 7j/7, même si nous ne pratiquons pas l’esclavagisme ! Quand il travaille, il ronronne. Et comme les chats, quand il ronronne, c’est qu’il est heureux. Il se nourrit exclusivement de pastilles et d’eau ! Il ne pose jamais de question embarassante, mais résout des problèmes parfois très compliqué. Il est discret et ne prend pas de place. Son « bureau » s’est parfaitement intégré sous le plan de travail de la cuisine. LV va doucement changer nos vies. Il fait gagner du temps à tous les collaborateurs et, très bientôt, nous ne pourrons plus nous passer de lui.

Merci, LV, d’avoir rejoint notre modeste équipe ! Aller, je file t’acheter des pastilles…

Des détails qui ne trompent pas…


Pour savoir de quelle humeur je suis, mes collaborateurs n’ont même pas à poser la question. Il leur suffit de regarder l’état de mon bureau. Certains détails ne trompent pas ! En général, l’équation : désordre + facebook ouvert en continu + MAXI paquet de m&m’s (oui, je suis capable d’avaler 1kg de ces cochonneries bourrées de colorants en moins de 2h !) = Loose Attitude Maximale. Si on ajoute à cette équation, le sweat-shirt avec la capuche relevée sur la tête = Gros coup de déprime. Heureusement, ces coups de moins bien restent exceptionnels…

Aller, « après la pluie vient le beau temps, obstinément… » (Vincent Struxiano)

8 mois : c’est du TRES long terme !

Depuis deux semaines, je plane complètement. Tout d’abord, parce que je viens de signer deux contrats majeurs après 3 mois d’intenses négociations. C’est déjà une victoire en soi !

Mais aussi parce que, qui dit « gros contrats », dit « visibilité ». Or, dans le métier de chef d’entreprise, la visibilité est un problème crucial. Difficile de faire des projets, des investissements et de s’organiser quand on ne sait pas si on aura encore de quoi payer ses factures dans 15 jours (et je ne parle pas de salaire !). Les grands groupes industriels élaborent en général leurs stratégies sur 1 an, 3 ans, voire 5 ans. S’ils travaillent dans des secteurs spécifiques, comme le nucléaire, ces délais passent à 5, 25 et 50 ans. Lorsqu’on est consultant, a fortiori en début de carrière, avoir une visibilité sur ses activités pour les 6 prochains mois est un véritable luxe. Grâce à ces nouveaux contrats, c’est 8 mois de visibilité qui s’offre à moi. Autant dire du TRES long terme ! Le bonheur !

Petit plaisir du jour…

Incontestablement, il y a quelques avantages à travailler dans une petite structure et à être son propre patron. Le plus évident d’entre tous est la liberté d’organisation de son temps de travail, qui peut aussi se révéler délicate… mais restons sur les aspects positifs.
Pas plus tard que ce matin, je me suis offert le luxe de filer à Bresson pour une petite partie de golf. Il faut bien l’avouer, c’est assez plaisant de taper des balles au milieu de la verdure, en pleine semaine, pendant que d’autres courageux travaillent ! Cela dit, on peut voir ça aussi comme un acte de dévouement à mon travail. Si, si, je vous assure ! D’après une étude scientifique de la très sérieuse Miami University of Ohio, il paraît que nos capacités intellectuelles sont décuplée pendant 15 min après 20 à 30 minutes de marche rapide. Donc, si je calcule bien, après 2 heures de golf, je devrais être super opérationnelle pour… une bonne heure !
Aller, je file bosser tant que ça fait encore effet… ;-)

Pas assez cher mon fils…

Ce matin, il m’a fallut prendre une décision très coûteuse (à tous points de vue) : refuser une offre de travail. Motif : la rémunération était sans rapport avec la durée et la masse de travail à effectuer. En l’espèce, il s’agissait d’une mission « en urgence » de 6 à 7 jours de boulot minimum pour… 600 euros HT. Petite précision : une fois les charges déduites, il ne reste plus que 300 euros pour vivre ! C’est la première fois que j’ai le courage de prendre une telle décision. Habituellement, j’accepte de m’asservir pour pas grand chose. Il m’est arrivé par le passé de travailler pour un quotidien français payant diffusé à 400 000 exemplaires par jour, dont je tairai le nom, pour la modique somme de 2,00 euros brut de l’heure. Autant dire qu’avec ça, je suis ensuite condamnée à faire le ménage chez toutes les petites vieilles de Grenoble pour payer le loyer !

Trève de plaisanterie, plus le temps passe et plus je me rends compte à quel point il est important de ne pas se « brader ». Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il faille pratiquer une tarification indécente ! Mais c’est avant tout une question de respect de soi et de la juste valeur du travail. C’est aussi une question de crédibilité face à une concurrence toujours plus féroce, et dont la qualité des prestations est souvent proportionnelle au prix payé par le client. Je préfère me démarquer par la qualité du service et le respect des délais, plutôt que par les prix ridiculement bas. Enfin, c’est une façon de ne pas cautionner l’exploitation des pigistes par certains groupes de presse… mais ça, c’est un autre débat.

Je me suis donc fixée une règle de conduite et je m’y tiens : refuser toutes les offres dont le montant, charges déduites, est inférieur au SMIC horaire net. Pas facile de s’y tenir au quotidien, surtout quand on vient de recevoir un rappel sur la facture d’électricité du mois dernier. Mais comme dirait mon grand-père : « prend la barre et tiens bon ton cap ! ».

Aller, bon vent à tous !