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Retrouvez SWiTCH à la 10ème Semaine de l’Emploi et de l’entreprise de l’Université Savoie Mont-Blanc du 20 au 24 novembre 2017 !

semaine-entreprise©Yannick-perrinChaque année, le Club des Entreprises et le Bureau d’Aide à l’Insertion professionnelle de l’Université Savoie Mont Blanc organisent la Semaine de l’Emploi et entreprise pour sensibiliser les étudiants aux réalités du monde du travail. L’occasion de favoriser les échanges entre experts, professionnels et étudiants pendant 5 jours. Cette 10ème édition avec pour thème « World in Progress: Réinventons le monde ! » se déroulera du 20 au 24 novembre 2017 sur l’ensemble des campus. SWiTCH y est invité à faire une intervention.

Table ronde « Ca bouge en montagne ! »
Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, participera mardi 21 novembre 2017 de 9h à 10h30 sur le campus du Bourget-du-Lac (Bâtiment 8B – Amphi Nivolet) à la table ronde dédiée à la montagne. Aux côtés de Gwenaëlle Valentin (Cluster Montagne), Camile Rey-Gomez (Mountain Riders) et Julien Rebuffet (Syndicat National des Moniteurs Cyclistes Français), elle évoquera les clientèles à la recherche de nouvelles expériences,la mobilité et les avancées technologiques en montagne, les préoccupations écologiques et environnementales, les changements de business models en lien avec le manque d’enneigement, l’aménagement du territoire, etc.

Pour rappel, la Semaine de l’Emploi et Entreprise, c’est :

  • 1 thème d’actualité « World in progress – réinventons le monde »
  • 5 jours d’échange entre professionnels et étudiants
  • 3 campus : Jacob-Bellecombette, Bourget-du-Lac et Annecy-le-Vieux
  • 60 tables-rondes, conférences et ateliers
  • 300 professionnels et experts à la rencontre des étudiants
  • 15 000 étudiant(e)s de l’Université Savoie Mont Blanc

[SWiTCH Initiative] ITW de Romain Desbrest, fondateur d’OKIWI

Logo OKIWI_RVB_SP_Vert2Depuis 2011, nous rencontrons régulièrement des chefs d’entreprises passionnés qui font bouger les lignes en créant des produits ou des services directement inspirés de leurs pratiques sportives ou de leur philosophie de vie. A l’occasion d’un déjeuner, nous avons échangé avec Romain Desbrest le fondateur d’OKIWI, une start-up annécienne qui vise haut. Interview « no bullshit ».

SWiTCH : Bonjour Romain, pouvez-vous nous présenter votre parcours et pourquoi avez-vous créé votre entreprise ?
Romain Desbrest : Issu d’une école de commerce et après avoir passé 6 mois en Amérique latine, j’ai d’abord démarré mon parcours professionnel en consacrant quelques mois à un projet de création d’entreprise, qui est resté au stade embryonnaire. J’ai ensuite rapidement rejoint agap2, une société de conseil en ingénierie avec comme objectif la constitution d’un portefeuille de clients dans le secteur de l’énergie, ainsi que la mise sur pied d’une équipe de consultants. Société jeune et innovante, qui à l’époque fêtait ses 4 ans d’existence, il y régnait une vraie culture entrepreneuriale, où l’on s’efforçait de bousculer les codes du secteur. J’ai durant cette période, vraiment prenante en temps et en énergie, énormément appris, ayant la responsabilité totale d’un centre de profit, et devant piloter à la fois les aspects commerciaux, techniques et RH.

Ayant notamment travaillé sur de nombreux projets internationaux, au Canada (construction de puits de stockage dans le grand nord), en Angola (réalisation du nouveau siège de Total) ou en Birmanie (réhabilitation d’une ligne de voie ferrée), j’ai eu l’occasion en 2011 de partir en Suisse, où j’ai pris la tête de notre département chimie et pharmacie avec une vingtaine de personnes dans mon équipe. Agap2 est progressivement devenu un très grand groupe, nous étions ainsi passés en 4 ans de 400 personnes à 1 200 personnes, au moment j’ai quitté la société en 2013.

Plusieurs alternatives s’offraient alors à moi, et j’ai pris la décision après quelques semaines de vacances et de réflexion de me lancer à mon tour dans la création d’entreprise, pour mener et faire vivre un projet avec ma vision et mes convictions. Après avoir étudié pendant 2 mois la faisabilité technique et financière d’un tel projet et n’ayant pas trouvé de facteur bloquant, je me suis lancé à temps plein. Cela fait désormais 2 ans que l‘aventure à démarré et le lancement commercial vient tout juste d’avoir lieu en décembre.

Romain Desbrest - Okiwi - SWiTCH

SWiTCH : Comment vos proches ont-ils réagi à l’annonce du projet ?
Romain Desbrest : Mes proches ont globalement réagi avec enthousiasme à ce nouveau projet, car j’ai toujours eu la chance d’avoir le soutien et la confiance de mon entourage dans les différents projets, même un peu fou que j’ai pu entreprendre par le passé, notamment sportifs et humanitaires. Néanmoins il faut aussi souligner que tout le monde ne comprend pas toujours ce que je fais au quotidien, la nécessité de se projeter sur du moyen terme et d’avoir une vision globale, même si l’on ne produit rien au quotidien, notamment pour mettre en place une solution que l’on va pouvoir facilement scaler par la suite. Plus largement il n’est pas toujours évident d’échanger et de partager sur des enjeux que la plupart des gens ne soupçonnent pas, notamment sur des problématiques techniques, liées au stockage, à la sécurité, au réseau, au paiement, à l’acquisition, et à toutes les aspects inhérents à ce type d’activité m-commerce. En effet le numérique peut parfois paraître comme un univers complexe et certains aspects ne sont pas toujours facilement conceptualisables pour certaines générations et / ou personnes qui n’en sont pas imprégnées au quotidien.

SWiTCH : Peux-tu nous expliquer ce qu’est OKIWI ?
Romain Desbrest : OKIWI édite une application mobile éponyme pour smartphone et tablette tactile qui permet de commander ses photos pour les recevoir imprimées chez soi. Nous permettons ainsi très simplement aux utilisateurs qui aujourd’hui prennent massivement des photos notamment depuis leurs téléphones, de pouvoir les recevoir imprimées par la Poste, afin de pouvoir les partager pour de vrai avec ses proches ! Je suis parti d’un constat finalement simple, aujourd’hui avec un téléphone en poche, il n’a jamais été aussi facile de prendre des photos, quelque soit l’endroit où l’on se trouve. En voyage, entre amis, dans son jardin ou à l’autre bout du monde, immortaliser un moment privilégié avec son mobile est en effet devenu un jeu d’enfant et le nombre de photos prises explose.

Mais étonnamment, il n’a jamais été aussi compliqué de faire développer ses photos. Fini le temps où l’on pouvait déposer sa pellicule en magasin puis repasser deux jours après les récupérer. Imprimer des photos est véritablement devenu compliqué ! OKIWI a pour vocation première de rendre de nouveau possible l’impression de tirages photo au gré de ses envies, afin de garder de véritables souvenirs et pas que virtuels sur un disque dur ou sur un réseau social.

Par ailleurs ayant eu l’occasion de voyager dans de nombreux pays et notamment en Iran, en Colombie ou au Népal, j’ai régulièrement été confronté à un autre problème: les cartes postales qui n’arrivaient jamais, ou alors avec trois mois de retard. OKIWI permet ainsi d’envoyer des cartes postales où que l’on se trouve à travers le monde, afin de pouvoir partager une fois encore les photos que l’on aura pu prendre au cours de ses voyages. L’avantage d’OKIWI c’est que l’on envoie ses propres photos, et que l’on est sûr que les cartes postales arrivent à destination, qui plus est rapidement, le temps moyen de réception dans la boîte aux lettres du destinataire étant de 3 jours !

Okiwi - Homepage

SWiTCH : Quelle est votre clientèle actuelle et que leur proposez-vous ?
Romain Desbrest : Notre application se destine à tous ceux qui aiment faire des photos mais qui ne prennent plus le temps de les imprimer, car c’est devenu une démarche qui est devenue fastidieuse, chronophage et compliquée. Nous nous adressons plus particulièrement à toutes les personnes qui pratiquent des activités de plein air, qui partent en vacances à la montagne ou à la mer, les personnes qui voyagent en France ou à l’étranger, tous ceux qui finalement vivent des émotions incroyables et qui souhaitent les partager avec leurs proches. Nous avons notamment créé l’Okimaton qui permet de prendre 4 photos à la suite directement depuis son smartphone, fonction que l’on peut découvrir en video ici : http://bit.ly/1XQoKGV

SWiTCH : Quelle a été la plus grande difficulté que vous avez connu depuis la naissance du projet jusqu’à aujourd’hui ?
Romain Desbrest : La plus grande difficulté réside clairement dans la réalisation technique de l’application et de l’ensemble du système d’information qui s’y rapporte. En effet nous devons être capable d’expédier au Portugal ou en Lituanie, les photos d’un client qui sera peut-être lui même en voyage au Guatemala ou en Australie, et qui souhaiterait envoyer 3 exemplaires d’une même photo à son frère, une carte postale à seconde personne, tout en imprimant pour soi évidement quelques photos souvenirs dans différents formats. L’univers du mobile est à la fois extrêmement récent mais constamment en perpétuelle évolution, ce qui rend sa maîtrise complexe. De plus le marché des smartphones évoluant au quotidien et les mises à jour logicielles étant tout aussi régulières, le maintient de la compatibilité de notre application demeure un challenge permanant.

SWiTCH : Quelle a été la plus grande satisfaction depuis la création ?
Romain Desbrest : L’une de mes plus grandes satisfaction et de voir l’enthousiasme des gens à qui je parle de l’application ou l’étonnement et la surprise de ceux la découvrent la première fois. Lorsqu’une personne réalise alors tous les avantages que cela peut apporter au quotidien pour partager ou envoyer ses photos à des proches, et qu’elle s’écrie « Mais c’est génial en fait ! », là on sait qu’on est quelque part sur la bonne voie !

SWiTCH : Quelles sont les valeurs fondamentales de votre entreprise ?
Romain Desbrest : J’essaye de donner du sens à ce que j’entreprends et de partager mon enthousiasme avec les personnes avec qui je travaille. Beaucoup de personnes avec qui je travaille aujourd’hui et notamment sur la partie technique sont fidèles car elles ont conscience d’être totalement partie prenante de cette aventure, alors qu’objectivement lors de la première année, techniquement et commercialement il n’y avait pas grand chose pour faire rêver, si ce n’est la vision que je portais pour OKIWI et mon enthousiasme.

Plus largement je considère OKIWI comme un vecteur de partage et de découverte, nous essayons ainsi de faire découvrir chaque semaine à notre communauté des endroits improbables et incroyables à travers le monde via notre blog : http://okiwi-app.com/we-love/ Ces valeurs de partage sont retrouvent aussi dans les échanges inter générationnels que nous créons. Mes grands-parents les premiers se plaignaient de ne plus recevoir de photos, eux qui ne sont ni connectés sur les réseaux sociaux et qui n’ont pas non plus de smartphones, peuvent de nouveau avoir accès à ce que je fais lors de mes week-ends ou de mes sorties en montagne.

Nous sommes aussi fortement imprégnés par les valeurs de plaisir, de liberté et dépassement de soi, valeurs que l’on retrouve bien évidement dans le monde du sport en général et des sports de montagne en particulier. Notre implantation à Annecy ne doit rien au hasard ! Cet esprit de découverte, d’aventure et de liberté est partout présent chez OKIWI, que ce soit dans notre charte graphique et nos couleurs, ou même dans notre nom qui immanquablement évoque la Nouvelle-Zélande via son animal national, et par extension donc le voyage, l’aventure et les grands espaces !

SWiTCH : Quels sont vos moyens de communication à l’heure actuelle ?
Romain Desbrest : Nous développons aujourd’hui des partenariats avec des acteurs qui sont proches de nos valeurs. OKIWI était ainsi partenaire de l’Oxfam Wintertrail qui avait lieu dans la vallée d’Abondance les 5&6 mars, un défi sportif et solidaire de 60 km en équipe et en raquettes qui illustre parfaitement nos valeurs. Nous proposons ainsi nos services de manière ciblée à certains acteurs du tourisme, OKIWI étant un formidable moyen pour faire la promotion d’une station ou d’une région, et nous sommes toujours prêts à étudier de nouveaux partenariats. Nous communiquons également bien évidemment à travers les réseaux sociaux qui sont des vecteurs indispensables. Enfin nous efforçons de tisser des liens depuis deux ans maintenant avec la presse, démarche longue et prenante mais tout aussi nécessaire.

SWiTCH : Quelle est votre vision à cinq ans pour votre entreprise ?
Romain Desbrest : Nous souhaitons nous imposer d’ici 3 ans comme l’application photo de référence pour les activités outdoor. Notre objectif est ainsi de devenir incontournable pour toutes les personnes qui voyagent, font du sport, et ont envie de partager ces moments particuliers avec leurs proches. Que ces personnes partent en vacances à la montagne, partent en tour du monde, en week-end, en famille ou entre amis, nous souhaitons qu’elles puissent partager en vrai à nouveau simplement et rapidement leurs photos quand elles en ont envie et avec les personnes qu’elles souhaitent.

SWiTCH : Est-ce que vous auriez un conseil pour une personne qui voudrait créer son entreprise, mais qui n’ose pas encore ? Par où commencer ?
Romain Desbrest : Il ne faut pas avoir peur de se fier à son instinct si l’on porte un projet. Il faut bien avoir en tête que se lancer dans l’entrepreneuriat, qui plus est seul, n’est pas simple et demandera toujours plus de travail et d’efforts qu’on peut se l’imaginer. C’est une course de fond, mais à l’instar d’un trail, si l’on reste déterminé tout est possible. Et comme pour la course à pied, le plus dur est de se lancer, une fois que l’on est parti il n’y a qu’à suivre le chemin devant soi !

Merci Romain et longue vie à OKIWI !

[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH participera du 14 au 18 septembre 2015 au Design Summer Camp !

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L’édition 2015 du Design Summer Camp, événement dédié au design de produits et de services dans l’industrie Outdoor, aura lieu dès la semaine prochaine à Annecy et SWiTCH sera de la partie ! 

Organisé par les réseaux Outdoor Sports ValleyEurosima et Estia Entreprendre, l’évènement est prévu du 14 au 18 septembre 2015 à Annecy et au Bourget du Lac. Les professionnels de l’industrie des Action Outdoor Sports, es designers / ingénieurs / graphistes, mais aussi les universitaires sont conviés à participer et à échanger sur leurs pratiques et leurs expériences respectives.

L’an passé, l’évènement avait rassemblé plus d’une centaine de personnes autour du thème « Action Outdoor Sport » et permis d’identifier les tendances émergentes des sports de glisse et outdoor, impliquant un changement important dans la pratique de ces sports. Cette année, c’est le design qui est mis à l’honneur ! Au programme : 5 jours d’ateliers, de conférences  et d’échange sur le thème du design et les métiers qui y sont associés, pour mieux connaître, enrichir et partager ses connaissances dans le domaine.

Design Summer Camp Badge Speaker
Parmi les temps forts à ne pas rater cette semaine : le Stand Up Du Design (mercredi 16 septembre à 18h00 à l’IUT d’Annecy) permettra à 12 jeunes talents et personnalités référentes du Design de présenter une expérience ou une réflexion en 10 minutes chrono ! SWiTCH a été retenu pour parler des 6 ingrédients pour créer un produit ou une expérience « Wow ! ».

Autre temps fort de la semaine, le Think Tank Digital X Outdoor qui se déroulera le jeudi après midi et permettra d’échanger autour de l’intégration du numérique dans l’industrie outdoor, en faisant la part belle aux objets connectés dans le sport.

Pour s’inscrire et découvrir la programmation complète de l’évènement, c’est ici. Et pour ceux qui ne pourront pas être des nôtres, nous ne manquerons pas de vous faire partager notre expérience sur le blog !

 

Merrell et Alpes Bivouac vous invitent à leur premier after-work sportif le 21 février à Annecy !


Fan de sports outdoor ? Venez partager votre passion avec la communauté de Merrell lors de véritables after-works sportifs !

Merrell organise à partir du 21 février 2013 ses rendez-vous mensuels sportifs dédiés à sa communauté. Tous les 3èmes jeudi du mois, les passionnés d’outdoor se réuniront autour d’activités sportives et conviviales en pleine nature. Objectif ? Privilégier l’humain et ainsi échanger pour créer un véritable lien entre les passionnés eux-mêmes et Merrell.

Inscrivez-vous ici pour participer gratuitement à la première sortie sur le thème de la #Neige, en partenariat avec Alpes Bivouac, organisateur d’incentives, séminaires natures, évènements privés et autres séjours en pleine nature sur le Semnoz au-dessus d’Annecy.

Pour cette première édition, les participants découvriront le paret et la balade en raquettes éclairée aux flambeaux. Ils termineront la soirée autour d’un petit verre dans un camp de base éco-conçu respectant les valeurs du développement durable à 1700m d’altitude. Une expérience unique à partager !

Au programme :

  • 18h00 : Rendez-vous sur le parking et équipement des participants
  • 18h30 à 19H45: Descente en paret (luge traditionnelle) suivie d’une balade en raquette aux flambeaux
  • 19h45 à 20h30: Apéritif festif autour du feu et des aménagements en neige, vin chaud et boissons softs

Onetous : un réseau social novateur made in France

2 ans et plus de 10 000 heures de travail : c’est le temps qu’il a fallu à Sébastien Schropff, Benoit Davaut et Yoann Genier, trois passionnés d’Internet et de relations humaines, pour lancer le 1er réseau social de proximité dédié aux passions Onetous.

Basée à Annecy, l’équipe d’entrepreneurs a mis en place une plateforme (gratuite !) visant à promouvoir des évènements et activités de proximité d’une manière novatrice et sociale. À la différence des sites de sorties, le concept se focalise sur les passions de chacun. Plutôt qu’une liste infinie et désorganisée d’activités, Onetous (prononcer : One-to-us) sélectionne et suggère uniquement celles susceptibles d’intéresser l’utilisateur. En résumé, ce dernier a donc la possibilité d’échanger avec d’autres partageant les mêmes centres d’intérêt, de découvrir des idées de sortie en lien avec ses passions et d’organiser lui-même ses propres sorties s’il le souhaite.

Parallèlement au site grand public, les professionnels ont la possibilité via une interface de gérer une communauté et de promouvoir des évènements vers les membres susceptibles d’être intéressés. 50 professionnels ont pour l’instant utilisé les services de Onetous dans le cadre de leur campagne de communication.

Après le lancement en automne dernier, le site a rapidement atteint plus de 2600 inscrits et une croissance du nombre d’utilisateur de 5 à 10% par semaine. Un bel avenir semble donc promis à cette startup, à laquelle nous souhaitons le meilleur en cette nouvelle année 2013 !


Nous avons eu la chance de rencontrer Sébastien
Schropff et de lui poser quelques questions. Interview.

SWiTCH : Pouvez-vous présenter votre équipe ?
Sébastien Schropff : Yoann Genier (30 ans), diplômé de l’ESC Chambéry, crée sa première société de conseil axée sur le web fin 2010. Il est par ailleurs consultant et enseignant au CESNI et à l’ESC Chambéry en communication online et réseaux sociaux. Dans le cadre du projet Onetous, Yohann se charge de la communication, des relations presse, du développement des partenariats, de la gestion du blog et enfin du community management.

Benoit Davaut (29 ans), diplômé d’un Master NTIC à l’Université de Savoie, est fondateur de sa société icreaweb (création de sites web) après plusieurs expériences en entreprise. Benoit se charge pour Onetous du développement et du design.

Quant à moi, Sébastien Schropff (29 ans) je suis diplômé d’un Master en Marketing-Vente à l’Université de Savoie. Avant de me lancer dans le projet Onetous en tant que gestionnaire de l’entreprise et des partenariats, j’ai eu une expérience commerciale dans la filiale française d’une société allemande de services télécom aux entreprises.

Enfin, Maxime Lorenzy (21 ans), en contrat d’apprentissage, est développeur pour Onetous.

 

SWiTCH : D’où l’idée de Onetous est-elle née ?
Sébastien Schropff : Originaire de Chamonix et fan de sports, j’ai déménagé à Lyon pour raisons professionnelles en 2008. Le besoin de découvrir de nouvelles personnes s’est fait sentir, j’ai mis un an pour me créer un réseau social et amical. Mon premier contact avec un lyonnais s’est fait à Annecy lors d’une sortie en parapente !

Une question nait alors : les passions peuvent-elles rapprocher les gens ? Oui forcément ! Mais aucun service n’existait à l’époque. Début 2010, l’idée voit alors le jour en se basant sur un constat : un réseau lié au sport tel que WidiWici ne rassemble pas les gens autour de leur sport.

Des réseaux sociaux de niche existent déjà pour des gens partageant les mêmes centres d’intérêt thématiques. Cependant, Onetous se démarque en permettant d’être sur plusieurs thématiques à la fois. Le principal concurrent de la startup est onvasortir.com, réseau qui suggère automatiquement des activités ainsi que des événement créés par d’autres utilisateurs. Dans le cas de Onetous, le contenu vient directement aux utilisateurs grâce à un algorithme codé en interne, créant ainsi la valeur ajoutée du réseau et son facteur concurrentiel.

 

SWiTCH : Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Sébastien Schropff : J’ai rencontré Yoann lors d’un enterrement de vie de garçon en 2011. Après m’avoir aidé à mener une étude de marché autour du projet, l’association entre nous s’est faite naturellement et le projet a été porté ensemble. Les échanges autour du projet Onetous sont intenses, les idées fusent !

En septembre 2011, Benoit m’a envoyé une demande de contact via Viadeo. Nous avons échangé et peu à peu vu des synergies possibles se dégager. Nos personnalités compatibles, notre ambition, notre caractère entrepreneurial sont autant de points communs entre nous. Deux semaines plus tard, Benoit rejoignait l’équipe.

L’équipe est définitivement constituée en octobre 2011. Quelques mois après, le 8 février 2012, la société est constituée en SAS avec un capital de 27000€, maintenant passé à 29048€.

 

SWiTCH : Et votre expérience dans tout cela ?
Sébastien Schropff : Je me considère comme le chef d’orchestre de l’équipe, mettant en musique les expériences antérieures de mes associés. Le fait de travailler avec des gens ayant déjà créé leur société est un gros avantage.

 

SWiTCH : Quelles sont les valeurs fondamentales de l’entreprise ?
Sébastien Schropff : L’ouverture d’esprit et la curiosité : Benoit n’a pas tout appris sur les bancs de l’école mais en faisant des recherches et en travaillant. L’ouverture au monde et la volonté de mettre en lien des gens qui vivent dans la même région ou à l’autre bout du monde nous caractérise également. Le partage des compétences, de bonheur : United we stand!

La tolérance : il faut s’adapter à nos utilisateurs en permanence et être tolérants les uns avec les autres. Enfin, l’écoute et le dynamisme sont également au cœur des valeurs fondamentales de Onetous.

Nous sommes tous trois autodidactes et inspirés par le management à la « Google ».

SWiTCH : Comment ont réagi vos proches lorsque vous leur avez annoncé votre projet ?
Sébastien Schropff : A l’annonce du projet, les membres de ma famille n’ont pas vraiment eu de réaction car cela paraissait presque normal et logique au vu de mon parcours personnel et professionnel. Seuls mes amis qui travaillent dans la finance ont eu des réticences en raison des risques.

SWiTCH : Quelles ont été vos plus grandes joies depuis la création de l’entreprise ?
Sébastien Schropff : L’équipe est complémentaire et porte le projet de façon unie. Les résultats de l’étude de marché sur 300 personnes sont également une source de satisfaction. En mars 2012, le lancement du prototype en version Bêta auprès de 100 testeurs a été un moment fort avec des retours positifs et gratifiants.

L’arrivée d’un investisseur extérieur (ayant rejoint l’aventure en tant que business angel en juillet 2012)  qui s’intéresse au projet et y participe est également un moment extrêmement positif également. Enfin, le lancement officiel le 17 septembre 2012 et la connexion simultanée de plusieurs centaines de personnes furent vraiment jouissifs !

SWiTCH : Quelle a été votre plus grande difficulté depuis le début de l’aventure ?
Sébastien Schropff : La recherche d’associés fut une tâche compliquée. Je n’ai pas le talent pour mener mon projet techniquement seul. Bien que passionné de web, je suis moins technicien et ne souhaite pas être seul dans une telle aventure.

Les 6 mois de travail avec un développeur n’ayant pas la fibre entrepreneuriale furent un moment difficile : nous avons dû nous séparer car nous ne partagions pas une vision commune du projet.
SWiTCH : Comment voyez-vous Onetous d’ici à 5 à 10 ans ?
Sébastien Schropff : Je souhaite aussi que Onetous atteigne plus de 100 salariés, se développe à l’international, soit rentable mais sans entrer en bourse pour garder un certain contrôle. L’idée n’est pas de faire de l’argent pour l’argent.

Nous voulons être une lean-startup, à savoir qu’aucun service n’est figé mais en perpétuelle évolution. Il est cependant difficile de dire ce que Onetous sera dans 10 ans. Enfin, une entreprise où il fait bon vivre, où les gens pourront me dire « merde » si nécessaire.
SWiTCH : Quels seraient vos conseils pour quelqu’un qui souhaiterait créer sa boîte ?
Sébastien Schropff : Il y aurait beaucoup à dire ! (rires) Disons pour faire simple :

  • Ne pas se poser de questions
  • En parler au plus grand nombre sans avoir peur de se faire piquer l’idée car la différence se fait sur l’exécution
  • Aller vite dans l’exécution, ne pas perdre de temps à essayer avant d’avoir quelque chose de parfait, mais plutôt sortir un modèle pour le tester et recueillir l’avis des utilisateurs
  • Le nerf de la guerre est le temps qu’il vous reste avant l’échéance

SWiTCH : Pourquoi avoir choisi de créer en France plutôt que la Silicon Valley ?
Sébastien Schropff : Beaucoup de subventions à la création et d’aides sont disponibles (allocations de retour à l’emploi, NACRE, crédit impôt-recherche, Oséo etc) et permettent au début de démarrer facilement. Cela dit, ça ne veut pas dire que je resterai en France à terme car il y a un mauvais signal culturelle et économique envoyé aux entrepreneurs.

En France, un entrepreneur qui réussit est un voyou alors que c’est une rockstar aux USA. Par contre, si tu échoues en France, tu es nul et tu deviens une persona non grata. Aux USA, c’est l’inverse : on t’écoute davantage car tu as de l’expérience. Cette mentalité évolue auprès des plus jeunes (-40 ans). Cela dit, l’Europe se fige et devient un musée. Beaucoup de mes amis ont fait le tour du monde. Je n’ai jamais voyagé mais j’entreprends.

Les investisseurs n’investissent plus dans notre secteur d’activité. Les charges et impôts sont destructeurs d’emploi en France, chose très décourageante pour les jeunes entrepreneurs. Nous irons surement à terme au Royaume-Uni ou en Belgique, car le coût du travail est moins cher et il y a une certaine proximité ou aux USA pour la culture entrepreneuriale. D’ailleurs, les activités web représentent 5% de la croissance en PPB en France contre 15% en Angleterre et plus encore aux USA.

SWiTCH : Quel est votre business model ?
Sébastien Schropff : Nous ne faisons pas de pub sauf pour les billets, ni de revente des fichiers et des données des utilisateurs pour créer une situation de confiance avec l’utilisateur. Par contre, nous touchons des commissions sur les évènements payants, des abonnements existent pour les professionnels. Il y a aussi un système d’achat de points qui a été mis en place. Mais la question clé n’est pas celle de trouver un bon business model mais de connaître quand celui-ci sera rentable !

 

[Résumé] 3ème édition du European Outdoor Forum les 16 et 17 octobre 2012 à Annecy

Pour la troisième année consécutive, le European Outdoor Forum a lieu les 16 et 17 octobre 2012, à l’Impérial Palace à Annecy. Cet évènement a rassemblé plus de 230 participants venus du monde entier pour échanger sur l’état du marché des marques et des activités outdoor, découvrir les dernières tendances de consommation et saisir les nouveaux challenges auxquels ils seront confrontés dans les années à venir. Résumé.

Les conférences
Les thématiques des présentations allant de l’état du marché russe aux enjeux du e-commerce pour les marques, en passant par la responsabilité juridique et le coût des accidents pour les producteurs d’équipements de sécurité en montagne, nous ne ferons pas ici de résumé exhaustif de chacune des présentations. Cependant, nous nous arrêterons sur les trois interventions qui nous ont le plus marqué :

  • Alberto di Conti (CEO de ADC Alchemy) a ainsi proposé une définition de l’innovation avant de montrer comment les entreprises pouvaient l’intégrer dans leur développement. Ses meilleures citations :

Because the purpose of a business is to create a customer. The business enterprise has two – and only two – basic functions : Marketing & innovation » (Peter Drucker)

Innovation means creating change instead of reacting to it in a world where we are all reluctant to change (Alberto di Conti)

If you don’t get better, you get worse. (Alberto di Conti’s father)

In the old days, brands wanted everybody to pay attention to them. Now brands need to pay attention to everybody else. (Umair Haque)

Two simple steps for envisionning the future : Get inspired & Get real (Alberto di Conti)

  • Bernard Bressoux (Directeur technique & qualité de Petzl) a expliqué dans une très belle (et particulièrement courageuse) présentation tout l’intérêt pour un fabriquant d’équipements de sécurité en montagne de faire du management des risques préventivement. Il a illustré ses propos par des cas – tragiquement – concrets tout en soulevant les vraies questions sur les conséquences de la politique de l’autruche en matière de prévention et gestion des risques. Il a aussi présenté les meilleures pratiques à adopter en cas de gestion de crise.

As a manufacturer, you have to accept risk management!

Platinum quality system enhances human vigilence.

  • Georges Schott (Fondateur et Vice-Président du Marketing et des ventes de Injinji) a donné ses meilleurs conseils pour aider les entreprises de l’outdoor qui souhaiteraient pénétrer le marché américain. On retient qu’il faut : avoir un business plan (non, mais sérieusement, un VRAI business plan !), avoir beaucoup d’argent, être direct/simple (et éviter d’avoir des produits ou des gammes de produits trop complexes), bien cibler ses zones géographiques de prospection commerciale (en commençant par les côtes et le triangle Colorado/Utah/Wyoming), avoir un ou plusieurs représentants commerciaux payés grassement, accepter de céder des marges de 30% minimum à ses distributeurs, faire des relations presse (et utiliser les média sociaux) plutôt que d’acheter des espaces publicitaires et surtout être PATIENT ! Comme il a insisté pendant toute son intervention sur le fait d’être patient, on va vous le répéter aussi : si vous voulez percer sur le marché américain, soyez TRÈS PATIENT ! 😉

Des moments privilégiés
Comme les éditions précédentes, le principal intérêt du European Outdoor Forum et ce qui fait d’ailleurs sa principale qualité, ce sont les rencontres – ou les retrouvailles ! – avec des personnalités venant du monde entier. Cette année, nous avons pu faire une expérience atypique et tout à fait délicieuse en allant diner dans un « village de tipis » installé entre les berges d’une rivière et les rives du lac d’Annecy. Dans une ambiance très conviviale, nous avons ainsi écouté le parcours surprenant et admirable de Rolf Schmidt (CEO du Groupe Mammut Sports), qui est ainsi devenu le 3ème membre du Outdoor Hall of Fame (après Paul Petzl en 2010 et Heiner Oberrauch en 2011).

Pour prendre le pouls de l’événement, voici deux courtes vidéos :


Rendez-vous l’année prochaine en Scandinavie pour la 4ème édition du European Outdoor Forum.

[Invitation] SWiTCH anime une conférence avec Jacques Testart au 3ème Festival de l’économie d’Annecy 2012

A l’occasion de la troisième édition du Festival de l’économie d’Annecy, Armelle Solelhac (PDG de SWiTCH) a été invité à présenter et animer la conférence spectacle sur le thème « Comment mettre la recherche et la science en démocratie ? ».

Jacques Testart, le biologiste qui a permis la naissance d’Amandine, le premier bébé éprouvette en France en 1982 et président de la fondation Sciences Citoyennes, nous expliquera comment le marché et les entreprises multinationales influencent la science et la recherche, et quelles conséquences cela a sur notre société. Il montrera comment les citoyens pourraient prendre une part plus active dans les orientations scientifiques et les développements technologiques pour que notre monde de demain reste respectueux de la dignité humaine et de la diversité biologique. La soirée sera rythmée par les titres de l’auteur, compositeur et interprète de jazz Emma Damecour.

 

Date : vendredi 12 octobre 2012
Lieu : Auditorium de Seynod
Heure : 20h00
Tarif : 10 euros (tarif étudiant & groupe possible)
Site web ici.

[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH est invité à la 6ème édition du Prix montagne Philippe Révil, le 28 septembre à Annecy

Dans le cadre de l’IF3 Europe – Festival International du Film de Freeski – le Club de la Presse des Pays de Savoie organise la 6ème édition du Prix montagne Philippe Révil. Avant la remise des quatre prix, SWiTCH est invité à titre d’expert à une rencontre sur le thème « Comment les réseaux sociaux s’emparent de la montagne ? ». Nous partagerons notamment cette table ronde animée par Jean-Luc Baudin avec les Directeurs des Offices de Tourisme de Val Thorens et de La Plagne.

L’entrée est gratuite (dans la limite des places disponibles), nous vous y attendons donc nombreux !

Informations pratiques :

  • Heure : 18h45
  • Lieu : Cinéma Décavision, 7 avenue de Brogny – 74000 annecy

Mise à jour suite à la table ronde :

3ème édition du European Outdoor Forum les 16 et 17 octobre 2012 à Annecy

Après avoir rassemblé plus de 230 personnes du monde entier l’année dernière, le désormais traditionnel European Outdoor Forum aura lieu cette année encore à Annecy du 16 au 17 octobre 2012. La 3ème édition de cette rencontre des acteurs de l’industrie Outdoor organisée par OSV et EOG sera une fois de plus l’occasion idéale d’apprendre, de partager des bonnes pratiques et d’enrichir son réseau d’une manière durable.

Les conférences données à l’impérial Palace d’Annecy seront rythmées par des moments conviviaux autour de repas, donnés le mardi et mercredi midi au restaurant Le Moon et le mardi soir dans des tipis proches des rives du lac d’Annecy.

Des experts internationaux renommés présenteront les sujets suivants :

Jason Kibbey (Directeur exécutif de Sustainable Apparel Coalition) – Présentation de l’approche de la Sustainable Apparel Coalition.

Claudia Bosl – (Fondatrice de Generation Sport) – Démographie de l’outdoor … Êtes-vous en train de surfer sur la vague ?

Vlad Moroz (Cofondateur, copropriétaire et directeur de Redfox) – La Russie, le pays des opportunités ?

Alberto De Conti (Chef de la direction d’ADC Alchemy) – Pourquoi et comment communiquer sur l’innovation dans votre organisation ?

Eugenio Di Maria (Fondateur et chef de la direction des publications EDM), Tomas Främberg (Vice-directeur achat de Stade AB, premier distributeur de sport dans les pays nordiques), Massimo Zuing (Manager du rayon outdoor, vélo et ski chez Sportland, chaine de magasins de sport en Italie) et Willy Beyeler (Responsable du management de marque chez IIC Intersport International Corp.) – Détaillants et magasins multisports: Comment exceller dans l’industrie outdoor ?

Philippe Wargnier (Président d’Evioo.com, le numéro 1 des lunettes sur Internet) – E-commerce: quels sont les vrais enjeux pour les marques ?

PJ Verhoef (Fondateur de la branche EMEA et membre du conseil consultatif de LMA) – Marketing de la géolocalisation: l’extension de la localisation du consommateur cible.

John Jansen (Président de EOCA, directeur général et chef de Keen EMEA) – EOCA, là pour nous tous !

George Schott (Vice-président des ventes et du marketing chez Injinji) – Fracture du marché américain.

Bernard Bressoux (Directeur technique et qualité chez Petzl) – La responsabilité des produits de consommation.

Pascal Aymar (Ex-directeur général en Europe et en Asie chez Coalision) – Lancement du diplôme d’études supérieures spécifiques à l’industrie outdoor.

Rolf Schmid (Chef de la direction Mammut Sports Group)-. La vision très personnelle et enrichissante de l’industrie outdoor par Rolf Schmid (intervention pendant le dîner).

Vous pouvez vous inscrire à l’évènement ici.

En espérant vous y trouver nombreux !