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La pyramide de la viralité ou comment créer une campagne de communication virale efficace

Le bouche-à-oreille permet depuis des millénaires un échange d’information. Aujourd’hui le web a bouleversé ce schéma de transmission de l’information. N’importe qui a accès à n’importe quelles conversations. Dans cette logique, toute idée soumise peut être analysée et partagée. Mais quels sont les facteurs d’une propagation optimale de l’information ?

L’erreur commune est d’imputer la viralité d’une idée à sa qualité. « J’ai partagé cette vidéo car elle est intéressante et m’a fait rire ». Ce postulat est faux. D’autres facteurs, plus « scientifiques », permettent d’assurer une bonne transmission du message.

En effet, l’approche générale des médias sociaux tend à mystifier le phénomène de « buzz ». Les recommandations superficielles telles que d’engager la conversation, de dorloter sa communauté, ne suffisent plus. Alors, peut-on vraiment contrôler ce phénomène de propagation ? Le modèle de Dan Zarrella, intitulé « Hierarchy of Contagiousness », nous montre que c’est possible.

Les marques peuvent aujourd’hui optimiser leurs « brand content » afin d’amplifier leur caisse de résonance. Voici les deux étapes à ne pas manquer :

  1. Être exposé sur les médias sociaux : plus vos comptes Facebook, Twitter, Pinterest, etc. seront développés et suivis, plus votre message sera visualisé.
  2. Motiver les internautes à partager ce contenu. L’implication est la clé ! Plus le contenu est percutant, plus il sera relayé. Le « call-to-action » parachève ensuite l’incitation via un lien clairement visible qui indique l’action à effectuer (« Acheter », « S’inscrire » ou encore « Télécharger »)

Si la viralité d’un contenu n’est pas une science exacte, elle peut être largement encouragée !

Sources : Brian Solis et Dan Zarrella

Stratégies de communication digitale pour les marques internationales : « Think global. Act local. »

Plus le monde est connecté via les réseaux sociaux, plus il devient petit… Aujourd’hui, une stratégie 2.0 efficace c’est aussi une stratégie locale. Comment valoriser la proximité pour booster l’engagement de vos fans et de vos followers ? Pourquoi la localisation améliore l’engagement des internautes sur les média sociaux ?

Nombreuses sont les marques qui adoptent une stratégie 2.0 globale. Le partage de contenu est alors majoritairement en anglais. Cette approche des médias sociaux est erronée. Les marques perdent de nombreuses opportunités en termes de résonnance et d’engagement utilisateur.

Certes, il est nécessaire d’être présent en tant qu’entité globale sur la toile. Mais de plus en plus de marque adoptent en parallèle une stratégie locale (selon leur pays de prédilection). Dans une optique d’interactions toujours plus importante, la localisation est la clé !

Les internautes expriment de plus en plus leur besoin de proximité avec les marques. Cette relation de confiance ne peut être développée que si l’on s’implique localement. Starbucks l’a bien compris. La célèbre enseigne de café est présente partout sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube…) via des comptes « officiels ». Mais la marque a également créée des comptes Starbucks selon les pays. Vous pouvez par exemple devenir fan de la page « Starbucks France » et partager du contenu « local ». Vous saurez alors exactement ce qu’il se passe dans le Starbucks près de chez vous. D’après une étude, leur feed-engagement est 10 à 15 fois supérieur à une marque relayant un brand content en anglais uniquement. Identification et engagement assurés pour Starbucks !

Translated.net a publié récemment son « T-index report » qui donne un top 10 des pays pour la vente en ligne. Cette projection d’ici à 2015 est étonnante. Avec ses 18% de part de marché (contre 11% en 2011), la Chine serait amenée  à détrôner les Etats Unis d’ici peu. Le brésil devrait également progresser en arrivant à la 4e place (+43% entre 2011 et 2015). Ses projections démontrent que la localisation est une réelle stratégie. Il devient vital d’avoir une équipe locale dédiée à l’engagement de la communauté pour, in fine, améliorer les ventes.

Si une stratégie 2.0 globale assure une prise de parole unifiée et cohérente, une stratégie de localisation améliore définitivement la résonance et l’engagement client. En somme, «Think global. Act local.» !

Sources : Brian Solis & Seth Godin

Encore un nouveau record pour Twitter ! (En une image)

 Comme le dit très bien Brian Solis, Twitter est un véritable « sismographe du web », qui permet notamment aux marketers de prendre le pouls de la planète, de repérer les dernières tendances comportementales et de trouver les insights des consommateurs. Dans l’infographie suivante créée par Mashable, on apprend ainsi que :

  • L’annonce de la disparition de Steve Jobs est ce qui a le plus agité le réseau avec 10 000 tweets par seconde
  • Les 10 plus gros comptes de la planète sont des stars mondiales
  • Seulement 5% des comptes créent 75% des contenus
  • 30% des utilisateurs de Twitter ont un revenu annuel supérieur à 100 000 US$
  • 42,3 % des utilisateurs ont entre 30 et 49 ans
  • 61 % des tweets sont en anglais

ITW de Guy Kawasaki par Brian Solis sur l’art de l’enchantement

Brian Solis est l’un des dirigeants et influenceurs les plus éminents au monde. Il a – entre autres – étudié les effets des nouveaux médias sur les affaires, le marketing, l’édition et la culture. Son dernier livre Engage ! est considéré comme le guide de référence dans le petit monde de la communication pour construire et mesurer le succès dans le web social.

Il y a 4 jours, il a réalisé une interview vidéo sans langue de bois de Guy Kawasaki suite à la sortie de son dernier opus. Ils nous parlent d’Apple, Verizon, Zappos.com, Virgin America et Richard Branson, des médias sociaux, des ingrédients indispensables à la construction d’une relation client avec succès et nous expliquent « comment influencer les coeurs, les esprits et les actes ». Le résultat est captivant, utile, un brin provocateur et parfois très drôle. Bref, on ne peut être qu’enchanté ! Ok, le jeu de mots n’est pas terrible… Mais ça vaut vraiment le coup de prendre le temps de regarder avec attention les échanges entre ces deux monuments de la communication. (durée : 27’57).

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