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[La bonne nouvelle du mercredi] Pour la 3ème année consécutive, le CRT de Franche-Comté confie à SWiTCH sa campagne de communication digitale !

Après avoir accompagné la Franche-Comté dans la création de ses stratégies de marques en 2013 et dans l’élaboration, la réalisation et l’évaluation d’un plan d’actions B to C sur les marchés Français, Allemand et Suisse pour la gamme relative au tourisme culturel et urbain en 2014 et en 2015, le Comité Régional du Tourisme nous confie à nouveau sa campagne de communication en 2016 !

Au programme pour cette nouvelle collaboration sur les prochains mois, un dispositif 100% digital combinant :

  • Jeux-concours sur les réseaux sociaux
  • Community management dédié sur les réseaux sociaux
  • Création de brand content sur les réseaux sociaux
  • Campagnes publicitaires online (ad words, achats d’espaces sur les réseaux sociaux)
  • Suivi et évaluation des résultats en fin de mission

Pour retrouver les dispositifs que nous avions créé ces deux dernières années pour le CRT de Franche-Comté et pour lesquels nous avions reçu plusieurs Trophées de la Communication, c’est ici et !

AUTOMATION DAY 2016, retour sur l’événement dédié au marketing automation qu’il ne fallait pas manquer !

Automation Day, SWiTCH

Une journée entière à parler de marketing automation… il fallait au moins ça pour approfondir l’une des tendances phares de l’année 2016 ! Pour vous, nous avons bravé les grèves de TGV (merci la SNCF, grâce à vous il est désormais possible de faire un trajet en 6h et 3 correspondances, quand il faut normalement 3h45 en direct. Grrr !) et la grisaille parisienne pour en apprendre plus sur les meilleures pratiques et les erreurs à éviter dans ce qui est plus qu’un simple outil marketing, mais une véritable révolution en matière d’organisation des services marketing et commerciaux en entreprise. Reportage.

L’événement

Le rendez-vous était pris ce jeudi 31 mars au Marketing Space à Paris. Accueil chaleureux et délicates attentions à l’entrée pour mettre tout le monde dans l’ambiance : le but est bien d’apprendre, échanger et réseauter. Après la keynote de l’organisateur Webmecanik, qui nous a présenté sa vision du marketing automation, nos confrères annéciens de Paprika qui ont illustré les propos théoriques d’ouverture par une étude de cas, avec des résultats assez impressionnants, pour la chaîne de spas Deep Nature. L’agence Pim Bim a ensuite expliqué comment intégrer le marketing automation à une stratégie de contenu. Après un déjeuner japonais, c’était au tour de SWiTCH de présenter comment le marketing automation permet de développer la performance commerciale des entreprises. Notre étude de cas était ainsi basée sur le travail de personal branding que nous réalisons pour Edgar Grospiron depuis plusieurs mois et les premiers résultats surprenants de la campagne de marketing automation que nous avons amorcé il y a 3 semaines. Grève oblige, il nous a malheureusement fallu quitter l’événement plus tôt que prévu pour nous assurer d’être de retour à bon port dans un délai raisonnable. Cependant, aux dires de ceux qui ont pu rester jusqu’au bout, l’ambiance était « wild »… Nous n’en saurons pas plus !

Automation Day, Edgar Grospiron Armelle Solelhac

Ce qu’il faut retenir du marketing automation

  • Le marketing automation permet de réconcilier le digital avec le réel. Ce sont des mécanismes automatisés qui regroupent les méthodes et outils permettant de scénariser la relation avec son interlocuteur au rythme de ses interactions ;
  • Tout l’enjeu du marketing automation est de générer des leads, les plus chauds possibles. Le travail des commerciaux est ensuite d’assurer le closing ;
  • Sur un site web, 99% des visiteurs ne convertissent pas. Le marketing automation permet d’en convertir 49% de plus ! Pour les sites e-commerces, 41% des internautes ne terminent pas leur commande, car ils ne sont pas prêts pour l’instant… mais ils le seront bientôt et il ne faudra pas les rater !
  • Le marketing automation réduit le nombre de prospects ignorés de 80% à 25% (source : Bulldog Solution)
  • Le marketing automation se décline en trois activités principales : la segmentation des différents types de prospects, le « nurturing » (c’est-à-dire le fait de nourrir la relation avec le client ou prospect pour le faire mûrir, en poussant la bonne information, à la bonne personne, au bon moment) et la qualification du niveau de maturité du prospect grâce au scoring.
  • La qualification des prospects ne peut se faire que par le biais d’une récompense : livre blanc, comparateur, simulateur, configurateur (meuble, voiture, etc.), free trial (ex : 1 mois d’essai offert), partage d’une étude de cas, etc.
  • En BtoC, au-delà de trois champs, chaque champ supplémentaire obligatoire fait perdre 10 à 15% de participants potentiels. Il vaut donc mieux demander le minimum de champs au départ, puis demander plus de champs au fur et à mesure de la démarche ;
  • Il y a deux types de données : comportementales (pages visitées, liens cliqués, provenance du clic, temps passé, ouverture d’email, téléchargement de documents, cookies/carte de fidélité, etc.) et déclaratives (e-mail, adresse IP, nom, prénom, sexe, localisation, situation familiale, etc.) ;
  • Un arbre de décision ne peut répondre qu’à une seule question. S’il y a plusieurs questions, il faut plusieurs arbres !
  • Le marketing automation permet d’avoir à la fois une approche CRM et Big Data ;
  • L’analyse des datas déclaratives et comportementales permet de remplir le tunnel de conversion et de préparer le chiffre d’affaire de demain ;
  • Le scoring se fait empiriquement, cela prend donc du temps ! Il n’y a pas de solution toute faite. Il faut soi-même définir les coefficients (ex : ouvrir un e-mail = 5 pts, compléter un formulaire = 10 pts, cliquer dans un e-mail = 2 pts, etc.) ;
  • Dans le déploiement des campagnes de marketing automation, il faut idéalement faire de l’A/B testing pour vérifier quelle formulation fonctionne le mieux en fonction de chaque cible ;
  • Le marketing automation est surtout pertinent pour des clients qui génèrent plus d’un million d’euros de chiffre d’affaire. Il fonctionne aussi bien en BtoB qu’en BtoC. Pour être efficace, il faut déployer des campagnes sur un an minimum ;
  • Il y a des enjeux de formations très importants pour le bon déploiement des campagnes, car le risque d’échec par manque de formation est énorme ! De même, il y a des enjeux de DMP (Data Management Plateform) ;
  • La mise en place du marketing automation touche à de très nombreux pans organisationnels de l’entreprise. Cela peut être perturbant pour beaucoup de collaborateurs. Mais bien utilisé, il s’inscrit au cœur de la stratégie de développement de l’entreprise.

Merci Webmecanik pour ce bel événement !

[La bonne nouvelle du mercredi] La station des Karellis confie à SWiTCH la formation de son personnel aux media sociaux !

Les-Karellis-Logo

Quel est l’état et quels sont les enjeux sur les média sociaux ? Faut-il absolument être sur les réseaux sociaux ? Lesquels ? Comment les choisir en fonction de ses cibles et de ses objectifs ? Quel est le cycle d’évolution d’une communauté en ligne ? Quelles sont les grandes techniques de recrutement naturel de sa communauté en ligne ? Comment créer et piloter des campagnes publicitaires sur les différents média sociaux ? Comment gère-t-on et anime-t-on une communauté en ligne ? Comme beaucoup dans de nombreuses destinations, le personnel des Karellis se pose de nombreuses questions et a besoin de formation sur les média sociaux.

Les Karellis sont l’une des destinations les plus familiales des Alpes. Elle se distingue surtout des autres stations de ski françaises pour avoir adopté un business model unique. Cette destination singulière a donc confié à SWiTCH la formation de son personnel aux techniques de community management. En plus des grands éléments de contexte, les participants pourront découvrir comment élaborer un brand content original pour animer sa présence en ligne, comment prévenir et gérer une situation de crise (ou « bad buzz ») sur les média sociaux, comment créer et animer des « Call To Action » (jeux-concours, etc.), comment réaliser ses campagnes d’achats d’espaces publicitaires sur les réseaux sociaux et, last but not least, quelles sont les techniques, les indicateurs et les outils de monitoring pour mesurer le ROI et le ROE de ses actions sur les média sociaux.

[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH accompagne Les Orres dans la définition de sa stratégie marketing et communication !

les-orres-logo

Nous avons eu le plaisir cet été de mener notre deuxième collaboration avec la station des Orres ! Après avoir formé l’équipe de l’Office de tourisme aux média sociaux et aux techniques de community management en 2012, la station des Alpes du Sud a fait appel à SWiTCH pour définir sa stratégie marketing.

Un mois et demi de travail en collaboration étroites avec les équipes de la SEMLORE, mais aussi des acteurs socio-professionnels (hébergeurs, restaurateurs, prestataires d’activités, etc.) et des élus, pour réaliser :

  • 6 réunions de travail sur le terrain
  • 1 Audit sur le terrain
  • 1 analyse marketing complète
  • 1 diagnostic
  • 1 benchmark en France et à l’étranger (sur une douzaine de destinations en montagne et en ville)
  • des dizaines de recommandations
  • 1 plateforme de marque
  • 1 ciblage et segmentation des clientèles
  • 1 nouveau positionnement
  • 1 nouvelle stratégie marketing pour les 5 à 10 prochaines années
  • 2 rapports de présentation des résultats

Un travail aussi passionnant qu’enrichissant !

 

[La bonne nouvelle du mercredi] Fairweather Ski Works confie la définition de sa stratégie marketing et son SEO à SWiTCH !

Fairweather Ski works logo

Basée à Haines en Alaska, Fairweather Ski Works est une marque de skis et snowboards en bois entièrement personnalisables et respectueux de l’environnement. Lancée il y a tout juste deux ans, la start-up a fait appel à SWiTCH pour se doter d’une stratégie marketing et communication efficace et travailler sur son SEO.

Notre passage en Alaska en Janvier dernier a été fructueux à tous points de vue. En plus d’avoir participé à l’Innovation Summit de Juneau, nous y avons rencontré l’un des fondateur de FSW qui nous a présenté avec enthousiasme ses skis fabriqués à la main, avec du bois issus d’arbres locaux qu’il va scier lui-même. De fil en aiguille, FSW a souhaité nous confier le soin de réaliser au cours de l’été une étude de marché et une analyse concurrentielle pour aboutir à la définition de leur nouvelle stratégie marketing. Les objectifs de cette mission étaient multiples :

  • Construire une identité de marque fondée sur ses valeurs et ses atouts ;
  • Comprendre qui sont les clients potentiels de la marque et définir de nouvelles cibles ;
  • Positionner et différencier la marque par rapport à son univers concurrentiel ;
  • Développer des canaux de commercialisation efficaces ;
  • Créer un plan d’actions marketing et commercial complet ;
  • Repenser la politique tarifaire ;
  • Améliorer le SEO.

Les résultats de nos recommandations ont fait l’objet d’un (gros) rapport de près de 200 pages. Les résultats devraient être visibles d’ici quelques mois.

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015 : Personnaliser la relation client

L’une des grandes tendances qui est ressortie des Académies du Tourisme Numérique 2015 est sans aucun doute la personnalisation du marketing : plusieurs conférences et ateliers y étaient consacrés ou portaient sur l’une ou l’autre de ses caractéristiques. Résumé.

Relation Marque-Client : un dialogue continu

Le temps des actions marketing en « one shot » d’une marque vers l’ensemble de ses clients n’est plus possible aujourd’hui. Les clients sont aujourd’hui à la recherche d’une relation sur le long terme avec leurs marques. Ainsi parmi les raisons d’abandon d’une marque, 69% des consommateurs pointent le manque de contact de celle-ci avec ses clients. Il ne s’agit donc plus de délivrer un message commercial, mais de proposer un véritable échange avec ses consommateurs, en s’intéressant à leurs avis et en s’adaptant à leur culture propre. Il est par exemple préférable d’employer des chinois pour communiquer avec des chinois, même si la destination touristique est la France. On passe ainsi d’une logique de fidélisation simple à une stratégie de « Relationship Management », pour gérer toutes les étapes de la relation avec le client.

Du stade passif au mode achat : personnaliser ses messages

Au cours des deux conférences qu’il a animées, Jean-François Messier, Directeur des Nouvelles Technologies pour Mercuri International, a mis en lumière les quatre stades de maturité du besoin : Passif, Intéressé, Engagé, et « En mode achat ». A chacun de ces stades correspond un besoin de communication différent pour le client, et le message à faire passer doit donc être adapté à ces différentes situations. Par exemple, une personne engagée cherchera à comparer une offre par rapport à d’autres similaires quand une personne en « mode achat » aura besoin d’informations pratiques (services inclus, livraison, devis, etc.) avant de passer à l’acte d’achat à proprement parler.

Personnaliser : oui, mais comment ?

Pour Jean-Baptiste David, directeur de l’agence NOE interactive, il s’agit d’abord de « profiler » ses consommateurs pour collecter une information (big data), puis de la rendre « intelligente » (smart data)… pour pouvoir adapter son site Internet à chaque internaute ! La contextualisation s’avère être la clé de cette approche. En identifiant les caractéristiques principales des utilisateurs et en analysant leur comportement sur le site (utilisation du moteur de recherche, mode de navigation, etc.), il est possible d’adapter le contenu et l’offre proposés pour correspondre aux attentes des utilisateurs. Ainsi, un touriste belge n’aurait pas accès aux mêmes informations qu’un homme d’affaire français. C’est également le principe de l’Inbound Marketing : en produisant des contenus en adéquation avec les besoins et attentes de sa cible et en les diffusant via les supports les plus pertinents (par exemple en envoyant un mailing dédié aux mamans lors de la fête des mères), on favorise la conversion du client « passif » au client « en mode achat ».

Anticiper et prévoir : le marketing prédictif

L’utilisation du big et du smart data permettra alors de tendre vers le marketing prédictif. Ainsi, à partir de multiples données (statistiques, comportementales, conversationnelles, sémantiques, etc), nous serons à même de prévoir certaines actions de la part des consommateurs, et de bâtir des modèles prédictifs qui permettront à nos applications digitales de proposer « le bon message, au bon endroit, au bon moment » à chaque visiteur. Les comportements ne sont donc plus analysés a posteriori, mais bien a priori. Poussé au bout de sa logique, le marketing prédictif parviendrait ainsi à répondre à des besoins non formulés par les clients ! Ainsi, Amazon préparera la livraison des colis de ses futurs clients avant même qu’ils aient passé la commande, grâce à des analyses prédictives portant sur l’ensemble de sa base de données client (historique des achats et des retours, produits insérés dans le panier, recherches, etc.). Il peut ainsi entreposer ses différents produits dans les entrepôts les plus proches du client final… et proposer ainsi des délais de livraison plus courts, donc plus concurrentiels.

L’avènement du big et du smart data semble donc présager de belles opportunités pour le tourisme et pour le commerce de manière générale : d’Inosport aux Académies du Tourisme Numérique, il s’agit de LA tendance qui aura le plus fait parler d’elle chez SWiTCH en ce mois de juin !

[La bonne nouvelle du mercredi] SWiTCH participe à la conférence de lancement de la saison estivale 2015 de Méribel Tourisme !

Présenter en seulement 30 minutes un sujet qui nous passionne et dont nous pourrions parler pendant des jours, voici le défi que vient de nous confier Méribel Tourisme ! A l’occasion de la réunion de lancement de la saison estivale 2015 avec l’ensemble des socio-professionnels de la station, nous sommes invités à présenter les enjeux des réseaux sociaux et l’importance d’y être bien présent pour une destination touristique en général et pour ses acteurs du quotidien en particulier.

Nous nous réjouissons par avance de cette mission au coeur des Trois Vallées, en Tarentaise !

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015 : les meilleures pratiques du tourisme mobile

Lors des Académies du Tourisme Numérique 2015, Matthieu Bruc, en charge du m-tourisme au CRDT Auvergne et auteur de l’excellent blog E-tourisme, nous a présenté les meilleures pratiques du tourisme mobile. Résumé.

Le mobile, indispensable compagnon de voyage

Non seulement présent, mais également incontournable, le mobile accompagne les voyageurs lors de leurs séjours (86% des internautes emportent leur smartphone avec eux) et leur permet de consulter des informations sur un lieu touristique (pour 54% d’entre eux), trouver des lieux à visiter, des idées de parcours (52%) et de partager des photos sur les réseaux sociaux (36%).

Offrir une connexion permanente à ses visiteurs

Pour offrir une expérience mobile aux touristes, encore faut-il pouvoir leur assurer une connexion au réseau ! Au-delà des offres 4G, le Wi-Fi apparaît de plus en plus comme un argument décisif pour les internautes, notamment dans le choix de leurs hébergements locatifs. Il permet en outre de proposer des services connectés attractifs (Live Connect, géolocalisation) et de faire vivre de nouvelles expériences digitales aux visiteurs. La bonne idée : le Wi-Fi de poche, proposé en location par l’office du tourisme de Lyon, et qui permet à son détenteur de bénéficier d’une connexion 4G tout au long de leur séjour.

Etre mobile : créer son site, référencer ses offres

Autre nécessité : être mobile. En fonction de son offre et des services proposés, il sera plus pertinent d’adapter son site au mobile et/ou de concevoir une application dédiée… mais il semble aujourd’hui indispensable de proposer un contenu dédié aux visiteurs en mobilité, pour capter leur attention et les fidéliser. Par ailleurs, plusieurs sites et applications sont aujourd’hui incontournables pour référencer son offre auprès de sa cible en mobilité. On citera notamment les GPS (via leurs moteurs de recherche), l’application Business de Google, Yelp, Booking ou encore TripAdvisor.

Prolonger la relation client en mobilité

Les réseaux sociaux sont une formidable opportunité pour les services et applications dédiées au tourisme, qui peuvent proposer un contenu original et contextualisé à leurs internautes… Et valoriser par la même occasion celui proposé par leur communauté ! Les messageries instantanées (Snapchat, Twitter, etc.) permettent ainsi un échange « direct » et plus personnel avec sa communauté. Par ailleurs, de nombreuses fonctionnalités permettent de mettre en avant les commentaires et les photos des internautes, par exemple via un hashtag dédié (#valthorens, #ilovebrive, etc.) ou via la mise en place d’un mur de « réseaux sociaux » (TagBoard) sur une page dédiée de son site. La bonne idée : l’application « Periscope » permet de partager en live avec ses followers sur Twitter des expériences de la vie quotidienne, des rencontres, des évènements, etc.

Innover avec les objets connectés

Encore peu présents dans notre vie quotidienne, les objets connectés ont cependant un fort potentiel de développement dans les années à venir : lunettes, montres, etc. Les choix sont variés et de nombreuses études montrent que les intentions d’achat sont en hausse sur ce type de produits. Dans le secteur touristique, plusieurs acteurs proposent déjà des services inédits au travers d’objets connectés : les beacon (proposés au Grand Tourmalet) pour vivre son séjour selon son envie, les bracelets connectés pour personnaliser son parcours de visite et accéder facilement aux lieux et sites choisis (telle le Disney Magic Band), etc.

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015 : les 6 dimensions du marketing expérientiel

Lors de notre participation aux Académies du Tourisme Numérique 2015, nous avons assisté à une conférence sur le Marketing expérientiel, animé par Laurence Body, consultante en design d’expérience. Celle-ci propose de découvrir le tourisme expérientiel à travers 6 dimensions. Résumé.

L’intérêt du tourisme expérientiel

Les attributs fonctionnels d’un produit ne suffisent plus de nos jours pour faire la différence aux yeux des consommateurs. Ceux-ci sont de plus en plus capables de réaliser des comparaisons fines avec les concurrents, et de jouer sur celle-ci pour faire baisser les prix. De fait, de nombreuses marques, parmi lesquelles Starbucks, Abercrombie & Fitch ou encore Apple misent sur l’expérience du consommateur pour faire la différence.

On peut diviser le tourisme expérientiel en 6 dimensions : sensorielle, émotionnelle, cognitive, conative, sociale et de service. Selon Laurence Body, une expérience réussie suit le modèle « tête – cœur – trippes » : il fait réfléchir (dimension cognitive et de service), crée de l’émotion (dimensions sensorielle et émotionnelle) et de l’engagement (dimensions conative et sociale) de la part du consommateur.

La dimension sensorielle

L’expérience touristique étant essentiellement physique, la dimension sensorielle est d’autant plus importante qu’elle permet de créer un climat de confiance avec le consommateur. Le bon exemple : le Guinness Storehouse de Dublin immerge ses visiteurs dans l’univers de leur célèbre bière en leur permettant de la découvrir à travers différents ateliers sensoriels.

La dimension émotionnelle

Susciter l’enchantement, surprendre ses consommateurs… C’est en créant une émotion et des sentiments positifs autour d’une marque et/ou d’une destination que l’on pourra tisser des liens forts avec ses consommateurs. De petites attentions personnelles (les « Random Act of Kindness ») sont aussi très efficaces pour créer l’émotion chez les consommateurs : la bienveillance ou la gentillesse sont de puissants leviers émotionnels. Le bon exemple : En construisant tout un univers autour de sa célèbre brique, le parc Legoland propose aux consommateurs de revivre leurs souvenirs d’enfants.

La dimension cognitive

Il s’agit de stimuler l’esprit des consommateurs pour qu’ils donnent du sens à une marque et lui accordent ainsi un intérêt supplémentaire. Il ne s’agit pas seulement de plonger le consommateur dans son univers, mais de les informer et éduquer sur l’offre proposée. Les nouvelles technologies sont un levier supplémentaire dans ce processus : bornes, tablettes de réalité augmentée, puces RFID… Ces dispositifs favorisent cet apport d’information et cette mise en cohérence d’une offre dans l’esprit du consommateur. Le bon exemple : la Villa Cavrois (Nord) propose des visites de la maison telle qu’elle était en 1932, de manière totalement interactive grâce à des tablettes.

La dimension conative

Une expérience active permet de s’attribuer une partie des crédits de la marque en s’impliquant et en apportant sa pierre à l’édifice. Gourmet Odyssey est un excellent exemple : le client adopte des pieds de vignes, suit leur évolution, participe à leur entretien et reçoit des bouteilles de vin personnalisées. Ainsi, le client intervient tout au long du processus de création du produit.

La dimension sociale

La dimension sociale permet de créer du lien avec les consommateurs et de favoriser leur engagement au-delà de leur expérience. La notion de groupe ou de communauté créée autour d’une marque, apporte de la cohésion et favorise la diffusion des valeurs de cette marque. C’est également en facilitant le partage social tout au long de l’expérience que l’on renforce le rôle d’ambassadeur donné aux consommateurs.

La dimension de service

La dimension de service est la dimension la plus importante, car elle conditionne toutes les autres. Si le service apporté aux consommateurs n’est pas excellent, les autres dimensions ne seront pas perçues et le consommateur ne retiendra que les côtés négatifs de la marque. Le service doit faciliter la vie des consommateurs et les inscrire dans une relation durable afin qu’ils puissent profiter pleinement de l’expérience touristique.

 

Retour sur les Académies du Tourisme Numérique 2015

Les 11 et 12 juin dernier, SWiTCH a participé à la seconde édition des Académies du Tourisme Numérique à Aix-les-Bains. Entre smart data, dark social, tendances du numérique et gestion de sa présence en ligne, nous avons pu assister à une dizaine d’ateliers et de conférences, dont nous vous livrons ici les principaux enseignements.

Quelques chiffres clés du tourisme numérique

  • Le mobile représente 34% des transactions dans le monde ;
  • Pour 70% des consommateurs, les émotions comptent pour la moitié de la décision d achat ;
  • 5 à 10% de gens font encore confiance à la publicité, 55% aux experts, 70% aux amis, 90% aux avis sur Internet ;
  • 71% des consommations de voyage se réservent à partir de recommandations provenant du « dark social » (emails, conversations privées, etc.) ;
  • Actuellement en Europe, un utilisateur dispose en moyenne de 3 devices (smartphone, desktop, tablette). En 2017, cela devrait passer à 5 devices en moyenne.

Le mobile s’impose comme le terminal de connexion n°1

Depuis plusieurs années, le mobile est devenu indispensable à notre quotidien et s’impose de plus en plus comme le premier terminal de connexion à Internet. De fait, les tunnels de conversion se complexifient : les utilisateurs passent facilement d’un terminal à l’autre au cours d’un même processus d’achat. Il devient désormais plus pertinent de cibler en priorité les utilisateurs sur mobile avant d’envisager un ciblage sur ordinateur.

Le bon contenu, au bon moment, au bon endroit

La personnalisation était au cœur d’une grande partie des conférences et s’avère être la base du marketing digital actuel. La connaissance et l’identification des consommateurs sont essentielles et l’industrie du tourisme ne déroge pas à la règle. Le but actuel n’est plus de faire passer un message général au plus grand nombre mais bien de personnaliser au maximum les interactions avec chacun des consommateurs. Anticiper les besoins et attentes des clients, c’est aussi l’une des promesses du smart data grâce à des données qualifiées et contextualisées. Comme le disait Gary Vaynerchuk : « If content is King, then context is God. » Pour en savoir plus, rendez-vous dans quelques jours sur ce blog pour un prochain article !

Le digital au service de l’expérience humaine

L’omniprésence des technologies pourrait avoir un impact négatif sur les interactions avec le monde réel. Mais les évolutions actuelles – notamment dans le milieu du tourisme où la qualité de « l’expérience » est primordiale – permettent aux consommateurs d’améliorer leur séjour grâce au digital. Une application comme Phind par exemple apporte à l’utilisateur une multitude d’informations à propos d’un lieu simplement à partir d’une photo (histoire, conseils pratiques, autres photos, etc.). Pour en savoir plus, rendez-vous dans quelques jours sur ce blog pour un article plus détaillé sur le sujet !

Intenses, ces deux jours nous ont permis de faire le point sur les avancées du digital dans le tourisme et de rencontrer de nombreux acteurs du secteur.