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[Media] SWiTCH est dans le MOOK de Travel On Move

TOM Cover

T.O.M, le media du tourisme digital, édite chaque année son « MOOK ». Tel un recueil de ses meilleurs articles de l’année écoulée, les interviews des personnalités les plus renommées de l’industrie du tourisme et les articles de fond s’égrainent mois après mois sur près de 170 pages. Le contenu est riche, dense et toujours de très grande qualité. On y parle de marketing, de mobilité, d’e-commerce, de big data, de start-up, de prospective et bien d’autres thématiques encore. Quelle n’a pas été notre surprise d’y trouver une parution nous concernant !

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Spootnik: devenez exclusif !

Startup lancée en mai 2012 par Stephan Setbon, ex-PDG de MyFab, Spootnik est une vraie révélation en terme de réseau social e-commerce à la rencontre de qualité et rareté. Focus sur le phénomène.

Baisse du pouvoir d’achat des ménages et perte de qualité constatée de la plupart des produits délocalisés favorisent de plus en plus l’achat qualitatif face à l’achat de masse. Une tendance au « local » apparaît. Dans ce cadre là, l’idée de Spootnik est de mettre en avant des produits hauts de gamme et rares via les internautes et d’assurer au client une transparence sur l’origine des produits. Une façon pour la marque de valoriser l’artisanat et les petites marques des 45 pays représentés sur le site.

 

 

D’un design léché à des posts qualitatifs (appelés spots), on pourrait aisément considérer la plateforme Spootnik comme un « Pinterest haut de gamme ». Le fonctionnement reste assez intuitif. Après avoir repéré un article sur un site Internet, l’utilisateur Spootnik le « spot » sur sa page, en indiquant la catégorie (Mens, Womens, HiTech, Gourmet etc.), la fourchette de prix, le site web d’origine ou encore la zone géographique dans laquelle le produit est disponible. Les autres utilisateurs peuvent alors librement « lover » le produit qu’ils apprécient pour que celui-ci apparaisse sur leur propre page.

Mais avant toute chose, l’originalité de Spootnik reste son e-store. Toutes les semaines, la marque met en avant, via une vente en ligne, une ville et les marques de celle-ci ayant reçu le plus de « love ». Après stockage grâce à des partenariats établis avec des entrepôts locaux de différents pays, la marque livre à chaque fin de semaine par avion trois pays que sont la France, l’Italie et le Royaume-Uni. Ceci en une fois, ce qui évite au client de payer les frais de port, taxes et donc d’obtenir le produit au prix local. Une originalité qui s’avère payante puisque le site connaît à ce jour une croissance quotidienne de 1000 membres, à suivre donc !

 

m-commerce : Avec Tesco, les courses c’est dans le métro !

Cela fait des mois que cette campagne menée par Tesco – ou plutôt Home plus – en Corée du Sud est sortie, depuis Juillet dernier pour être exact ! Et cela fait des mois que nous aurions dû sortir cet article. Mais voilà, c’est parfois la course à l’Agence et une actualité en chassant une autre, nous n’avions toujours pas relayé cette audacieuse opération de m-commerce. C’est chose faite aujourd’hui !

Le contexte :
La chaîne d’épicerie britannique Tesco souhaitait passer d’une position de challenger à celle de  leader. Facile à dire, mais comment s’y prendre concrètement ?

La solution :
Agrandir sa cible en faisant preuve d’originalité et d’ingéniosité !

La contrainte :
Les habitants de Séoul* n’ont ni le temps, ni l’énergie et encore moins l’envie d’aller au supermarché pour faire leurs courses après le travail.

Le dispositif :
L’agence sud-coréenne Cheil a mis au point pour la marque un système permettant aux personnes prenant le métro de faire leurs courses en attendant le prochain train : un magasin Tesco/Home plus virtuel ! De gigantesques stickers représentant les rayons de produits référencés dans le magasin ont été posés sur les murs des gares. Les passants n’avaient alors plus qu’à scanner les codes avec leurs smartphones pour effectuer leurs achat. Une fois la liste des courses effectuée, le magasin livrait les achats directement à domicile. Très pratique et même ludique, ce système a connu un grand succès, faisant ainsi croître les achats en ligne de 130 % pendant la durée de l’opération.

La vidéo ci-dessous illustre tout ça :

A noter qu’en France, l’e-commerce représente aujourd’hui, selon la FEVAD, un CA de 31 milliards d’euros et de 28 millions d’acheteurs en ligne.

 

* Les saoulés ? Bon, ok, la blague est complètement pourrie ! 😉

Quand e-commerce et réseaux sociaux fusionnent…

…On obtient du social commerce !

Avec près de 85 000 sites e-commerce en France, 300 000 en Angleterre, deux nouveaux sites créés toutes les heures, le volume d’achats européen continue son envolée. Les Français ont dépensé 17,5 milliards d’euros sur Internet au cours du 1er semestre 2011 soit 20% de plus qu’au 1er semestre 2010. Si cette tendance se maintient durant le second semestre, la FEVAD table sur une croissance annuelle de chiffre d’affaire de 37%

Très présents sur les réseaux sociaux, les sites de e-commerce ont rapidement intégré ces outils dans leur stratégie de relation client.

     (Source CCM Benchmark, CCA International, FEVAD, octobre 2011)

Cependant, ils sont peu nombreux à les utiliser comme canal de distribution à part entière, dernier exemple en date, « Petits voyages entre amis » mis en place par la SNCF. SWiTCH a rencontré Anne-Servane Lasserre, Chef de Projet Innovation à la SNCF.

SWITCH : Quels sont les bénéfices clients de cette application ?

Anne-Servanne Lasserre : L’application Petits voyages entre amis permet de faciliter l’organisation des voyages à plusieurs grâce à Facebook. Aujourd’hui, se mettre d’accord pour organiser un voyage à plusieurs est souvent très compliqué : on échange des mails, des appels, des sms…et ça uniquement pour se mettre d’accord sur quel train prendre. L’application simplifie ce casse-tête. Grâce à un mélange d’outil de réservation et d’outils sociaux, Petits voyages entre amis permet de se mettre rapidement d’accord sur quel trajet de train prendre. De plus on peut choisir si l’on paie pour une ou plusieurs personnes, ce qui facilite grandement cette opération.

SWITCH : Quel est votre cœur de cible ?

ASL : Notre cible est très large étant donné que voyages-sncf.com est clairement le site de tous les internautes français. L’application se destine donc naturellement aux clients de voyages-sncf.com présent sur Facebook et souhaitant partir en voyage entre amis : il s’agit donc sans surprise d’utilisateurs âgés de 20 à 35 ans.

SWITCH : Quels sont les objectifs fixés en termes de visiteurs et de taux de conversion ? Quel est le taux de conversion sur voyage Sncf ?

ASL : Ces informations sont confidentielles.

SWITCH : Comment s’inscrit cette application dans votre stratégie client globale ?

ASL : Nous cherchons à apporter toujours plus de services innovants à nos clients et c’est exactement ce à quoi répond Petits voyages entre amis. Nous nous devons d’être présents là où se trouvent nos clients, c’est pourquoi nous développons notre présence sur les réseaux sociaux. Nous souhaitons être au plus proche d’eux. Grâce à Petits voyage entre amis, les sites qu’ils utilisent quotidiennement (Facebook) leur permettent d’organiser leur voyage sur cette même interface.

SWITCH : Quelle part va prendre le social commerce dans le développement futur du e-commerce ?

ASL : L’étude Frommer’s Unlimited Survey présente le social media comme le poste d’investissement marketing en plus forte croissance pour les site e-commerce de voyages (devant le brand content et le mobile). Les acteurs de la vente en ligne ont clairement compris les enjeux du social commerce et sont en train de prendre ce virage. Je suis convaincue que cet aspect amène une véritable révolution dans le webmarketing et place encore d’avantage le client au cœur des stratégies. L’utilisation des réseaux sociaux est maintenant ancrée dans les habitudes de nos clients. Les sites de e-commerce doivent développer de nouvelles stratégies pour s’adapter à ces nouveaux usages.

A l’image de la position de la SNCF, plusieurs analystes du e-commerce s’accordent à dire que nous sommes face à une tendance lourde, qui va bouleverser les comportements. Aujourd’hui, l’avis d’un proche est un facteur d’achat ou de non achat déterminant. Avec le social commerce le consommateur pourra obtenir l’avis de ses amis sur n’importe quel produit ou service, ce qui alimentera son besoin de réassurance et le confortera dans son choix.

Nous tenons à remercier chaleureusement Anne Servanne Lasserre et Valérie Cambet pour leur aide dans la réalisation de cet article.

SWiTCH Initiatives – ITW de Thomas Rouault de Snowleader

Dans le cadre des SWiTCH Initiatives nous souhaitons vous faire découvrir des entreprises qui font bouger les choses, des gens passionnés, qui créent des produits directement inspirés de leurs pratiques sportives. SWiTCH a rencontré Thomas Rouault (29 ans aujourd’hui !), co-fondateur du site de vente en ligne Snowleader, « The Reblochon Compagny ».

SWiTCH : Bonjour Thomas, peux-tu nous présenter ton parcours et ton entreprise ?

Thomas Rouault : Bonjour, j’ai fait mes études supérieures à Nice Sophia Antipolis (aujourd’hui Skema Business School) complétées par une césure et un apprentissage chez Nike pendant deux ans. A la fin de mes études je ne savais pas exactement ce que je voulais faire, j’ai enchainé plusieurs emplois qui ne m’ont pas vraiment intéressé. J’étais et je suis toujours passionné par Internet et les sports outdoor, je me suis dit pourquoi ne pas me lancer dans le e-commerce ? On a donc crée Snowleader à 4 il y a 3 ans. Aujourd’hui Snowleader, c’est dix salariés, 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaire sur le dernier exercice, 6000 produits en ligne.

SWiTCH : Raconte-nous l’histoire de Snowleader?

T.R : Snowleader est né d’une idée : créer un magasin similaire aux plus beaux magasins de station, proposant les plus beaux produits… mais sur Internet ! Notre volonté initiale était de proposer tous les produits liés aux pratiques sportives de la région Annécienne. Le souci c’est qu’aucune marque ne nous faisait confiance, il a donc fallu que l’on s’associe avec un magasin de sport du Grand Bornand pour pouvoir ouvrir des comptes clients et recevoir de la marchandise. En 6 mois on faisait le même chiffre d’affaire que ce magasin…

SWiTCH : D’où vient le nom Snowleader ?

T.R : On cherchait un nom qui ne fasse pas « cheap ». On s’est inspiré des magasins de stations, on a cherché un nom qui soit fort et disponible en .com ! On est donc parti sur Snowleader, mais on trouvait que cela faisait trop sérieux. Comme nos premiers locaux étaient basés au Grand-Bornand, on a décidé de lier une activité pastorale – la fabrique du reblochon – au e-commerce. Le but c’était de faire profiter les agriculteurs du développement du e-commerce, c’est pourquoi Snowleader « the reblochon company » offre un reblochon fermier pour toutes commandes supérieures à 150€.

SWiTCH : Quelles sont les valeurs de Snowleader ?

T.R : Nous ne faisons jamais de prix cassés, contrairement à la tendance du e-commerce (85% du business sur Internet ce fait avec des prix barrés). Nous défendons les beaux produits, les produits introuvables ailleurs. Nous proposons un service client irréprochable au niveau du conseil, de la disponibilité produit ou encore de l’expédition. Et bien sur le reblochon !

SWiTCH : Comment gérez-vous le conseil client, qu’est-ce qui vous différencie d’un shop classique ?

T.R : Quand tu es en magasin, tu n’as pas forcément le bon produit en stock pour ton client, du coup tu ne veux pas perdre une vente et tu diriges ton client vers un produit qui sera peut-être moins adapté. Nous on s’engage sur une disponibilité et on a toujours le bon produit au bon moment pour le bon client. Nous avons deux personnes à plein temps pour le conseil client, nous sommes disponibles par téléphone, mail, skype, etc. Nous essayons d’être irréprochables sur cet aspect, c’est notre point fort et l’un de nos éléments différenciant.

SWiTCH : Quelle a été la principale difficulté rencontrée depuis l’idée créatrice de Snowleader jusqu’à aujourd’hui ?

T.R : Je dirais que le plus dur aura été de faire la part des choses entre tous les conseils qu’on nous donnait et ce que nous voulions vraiment faire. Quand on a lancé Snowleader, l’activité e-commerce en était à ses débuts, surtout dans notre domaine ! Il n’y avait pas ou peu d’écrits sur ce type d’activité mais beaucoup de personnes se sentaient investies d’un grand savoir et nous abreuvaient de conseils. Je pense qu’il faut être capable de faire la part des choses, faire confiance à son instinct et ne pas se laisser influencer. Il faut mettre en œuvre ses propres idées.

SWiTCH : Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans le e-commerce ?

T.R : Je pense qu’il faut d’abord penser à son référencement sur Google avant même de déterminer son activité. Si je l’avais fait j’aurais certainement vendu d’autres types de produits ! Il faut aussi prendre en compte, voir surestimer, le coût financier du référencement.

SWiTCH : Quelle est ta plus grande satisfaction ?

T.R : Avec 10 000 euros lors du lancement de Snowleader on est arrivé à monter une entreprise qui après trois ans fait 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires.

SWiTCH : Est-ce que vous avez procédé à des augmentations de capital ?

T.R : Non ! C’est d’ailleurs un problème, ton business marche mais comme tu ne l’abreuves pas financièrement les banques ont plus de mal à te faire confiance. Un spécialiste du e-commerce dirait : avec 10 000 euros vous faites 2,3 millions, si je te donne 30 000 euros vous multipliez le CA par trois ! Malheureusement, les banques n’ont pas la même approche. En France, il y a des aides qui existent pour les créations d’entreprises (exonération de charges, etc.), mais il n’existe rien pour des entreprises dans notre situation.

SWiTCH : Comment gérez-vous les stocks face à un tel accroissement d’activité ?

T.R : On a essayé d’anticiper la croissance. On essaie d’avoir le minimum de surstocks possible. Paradoxalement, notre stratégie de ne jamais faire de prix barrés nous permet d’écouler plus facilement nos surstocks en période de soldes.

SWiTCH : Quels sont les moyens de communication que vous utilisez ?

T.R : On communique essentiellement sur le web via des affiliations, AdWords, des bannières, des comparateurs de prix. On fait également des parutions dans la presse papier, à la radio et… peut-être bientôt à la TV !

SWiTCH : Quelle vision à 5 ans as-tu de Snowleader ?

T.R : Nous souhaitons devenir une alternative au Vieux-Campeur, élargir notre domaine de compétence. Aujourd’hui ce qui nous freine c’est la compétence technique pour le conseil client. On peut conseiller quelqu’un pour un trekking au Népal ou un trip ski dans les Lofoten, mais nous ne sommes pas encore compétents sur des activités comme le kite-surf, le surf ou le VTT par exemple.

SWiTCH : Est-ce qu’il y a un sujet que nous n’avons pas abordé mais dont tu aurais voulu parlé ?

T.R : Le e-commerce dans le secteur outdoor est un business à part entière, c’est exactement comme un commerce, il y a énormément de charges. Il faut arrêter de croire que c’est simple et qu’il n’y a pas de charge !

 SWiTCH : Merci Thomas, bonne continuation pour la suite et bon anniversaire !

Yakatag : quand le shopping devient social et mobile !

Le e-commerce représente aujourd’hui 31 milliards € en France, soit plus de 4 % de l’ensemble des achats des français*. Il ne cesse de se développer puisqu’il connaît un taux de croissance de près de 24% entre 2009 et 2010*. Pas étonnant donc que le « shopping social » – le nouveau buzzword de l’année 2011 – soit sur toutes les lèvres et que quelques entrepreneurs malins aient vu une brèche dans laquelle s’engouffrer. C’est ce qu’ont fait Laure Lefèvre et Maxime Barbier en créant Yakatag.

* Source : FEVAD

On ne vous fera pas de grand discour, car tout est très bien expliqué dans la vidéo (Durée : 1’20 – français). Mais en résumé, l’idée est que Yakatag est le premier réseau mobile de Social Shopping. En d’autres termes, c’est un réseau de recommandation géolocalisée permettant d’utiliser son mobile (iPhone ou smartphone via une application téléchargeable gratuitement sur l’AppStore et l’Android Market) pour échanger des coups de cœur shopping, traquer les bonnes affaires et les partager en temps réel avec sa communauté.

On vous laisse découvrir à quoi ressemble ce nouveau développement du m-commerce :

Comme ils disent « Yakatag, Ya’ plu’ ka ! » 😉