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RESTEZ CHEZ VOUS AUJOURD’HUI ET #VOYAGEZ DEMAIN, les 23 recommandations de l’Organisation Mondiale du Tourisme pour faire face à la crise du COVID-19, accélérer le redressement et préparer l’avenir

L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) livre toute une série de recommandations visant à aider les pouvoirs publics, le secteur privé et la communauté internationale à traverser la crise du Covid-19. Celles-ci visent à offrir un cadre pratique pour aider les pays à atténuer l’impact immédiat de la crise sur les voyages et le tourisme, à stimuler le redressement et à guider le développement et la résilience à long terme du secteur. Résumé.

La pandémie de COVID-19 a paralysé le monde. Le tourisme fait partie des secteurs de l’économie les plus durement frappés et, comme toujours, ce sont les éléments les plus vulnérables de la société qui vont souffrir le plus. L’OMT a fait paraître le 27 mars dernier une évaluation de l’impact probable de la crise du coronavirus sur le tourisme international. Avec la mise en place inédite de restrictions sur les voyages partout dans le monde, les Nations Unies estiment que les arrivées de touristes internationaux vont baisser de 20 % à 30 % en 2020 par rapport aux chiffres de 2019. La conséquence immédiate est la diminution des recettes du tourisme international (exportations) dans des proportions comprises entre 300 et 450 milliards d’US$, soit près d’un tiers des 1 500 milliards d’US$ de recettes générées en 2019. Cela ferait perdre l’équivalent de cinq à sept ans de croissance. Pour remettre la situation en perspective, l’OMT fait observer qu’en 2009, avec la crise économique mondiale, les arrivées de touristes internationaux vont baisser de 4 %, et que la flambée de SRAS avait provoqué un repli de seulement 0,4 % en 2003.

Toutefois, le tourisme a vastement démontré par le passé qu’il possède une capacité de redressement incomparable après une crise. C’est d’ailleurs l’un des secteurs le mieux placé pour prendre la tête du relèvement général des sociétés, tirer la croissance économique, créer des emplois et transformer la vie des populations.

Parmi les recommandations entérinées par l’OMT le 31 mars 2020, on peut relever la nécessité d’un appui financier et politique aux mesures de relance ciblant le secteur du tourisme, en coordination avec les organisations internationales du développement, pour atténuer l’impact de la COVID-19 sur l’emploi, protéger les plus vulnérables et accélérer le redressement.

« Notre action doit être rapide, cohérente et unie pour pouvoir tous, bientôt, recommencer à voyager, et le faire de manière plus sûre, plus durable et plus respectueuse, en tirant les enseignements de la crise actuelle »

Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’OMT

Voici les 23 recommandations :

Pour gérer la crise et en atténuer les impacts

  • Fournir des incitations au maintien des emplois, soutenir l’activité des travailleurs indépendants et protéger les groupes les plus vulnérables;
  • Soutenir la trésorerie des entreprises ;
  • Réexaminer les taxes, redevances et droits et la réglementation ayant une incidence sur les transports et le tourisme ;
  • Assurer la protection des consommateurs et la confiance ;
  • Promouvoir l’acquisition de compétences, en particulier dans le domaine du numérique ;
  • Inclure le tourisme dans les dispositifs économiques d’urgence aux niveaux régional, national et mondial ;
  • Créer des mécanismes et des stratégies de gestion des crises.

Pour relancer et accélérer le redressement

  • Fournir des incitations financières à l’investissement et à l’exploitation touristiques ;
  • Réexaminer les taxes et redevances et la réglementation ayant une incidence sur les voyages et le tourisme ;
  • Faire progresser la facilitation des voyages ;
  • Promouvoir les nouveaux emplois et l’acquisition de compétences, en particulier numériques ;
  • Prendre en compte la durabilité environnementale dans les dispositifs de relance et de redressement ;
  • Connaître le marché et agir rapidement pour rétablir la confiance et stimuler la demande ;
  • Donner une impulsion au marketing et aux événements et réunions ;
    Investir dans les partenariats ;
  • Faire une place au tourisme dans les programmes de redressement régionaux, nationaux et internationaux et dans l’aide au développement.

Pour préparer l’avenir

  • Diversifier les marchés, les produits et les services ;
  • Investir dans les systèmes d’analyse des marchés et la transformation numérique ;
  • Renforcer la gouvernance du tourisme à tous les niveaux ;
  • Se préparer aux crises, améliorer la résilience et veiller à inclure le tourisme dans le mécanisme et les systèmes d’urgence nationaux ;
  • Investir dans le capital humain et la mise en valeur des talents ;
  • Inscrire solidement le tourisme durable parmi les priorités nationales;
  • Passer à l’économie circulaire et s’approprier les ODD (Objectifs de Développement Durable).

« Le tourisme a démontré historiquement être un moteur essentiel de la reprise internationale. Nous devons dès à présent commencer à nous préparer pour jeter les bases de la résilience future du tourisme.»

Zurab Pololikashvili, Secrétaire général de l’OMT

Enfin, pour trouver collectivement des solutions concrètes pour « guérir » le tourisme, l’OMT a lancé un concours mondial pour que les start-ups, les entreprises et les technologies les plus innovantes atténuent les conséquences de cette crise sanitaire et économique sur le tourisme moyennant des solutions relevant des domaines de la santé, de l’économie et de la gestion des destinations.
Si vous êtes intéressés, vous pouvez déposer votre candidature ici jusqu’au 15 Avril 2020.

Belle réussite pour la 2nde édition de la journée #1Ambassadeur1Entrepreneur le 29 août 2016 à Paris !

#1Ambassadeur1Entrepreneur

Nous avions eu l’immense honneur d’être conviés l’année dernière à la première édition de cet événement organisé par le Quai d’Orsay. Ce lundi, nous n’avons pas boudé notre plaisir d’y participer à nouveau. Plus de 1550 rendez-vous effectués en mode « speed dating » par 420 entreprises triées sur le volet, dont SWiTCH, pour rencontrer les 170 ambassadeurs de France présents. Ce rendez-vous économique vise en effet à promouvoir, accompagner et faciliter le développement à l’étranger des entreprises françaises. Compte rendu.

Same players, shoot again!
Sous la forme d’entretiens en face à face de 15-20 minutes, nous avons pu rencontrer 5 ambassadeurs de France à l’étranger. Le format court nous a permis d’aller à l’essentiel en posant librement les questions, auxquelles des réponses très concrètes ont pu être apportées. Ces rendez-vous seront, comme l’année dernière, suivis d’échanges plus approfondis en fonction des projets en cours selon les pays. L’ambiance à la fois studieuse et conviviale, la parfaite organisation et l’accueil fort sympathique de nos représentants diplomatiques à l’étranger nous a une fois de plus emballés !

#1Ambassadeur1EntrepreneurSWiTCH
Surprise sur prise !
À notre grande surprise, nous avons été aimablement interrompus par une visite de Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires Etrangères : serrage de mains et échanges sur la nécessité pour les acteurs des destinations françaises de se mobiliser pour rassurer les visiteurs étrangers.

Pour finir en beauté cette belle journée, nous avons même été sollicités pour une interview pour une chaîne de TV chinoise sur l’état du tourisme en France. Ils souhaitaient avoir nos recommandations pour relancer l’activité touristique nationale… vaste sujet en seulement 90 secondes !

Retour sur la participation de SWiTCH à la journée « 1Ambassadeur1Entrepreneur »


La conférence des ambassadeurs réunit à Paris chaque année l’ensemble des 180 ambassadeurs de France. A cette occasion, le Quai d’Orsay a organisé un événement inédit : le premier « speed dating » entre entrepreneurs et ambassadeurs. Ce rendez-vous économique visait à promouvoir, accompagner et faciliter le développement à l’étranger des entreprises françaises, en particulier les PME. SWiTCH a participé à ce temps fort aux côtés de 475 entreprises de tous secteurs confondus. Compte rendu.

Tout l’après-midi du 25 août 2015, sous la forme d’entretiens individuels de 15-20 minutes, nous avons pu rencontrer 8 ambassadeurs français. A notre grande surprise, le dialogue était direct, assez concret et sans de langue de bois. Nous avons pu aborder les opportunités de business en cours, la meilleure manière pour y répondre, ainsi que les différences culturelles à bien intégrer avant de se lancer à l’export dans certaines contrées éloignées.

Une organisation impeccable, un contact chaleureux et un véritable intérêt de la plupart des ambassadeurs, ainsi qu’une petite interview pour TV5Monde ont fait de cet événement une véritable réussite !

[Note de Conjoncture] Quand la date des vacances scolaires décapite le bénéfice de toute une saison !

Domaines Skiables de France (DSF) livre chaque année les chiffres de fréquentation de nos stations pour cet hiver 2012/13. Un enneigement hors du commun et des vacances scolaires belges et françaises bien réparties sur le calendrier ont permis un bilan des vacances de février très positif et pourtant toute une économie locale est en péril.

Par rapport à la moyenne des 4 années précédentes sur l’ensemble des stations françaises, le bilan cet hiver à l’issu des vacances de février s’élève de plus de  2%. Ce bilan positif n’est cependant que provisoire, la fin de saison sera périlleuse. L’avance prise pendant les vacances de février va se dissiper peu à peu.

Malgré l’enneigement exceptionnel cette année, le taux de fréquentation des stations va chuter dès la fin du weekend pascal. Les stations ne peuvent plus compter sur le dernier souffle apporté par les vacances de Pâques qui n’ont pas été aussi tardives depuis 20 ans. Les vacanciers ne trouveront plus que les stations de hautes altitudes encore ouvertes, sans parler de leurs motivations printanières à ces dates avancées dans le mois d’avril.

Les stations n’ont plus les moyens de rester ouvertes pour une clientèle quasiment absente, le bénéfice de toute une saison peut être englouti en quelques jours si les calculs sont mal faits. Les stations anticipent à présent cette perte programmée, en annonçant des dates de fermeture de plus en plus précoces.

Cette tendance introduit malheureusement des effets désastreux sur l’économie locale tels que la réduction de la durée des contrats pour les travailleurs saisonniers. On observe aussi que la réduction de la période d’amortissement des équipement engendre une augmentation du prix moyen des séjours pour la clientèle.

La perte de compétitivité d’un pan entier de l’économie de montagne qui fragilise l’équilibre économique des stations a des répercussions qui se font ressentir jusque sur les finances publiques de la région.

 

Photo : Chamonix – Armelle Solelhac

Surfing for change !

La leçon de vie du mois nous est proposée par Kyle Thiermann, 21 ans, pro surfer, sponsorisé par Patagonia et Sector 9 entre autres…

Diplômé de la Gaia Univesity avec un bachelor en « Green Business », Kyle fait bouger les choses avec Surfing For Change. Suite à un voyage au Chili, où il a surfé des vagues incroyables (soit dit en passant), il se rend compte que sa propre banque (Bank of America) finance un projet de construction d’une centrale à charbon à quelques mètres de la plage. Il réalise alors qu’en étant client de cette banque il cautionne indirectement leur projet mais qu’il a également le pouvoir de faire changer les choses. Comment ? allez-vous me dire. Rien de plus simple, il suffit de convaincre les gens de ne plus faire appel aux services d’une banque finançant de tels projets. Si le raisonnement parait simpliste au premier abord, nous ajouterons qu’à ce jour Kyle a réussi à faire réinvestir 340 millions de dollars dans des agences locales au détriment de grands groupes bancaires… (Filmé lors du TEDxSantaCruz en Juin 2011 – Durée : 5’55 – Anglais non sous-titré)

Comme quoi on peut aussi agir et avoir une influence positive sur notre économie, notre environnement et notre qualité de vie !

Bon, maintenant que j’ai changé de banque, quand est ce qu’on surfe ? 😉