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Comment intégrer les J.O. dans sa stratégie de communication ?

Les équipementiers se posent cette question depuis Avril 2011 et la décision du CIO d’intégrer cinq nouvelles disciplines pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2014.  Pour la première fois de l’histoire Olympienne, Sotchi accueillera une épreuve de ski freestyle, le half-pipe. Quels sont les enjeux d’une telle décision ? Comment les marques freeski envisagent-elles de communiquer autour d’une épreuve si peut en rapport avec leur culture ? Eléments de réponses recueillis auprès de Coreupt et Orage.

C’est sans surprise que les marques interrogées nous ont répondu que l’intégration de cette nouvelle discipline aux JO était une bonne chose. Cela va contribuer au développement du freestyle, à sa médiatisation mais aussi à sa crédibilité. C’est également l’évolution naturelle de chaque sport, se comparer, s’évaluer les uns les autres jusqu’au sacre suprême : la médaille olympique. Il serait inutile de freiner cette tendance. Comment une discipline qui casse les codes de toute une pratique sportive pourrait-elle être réfractaire à sa propre évolution ?

Malgré tout, les JO font peur, pour Guerlain Chicherit  « notre position peut changer d’ici deux ans, mais je ne suis pas sûr que Coreupt communiquera sur les Jeux Olympiques ».  Même s’il n’y pas antinomie entre le freestyle et les J.O, ce sont deux mondes différents et les équipementiers se demandent quelle position adopter pour préserver leur image « core ».

Comment garder son ADN freeski tout en participant à l’une des compétitions les plus codifiées de la planète ? Pour Gino Decisier, Marketing Manager chez Orage, il y a deux options possibles :

  • Equiper une fédération. C’est-à-dire lancer du développement produit deux ans à l’avance et convaincre une nation d’équiper ses représentants avec des produits Orage. 
  • Communiquer via les riders et leur personnalité. « A nous d’être malin et de raconter « l’histoire J.O. » avec les valeurs d’Orage ». Il faudra pour cela travailler bien en amont de la compétition.

A la question, le freestyle peut-il perdre sa fraicheur et ses valeurs en devenant une discipline olympique, les équipementiers sont unanimes : le CIO, la FIS et les riders joueront un rôle prépondérant dans l’évolution de l’image de cette pratique. Les freestylers doivent essayer de fédérer leur discours afin d’être entendus des instances décisionnelles et préserver les valeurs qui orientent leur discipline.

Même si l’échéance de Sotchi se rapproche à grand pas, les X-Games restent LE contest de référence en matière de freestyle. Les stratégies de communication à adopter par les marques freeski sont encore floues, l’engouement des équipementiers du secteur pour les Jeux Olympiques n’est pas forcément au rendez-vous. Peut-être parce qu’il est dur d’accepter de sponsoriser un athlète pendant des années et de ne pas pouvoir en profiter à 100% le jour J…

[Evènement] 3ème Coupe du Monde de Ski de Bosses à Méribel le 20 décembre 2011

Le 20 décembre prochain, Méribel a le plaisir de lancer la saison de ski en organisant pour la 3ème fois consécutive la Coupe du Monde de Ski de Bosses. Les épreuves se dérouleront en parallèle et en nocturne sur le stade olympique de Corbey. Quelques jours avant le top départ, nous avons rencontré Christophe Mugnier, Responsable du Service Evénements & Animations de l’Office de Tourisme de Méribel, pour comprendre comment l’événement s’inscrivait dans la stratégie de communication de la station. Interview.

SWiTCH : Comment avez vous eu l’idée d’organiser une Coupe du monde de Ski de bosses à Méribel ?
Christophe Mugnier :
Je ne suis arrivé à mon poste qu’il y a deux ans et cette Coupe du Monde était déjà en place avant que j’arrive. Nous sommes donc cette année sur la continuité de ce qui a été fait les années passées. Cela dit, elle présente le double avantage d’être bien placée dans le calendrier, ce qui permet de faire parler de Méribel et du ski en début de saison d’hiver auprès du grand public et de rester actifs au sein de la FIS (Fédération Internationale de Ski, ndlr) pour préparer la prochaine grande échéance pour nous, c’est-à-dire 2015 puisque nous accueillerons les finales de la Coupe du Monde de Ski Alpin. Il y aura 9 courses finales puisque nous organiserons toutes les épreuves finales Hommes et Dames pour les 25 meilleurs mondiaux dans chaque discipline. C’est à cette occasion qu’on remet l’ensemble des Globes de Cristal aux coureurs qui finissent leur saison.
Il est vrai que cela n’a pas grand-chose à voir avec la Coupe du Monde de Bosses, mais cette épreuve nous permet de participer à l’ensemble des réunions de la FIS

SWiTCH : Est-ce que cela a été difficile pour Méribel de convaincre la FIS que vous étiez LA station idéale pour accueillir ces finales de Coupe du Monde en 2015 ?
C.M. :
Cela a d’abord été un échec, car nous espérions pouvoir organiser ces finales en 2013. Mais notre dossier n’a pas été retenu. Donc on a refait une 2ème candidature et là notre nouveau dossier est facilement passé. En général, il y a des stations qui reviennent souvent dans l’organisation des finales, car la FIS est assez frileuse pour déplacer les finales. Ce sera une première nationale, car c’est un évènement qui n’a jamais été organisé en France !

SWiTCH : Félicitations ! Pour revenir à la Coupe du Monde de Ski de Bosses, comment celle-ci s’inscrit dans la stratégie de communication globale de Méribel et comment est-ce qu’elle contribue au développement de la notoriété de la station ?
C.M. :
Nous avons un livre blanc qui définit notre axe de communication général sur la station. Nous avons identifié que notre cible principale sont les jeunes skieurs. Pour nous, les épreuves de bosses sont du freestyle. Or, il apparaît que le freestyle correspond bien à cette population. En réalité, c’est surtout la date de l’événement qui est intéressante ! Un rendez-vous, comme le propose Val d’Isère avec le Criterium de la Première Neige en tout début d’hiver, c’est quant même très porteur !

SWiTCH : Quels outils de communication avez-vous utilisé pour faire connaître cet événement ?
C.M. :
Principalement par le biais d’achat d’espaces publicitaires et d’annonces presse sur des magazines spécialisés. On communique aussi grâce à notre site Internet. Sinon, on a une communication plus locale avec un partenariat avec le Dauphiné Libéré et une présence sur les magazines de la Tarentaise tels qu’Info News ou Tarentaise Hebdo. La Coupe du Monde ayant lieu pendant les vacances, on estime qu’il faut surtout cibler les touristes qui sont en vacances sur les 3 Vallées.

SWiTCH : Dans la mesure où c’est un événement destiné à une cible jeune, est-ce que vous avez prévu un dispositif de communication sur les média sociaux ?
C.M. :
Il y a une page Facebook qui est en place pour la Destination, mais il n’y en a pas de spécifique à l’événement bien qu’il existe depuis 2 ans déjà. Rien n’est prévu sur Twitter, ni les autres média sociaux…

SWiTCH : Est-ce que vous avez une communication différente pour cet événement par rapport aux autres rendez-vous que vous organisez dans l’hiver ?
C.M. :
Non, nous appliquons les mêmes recettes à chaque fois. Seuls les supports presse changent en fonction du type d’activité à l’honneur, mais nous n’avons pas une communication spécifique pour cet événement là.

SWiTCH : les 17 et 18 décembre 2011 aura lieu la Coupe du Monde de Ski Alpin à Courchevel. Comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à cet événement, même si la clientèle n’est pas vraiment la même qu’à Méribel ?
C.M. :
Courchevel organise une Coupe du Monde de Ski Alpin, donc la taille de l’événement n’est pas du tout comparable ! Au niveau des budgets, de la communication, de tout, ce n’est pas la même échelle. C’est un rapport qui va approximativement de 1 à 10 dans tous les domaines de l’organisation. Entre l’alpin et le freestyle, on ne joue pas dans la même cour.

SWiTCH : Est-ce que vous avez conçu des produits spécifiques pour attirer la clientèle autour de cet événement ?
C.M. :
Oui, tout d’abord parce que cette année on a réussi à négocier avec la FIS pour que les épreuves aient lieu pendant la première semaine des vacances scolaires. Ensuite, parce qu’on a voulu faire cet événement en nocturne pour en faire un véritable show avec des jeux de lumières, de la vidéo, des feux d’artifice pour créer une véritable mise en scène. Pour les finales, le mardi 20 décembre 2011, on a rendu l’accès aux remontées mécaniques gratuit de façon à ce que les spectateurs puissent skier en nocturne sur la piste proche du Stade et accéder facilement à la piste de bosses.  Notre objectif est d’en faire un véritable succès populaire, on espère qu’il y aura beaucoup de monde autour de la raquette d’arrivée.

Merci Christophe Mugnier et bonne saison 2011-2012 !

Bon plan : Si vous n’avez pas la chance de pouvoir assister au spectacle sur place, les Finales débuteront à 18h et seront diffusées en direct sur Eurosport.

Valloire confie à SWiTCH le management de sa communauté à l’occasion du Snowbreak 2011 !

Les « Springbreak » aux USA, ça vous dit quelque chose ? A l’occasion des vacances de Pâques, les étudiants américains partent à l’assaut des plages de sable blanc de Floride, de Californie ou du Mexique pour quelques jours de fêtes torrides et bien arrosées. A l’instar des stations balnéaires outre-Atlantique, le domaine skiable de Valloire accueillera pour la 2ème année consécutive le « Snowbreak », transposition en montagne du concept nord-américain.

Au programme : une semaine de fête (avec des dancefloor en station, mais aussi sur le domaine skiable), de ski (150 km de pistes sur le domaine relié de Galibier-Thabor), de démonstrations sportives (freestyle et vol libre), d’animations festives (Big Airbag, Ski Dating, IgLove, BBQ, etc.) et surtout de la musique, beaucoup de musique, avec 60 heures de concert électro, reggae et R&B !



Pour faire monter la sauce, créer une communauté active et relayer cette semaine festive en direct, SWiTCH sera en charge du Community Management de l’événement. Pour être dans le secret des dieux, nous vous invitons backstage à suivre l’organisation de cette immense fête ici et .

Showtime !