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Le géocaching gagne les stations de ski !

Le 14 février prochain, les Saisies organiseront le jeu « A la poursuite du diamant ». Cet événément fait parti des trois chasses au trésor organisées cet hiver par la station savoyarde. Énigmes et géocaching seront au programme pour une vaste enquête menant à la pierre précieuse d’une valeur de 600€. De plus en plus de stations de montagne mettent en place ce type de animation pour proposer à leurs clients une expérience nouvelle sur leurs domaines skiables.

Qu’est-ce que le géocaching ?
Apparu après l’accès du grand public à la technologie GPS en 2000, ce loisir apparenté à la chasse aux trésors consiste à rechercher et retrouver une boite-trésor appelée géocache. Pour ce faire, le joueur note les coordonnées GPS de la géocache de son choix (publiées par d’autres joueurs sur des sites Internet spécialisés) et utilise son appareil de recherche pour progresser jusqu’au trésor.

Une fois le fameux trésor trouvé, le joueur doit laisser à son tour un objet d’une valeur équivalente. Vous l’aurez compris, ce n’est pas le bibelot faisant souvent office de trésor mais bien l’adrénaline de la découverte et la passion pour l’exploration d’un lieu inconnu qui font la force de cette discipline !

Devenu un phénomène mondial grâce à la démocratisation du GPS portable, on compte près de 2 millions de caches pour 5 millions de pratiquants à ce jour.


Le géocaching comme outil pour les professionnels du tourisme

Comme les Saisies, d’autres stations de ski ont adapté et fait du système géocaching un outil de communication mais également de fédération auprès des touristes et habitants de leur vallée.

C’est le cas de La Plagne, qui a mis en place l’hiver dernier des parcours ludiques à découvrir à ski comme à pieds. Après avoir choisi un des 3 parcours au choix, le participant choisit une balise sur le GPS qui lui a été fourni et part à sa recherche sur les 225kms de pistes et sentiers du domaine. Selon l’activité choisie y figurent un système de cases à poinçonner, à mesure que les balises sont repérées, ou la liste des énigmes à résoudre.

En version estivale, la Tania a également mis en place un système basé sur le géocaching, avant tout destiné à un public jeune. Les participants doivent retrouver des trésors cachés sur les sentiers de randonnée.

Le géocaching est donc un moyen idéal pour communiquer de façon originale et ludique autour des lieux remarquables et autres curiosités d’une vallée. Ce loisir se positionne du même coup comme un outil fédérateur, permettant aux participants d’avoir une relation/sentiment de proximité avec la station et d’en découvrir les facettes insoupçonnables.

 

Des GPS pour ne pas faire l’école (de ski) buissonnière

Vous le savez, l’une des spécialités de SWiTCH c’est de guetter les (bonnes) pratiques des stations à l’étranger. Aujourd’hui, c’est de l’autre côté de l’Atlantique que notre regard s’est tourné et plus particulièrement vers Mont Tremblant, au Québec.

Nous avons déjà visitée cette station dans le courant de l’hiver 2005-2006. Nous avons été particulièrement étonnés par la qualité de l’accueil et les « facilités » mises en œuvre pour offrir au client une « expérience à la neige inoubliable ». Par contre, l’architecture digne de Disneyland nous avait laissé pour le moins perplexe. Sans compter qu’au fur et à mesure de nos pérégrinations nous avons eu tout le loisir de découvrir une certaine standardisation de l’urbanisation des stations du groupe Intrawest, dont Tremblant fait partie.

En plus de l’ouverture du nouveau Casino au pied des pistes, la station des Laurentides inaugure quelques nouveautés pour la saison 2009-2010. A commencer par l’Ecole de ski qui va désormais équiper gratuitement tous les élèves âgés de 12 ans et moins d’un brassard GPS. Il se porte autour de la jambe et permettra aux moniteurs et aux parents de repérer les enfants en temps réel sur le domaine skiable et dans la station. « On ne s’en cache pas, il arrive parfois que des élèves s’écartent de leur groupe, ce qui occasionne beaucoup de stress. C’est souvent le fruit d’une distraction où le jeune se joint à un autre groupe par inadvertance», explique Donald Lacasse, directeur de l’École sur neige de Mont Tremblant. Avec le système Flaik, dès que l’élève se trouvera à 200 m de distance de son moniteur, une alarme retentira. L’élève pourra facilement être repéré et réintégré à son groupe.

En plus d’apporter une dose de sécurité supplémentaire, cette technologie, mise au point par une entreprise implantée au Colorado, permet à ses utilisateurs de s’enregistrer à la fin de la journée sur le site web de Flaik pour obtenir une foule de statistiques sur le nombre de descentes effectuées, la vitesse maximale atteinte et la distance parcourue. Une façon d’étudier sa journée de ski et de comparer ses statistiques. On avait déjà vu ce système de « sloptracker » avec une multitude d’autres statistiques en France et dans le reste du monde, mais le matériel mis en location à un prix assez élevé n’avait pas recueilli les faveurs des vacanciers.

Deux stations du Colorado, Copper Mountain et Steamboat, ont fait l’essai de cette nouvelle technologie l’an dernier. «Les données indiquent qu’un skieur sur trois se rend sur le site internet pour analyser sa journée de ski», indique M.Lacasse. Le système Flaik sera également disponible aux skieurs qui le souhaitent. Les amateurs de statistiques de tous les âges pourront donc en faire l’essai.

Crédit photo : Intrawest