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[Mise à jour] Que se passe-t-il sur le web en 60 secondes chrono ? (En une image)

La mise à jour de cette infographie vient de sortir. On constate donc qu’en une minute :

  • 2100 check-in sur Foursquare ;
  • 18 Kindle fire sont vendus contre 81 iPad ;
  • 925 iPhone 4S qui sont vendus à travers le monde, contre seulement 130 BlackBerry !
  • 11 millions de conversations sont réalisées par messagerie instantanée ;
  • Google réalise 75 000 $ de revenus ;
  • 4000 clés USB sont vendus, ce qui démontre que les solutions « Cloud » ont encore un gros travail d’évangélisation à mener ;
  • Plus inquiétant : 12 sites web sont attaqués par des hackers et 416 sont en cours de tentative, 38 tonnes de e-déchets sont générés .
  • etc…

Et vous, que faites-vous en 60 secondes chrono ?

Yakatag : quand le shopping devient social et mobile !

Le e-commerce représente aujourd’hui 31 milliards € en France, soit plus de 4 % de l’ensemble des achats des français*. Il ne cesse de se développer puisqu’il connaît un taux de croissance de près de 24% entre 2009 et 2010*. Pas étonnant donc que le « shopping social » – le nouveau buzzword de l’année 2011 – soit sur toutes les lèvres et que quelques entrepreneurs malins aient vu une brèche dans laquelle s’engouffrer. C’est ce qu’ont fait Laure Lefèvre et Maxime Barbier en créant Yakatag.

* Source : FEVAD

On ne vous fera pas de grand discour, car tout est très bien expliqué dans la vidéo (Durée : 1’20 – français). Mais en résumé, l’idée est que Yakatag est le premier réseau mobile de Social Shopping. En d’autres termes, c’est un réseau de recommandation géolocalisée permettant d’utiliser son mobile (iPhone ou smartphone via une application téléchargeable gratuitement sur l’AppStore et l’Android Market) pour échanger des coups de cœur shopping, traquer les bonnes affaires et les partager en temps réel avec sa communauté.

On vous laisse découvrir à quoi ressemble ce nouveau développement du m-commerce :

Comme ils disent « Yakatag, Ya’ plu’ ka ! » 😉

Ride Society : un projet de création sociale à développer !

On est passé complètement à côté de Ride Society en début d’hiver dernier et on en est vraiment désolés. Cet oubli est désormais corrigé !

Ce projet amorcé par Anders Højmose, un étudiant du Copenhagen Institute of Interaction Design, a été co-créé avec plus de 200 personnalités de la scène du freeski. Il s’agissait de son projet de fin d’étude et celui-ci espère qu’il pourra malgré tout continuer à avoir une vie après son examen. Avis aux éventuels partenaires qui pourraient être intéressés (marque de vêtements techniques, communauté freeski déjà existantes, etc.) !

Il s’agit donc d’une plateforme dédiée aux freeriders qui leur permet de partager leurs exploits en montagne en enregistrant à la fois des images, mais aussi leur vitesse, temps, positions, tricks, etc. et de se lancer des défis entre amis. Le principe n’est pas sans nous rappeler celui de WidiWici, mais dédié uniquement au ski/snowboard. Une application iPhone a été créée et une veste de ski avec une poche située au niveau du torse pour pouvoir y glisser son smartphone est nécessaire pour que le tout fonctionne bien.

On vous laisse découvrir la jolie vidéo explicative (durée : 2’15) :

On peut néanmoins légitimement se poser plusieurs questions :

– La camera de l’iPhone est-elle suffisamment solide pour supporter tous les mouvements parasites et les secousses inhérentes à la pratique de telles activités physiques ? Le risque est en effet d’avoir un rendu peut agréable à regarder.
– Quel est le risque d’altération du signal de son DVA (Détecteur de Victime d’Avalanche) par les ondes émises par le téléphone mobile ? Or, quand on pratique le freeski dans de grosses conditions, il est plus que recommandé d’avoir un tel détecteur en bon état de fonctionnement…

A Courchevel, on fait aussi du ski !

Le 21 décembre prochain, Courchevel accueillera une épreuve féminine de la Coupe du Monde de Ski alpin. Quelques jours avant que les meilleures athlètes du monde entier s’élancent sur le stade de slalom, SWiTCH a interrogé Adeline Roux, Directrice de l’Office de Tourisme et Bruno Tuaire, Directeur du Club des Sports de Courchevel pour savoir comment cet événement s’inscrivait dans la nouvelle stratégie de communication de la station. Interview croisée.

SWiTCH : Expliquez-nous l’origine du projet ? Pourquoi organiser une Coupe du Monde à Courchevel ?
Bruno Tuaire : Une nouvelle équipe municipale a été mise en place il y a 12 ans. Elle a souhaité remettre le sport au centre de l’attention. Cela a donc commencé par une restructuration du Club des Sports, immédiatement suivie par de bons résultats de nos athlètes. Ensuite, notre objectif était d’accueillir une Coupe du Monde. Il est très difficile d’avoir l’opportunité de décrocher une épreuve de ce niveau, car les stations comme Vail, Aspen, St Moritz ou encore Kitzbühel se battent pour les garder et les pays émergents comme la Russie et la Chine sont désormais de sérieux concurrents qui veulent se faire valoir. Nous avons donc fait du lobbying auprès de la Fédération Internationale de Ski (F.I.S) pendant 10 ans.
Adeline Roux : Nous avons mené en partenariat avec l’agence TBWA une étude auprès de notre clientèle et il est apparu que les visiteurs de Courchevel venaient en premier lieu pour le Sport, la montagne et la possibilité de se retrouver en famille. Or, la station est plus connue pour les hôtels de luxe, les richissimes russes et les belles fêtes. Accueillir un événement tel qu’une Coupe du monde de Ski permet de casser cette image sulfureuse qui nous colle à la peau. L’idée est de montrer qu’à Courchevel, on peut aussi faire du ski !

SWiTCH : D’accord, mais pourquoi accueillir uniquement les épreuves féminines ?
Bruno Tuaire : Nous avons reçu pendant plusieurs années consécutives un événement qui s’appelait « Les Femmes en Or ». Organiser les épreuves féminines s’inscrit donc dans cette logique. Par ailleurs, nous avons deux athlètes féminines locales prometteuses, Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz. Enfin, il faut bien reconnaître que c’est aussi un peu plus facile d’avoir les épreuves féminines que les masculines.
Adeline Roux : Oui, cela dit nous aurons les deux l’année prochaine !

SWiTCH : Pensez-vous que cela pourra à terme devenir une « Classique » ?
Adeline Roux : L’année prochaine nous aurons les épreuves hommes et dames, puis nous ferons un break d’un an et nous recevrons à nouveau les deux épreuves pour deux ans.
Bruno Tuaire : Ce serait bien ! C’est notre objectif et nous travaillons dur pour que cela se réalise. Mais nous privilégions la qualité à la quantité. On préfère faire une fête exceptionnelle comme les J.O ou la Coupe du Monde de Football tous les 4 ans que d’organiser une course qui va se noyer parmi une multitude d’autres événements.

SWiTCH : A propos, Courchevel est réputée pour ses fêtes excessives et ses prix indécents. Nous nous sommes laissé dire que vous avez préparé un très beau show et que vous proposez des offres avantageuses à l’occasion de cet événement. Dites-en nous plus ?
Adeline Roux : Contrairement à l’Autriche où le simple fait d’organiser une course de ski suffit à déplacer les foules, ici nous sommes obligés d’organiser une grande fête pour attirer le public. Les festivités commenceront donc dès la veille de la course avec le Gala de patinage. Puis le lendemain matin, les gens pourront assister aux échauffements, grâce à un forfait gratuit sur les remontées mécaniques aux abords du stade de slalom. Les spectateurs pourront donc vivre l’événement à quelques mètres seulement des athlètes sur toute la longueur de la piste, ce qui est très rare ! Une fois les épreuves terminées, l’ensemble des remontées mécaniques du domaine skiable seront gratuites pour le reste de la journée. Il suffit de s’inscrire au préalable sur le site Internet. Pour ceux qui ne veulent pas voir le spectacle, ils pourront skier ce jour là sur tout le domaine pour seulement 15 euros. Par cette action, nous avons là encore voulu démontrer que Courchevel était une destination financièrement accessible. Enfin, le soir il y aura des concerts et un spectacle aérien, des goodies seront aussi distribués.

SWiTCH : A-t-il été facile de convaincre les socioprofessionnels de la station de l’intérêt d’organiser un tel événement ?
Bruno Tuaire : La société de gestion du domaine skiable joue vraiment bien le jeu ! Quant aux hébergeurs, ils font des efforts…

SWiTCH : Avez-vous fait une utilisation spéciale des médias sociaux à l’occasion de cet événement ?
Adeline Roux : Avant l’événement, nous avions une page « fan » sur Facebook qui vivotait. L’année dernière nous nous sommes concentrés sur les applications mobiles iPhone, Android, etc. Nous profitons donc de la Coupe du Monde pour investir les Communautés d’amoureux de la station. Mais nous y allons « step by step ». Une fois de plus, nous préférons le qualitatif au quantitatif. La clientèle de notre station est très exigeante et habituée à une certaine excellence dans la réalisation des prestations. Une obligation de perfection pèse sur nous et nous avons bien conscience que cela peut être excluant pour certains, même si ce n’est pas notre intention.

 

Puisque l’événement vise à promouvoir Courchevel comme une station où l’on fait aussi du ski, on va finir sur une touche sportive. Quelles sont vos attentes des athlètes locales ?
Bruno Tuaire : Anne-Sophie Barthet et Taïna Barioz qualifiées dans les 30 premières seraient satisfaisant !

 

Crédit photo : Christophe Pallot & Patrick Pachod – Agence Zoom

Un magazine en réalité augmentée

Doucement mais surement, la réalité augmentée s’insère dans nos vies. Le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung a distribué le week-end dernier un supplément magazine dont certains articles intégrent de la réalité augmentée animée ou en 3D accessibles grâce à un smartphone Android ou un iPhone. Suite au succès de cette édition, la maison d’édition a mis à disposition trois pages au format image à imprimer pour que chacun puisse découvrir cette lecture d’un nouveau type.

Espérons que cette application pourra donner un nouveau souffle à la presse papier.

Via

L’étude Internet et les Français en 2010 en 4 points clé

Cette étude, réalisée par Marques et tongs en mars 2010, propose des chiffres sur plusieurs points : internautes, audience et usages, e-commerce et mobilité, réseaux sociaux et blogs, smartphone, etc.

Les résultats présentés restent assez superficiels, donc pour vous faire gagner un peu de temps, voici ce qu’il est intéressant de retenir :

  • Facebook vient de fêter ses 6 ans et compte déjà 15 millions d’utilisateurs en France (soit 1 français sur 4), ainsi que 400 millions à travers le monde ;
  • 63 % des français connaissent Twitter ;
  • 2 utilisateurs d’iPhone sur 3 sont des hommes. La majorité ont entre 35 et 44 ans et sont des CSP + parisiens ou franciliens ;
  • L’Internet mobile est utilisé par 9 « iPhoneurs » sur 10.

Pour consulter l’étude dans son intégralité, c’est ici.

Crans-Montana, une stratégie de communication cohérente (Série « Communication » – 2)

Tournons-nous vers la Suisse et plus particulièrement vers Crans-Montana. Cette station a mis en place une stratégie de communication sur le Net pour le moins remarquable.

Son site web en lui-même est très intuitif. Un panorama 360° de la station en page d’accueil (pas lourd à charger, ce qui n’est pas négligeable !). La possibilité d’avoir tout le site en anglais, français, italien et allemand : classique, mais essentiel pour une station internationale. Des webcams et une web TV, pour diffuser les actualités de la station. Un blog régulièrement mis à jour pour le grand public.

Ce site,  agréable d’utilisation, est disponible sous sa version mobile. Une applicatio pour iPhone et pour Androïde sont proposées en complément. En parallèle, des outils numériques sont développés. Les touristes de l’hiver prochain pourront obtenir des informations sur leurs mobiles à partir de bornes blue-tooth disposées par l’office de tourisme dans la station.

La station a bien sûr son compte Twitter et sa page Facebook pour rester en contact avec sa « communauté » de visiteurs. De leur côté, les professionnels disposent d’une interface qui leur est dédiée.

Cette stratégie s’explique par une diminution des visites et des appels à l’office de tourisme de Crans-Montana. Non pas dues au mauvais accueil, mais à l’augmentation de l’utilisation des nouvelles technologies. La préparation du séjour par les vacanciers se fait de plus en plus en amont de leur séjour et surtout en ligne. Comme Vail ou Montréal, les responsables du tourisme à Crans-Montana ont donc décidé de s’adapter aux nouvelles habitudes des consommateurs. Who’s next ?

Crédits photos : Crans- Montana