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Le livre d’Armelle Solelhac et Christopher Hautbois sur le Management et le Marketing des stations de montagne dans le monde vient de sortir !

La population des 130 millions de pratiquants de sports d’hiver dans le monde est vieillissante et peine à se renouveler. Après les fastes années de l’or blanc, quel est l’avenir des stations de montagne dans le monde, dans un contexte international ultra concurrentiel et avec des changements climatiques qui fragilisent les structures économiques ? Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, et Christopher Hautbois, Maître de conférences-HDR à l’Université Paris-Saclay, sont les auteurs de cet ouvrage paru aux Presses Universitaires du Sport (ed.Territorial). Ils apportent leur vision d’une industrie mondiale qui doit se repenser en profondeur et analysent les perspectives à horizon 2035.

La montagne, un gâteau mondial convoité

Avec plus de 400 millions de journées skieurs dans le monde et un chiffre d’affaires généré rien que pour la France de 20 milliards d’euros annuels en montagne dont 10 milliards pour les seules stations de ski l’hiver, la montagne attise les convoitises. Mais ce marché arrivé à maturité et relativement stable depuis 15 ans, connaît quelques fissures avec des stations qui doivent faire face aux lourds impacts du réchauffement climatique et à la structuration progressive de l’ensemble de l’industrie mondiale du tourisme. Agrémenté de nombreuses études de cas, schémas, photos, contributions et interviews des meilleurs experts mondiaux – tels que Laurent Vanat, Kelly Pawlak, Laurent Reynaud, Greg Blanchard, Dave Amirault, Pierre Ammeloot, Dr Estelle Braillon, Dr Samuel Morin, Patricia Gallot-Lavallée, Gregory Guzzo, Yannick Menneron, Patrick Grand’Eury, Camille Rey-Gorrez, Evan Reece, etc. – nous nous sommes attachés à dresser les principaux repères de ces évolutions, à établir les différents enjeux liés à la gestion des stations de montagne dans le monde en fonction des différents types de business models, et à traiter de leur mise en marché, de leurs stratégies et tactiques. Nous parlons donc de branding, de marketing territorial, de marketing affinitaire, de politiques tarifaires (yield management et dynamic pricing inclus !), de la gestion de la relation client et de tous les autres éléments de motivation pour une dynamisation du tourisme de montagne. La conversion, l’expérience client et le Big Data sont bien entendu au cœur de cette réflexion autour d’un nouveau monde touristique à écrire.

Extrait du Livre Management & Marketing des Stations de Montagne dans le Monde, 2019

Pour ne pas accoucher d’une souris : prospective et tendances pour la montagne du futur

Parce que se borner à faire de simples constats n’est pas dans nos habitudes, nous nous sommes appuyés sur nos 35 années cumulées d’expérience professionnelle dans le secteur du tourisme, notre connaissance du terrain incluant un tour du monde de 280 stations de montagne dans 27 pays sur 5 continents, nos entretiens et nos recherches, pour faire émerger le top 3 des grandes tendances du tourisme en montagne d’ici à 2035 et le top 10 des tendances en digital marketing d’ici à 2025. Avec le passage d’un tourisme de masse à un « tourisme d’espace », l’intégration de technologies et infrastructures qui permettent un monde sans friction et l’ambivalence d’une expérience touristique tour à tour hyper connectée ou hyper déconnectée, les acteurs du monde de la montagne vont devoir revoir leur gouvernance, bousculant 80 ans de pratique, repenser le développement des stations (domaines skiables, immobilier, urbanisme…) pour respecter à la fois l’environnement et les attentes clients.

Pour commander le livre, c’est ici. N’hésitez pas à revenir vers nous pour toute demande de conférence ou tout simplement pour partager votre point de vue sur cet ouvrage.

Bonne lecture !

Le développement touristique des destinations de montagne en été : pourquoi miser sur le VTT ?

En France comme à l’international, le VTT en montagne attire un public de plus en plus nombreux. D’après l’excellent Réseau Veille Tourisme, un sport qui rassemble 2 millions de pratiquants au Canada, ne peut pas être un sport de niche… Le VTT se démocratise et n’est plus seulement réservé à un public d’experts. Le balisage d’itinéraires spécifiques, les aménagements réalisés par les stations de montagne et l’évolution du matériel offrent désormais à chacun la possibilité de se faire plaisir sur les sentiers de montagne. Le VTT en montagne c’est aussi « un style de vie » associé aux sports de glisse qui rassemble : en France plusieurs évènements donnent rendez-vous aux passionnés de VTT (pros comme amateurs), à l’image de la Free Raid Classic aux 2 Alpes qui a regroupé cette année 1647 participants ou encore de la Coupe de monde de « mountain bike » dont des manches sont régulièrement accueillies par les stations françaises. Alors pourquoi les stations devraient miser sur le VTT pour développer leur fréquentation ?

Contexte

Cross-country, enduro, descente, free-ride…les disciplines varient en fonction du terrain et des aménagements mis en place. La popularité grandissante du VTT de descente auprès du grand public, pousse aujourd’hui la plupart des stations de ski à s’équiper en « bike parks » pour la saison d’été et à adapter leur offre à tous les niveaux de pratiques. Car, si le public habituel du VTT de montagne comprend en majorité des hommes entre 25 et 45 ans, les plus jeunes sont également bien représentés, ainsi que les femmes, comme à Squamish aux Etats-Unis, où elles représentent 45% de la clientèle VTTiste !

L’intuition Nord-Américaine sur le potentiel touristique du VTT de montagne et ses retombées économiques

Outre atlantique, on a senti le vent tourner ! Canadiens et américains s’intéressent, depuis quelques années déjà, au potentiel touristique du VTT de montagne. Ainsi, la plupart des études de grande ampleur sur le sujet ont été réalisées par nos cousins nord-américains. Dans un article paru en 2011, Réseau Veille Tourisme parlait de faire du VTT de montagne un « produit touristique dynamique et excitant », relevant un engouement de 7% de la population pour ce sport et soulignant une offre attractive des destinations de montagne canadiennes, qui posséderaient les « pistes de vélo de montagne parmi les meilleures au monde ». L’article pointait également deux caractéristiques essentielles du public adepte du VTT de montagne : il possède un revenu élevé (pour le canada, 59% des pratiquants ont un revenu par ménage de 75 000 $ et plus) et aime voyager dans le but de pratiquer son sport, puisque « 80% des amateurs de VTT de montagne ont réalisé un voyage d’une nuit ou plus pour pratiquer leur sport ».

Ce dernier point ouvre un horizon de possibles pour le développement d’un tourisme lié au VTT de montagne, puisque cela transforme un pratiquant sportif en un visiteur potentiel pour une destination lointaine. Pinkbike place ce constat au centre de son analyse des impacts économiques du tourisme lié au VTT. Dans un article de juin 2014, le site publie une étude comparative de l’impact économique du tourisme lié au VTT sur différentes destinations de montagne. Les destinations analysées ont été sélectionnées selon deux critères : ce sont des « hauts-lieux » du VTT présentant une offre spécifique pour les pratiquants et il était possible d’obtenir des données pertinentes à leur sujet.

L’étude est basée sur une conviction : la pratique du VTT a un impact économique positif important sur une destination qui choisit de développer son offre en la matière. Une bonne expérience offerte aux pratiquants renforce la qualité de vie des populations locales et permet d’attirer des visiteurs extérieurs qui apportent des devises mais aussi de nouvelles idées !

Une communauté ouverte et familiale à fort potentiel économique

Selon l’étude de PinkBike, la durée moyenne de séjour dans une même destination pour un VTTiste est de 3 à 5 jours. Cette durée de séjour est dans la moyenne, voire supérieure à la moyenne des durées de séjour pour tous les publics touristiques confondus. De plus les VTTistes sont enclins à se déplacer dans une destination lointaine dans le but de pratiquer leur sport, et plus ils vont loin, plus leurs dépenses augmentent. On note un pouvoir d’achat plutôt élevé chez le public VTTiste avec une dépense moyenne par jour oscillant entre 60 et 100 $. Les VTTistes voyagent pour pratiquer leur sport mais ne forment pas pour autant des communautés exclusives de pratiquants. Un nombre croissant de visiteurs des destinations étudiées est accompagné d’un partenaire non pratiquant ou voyage en famille.

Les chiffres clé et grandes lignes de l’étude de PinkBike

L’aménagement d’un large réseau de pistes VTT importe autant (voire plus !) aux pratiquants que la présence d’un bike park : 52% des visiteurs de Whistler affirment venir pour les parcours exceptionnels plutôt que pour le bike park. Bellingham a également développé un grand nombre de parcours diversifiés et est apprécié pour cette particularité.

Pour la plupart des destinations étudiées, plus de la moitié des pratiquants ne sont pas des locaux et viennent souvent de loin pour pratiquer leur sport.

En 2007, 49% des VTTistes de Squamish n’étaient pas de la région et 30% d’entre eux venaient de destinations lointaines. On compte 54% de visiteurs à Rossland dont 23% qui n’étaient pas originaires du Canada. Golden quant à elle, affiche 75% de visiteurs !

La cible VTTiste s’élargie aux femmes. A Squamish le public feminin représente 45% de la fréquentation.

Les revenus de la clientèle VTTiste pour la plupart des destinations étudiées sont assez élevés. A Rossland, 48% des visiteurs possèdent un revenu moyen par ménage supérieur à 100K $. Le même revenu est relevé en Oregon chez 43% des VTTistes.

La pratique du VTT en montagne est en expansion dans la plupart des destinations citées et remporte l’adhésion d’un public toujours plus nombreux. En Suisse en 2010, 11,8 % des visiteurs pratiquaient le VTT. Le VTT se place également en Suisse parmi les activités les plus populaires devant le ski de randonnée, le tennis et le golf !

Les atouts pour devenir une destination « mountain bike » 

D’après l’étude de Pinkbike, c’est la combinaison de plusieurs atouts qui rend une destination attractive pour les VTTistes. Le premier semble être la présence d’une communauté locale passionnée et active de pratiquants, ainsi que d’une « bike culture » bien ancrée dans la destination. Le potentiel et la richesse du territoire ainsi que l’aménagement d’un large réseau de parcours représentent un second atout essentiel.

L’exemple de Squamish qui a vu augmenter fortement sa fréquentation par les VTTistes ces dernières années donne quelques pistes sur les bonnes pratiques à adopter pour devenir une destination prisée par ce public. Selon Jeff Cooke, président de la SORCA, cet engouement est dû à « la qualité des pistes, la réputation grandissante de Squamish comme destination VTT, la visibilité amenée par certains parcours d’exception comme Half and Full nelson, la visibilité qu’apportent les vidéos réalisées par des riders de niveau mondial à Squamish, les facilités d’accès et le développement général du VTT de montagne dans la région. »

Les points qui font débat

Cette étude, nous l’avons dit, est orientée vers une approche très positive de l’impact de la pratique du VTT sur les destinations de montagne (approche essentiellement économique). Cependant, cette vision peut se heurter à certaines critiques liées à la protection de l’environnement (impact des sports de nature sur la faune et la flore dus à la pollution ou à la simple présence de l’homme), au partage de la montagne entre les différents pratiquants qui empruntent les mêmes itinéraires et à la sécurité des VTTistes qui poussent parfois la pratique à l’extrême. Comme pour d’autres sports de nature, le développement de la pratique du VTT en montagne semble être soumis à l’acceptation par les pratiquants et les destinations d’une forme d’activité raisonnée et sensible à ces différents sujets.

L’offre française : panorama et premiers constats

En France, les opportunités de développement touristique liées au VTT en montagne ont aussi été repérées et nombreuses sont les stations de ski qui proposent une « version été » de leur domaine skiable, transformé en réseau de parcours VTT, pistes de descente ou bike park. Rentabiliser un domaine skiable, attirer la clientèle en montagne durant l’été, amortir les investissements engendrés par les remontées mécaniques, démocratiser la glisse sous toutes ses formes…les motivations au développement d’une offre VTT par une destination de montagne peuvent être multiples.

SWiTCH, Bike Solutions et Laurent Vanat ont mené en 2011 la première étude française sur les retombées économiques du VTT de descente : une analyse basée sur deux stations, les Deux Alpes et les Saisies, qui a permis de dessiner les grandes tendances d’une pratique en pleine expansion.

Les données recueillies sur la cible VTTiste amorçaient déjà les tendances décrites dans l’étude de PinkBike, largement axée sur des destinations Nord-Américaines (rappelons cependant que l’étude française concerne uniquement la pratique du VTT de descente) : le public VTTiste est en majorité un public masculin (87% des pratiquants) qui a plus de 35 ans et qui aime rouler en groupe (93%).

Les différences notables entre les 2 études portent sur la féminisation de la pratique que l’on ne trouve pas dans l’étude française, ainsi que la durée du séjour qui semble plus courte en France (60% des forfaits vendus sont des forfaits « journée »).

L’étude française pointe aussi d’autres données que l’on ne trouve pas chez PinKbike. Le public du VTT de descente n’est pas un public expert : 60% de la clientèle est d’un niveau « débrouillé » ou « débutant » ! La tendance dessinée par cette étude serait donc une certaine démocratisation du VTT de descente. Cela est confirmé par les offres développées par certaines stations, comme à Val d’Isère avec l’ouverture de pistes vertes de descentes, permettant aux petits et aux débutants de se lancer.

Concernant les dépenses réalisées par la clientèle VTTiste, elles sont en France aussi assez élevées. Un pratiquant de VTT de descente dépense en moyenne 653 euros pendant sa visite. Un pratiquant confirmé a tendance à dépenser plus qu’un débutant, bien que certaines stations comme les Saisies parviennent à dynamiser les dépenses des débutants. Aux 2 Alpes, la clientèle venue spécifiquement pour faire du VTT de descente a dépensé plus de 20 millions d’euros au cours de l’été 2011. Enfin, l’étude démontre qu’1 euro investi dans le forfait génère entre 8 et 12 euros de dépenses annexes, ce qui amène à la conclusion qu’avec un produit complet, le VTT de descente permet de dynamiser l’économie estivale d’une station entière.

L’offre française existante et les bonnes pratiques actuelles 

Pour se faire une idée du panorama français du VTT de montagne, voici plusieurs sites qui proposent des guides répertoriant les stations qui possèdent une offre en la matière :

Avec une offre mise en place il y a plus de 10 ans et l’organisation d’évènement spéciaux, les 2 Alpes jouissent d’une excellente image en termes de VTT. Les stations de Tignes et Val d’Isère, elles, ouvrent gratuitement leurs remontées aux VTTistes pendant toute la saison d’été. Mais quant à savoir quelle est la station préférée des riders… le débat a été lancé en 2006 sur skipass.com et on imagine qu’il continuera à faire rage dans les années à venir, si les stations saisissent à bras le corps cette belle opportunité touristique !

[Média] SWiTCH est dans le Montagne Leaders n°229 !

Après InterMédia en début de semaine, SWiTCH est dans le Montagne Leaders n°229 ! Suite à notre étude sur les retombées économiques du VTT de descente menée en station de montagne pendant tout l’été 2011, en partenariat avec BikeSolutions et Laurent Vanat Consulting, le magazine des professionnels de la montagne publie un article de deux pages. Nous vous laissons télécharger ces résultats surprenants ici.

Bilan de la saison ski 2010-2011 en Suisse

La saison dernière ne fut pas brillante en France avec une baisse globale de 5% du chiffre d’affaire sur l’ensemble des massifs. Qu’en est-il chez nos voisins hélvètes ? Laurent Vanat nous propose un panorama de la saison hivernale en Suisse grâce à une étude menée auprès de 77 stations, représentant 86% du total de journées skieurs vendues en 2010-2011.

Les objectifs de cette initiative, lancée il y a sept ans, sont multiples : déterminer l’influence de l’évolution de la fréquentation nationale sur une station donnée, analyser le nombre de journées skieurs vendues dans une station par rapport à l’ensemble de la branche, connaître le prix forfait journalier moyen, etc. Plus globalement, ce bilan permet « à chaque station de s’interroger sur sa performance individuelle et d’alimenter sa réflexion stratégique ».

A l’image de la France, le nombre de journées skieurs vendues à baissé de 4,6%  par rapport à la saison précédente, pour un total de 26 millions de journées vendues. Deux facteurs permettent de comprendre cette évolution :

  • La crise économique et un franc suisse fort ont engendré une forte baisse de fréquentation de la clientèle étrangère.
  • Les conditions climatiques difficiles ont généré un effet psychologique négatif sur la clientèle de plaine. Alors qu’en station, les pistes étaient très bonnes et le ciel bien bleu, les conditions peu hivernales perçues par les citadins ont freiné leur envie d’aller skier.

Ce dernier facteur, cumulé au réchauffement climatique global met les stations de ski devant une nouvelle problématique : comment communiquer l’envie de venir skier à des clients qui ne se trouvent pas dans des conditions hivernales en plaine ?

Les autres indicateurs chiffrés sont également à la baisse : le nombre de nuitées diminue de 6,10% et le chiffre d’affaire global des remontées mécanique de 2,5% (soit 186,3 millions de CHF) par rapport à la saison dernière. Le fait que le chiffre d’affaire des remontées mécaniques ait subi une baisse moins importante que celle du nombre de journées skieurs peut être expliqué de deux manières différentes :

  • soit elles ont augmenté leurs tarifs
  • soit elles ont mieux vendus les services liés aux forfaits (type assurance)

En ce qui concerne la répartition de la clientèle sur le territoire, elle est assez inégale puisque le canton des Grisons, du Valais et de Berne concentrent près de 80% du volume d’activité des stations de ski suisses.

Peu de changement dans le peloton de tête des stations de ski suisses les plus fréquentées. Saint Moritz remonte de 3 places par rapport à l’année dernière, au détriment de Verbier et Jungfrau Region. On note aussi une belle progression d’Arosa, Engelberg-Tiltis, et Scuol.

Le bilan de Laurent Vanat nous confirme qu’il ne fait toujours pas bon skier en Suisse quand on est français puisque le prix moyen du forfait journée adulte s’élève à 56,31 CHF soit 45,65€ (prix affiché). Idem pour le prix moyen de la journée skieur qui est de 34,36 CHF soit 27,80€ (total des recettes/nombre de journées skieurs). A titre de comparaison en France le prix moyen de la journée skieur est de 19,2€ (source : Recueil d’indicateurs et analyses 2011, DSF).

En termes d’investissements, 206 installations neuves ont été installées sur la décennie 2001-2010. Chaque année les stations helvètes injectent 28% de leur chiffre d’affaire dans de nouvelles installations. L’un des principaux concurrents de Poma, Doppelmayr, se taille la part du lion sur le marché suisse comme le montre le schéma suivant :

60% de ses nouvelles installations concernent des téléportés à mouvement continus, c’est-à-dire des télésièges débrayables, télésièges fixes, Télécabines ou Télémix. Le montant moyen investit par une station pour un téléporté à mouvement continu est de 9,9 millions de CHF soit 8 millions d’euros.

En attendant la neige, vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude ici.

13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (2éme partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. 2ème partie de notre résumé de la 1ère journée.

Dans un style et sur un sujet complètement différent, nous enchaînons sur une série de présentations sur la sécurité  en montagne. Michael Berry (Chairman de la National Ski Areas Association – l’équivalent de DSF en France) dresse un tableau des typologies d’accidents graves enregistrés ces 6 dernières années sur l’ensemble des domaines skiables nord-américains. On retient les chiffres suivants :

  • 55 chutes depuis des remontées mécaniques
  • 32 accidents dans les snowparks (seulement ?!)
  • 22 collisions avec des dameuses / Skidoo
  • 127 accidents sur les pistes de tubing (peu de stations proposent cette activité en Europe, mais c’est très populaire en Amérique du Nord !)

Bo Adams (Senior Vice President, Mountain Guard, USA) fait ensuite une intervention, non sans humour (« Avez-vous remarqué comme les clients semblent avoir laissé leur cerveau chez eux quand ils sont en vacances ? » – Oh, si ! 😉 ), sur les bonnes pratiques en matière de prévention et de sécurité auprès des clients et du personnel des stations de montagne. Enfin, Mark Petrozzi (Vice President du Management des Risques à Booth Creek Resort Properties Gilford, USA) et Peter Riets (Avocat pour les stations du Groupe Vail Resorts) poursuivent en nous montrant le coût de ces accidents et les impacts pour les opérateurs de remontées mécaniques, leurs assureurs… et leurs avocats ! Ces témoignages impressionnants sont à mettre en perspective dans la mesure où les pratiques nord-américaines en matière de poursuites judiciaires et de versement d’indemnités ne sont pas (encore ?) comparables avec ce que nous connaissons en Europe.

Après une pause autour de douceurs sucrées, nous reprenons sur un thème au combien d’actualité : la communication et le management de crise. Deux intervenants japonais, Asuka Horigome (Diplomate en charge de l’économie auprès de l’Ambassade du Japon à Bern) et Yasushi Fukagawa (Conseiller ministériel auprès de l’Ambassade du Japon à Bern), ainsi que le chinois Junlin Liu (Secrétaire du Comité Municipal du CPC du Dujiangyan, Sichuan), ont témoigné des impacts des catastrophes naturelles sur la fréquentation touristique dans leur pays respectifs, ainsi que sur la gestion de ces situations de crise tant en matière de logistique sur le terrain – des premiers secours à la reconstruction – que de communication auprès des populations et des touristes.

Après une rapide conclusion, cette belle et dense 1ère journée s’est clôturée par la remise du Crystal Tourism Award 2011 (by Swarovski) à Reto Gurtner (Chairman et PDG du Weisse Arena Group).

Pour terminer, on notera quelques belles rencontres dont Raul Revuelta, auteur du célèbre blog Ski Paradise, et notre consultant suisse préféré Laurent Vanat.

Pour revenir à la 1ère partie de l’article, c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

SWiTCH et BikeSolutions étudient les retombées économiques du VTT en station de montagne l’été

Le développement du VTT  en montagne est très à la mode ces dernières années. Mais la littérature sur les retombées économiques de cette activité l’été en station est bien pauvre. BikeSolutions et SWiTCH ont donc décidé de mener en partenariat une étude sur le sujet. Avec le soutien de Laurent Vanat, nous mènerons l’enquête tout l’été sur deux sites pilotes : Les 2 Alpes et Les Saisies.

Les résultats seront publiés cet automne !

Let’s ride ! 😉

En direct du SAM : Jour 1

Comme promis, voici nos premières impressions en photos de cette journée d’ouverture du SAM 2010.

Constat des travaux finis en arrivant ce matin par nos co-exposants… Détendez-vous les gars, ça va bien se passer !

Il paraîtrait qu’on ne voit que SWiTCH sur le stand « Made in Isère »… Merci à la main heureuse, mais pourtant bien innocente, de Julia lors du tirage au sort des emplacements.

La délégation Kirghize en visite sur notre stand, malgré les récents événements politiques.

Ce que vous ne verez pas (parce qu’on ne pouvait quand même pas passer tout notre temps à faire des clichés !), mais qui aurait pourtant vallut le coup d’être photographié :
– Le déjeuner en compagnie de Bastien « Magic » Perret :
– La rencontre avec Laurent Vanat, Yannick Menneron et moi-même ;
– La plus sympa des représentantes de la « World Cie » se délectant des macarons au chocolat et à la pomme verte « homemade by myself », à l’heure du goûter ;
– Le passage de Gregoire Dieu, futur chef d’entreprise dans lequel nous plaçons beaucoup d’espoir. Dommage que Gwen n’ait pas pu venir… Next time !
– La visite de Laurent, un bloggeur lecteur de notre blog (on est drôlement flatté !) ;
– L’apéritif n°1 avec Julie Pomagalski, Antoine Deneriaz et Stewart Sheppard (de Mountain Riders) sur le stand d’Annecy 2018 ;
– L’apéritif n°2 avec Aymerick Bonnot, M. Tardy et Francis Fiesinger (CCI de Grenoble) ;
– La bonne vingtaine de personnes qui se sont arrêtés sur notre stand uniquement parce qu’on avait des meubles en carton et qu’ils trouvaient ça chouette… Merci, c’était sympa de faire votre connaissance !

Aller, on remet ça demain.

Événement : 6ème congrès Mondial de tourisme de neige et de montagne

Dans quelques jours commencera le 6ème Congrès Mondial de Tourisme de Neige et de Montagne, intitulé : Réinventer le Tourisme de Neige et de Montagne pour attirer de nouveaux clients.

Ce congrès aura lieu  les 13 et 14 avril, dans la Principauté d’Andorre, à Ordino. Le but de l’événement est l’échange entre professionnels des stations de montagne sur la situation actuelle. Au-delà de ces échanges, les représentants internationaux viennent réfléchir sur les perspectives futures des stations. C’est pourquoi les thématiques  couvertes seront : le sport, l’économie, l’environnement,  la société et les nouvelles technologies. (Un premier bilan du tourisme de montagne en 2010 avait déjà été fait par notre confrère Laurent Vanat ici).

Ces thèmes d’intérêt touristique seront abordés avec quelques-uns des meilleurs professionnels du secteur, au niveau international. « C’est l’heure de parler d’attraits uniques et inoubliables qui suscitent de la fascination pour la montagne et le désir de protéger notre patrimoine naturel et culturel et d’en faire profiter nos visiteurs. » a déclaré M. Pere López Agràs, Ministre de l’Économie et des Finances du Gouvernement d’Andorre.

Le programme complet de ces deux jours est disponible ici.

Crédits photo: www.congresdeneu.ad