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L’écovolontariat a sa vitrine sur le web (Série « Développement Durable » – 9)

S’impliquer dans une action de volontariat environnemental ponctuellement ou sur le long terme vous a toujours tenté ? Vous ne savez pas où vous renseigner sur le sujet ? Vous menez un programme avec votre association et vous cherchez des volontaires ? Allez donc faire un tour sur www.jagispourlanature.org !

Le principe est simple :

  • Si vous êtes un volontaire : vous trouverez les renseignements sur les actions en place dans votre région ou votre ville.
  • Si vous êtes une structure de protection/gestion de l’environnement : vous pouvez proposer une initiative pour recruter des volontaires.

Le panel de missions proposées est large et toujours en lien avec la protection de la nature. Être « vigie-nature » pour une espèce, fabriquer des nichoirs à chouettes, réhabiliter un sentier de randonnées ou bien assister les bergers sur l’alpage… il y en a pour tous les goûts !

Le site web vient tout juste d’être créé mais dispose déjà de nombreuses initiatives. Il est le fruit de la coopération entre la fondation Nicolas Hulot et l’association A Pas de Loup. C’est l’aboutissement d’un projet de mise en réseaux des actions d’écovolontariat en France. On retrouve aussi d’autres associations partenaires telles que la FRAPNA, la LPO, Mountain Riders ou encore les Réserves Naturelles de France.

Vous hésitez encore ? Voilà une petite vidéo qui saura surement vous convaincre :

Le développement durable en montagne, ça continue l’été ! (Série « Développement Durable » – 8/10)

Ça fait un petit moment que nous n’avons pas parlé de développement durable sur ce blog, donc nous revenons aujourd’hui sur ce thème qui nous tient à cœur. Avec les beaux jours qui arrivent, la saison hivernale de ski se termine. La neige fond et tout ce qu’elle recouvrait pendant l’hiver apparaît…et ce n’est pas toujours beau à voir, car les déchets laissés par les skieurs se sont accumulés !

C’est là qu’intervient l’association Mountain Riders. Ils étaient présents en stations cet hiver pour sensibiliser les vacanciers à  l’impact des déchets jetés sur les pistes de ski. Ils sont de retour au printemps pour ramasser ceux qui, malgré cette sensibilisation, ont été « oubliés ». Aidés de 3 500 bénévoles, ils sillonnent les domaines skiables. L’an passé près de 30 tonnes de déchets de toutes sortes ont été retrouvés !

En parallèle de ces actions sur le terrain, les initiatives des communes pour un développement plus durable se poursuivent. Dans le cadre de la Charte Nationale en faveur du développement durable (51 stations l’ont signée), 10 stations ont établies leur Bilan Carbone™ l’an passé. Celui-ci permet de mettre en évidence les pôles d’émissions de gaz à effet de serre en station. Et donc de cibler les actions. Celles-ci touchent divers domaines : le transport, la gestion des déchets, ou encore l’optimisation énergétique. Un vaste programme, décliné en 8 plans d’actions depuis 2007.

Si vous voulez participer aux ramassages en station près de chez vous, le programme est disponible ici !

Crédits photos : Mountain Riders

Aperçu du tourisme de montagne en hiver et de ses impacts

Vous le savez sans doute, le tourisme de montagne en France est essentiellement hivernal et estival. Les sports d’hiver sont la principale source de fréquentation et engendrent donc une modification du paysage par la construction d’infrastructures. Ce sont plus de 120 millions de personnes qui séjournent dans les Alpes chaque année ! La France compte le plus grand domaine skiable d’Europe, avec 1 618 km², contre 840 pour la Suisse, 790 pour l’Autriche et 750 pour l’Italie.

Cependant, le ski alpin est à l’origine de nombreux impacts sur l’environnement :

l’eau prélevée pour la production de neige de culture : un peu plus de la moitié de l’eau utilisée provient de retenues collinaires, 30% des cours d’eau et 10% des réseaux d’eau potable. Les additifs ont été utilisés de 1992 à 2005. Les professionnels du secteur ont désormais arrêté l’utilisation de ces produits, afin de limiter l’impact négatif sur l’environnement.

l’énergie utilisée pour les remontées mécaniques et les enneigeurs : depuis 1980, la puissance électrique totale installée a triplé comme nous l’indique le graphique ci-dessus ;

le dérangement de la faune et la destruction de la végétation : diminution de certaines populations comme celle du Tétra Lyre, qui subissent l’impact des installations jusqu’à une distance d’au moins 1500 m.  D’où la création de zones refuges afin de les protéger de toutes les perturbations possibles ;

les phénomènes d’érosion et de mouvements de terrain; le remodelage du paysage pour créer des pistes plus ou moins faciles, adaptées à la demande des clients.

En moyenne, 1,4% de l’étendue des montagnes françaises sont recouverts par un domaine skiable. Cette proportion est plus forte dans les Alpes du Nord (5,1%) et plus faible dans le Jura, les Vosges et le Massif central.

La montagne et le tourisme sont intimement liés : apports économiques et maintien d’une population permanente sont des avantages non négligeables. Le juste milieu entre préservation d’un environnement naturel et attractivité touristique est parfois difficile à trouver. Soulignons au passage le travail des associations locales, dans les vallées, ou plus larges, comme Mountain Riders, qui agissent pour une prise de conscience. « Pour que la montagne reste un plaisir »…

Crédits photos: Service technique des remontées mécaniques et des transports guidés (STRMTG) et ODIT France.

Vosges, Massif

En direct du SAM : Jour 1

Comme promis, voici nos premières impressions en photos de cette journée d’ouverture du SAM 2010.

Constat des travaux finis en arrivant ce matin par nos co-exposants… Détendez-vous les gars, ça va bien se passer !

Il paraîtrait qu’on ne voit que SWiTCH sur le stand « Made in Isère »… Merci à la main heureuse, mais pourtant bien innocente, de Julia lors du tirage au sort des emplacements.

La délégation Kirghize en visite sur notre stand, malgré les récents événements politiques.

Ce que vous ne verez pas (parce qu’on ne pouvait quand même pas passer tout notre temps à faire des clichés !), mais qui aurait pourtant vallut le coup d’être photographié :
– Le déjeuner en compagnie de Bastien « Magic » Perret :
– La rencontre avec Laurent Vanat, Yannick Menneron et moi-même ;
– La plus sympa des représentantes de la « World Cie » se délectant des macarons au chocolat et à la pomme verte « homemade by myself », à l’heure du goûter ;
– Le passage de Gregoire Dieu, futur chef d’entreprise dans lequel nous plaçons beaucoup d’espoir. Dommage que Gwen n’ait pas pu venir… Next time !
– La visite de Laurent, un bloggeur lecteur de notre blog (on est drôlement flatté !) ;
– L’apéritif n°1 avec Julie Pomagalski, Antoine Deneriaz et Stewart Sheppard (de Mountain Riders) sur le stand d’Annecy 2018 ;
– L’apéritif n°2 avec Aymerick Bonnot, M. Tardy et Francis Fiesinger (CCI de Grenoble) ;
– La bonne vingtaine de personnes qui se sont arrêtés sur notre stand uniquement parce qu’on avait des meubles en carton et qu’ils trouvaient ça chouette… Merci, c’était sympa de faire votre connaissance !

Aller, on remet ça demain.

Le pari du ski accessible pour tous !

On vous en avait touché un mot il y a deus jours, se déroulent en ce moment et jusqu’au 21 mars les dixièmes jeux paralympiques d’hiver à Vancouver. L’occasion de se pencher un peu plus sur l’accueil des personnes à mobilité réduite en station de ski.

De plus en plus nombreux sur piste et en hors-piste, les « skieurs assis » ne font plus exception. Ces dernières années on a pu voir l’évolution de la réglementation pour faciliter l’accès aux domaines skiables, mais aussi les évolutions techniques du matériel. En parallèle, les associations et les professionnels ont travaillé ensemble afin de faire changer les mentalités.

Du côté des exploitants de remontées mécaniques, l’objectif c’est 2015. A cette date, la totalité des domaines skiables doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite. Pour autant cela ne veut pas dire toutes les remontées. Du côté du personnel, les employés sont sensibilisés. Ils restent disponibles et vigilants notamment lors de l’embarquement et du débarquement. Ils sont prêts à aider si besoin, mais sans surprotéger le « skieur assis », qui est bien souvent autonome !

Un accompagnateur valide est souvent exigé, au cas où le skieur aurait besoin d’assistance. Des tarifs spéciaux sont souvent accordés à tous les deux. Encore mieux, le label Tourisme & Handicap indique que la station est engagée pour fournir un accueil adapté pour 4 déficiences : moteur, visuelle, auditive et mentale. Serre Chevalier ou encore Chamonix sont certifiées.

Soulignons pour finir les initiatives de Mountain Riders, Magic Bastos et du Comité Handisport 05, qui organisent des journées de découvertes en station. Aujourd’hui, le ski leur est plus accessible qu’avant, néanmoins cela reste une belle leçon de courage !

Crédits photo: Armelle Solelhac – Rider : Nathanael Schaeffer