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Quand Nike parle de développement durable…

C’est toujours surprenant les perles que l’on peut (re)découvrir en surfant au hasard sur le web ! Au détour d’un article sur les bonnes pratiques en matière de communication sur le développement durable, nous nous sommes rendus compte que le sujet est rarement abordé avec légèreté ou, tout simplement, sans moralisation, sans impression qu’il s’agit d’une contrainte pour les producteurs comme pour les utilisateurs d’un produit ou d’un service. Et puis, nous sommes tombés sur cette publicité intitulée « The Making of Making », réalisée par Wieden+Kennedy Portland l’année dernière pour Nike.

Tout d’un coup le sujet est devenu beaucoup plus glamour, même si – ne nous leurrons pas – assez curieusement l’association entre le géant américain du sport et le respect de l’environnement semble tout à fait inattendue quand on connaît leurs processus de fabrication. En tout état de cause, ce qu’il faut retenir ici, c’est que si on parlait davantage de « D.D » (pour les initiés francophones) sur ce ton, celui-ci serait beaucoup mieux perçu par le grand public… et peut-être même par les entreprises elles-mêmes !

SWiTCH Initiatives – ITW de Thomas Rouault de Snowleader

Dans le cadre des SWiTCH Initiatives nous souhaitons vous faire découvrir des entreprises qui font bouger les choses, des gens passionnés, qui créent des produits directement inspirés de leurs pratiques sportives. SWiTCH a rencontré Thomas Rouault (29 ans aujourd’hui !), co-fondateur du site de vente en ligne Snowleader, « The Reblochon Compagny ».

SWiTCH : Bonjour Thomas, peux-tu nous présenter ton parcours et ton entreprise ?

Thomas Rouault : Bonjour, j’ai fait mes études supérieures à Nice Sophia Antipolis (aujourd’hui Skema Business School) complétées par une césure et un apprentissage chez Nike pendant deux ans. A la fin de mes études je ne savais pas exactement ce que je voulais faire, j’ai enchainé plusieurs emplois qui ne m’ont pas vraiment intéressé. J’étais et je suis toujours passionné par Internet et les sports outdoor, je me suis dit pourquoi ne pas me lancer dans le e-commerce ? On a donc crée Snowleader à 4 il y a 3 ans. Aujourd’hui Snowleader, c’est dix salariés, 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaire sur le dernier exercice, 6000 produits en ligne.

SWiTCH : Raconte-nous l’histoire de Snowleader?

T.R : Snowleader est né d’une idée : créer un magasin similaire aux plus beaux magasins de station, proposant les plus beaux produits… mais sur Internet ! Notre volonté initiale était de proposer tous les produits liés aux pratiques sportives de la région Annécienne. Le souci c’est qu’aucune marque ne nous faisait confiance, il a donc fallu que l’on s’associe avec un magasin de sport du Grand Bornand pour pouvoir ouvrir des comptes clients et recevoir de la marchandise. En 6 mois on faisait le même chiffre d’affaire que ce magasin…

SWiTCH : D’où vient le nom Snowleader ?

T.R : On cherchait un nom qui ne fasse pas « cheap ». On s’est inspiré des magasins de stations, on a cherché un nom qui soit fort et disponible en .com ! On est donc parti sur Snowleader, mais on trouvait que cela faisait trop sérieux. Comme nos premiers locaux étaient basés au Grand-Bornand, on a décidé de lier une activité pastorale – la fabrique du reblochon – au e-commerce. Le but c’était de faire profiter les agriculteurs du développement du e-commerce, c’est pourquoi Snowleader « the reblochon company » offre un reblochon fermier pour toutes commandes supérieures à 150€.

SWiTCH : Quelles sont les valeurs de Snowleader ?

T.R : Nous ne faisons jamais de prix cassés, contrairement à la tendance du e-commerce (85% du business sur Internet ce fait avec des prix barrés). Nous défendons les beaux produits, les produits introuvables ailleurs. Nous proposons un service client irréprochable au niveau du conseil, de la disponibilité produit ou encore de l’expédition. Et bien sur le reblochon !

SWiTCH : Comment gérez-vous le conseil client, qu’est-ce qui vous différencie d’un shop classique ?

T.R : Quand tu es en magasin, tu n’as pas forcément le bon produit en stock pour ton client, du coup tu ne veux pas perdre une vente et tu diriges ton client vers un produit qui sera peut-être moins adapté. Nous on s’engage sur une disponibilité et on a toujours le bon produit au bon moment pour le bon client. Nous avons deux personnes à plein temps pour le conseil client, nous sommes disponibles par téléphone, mail, skype, etc. Nous essayons d’être irréprochables sur cet aspect, c’est notre point fort et l’un de nos éléments différenciant.

SWiTCH : Quelle a été la principale difficulté rencontrée depuis l’idée créatrice de Snowleader jusqu’à aujourd’hui ?

T.R : Je dirais que le plus dur aura été de faire la part des choses entre tous les conseils qu’on nous donnait et ce que nous voulions vraiment faire. Quand on a lancé Snowleader, l’activité e-commerce en était à ses débuts, surtout dans notre domaine ! Il n’y avait pas ou peu d’écrits sur ce type d’activité mais beaucoup de personnes se sentaient investies d’un grand savoir et nous abreuvaient de conseils. Je pense qu’il faut être capable de faire la part des choses, faire confiance à son instinct et ne pas se laisser influencer. Il faut mettre en œuvre ses propres idées.

SWiTCH : Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se lancer dans le e-commerce ?

T.R : Je pense qu’il faut d’abord penser à son référencement sur Google avant même de déterminer son activité. Si je l’avais fait j’aurais certainement vendu d’autres types de produits ! Il faut aussi prendre en compte, voir surestimer, le coût financier du référencement.

SWiTCH : Quelle est ta plus grande satisfaction ?

T.R : Avec 10 000 euros lors du lancement de Snowleader on est arrivé à monter une entreprise qui après trois ans fait 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires.

SWiTCH : Est-ce que vous avez procédé à des augmentations de capital ?

T.R : Non ! C’est d’ailleurs un problème, ton business marche mais comme tu ne l’abreuves pas financièrement les banques ont plus de mal à te faire confiance. Un spécialiste du e-commerce dirait : avec 10 000 euros vous faites 2,3 millions, si je te donne 30 000 euros vous multipliez le CA par trois ! Malheureusement, les banques n’ont pas la même approche. En France, il y a des aides qui existent pour les créations d’entreprises (exonération de charges, etc.), mais il n’existe rien pour des entreprises dans notre situation.

SWiTCH : Comment gérez-vous les stocks face à un tel accroissement d’activité ?

T.R : On a essayé d’anticiper la croissance. On essaie d’avoir le minimum de surstocks possible. Paradoxalement, notre stratégie de ne jamais faire de prix barrés nous permet d’écouler plus facilement nos surstocks en période de soldes.

SWiTCH : Quels sont les moyens de communication que vous utilisez ?

T.R : On communique essentiellement sur le web via des affiliations, AdWords, des bannières, des comparateurs de prix. On fait également des parutions dans la presse papier, à la radio et… peut-être bientôt à la TV !

SWiTCH : Quelle vision à 5 ans as-tu de Snowleader ?

T.R : Nous souhaitons devenir une alternative au Vieux-Campeur, élargir notre domaine de compétence. Aujourd’hui ce qui nous freine c’est la compétence technique pour le conseil client. On peut conseiller quelqu’un pour un trekking au Népal ou un trip ski dans les Lofoten, mais nous ne sommes pas encore compétents sur des activités comme le kite-surf, le surf ou le VTT par exemple.

SWiTCH : Est-ce qu’il y a un sujet que nous n’avons pas abordé mais dont tu aurais voulu parlé ?

T.R : Le e-commerce dans le secteur outdoor est un business à part entière, c’est exactement comme un commerce, il y a énormément de charges. Il faut arrêter de croire que c’est simple et qu’il n’y a pas de charge !

 SWiTCH : Merci Thomas, bonne continuation pour la suite et bon anniversaire !

[Casual Friday] La piscine

Pour finir cette semaine pleine de rebondissements, nous partageons avec vous une jolie petite histoire orchestrée dans le cadre de la nouvelle campagne de Nike pour les sports de glisse.

La piscine de Dagenham, dans l’Est de Londres, qui doit bientôt être détruite a ainsi été le théâtre d’un événement d’exception : la transformation en moins d’une semaine en un immense skatepark ! Pas moins de 3000 mètres de bois, 10 000 clous, 75 000 vis et 6 jours de chantier ont été nécessaire à la construction de l’édifice. 40 coureurs internationaux en BMX ont ensuite investis les lieux pour s’affronter le temps d’une compétition par équipe au format pour le moins original.

On vous laisse découvrir tout ça dans la vidéo magnifiquement réalisée par Hadrien Picard.

Pour info, c’est l’équipe composée de Dennis Enarson, le Tchad Kerley, Josh Harrington et Jeremiah Smith qui a remporté le contest. La « Best Line » a été attribuée à l’équipe de Ruben Alcantara, Kevin Kalkoff, Sergio Layos et Tom Dugan, le « Best Trick » à Brian Foster avec un « Gap to curved wallride out of the deep end » (toujours très imagé le nom des tricks et jamais dans le raccourci ! 😉 ).

Il était possible de rider gratuitement « The Pool » jusqu’au 12 Juin dernier. Si l’un d’entre vous a eu l’opportunité d’y aller, faites-nous part de vos impressions !

ECR Sport : quand les industriels et les distributeurs de la filière du sport remettent le client au centre de la réflexion

A l’occasion d’une discussion avec Benjamin Marias, le « co-boss » d’Azimut, lors du 10ème anniversaire de Mountain Riders, nous avons découvert l’existence d’une association particulièrement intéressante : ECR Sport.

L’Efficient Consumer Response (ou Efficacité et Réactivité au service du Consommateur) est une initiative conjointe des industriels et des distributeurs de la filière du sport qui vise à créer, grâce à une meilleure organisation, de la valeur dans la chaîne de commercialisation et d’approvisionnement, c’est-à-dire des gisements de rentabilité. Cette initiative se traduit par la mise en place d’actions communes basées sur le partage d’informations et l’homogénéisation des pratiques : les actions sont conduites en groupes de travail mixtes « Industriels / Distributeurs »

L’ECR est apparu en France en 1991 dans l’univers des produits de Grande Consommation, dans un contexte de mondialisation des échanges, de pression sur les prix et sur les marges et d’évolution rapide du comportement d’achat du consommateur face à la complexité de la demande. Le principe essentiel est de placer le consommateur, et la qualité de service qui lui est apportée, au centre de la réflexion des groupes de travail. Cela vise à rendre les systèmes d’échange plus efficients, moins coûteux et plus réactifs aux attentes des consommateurs.

Les 5 piliers de l’ECR sont :

  • Fixer comme objectif aux groupes de réflexion l’amélioration du service au consommateur ;
  • Viser l’optimisation des coûts sur l’ensemble de la filière ;
  • Tester les préconisations et mesurer les enjeux dans le cadre de « pilotes » créés entre industriels et distributeurs ;
  • Mettre en place des indicateurs de performance partagés ;
  • Adopter une approche collaborative : partager les expériences et les informations.

L’association, qui a 2 ans d’existence, compte déjà parmi ces adhérents des entreprises telles que AdidasArenaAsicsBabolatHead TyroliaLafumaNikePumaQuiksilverRip CurlSalomonTecnica pour les fournisseurs et DécathlonGo SportIntersport ou encore Sport 2000 pour les distributeurs.

Les échanges et les bonnes pratiques qui en ressortent sont très intéressants. Toutes les entreprises du secteur peuvent adhérer (même si la cotisation annuelle n’est malheureusement pas accessible aux bourses de toutes les TPE). Plus d’info ici.

[Veille Tourisme International] L’EpicMix™ de Vail Resorts ou comment partager instantanément son expérience avec ses « followers » ?

Vail Resorts Inc. a dévoilé il y a peu son dernier produit, qui est la suite logique de la stratégie de communication récemment adoptée par le groupe : l’EpicMix ™. Cette application web et mobile est une première dans le milieu des stations de montagne et sera utilisable dans les 5 stations du groupe : Vail, Beaver Creek, Breckenridge, Keystone et Heavenly. Elle permet à chaque visiteur de « capturer numériquement ses expériences sur les domaines skiables et de les partager instantanément avec leurs proches ».

Cette application est accessible gratuitement en ligne ou via un smartphone, et fonctionne grâce à une puce RFID installée dans les forfaits sans contact (autrement appelés « mains-libres ») permettant l’accès aux remontées mécaniques. Grâce aux scanners qui sont installés sur chacune des remontées mécaniques, les skieurs peuvent suivre (et partager en temps réel sur Facebook et Twitter) leur progression : calcul du dénivelé positif et négatif parcourus, type de tricks réalisés sur les modules des différents snowparks (grâce à un système dont nous reparlerons dans les prochains jours), plats dégustés dans les restaurants (avec possibilité de laisser un commentaire qualitatif et des photos de son assiette !). Ils auront aussi accès à des brochures numériques (plan des pistes, tarifs des soins du spa le plus proche, etc.), récupération de coupons de réductions (ex : un coupon spécial est généré instantanément pour prendre un chocolat chaud avec X% de rabais au bar des pistes le plus proche du skieur), etc. Vous avez perdu votre tribu sur les pistes ? Vous souhaitez savoir si vos amis sont déjà sur place pour aller rider le matin ? Pas de problème, vous pouvez programmer une alerte via EpicMix pour vous prévenir quand l’un de vos « amis Facebbok » est à proximité ou voir sur le plan des pistes où se trouvent vos enfants. L’application permet également d’envoyer des messages à ses groupes privés d’amis Facebook et de créer des « micro-communautés » de passionnés d’un site. EpicMix aura également un site web spécial pour les enfants de moins de 14 ans, qui leur permettra de communiquer avec leurs amis, après un éventuel contrôle parental programmable. Des contenus spécifiques seront générés à leur intention. L’objectif est simple : rendre les déplacements sur les domaines skiables et dans les stations plus faciles et plus pratiques, mais surtout faire vivre et partager une multitude d’expériences uniques… et générer un maximum de cash !

Pour les socio-professionnels comme les Offices de Tourisme, cette application a de nombreux avantages. Elle permet ainsi de mettre en ligne des informations en temps réel sur les conditions d’enneigement et les bulletins météorologiques, les dernières mises à jour d’offres de villégiature ou encore les conditions de circulation. C’est aussi une façon de transformer ses clients en prescripteurs. « Avec l’avènement des nouvelles technologies et la croissance rapide des médias sociaux, les gens ont une toute nouvelle façon de s’exprimer en ligne et de communiquer avec leurs amis et leur famille. EpicMix est une expérience révolutionnaire qui apporte à la fois qualité de service et ludisme à l’ensemble de nos clients« , a déclaré Rob Katz, CEO de Vail Resorts Inc. « EpicMix est accessible à tous, pas seulement ceux qui sont déjà familiers avec les médias sociaux. EpicMix a la possibilité de suivre vos réalisations physiques, tout comme des applications telles que celles développées par Nike, puis de les combiner avec les expériences de votre communauté. C’est basé sur la géolocalisation et les médias sociaux. « 

La question qui nous brûle les lèvres est bien entendu celle de la protection de la vie privée des clients. Rob Katz a expliqué que le système fonctionne par « opts-in ». Ainsi tous les renseignements recueillis par le biais d’EpicMix sont soumis à une politique de confidentialité stricte de la part de Vail Resorts Inc. Les clients peuvent donc à tout moment choisir de désactiver la puce à radiofréquences de leur forfait sans contact pour empêcher toute analyse. Les enfants de moins de 14 ans auront d’office des fonctionnalités limitées et seuls leurs parents pourront choisir le partage ou non des données avec le Groupe. Cette réponse nous laisse néanmoins perplexes : comment un forfait dont la puce RFID a été désactivée pourra-t-il encore fonctionner lors des passages aux remontées mécaniques ?

Via et un grand merci à « Matth l’ingénieux ingénieur » pour nous avoir signaler cette information.

Nike : Une expérience client qui ne manque pas d’air !

Depuis quelques temps, Nike s’est lancé dans une opé­ra­tion de mar­keting viral assez effi­cace qui se décline en plu­sieurs étapes :

1ère étape : La révélation avec humour d’un secret bien gardé depuis 30 ans : la technologie « Air »
Très beau succès marketing, grâce à la viralité de l’opération, les ventes de chaussures « Air » montent en flèche.

2ème étape : Transformer l’acte d’achat en une expérience ludique
L’agence BBDO Argentine est mandatée pour élabo­rer un advert­game interactif dans un point de vente de Buenos Aires : le Nike Air Live Show. Le but est de faire par­ti­ci­per les clients à cette course de Nike Air, grâce à leur souffle dans les micros ins­tal­lés près de la piste. L’originalité est qu’il est égale­ment pos­sible de jouer en ligne, grâce à la pla­te­forme vir­tuelle créée pour l’occasion.

Envie de participer au jeu ? C’est ici. Attention, il vaut mieux savoir bien parler espagnol… et avoir pas mal de souffle ! 😉

Via

[Pub du jour – le making of] « Abuku » et l’aquarium dans une paire de chaussures

Fin avril, on avait partagé avec vous un spot publicitaire musical de Nike vraiment sympa, réalisé pour le marché japonnais.

Aujourd’hui, on remet ça – une fois de plus au Japon ! – avec le making-of d’un spot, réalisé par le W+K Tokyo Lab. Le projet intitulé Abuku (ce qui signifie « Bulle » en Japonnais… et qui est l’une des qualité principale du produit !) a pour objectif de sympobliser la relation entre les êtres vivants et leur environnement. Tout un programme ! Pour cela, les publicitaires nippons ont eu l’idée de transformer une paire d’Air Max 360 en aquarium. C’est pour le moins original, voire même complétement décalé, mais très bien réalisé. Et pour ceux qui ont déjà mis les pieds au Pays du Soleil Levant, vous retrouverez surement l’ambiance de cette contrée aux contrastes si prononcés, qui a été particulièrement bien captée dans ce film. Enjoy !

Nike rend visible l’invisible en ville (Série « Web » – 2/10)

Nous avions déjà parlé des « app » iPhone de réalité augmentée qui sont apparues cet hiver pour  les stations de ski. Le 14 janvier dernier, Nike a lancé sur le même principe « Nike True City ».

Développé pour l’instant pour quelques grandes villes seulement (Paris, Barcelone, Londres, Berlin, Milan ou encore Amsterdam), le concept pourrait bien se généraliser. Une fois « l’app » téléchargée, l’utilisateur peut bénéficier de toutes les actualités en direct concernant les lieux ou les événements à ne pas manquer dans le quartier.

Le slogan « make the hidden visible » propose de rendre visible l’invisible dans les villes, grâce à la collaboration des « insiders », soit les habitants sélectionnés par Nike particulièrement au courant de ce qu’il s’y passe. Pour cet outil, Nike combine un outil de Géo-localisation, avec une plateforme collaborative et un réseau social (les insiders peuvent en effet parler de leur style de vie sur leur profil).

Nike créé ici une communauté où les utilisateurs peuvent échanger leurs bons plans et partager une expérience personnelle (un bar ou un restaurant sympa). Qui plus est, Nike a la possibilité de créer l’événement pour les seuls utilisateurs de son « app ». Cela s’est déjà fait à travers des chasses au trésor menant à ses produits.

Mais alors, comment ce type « d’app » pourrait s’appliquer aux stations ? Des habitués pourraient partager leurs bons plans (réductions, « happy hours » dans les bars…) ou préciser l’état réel de la neige. Autre idée, la création d’une communauté covoiturage unique pour toutes les stations, avec en tant réel l’indication de passagers cherchant un chauffeur sur la route que l’on emprunte. Enfin les stations pourraient créer leurs propres événements en organisant des chasses au trésor sur tout le domaine skiable. Il est désormais possible de faire des stations de ski de véritables terrains de jeu pour les touristes, alors laissez place à votre imagination !

En prime la vidéo de présentation de Nike True City 🙂