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[Note de Conjoncture] Quand la date des vacances scolaires décapite le bénéfice de toute une saison !

Domaines Skiables de France (DSF) livre chaque année les chiffres de fréquentation de nos stations pour cet hiver 2012/13. Un enneigement hors du commun et des vacances scolaires belges et françaises bien réparties sur le calendrier ont permis un bilan des vacances de février très positif et pourtant toute une économie locale est en péril.

Par rapport à la moyenne des 4 années précédentes sur l’ensemble des stations françaises, le bilan cet hiver à l’issu des vacances de février s’élève de plus de  2%. Ce bilan positif n’est cependant que provisoire, la fin de saison sera périlleuse. L’avance prise pendant les vacances de février va se dissiper peu à peu.

Malgré l’enneigement exceptionnel cette année, le taux de fréquentation des stations va chuter dès la fin du weekend pascal. Les stations ne peuvent plus compter sur le dernier souffle apporté par les vacances de Pâques qui n’ont pas été aussi tardives depuis 20 ans. Les vacanciers ne trouveront plus que les stations de hautes altitudes encore ouvertes, sans parler de leurs motivations printanières à ces dates avancées dans le mois d’avril.

Les stations n’ont plus les moyens de rester ouvertes pour une clientèle quasiment absente, le bénéfice de toute une saison peut être englouti en quelques jours si les calculs sont mal faits. Les stations anticipent à présent cette perte programmée, en annonçant des dates de fermeture de plus en plus précoces.

Cette tendance introduit malheureusement des effets désastreux sur l’économie locale tels que la réduction de la durée des contrats pour les travailleurs saisonniers. On observe aussi que la réduction de la période d’amortissement des équipement engendre une augmentation du prix moyen des séjours pour la clientèle.

La perte de compétitivité d’un pan entier de l’économie de montagne qui fragilise l’équilibre économique des stations a des répercussions qui se font ressentir jusque sur les finances publiques de la région.

 

Photo : Chamonix – Armelle Solelhac

[La bonne nouvelle du mercredi] La Régie des remontées mécaniques des Saisies confie son audit qualité à SWiTCH !

La station des Saisies, en Savoie, nous a confié son audit qualité pendant tout l’hiver 2011/2012 : accueil, points de vente, remontées mécaniques, qualité du damage et de l’entretien du domaine skiable, la signalétique et de nombreux autres critères encore ont été analysés au peigne fin.

Les résultats ? On vous laissera les découvrir sur les pistes des Saisies dès l’hiver prochain ! 😉

 

Bilan de la saison ski 2010-2011 en Suisse

La saison dernière ne fut pas brillante en France avec une baisse globale de 5% du chiffre d’affaire sur l’ensemble des massifs. Qu’en est-il chez nos voisins hélvètes ? Laurent Vanat nous propose un panorama de la saison hivernale en Suisse grâce à une étude menée auprès de 77 stations, représentant 86% du total de journées skieurs vendues en 2010-2011.

Les objectifs de cette initiative, lancée il y a sept ans, sont multiples : déterminer l’influence de l’évolution de la fréquentation nationale sur une station donnée, analyser le nombre de journées skieurs vendues dans une station par rapport à l’ensemble de la branche, connaître le prix forfait journalier moyen, etc. Plus globalement, ce bilan permet « à chaque station de s’interroger sur sa performance individuelle et d’alimenter sa réflexion stratégique ».

A l’image de la France, le nombre de journées skieurs vendues à baissé de 4,6%  par rapport à la saison précédente, pour un total de 26 millions de journées vendues. Deux facteurs permettent de comprendre cette évolution :

  • La crise économique et un franc suisse fort ont engendré une forte baisse de fréquentation de la clientèle étrangère.
  • Les conditions climatiques difficiles ont généré un effet psychologique négatif sur la clientèle de plaine. Alors qu’en station, les pistes étaient très bonnes et le ciel bien bleu, les conditions peu hivernales perçues par les citadins ont freiné leur envie d’aller skier.

Ce dernier facteur, cumulé au réchauffement climatique global met les stations de ski devant une nouvelle problématique : comment communiquer l’envie de venir skier à des clients qui ne se trouvent pas dans des conditions hivernales en plaine ?

Les autres indicateurs chiffrés sont également à la baisse : le nombre de nuitées diminue de 6,10% et le chiffre d’affaire global des remontées mécanique de 2,5% (soit 186,3 millions de CHF) par rapport à la saison dernière. Le fait que le chiffre d’affaire des remontées mécaniques ait subi une baisse moins importante que celle du nombre de journées skieurs peut être expliqué de deux manières différentes :

  • soit elles ont augmenté leurs tarifs
  • soit elles ont mieux vendus les services liés aux forfaits (type assurance)

En ce qui concerne la répartition de la clientèle sur le territoire, elle est assez inégale puisque le canton des Grisons, du Valais et de Berne concentrent près de 80% du volume d’activité des stations de ski suisses.

Peu de changement dans le peloton de tête des stations de ski suisses les plus fréquentées. Saint Moritz remonte de 3 places par rapport à l’année dernière, au détriment de Verbier et Jungfrau Region. On note aussi une belle progression d’Arosa, Engelberg-Tiltis, et Scuol.

Le bilan de Laurent Vanat nous confirme qu’il ne fait toujours pas bon skier en Suisse quand on est français puisque le prix moyen du forfait journée adulte s’élève à 56,31 CHF soit 45,65€ (prix affiché). Idem pour le prix moyen de la journée skieur qui est de 34,36 CHF soit 27,80€ (total des recettes/nombre de journées skieurs). A titre de comparaison en France le prix moyen de la journée skieur est de 19,2€ (source : Recueil d’indicateurs et analyses 2011, DSF).

En termes d’investissements, 206 installations neuves ont été installées sur la décennie 2001-2010. Chaque année les stations helvètes injectent 28% de leur chiffre d’affaire dans de nouvelles installations. L’un des principaux concurrents de Poma, Doppelmayr, se taille la part du lion sur le marché suisse comme le montre le schéma suivant :

60% de ses nouvelles installations concernent des téléportés à mouvement continus, c’est-à-dire des télésièges débrayables, télésièges fixes, Télécabines ou Télémix. Le montant moyen investit par une station pour un téléporté à mouvement continu est de 9,9 millions de CHF soit 8 millions d’euros.

En attendant la neige, vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude ici.

13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (2éme partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. 2ème partie de notre résumé de la 1ère journée.

Dans un style et sur un sujet complètement différent, nous enchaînons sur une série de présentations sur la sécurité  en montagne. Michael Berry (Chairman de la National Ski Areas Association – l’équivalent de DSF en France) dresse un tableau des typologies d’accidents graves enregistrés ces 6 dernières années sur l’ensemble des domaines skiables nord-américains. On retient les chiffres suivants :

  • 55 chutes depuis des remontées mécaniques
  • 32 accidents dans les snowparks (seulement ?!)
  • 22 collisions avec des dameuses / Skidoo
  • 127 accidents sur les pistes de tubing (peu de stations proposent cette activité en Europe, mais c’est très populaire en Amérique du Nord !)

Bo Adams (Senior Vice President, Mountain Guard, USA) fait ensuite une intervention, non sans humour (« Avez-vous remarqué comme les clients semblent avoir laissé leur cerveau chez eux quand ils sont en vacances ? » – Oh, si ! 😉 ), sur les bonnes pratiques en matière de prévention et de sécurité auprès des clients et du personnel des stations de montagne. Enfin, Mark Petrozzi (Vice President du Management des Risques à Booth Creek Resort Properties Gilford, USA) et Peter Riets (Avocat pour les stations du Groupe Vail Resorts) poursuivent en nous montrant le coût de ces accidents et les impacts pour les opérateurs de remontées mécaniques, leurs assureurs… et leurs avocats ! Ces témoignages impressionnants sont à mettre en perspective dans la mesure où les pratiques nord-américaines en matière de poursuites judiciaires et de versement d’indemnités ne sont pas (encore ?) comparables avec ce que nous connaissons en Europe.

Après une pause autour de douceurs sucrées, nous reprenons sur un thème au combien d’actualité : la communication et le management de crise. Deux intervenants japonais, Asuka Horigome (Diplomate en charge de l’économie auprès de l’Ambassade du Japon à Bern) et Yasushi Fukagawa (Conseiller ministériel auprès de l’Ambassade du Japon à Bern), ainsi que le chinois Junlin Liu (Secrétaire du Comité Municipal du CPC du Dujiangyan, Sichuan), ont témoigné des impacts des catastrophes naturelles sur la fréquentation touristique dans leur pays respectifs, ainsi que sur la gestion de ces situations de crise tant en matière de logistique sur le terrain – des premiers secours à la reconstruction – que de communication auprès des populations et des touristes.

Après une rapide conclusion, cette belle et dense 1ère journée s’est clôturée par la remise du Crystal Tourism Award 2011 (by Swarovski) à Reto Gurtner (Chairman et PDG du Weisse Arena Group).

Pour terminer, on notera quelques belles rencontres dont Raul Revuelta, auteur du célèbre blog Ski Paradise, et notre consultant suisse préféré Laurent Vanat.

Pour revenir à la 1ère partie de l’article, c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (1ère partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. Résumé de la première journée.

Aller à Zermatt est toujours une aventure ! Tout d’abord, parce que c’est l’une des rares stations de montagne au monde accessible uniquement en train et parce qu’à l’arrivée vous êtes accueillis par des voiturettes électriques tout à fait rigolotes. Comme souvent en Suisse, l’excellence de la qualité de l’accueil et de service – qui semble ici être un standard – donnerait des vertiges à nos meilleurs professionnels français du tourisme. L’organisation de cette manifestation ne déroge pas à la règle : c’est tout simplement irréprochable. Pour être tout à fait honnête, cela dépasse même largement les attentes les plus extravagantes que l’on puisse avoir. Le wow effect est assuré, ça commence bien !

Nous avons donc rendez-vous au Grand Hotel Zermatterhof, au pied du Cervin, pour 3 journées de conférences et de tables rondes. Gérald Imfeld (Chairman d’ITS Foundation) ouvre les festivités en faisant un tableau plutôt noir de notre contexte actuel tout en précisant que du danger naissent les opportunités, à condition de prendre conscience des points faibles, de se mettre au travail et de savoir être innovant. Jean-Michel Cina (Conseiller d’Etat au Ministère du département de l’Economie, de l’Energie et du Développement Spatial Suisse) lui emboîte le pas en expliquant que « le marché touristique ne laisse pas de place à la médiocrité » et qu’il n’est plus possible d’être trop prudent et d’attendre que la tempête passe. En temps de crise, il faut aller de l’avant et prendre des risques ». Après quelques mots d’accueil du Maire de Zermatt, Christoph Bürgin et d’Aurelio Marguerettaz, Assesseur au tourisme, Sport, Commerce et Transport de la Région Autonome de la Vallée d’Aoste, l’après-midi de conférences démarre enfin.

Dans sa présentation sur « Les impacts de la révolution des médias sociaux et des nouvelles technologies sur le secteur du tourisme », Joël Gayet de CoManaging nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, plus les gens voyagent, plus ils sont connectés. Ceci a donc de lourdes conséquences sur la circulation de l’information et leurs comportements de consommation.

Ce qu’il faut retenir de cette présentation :

  • Le tourisme est le 1er secteur au monde en terme de chiffre d’affaires réalisé online ;
  • La croissance de la vente en ligne l’année dernière a augmenté de 30 % ;
  • Il y a 950 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde ;
  • + 200 % d’augmentation d’équipement en smartphone en 2010 ;
  • 66 % des internautes consultent les avis des autres internautes et 88 % d’entre eux admettent être influencés par ces avis ;
  • Le marketing devient de plus en plus hyper-segmenté par affinité ;
  • Nous sommes entrés dans l’aire du marketing de l’excellence et de la co-construction, car « la puissance d’une marque se mesure d’abord à la force des liens qu’elle sait créer avec son environnement ».

Pour la 2ème partie du résumé de cette 1ère journée c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

[Casual Friday] Nos chères remontées mécaniques

Sur les remontées mécaniques, on se repose, on papote, on se remet de la crème solaire, on cherche son chemin sur le plan des pistes, on fait des photos du paysage, on regarde ceux qui descendent et parfois on ose même se moquer de leurs chutes cocasses. Bref, il se passe plein de choses sur ces « fauteuils » aériens et mouvants. Pas étonnant donc d’y trouver quelques traces rigolotes du passage de nos prédécesseurs.

Nous partageons avec vous notre top 3 des clichés collectés cet hiver au grès de nos missions sur le terrain :

 

Crédits photos : Armelle Solelhac

[Invitation] Conférence : « La gestion des stations de moyennes altitudes : quel modèle économique en 2011 en France? »


Depuis le développement du tourisme de montagne, se sont succédé plusieurs générations de stations de montagne répondant chacune à des pratiques particulières. Si un modèle de gestion plus industriel continue à s’imposer sur les stations de hautes altitudes, les stations de montagne de moyenne altitude ont engagé la réflexion vers d’autres voies pour faire face aux aléas économiques, climatiques, en tentant d’imaginer d’autres formes de tourisme (axées sur l’été). Un récent rapport de la cour des comptes sur la gestion des stations en Rhône-Alpes a mis en lumière les risques liés aux divers modes de gestion.

Quelles solutions pour la gestion des stations de moyennes altitudes et dans quel cadre juridique s’inscrire ? Peux-t-on s’inspirer d’autres modes de gestion des stations à l’international ? Le Club Euro Alpin a invité SWiTCH pour ouvrir et poursuivre le débat sur la gouvernance et les modèles économiques pour les stations de moyenne altitude lors d’une conférence ouverte à tous le 30 mars prochain.

Programme des interventions :

  • Armelle SOLELHAC, cabinet SWiTCH :
    • Retour sur des expériences de gestions de stations de moyennes altitudes à l’international
  • Emmanuelle GEORGE-MARCELPOIL, Cemagref :
    • La gouvernance et après … la loi montagne et les compétences des collectivités
  • Pascal LEFORT / Grenoble EM :
    • Retour sur le cas de la gestion d’Abondance en Haute Savoie : enjeux de la fermeture et de la réouverture
  • Hervé SAULNIER, consultant :
    • Le cas du Vercors avec la présence d’un représentant OMT
  • Témoignage : Didier JOSEPHE / OT Les Houches / Servoz :
    • Intercommunalité, Office de tourisme et remontées mécaniques
  • Conclusion

Informations pratiques :

  • Mercredi 30 mars 2011
  • 9h30 – 11h30
  • Grenoble Ecole Management – salle A302
  • Inscription obligatoire ici

[Veille Tourisme International] L’EpicMix™ de Vail Resorts ou comment partager instantanément son expérience avec ses « followers » ?

Vail Resorts Inc. a dévoilé il y a peu son dernier produit, qui est la suite logique de la stratégie de communication récemment adoptée par le groupe : l’EpicMix ™. Cette application web et mobile est une première dans le milieu des stations de montagne et sera utilisable dans les 5 stations du groupe : Vail, Beaver Creek, Breckenridge, Keystone et Heavenly. Elle permet à chaque visiteur de « capturer numériquement ses expériences sur les domaines skiables et de les partager instantanément avec leurs proches ».

Cette application est accessible gratuitement en ligne ou via un smartphone, et fonctionne grâce à une puce RFID installée dans les forfaits sans contact (autrement appelés « mains-libres ») permettant l’accès aux remontées mécaniques. Grâce aux scanners qui sont installés sur chacune des remontées mécaniques, les skieurs peuvent suivre (et partager en temps réel sur Facebook et Twitter) leur progression : calcul du dénivelé positif et négatif parcourus, type de tricks réalisés sur les modules des différents snowparks (grâce à un système dont nous reparlerons dans les prochains jours), plats dégustés dans les restaurants (avec possibilité de laisser un commentaire qualitatif et des photos de son assiette !). Ils auront aussi accès à des brochures numériques (plan des pistes, tarifs des soins du spa le plus proche, etc.), récupération de coupons de réductions (ex : un coupon spécial est généré instantanément pour prendre un chocolat chaud avec X% de rabais au bar des pistes le plus proche du skieur), etc. Vous avez perdu votre tribu sur les pistes ? Vous souhaitez savoir si vos amis sont déjà sur place pour aller rider le matin ? Pas de problème, vous pouvez programmer une alerte via EpicMix pour vous prévenir quand l’un de vos « amis Facebbok » est à proximité ou voir sur le plan des pistes où se trouvent vos enfants. L’application permet également d’envoyer des messages à ses groupes privés d’amis Facebook et de créer des « micro-communautés » de passionnés d’un site. EpicMix aura également un site web spécial pour les enfants de moins de 14 ans, qui leur permettra de communiquer avec leurs amis, après un éventuel contrôle parental programmable. Des contenus spécifiques seront générés à leur intention. L’objectif est simple : rendre les déplacements sur les domaines skiables et dans les stations plus faciles et plus pratiques, mais surtout faire vivre et partager une multitude d’expériences uniques… et générer un maximum de cash !

Pour les socio-professionnels comme les Offices de Tourisme, cette application a de nombreux avantages. Elle permet ainsi de mettre en ligne des informations en temps réel sur les conditions d’enneigement et les bulletins météorologiques, les dernières mises à jour d’offres de villégiature ou encore les conditions de circulation. C’est aussi une façon de transformer ses clients en prescripteurs. « Avec l’avènement des nouvelles technologies et la croissance rapide des médias sociaux, les gens ont une toute nouvelle façon de s’exprimer en ligne et de communiquer avec leurs amis et leur famille. EpicMix est une expérience révolutionnaire qui apporte à la fois qualité de service et ludisme à l’ensemble de nos clients« , a déclaré Rob Katz, CEO de Vail Resorts Inc. « EpicMix est accessible à tous, pas seulement ceux qui sont déjà familiers avec les médias sociaux. EpicMix a la possibilité de suivre vos réalisations physiques, tout comme des applications telles que celles développées par Nike, puis de les combiner avec les expériences de votre communauté. C’est basé sur la géolocalisation et les médias sociaux. « 

La question qui nous brûle les lèvres est bien entendu celle de la protection de la vie privée des clients. Rob Katz a expliqué que le système fonctionne par « opts-in ». Ainsi tous les renseignements recueillis par le biais d’EpicMix sont soumis à une politique de confidentialité stricte de la part de Vail Resorts Inc. Les clients peuvent donc à tout moment choisir de désactiver la puce à radiofréquences de leur forfait sans contact pour empêcher toute analyse. Les enfants de moins de 14 ans auront d’office des fonctionnalités limitées et seuls leurs parents pourront choisir le partage ou non des données avec le Groupe. Cette réponse nous laisse néanmoins perplexes : comment un forfait dont la puce RFID a été désactivée pourra-t-il encore fonctionner lors des passages aux remontées mécaniques ?

Via et un grand merci à « Matth l’ingénieux ingénieur » pour nous avoir signaler cette information.