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SWiTCH est invité aux Entretiens internationaux du tourisme du futur les 5, 6 et 7 septembre 2018 !

EITF 2018

Les Entretiens de Vixouze, auxquels nous avons participé l’année dernière, deviennent les Entretiens internationaux du Tourisme du Futur ! Organisée par Serge Pilicer et son équipe, la troisième édition  aura lieu du 5 au 7 septembre 2018. Cette plateforme de réflexion et d’imagination a pour objectif d’être un véritable think tank et un « do tank » pour permettre les échanges et l’orientation sur les « futurs de nos tourismes » d’ici à 2030-2050. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, a l’immense honneur d’être à nouveau conviée à participer. Elle y animera une conférence dédiée au futur du tourisme en montagne.

Un programme de haut niveau et des échanges « utopiques mais no bullshit »
Mélant conférences « utopiques », tables rondes, pitchs de start-up et conférences des « imaginaires », les intervenants experts de grande renommée du monde entier décrypterons les nouvelles tendances pour mieux se préparer à affronter les transformations qui pourraient nous surprendre. Ainsi, des personnalités telles que David Lebon (EUROPACITY), Gérard André (Président de Tempo Hospitality Consulting SA), Franck Gervais (Groupe ACCOR), Claudio Leonardi, (Chef de projet Clip-Air à l’EPFL, Suisse), Jean François Chougnet, (Président du MUCEM), Yoel Mansfeld, Fabrice Goffin et Tommy Deblieck, (Administrateurs, Zora Robotics), Claudy Lebreton (ancien Président de l’ADF, Expert territorial) Sofia Stril-Rever (auteur de plusieurs livres avec le Dalaï-lama et sœur Emmanuelle) ou encore Laurent Queige (Directeur du Welcom City Lab) présenteront leurs visions sans concession autour du thème « Du Développement Durable au Développement Ethique et Responsable dans le Tourisme en 2030-2050 »?

Le programme de ces trois journées s’annonce donc riche et intense. Développement durable, transport et mobilité, gastronomie, marketing et mise en marché, traitement des données et interactions Homme-Machine, comportement des consommateurs, environnement et réchauffement climatique, sont autant de sujets qui seront traités.

Armelle Solelhac fera une conférence sur la prospective en montagne : face aux aléas climatiques, aux transformations de la société, aux évolutions des modèles de stations et aux mutations technologiques, à quoi ressembleront les stations de montagne en 2050 ?

Des participants d’horizons variés pour réfléchir aux 30 prochaines années
Organisée en partenariat avec Atout France et placée sous le haut parrainage du Ministère des affaires étrangères, cette manifestation s’adresse principalement aux décideurs du Tourisme, aux universitaires, aux sociologues, aux anthropologues, aux philosophes prêts à s’ouvrir à des débats prospectifs qui sortent des lieux communs. Il suffit d’ailleurs de s’attarder sur la présentation des visions proposées par quelques uns des intervenants experts pour avoir un petit aperçu des scenarii possibles pour 2050.

Envie de nous rejoindre pour imaginer le futur du tourisme ? Inscrivez-vous ici et bénéficiez de 50% de réduction en utilisant le code SWC2018 !

[Media] SWiTCH est dans le MOOK de Travel On Move

TOM Cover

T.O.M, le media du tourisme digital, édite chaque année son « MOOK ». Tel un recueil de ses meilleurs articles de l’année écoulée, les interviews des personnalités les plus renommées de l’industrie du tourisme et les articles de fond s’égrainent mois après mois sur près de 170 pages. Le contenu est riche, dense et toujours de très grande qualité. On y parle de marketing, de mobilité, d’e-commerce, de big data, de start-up, de prospective et bien d’autres thématiques encore. Quelle n’a pas été notre surprise d’y trouver une parution nous concernant !

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[SWiTCH Initiative] ITW de Romain Desbrest, fondateur d’OKIWI

Logo OKIWI_RVB_SP_Vert2Depuis 2011, nous rencontrons régulièrement des chefs d’entreprises passionnés qui font bouger les lignes en créant des produits ou des services directement inspirés de leurs pratiques sportives ou de leur philosophie de vie. A l’occasion d’un déjeuner, nous avons échangé avec Romain Desbrest le fondateur d’OKIWI, une start-up annécienne qui vise haut. Interview « no bullshit ».

SWiTCH : Bonjour Romain, pouvez-vous nous présenter votre parcours et pourquoi avez-vous créé votre entreprise ?
Romain Desbrest : Issu d’une école de commerce et après avoir passé 6 mois en Amérique latine, j’ai d’abord démarré mon parcours professionnel en consacrant quelques mois à un projet de création d’entreprise, qui est resté au stade embryonnaire. J’ai ensuite rapidement rejoint agap2, une société de conseil en ingénierie avec comme objectif la constitution d’un portefeuille de clients dans le secteur de l’énergie, ainsi que la mise sur pied d’une équipe de consultants. Société jeune et innovante, qui à l’époque fêtait ses 4 ans d’existence, il y régnait une vraie culture entrepreneuriale, où l’on s’efforçait de bousculer les codes du secteur. J’ai durant cette période, vraiment prenante en temps et en énergie, énormément appris, ayant la responsabilité totale d’un centre de profit, et devant piloter à la fois les aspects commerciaux, techniques et RH.

Ayant notamment travaillé sur de nombreux projets internationaux, au Canada (construction de puits de stockage dans le grand nord), en Angola (réalisation du nouveau siège de Total) ou en Birmanie (réhabilitation d’une ligne de voie ferrée), j’ai eu l’occasion en 2011 de partir en Suisse, où j’ai pris la tête de notre département chimie et pharmacie avec une vingtaine de personnes dans mon équipe. Agap2 est progressivement devenu un très grand groupe, nous étions ainsi passés en 4 ans de 400 personnes à 1 200 personnes, au moment j’ai quitté la société en 2013.

Plusieurs alternatives s’offraient alors à moi, et j’ai pris la décision après quelques semaines de vacances et de réflexion de me lancer à mon tour dans la création d’entreprise, pour mener et faire vivre un projet avec ma vision et mes convictions. Après avoir étudié pendant 2 mois la faisabilité technique et financière d’un tel projet et n’ayant pas trouvé de facteur bloquant, je me suis lancé à temps plein. Cela fait désormais 2 ans que l‘aventure à démarré et le lancement commercial vient tout juste d’avoir lieu en décembre.

Romain Desbrest - Okiwi - SWiTCH

SWiTCH : Comment vos proches ont-ils réagi à l’annonce du projet ?
Romain Desbrest : Mes proches ont globalement réagi avec enthousiasme à ce nouveau projet, car j’ai toujours eu la chance d’avoir le soutien et la confiance de mon entourage dans les différents projets, même un peu fou que j’ai pu entreprendre par le passé, notamment sportifs et humanitaires. Néanmoins il faut aussi souligner que tout le monde ne comprend pas toujours ce que je fais au quotidien, la nécessité de se projeter sur du moyen terme et d’avoir une vision globale, même si l’on ne produit rien au quotidien, notamment pour mettre en place une solution que l’on va pouvoir facilement scaler par la suite. Plus largement il n’est pas toujours évident d’échanger et de partager sur des enjeux que la plupart des gens ne soupçonnent pas, notamment sur des problématiques techniques, liées au stockage, à la sécurité, au réseau, au paiement, à l’acquisition, et à toutes les aspects inhérents à ce type d’activité m-commerce. En effet le numérique peut parfois paraître comme un univers complexe et certains aspects ne sont pas toujours facilement conceptualisables pour certaines générations et / ou personnes qui n’en sont pas imprégnées au quotidien.

SWiTCH : Peux-tu nous expliquer ce qu’est OKIWI ?
Romain Desbrest : OKIWI édite une application mobile éponyme pour smartphone et tablette tactile qui permet de commander ses photos pour les recevoir imprimées chez soi. Nous permettons ainsi très simplement aux utilisateurs qui aujourd’hui prennent massivement des photos notamment depuis leurs téléphones, de pouvoir les recevoir imprimées par la Poste, afin de pouvoir les partager pour de vrai avec ses proches ! Je suis parti d’un constat finalement simple, aujourd’hui avec un téléphone en poche, il n’a jamais été aussi facile de prendre des photos, quelque soit l’endroit où l’on se trouve. En voyage, entre amis, dans son jardin ou à l’autre bout du monde, immortaliser un moment privilégié avec son mobile est en effet devenu un jeu d’enfant et le nombre de photos prises explose.

Mais étonnamment, il n’a jamais été aussi compliqué de faire développer ses photos. Fini le temps où l’on pouvait déposer sa pellicule en magasin puis repasser deux jours après les récupérer. Imprimer des photos est véritablement devenu compliqué ! OKIWI a pour vocation première de rendre de nouveau possible l’impression de tirages photo au gré de ses envies, afin de garder de véritables souvenirs et pas que virtuels sur un disque dur ou sur un réseau social.

Par ailleurs ayant eu l’occasion de voyager dans de nombreux pays et notamment en Iran, en Colombie ou au Népal, j’ai régulièrement été confronté à un autre problème: les cartes postales qui n’arrivaient jamais, ou alors avec trois mois de retard. OKIWI permet ainsi d’envoyer des cartes postales où que l’on se trouve à travers le monde, afin de pouvoir partager une fois encore les photos que l’on aura pu prendre au cours de ses voyages. L’avantage d’OKIWI c’est que l’on envoie ses propres photos, et que l’on est sûr que les cartes postales arrivent à destination, qui plus est rapidement, le temps moyen de réception dans la boîte aux lettres du destinataire étant de 3 jours !

Okiwi - Homepage

SWiTCH : Quelle est votre clientèle actuelle et que leur proposez-vous ?
Romain Desbrest : Notre application se destine à tous ceux qui aiment faire des photos mais qui ne prennent plus le temps de les imprimer, car c’est devenu une démarche qui est devenue fastidieuse, chronophage et compliquée. Nous nous adressons plus particulièrement à toutes les personnes qui pratiquent des activités de plein air, qui partent en vacances à la montagne ou à la mer, les personnes qui voyagent en France ou à l’étranger, tous ceux qui finalement vivent des émotions incroyables et qui souhaitent les partager avec leurs proches. Nous avons notamment créé l’Okimaton qui permet de prendre 4 photos à la suite directement depuis son smartphone, fonction que l’on peut découvrir en video ici : http://bit.ly/1XQoKGV

SWiTCH : Quelle a été la plus grande difficulté que vous avez connu depuis la naissance du projet jusqu’à aujourd’hui ?
Romain Desbrest : La plus grande difficulté réside clairement dans la réalisation technique de l’application et de l’ensemble du système d’information qui s’y rapporte. En effet nous devons être capable d’expédier au Portugal ou en Lituanie, les photos d’un client qui sera peut-être lui même en voyage au Guatemala ou en Australie, et qui souhaiterait envoyer 3 exemplaires d’une même photo à son frère, une carte postale à seconde personne, tout en imprimant pour soi évidement quelques photos souvenirs dans différents formats. L’univers du mobile est à la fois extrêmement récent mais constamment en perpétuelle évolution, ce qui rend sa maîtrise complexe. De plus le marché des smartphones évoluant au quotidien et les mises à jour logicielles étant tout aussi régulières, le maintient de la compatibilité de notre application demeure un challenge permanant.

SWiTCH : Quelle a été la plus grande satisfaction depuis la création ?
Romain Desbrest : L’une de mes plus grandes satisfaction et de voir l’enthousiasme des gens à qui je parle de l’application ou l’étonnement et la surprise de ceux la découvrent la première fois. Lorsqu’une personne réalise alors tous les avantages que cela peut apporter au quotidien pour partager ou envoyer ses photos à des proches, et qu’elle s’écrie « Mais c’est génial en fait ! », là on sait qu’on est quelque part sur la bonne voie !

SWiTCH : Quelles sont les valeurs fondamentales de votre entreprise ?
Romain Desbrest : J’essaye de donner du sens à ce que j’entreprends et de partager mon enthousiasme avec les personnes avec qui je travaille. Beaucoup de personnes avec qui je travaille aujourd’hui et notamment sur la partie technique sont fidèles car elles ont conscience d’être totalement partie prenante de cette aventure, alors qu’objectivement lors de la première année, techniquement et commercialement il n’y avait pas grand chose pour faire rêver, si ce n’est la vision que je portais pour OKIWI et mon enthousiasme.

Plus largement je considère OKIWI comme un vecteur de partage et de découverte, nous essayons ainsi de faire découvrir chaque semaine à notre communauté des endroits improbables et incroyables à travers le monde via notre blog : http://okiwi-app.com/we-love/ Ces valeurs de partage sont retrouvent aussi dans les échanges inter générationnels que nous créons. Mes grands-parents les premiers se plaignaient de ne plus recevoir de photos, eux qui ne sont ni connectés sur les réseaux sociaux et qui n’ont pas non plus de smartphones, peuvent de nouveau avoir accès à ce que je fais lors de mes week-ends ou de mes sorties en montagne.

Nous sommes aussi fortement imprégnés par les valeurs de plaisir, de liberté et dépassement de soi, valeurs que l’on retrouve bien évidement dans le monde du sport en général et des sports de montagne en particulier. Notre implantation à Annecy ne doit rien au hasard ! Cet esprit de découverte, d’aventure et de liberté est partout présent chez OKIWI, que ce soit dans notre charte graphique et nos couleurs, ou même dans notre nom qui immanquablement évoque la Nouvelle-Zélande via son animal national, et par extension donc le voyage, l’aventure et les grands espaces !

SWiTCH : Quels sont vos moyens de communication à l’heure actuelle ?
Romain Desbrest : Nous développons aujourd’hui des partenariats avec des acteurs qui sont proches de nos valeurs. OKIWI était ainsi partenaire de l’Oxfam Wintertrail qui avait lieu dans la vallée d’Abondance les 5&6 mars, un défi sportif et solidaire de 60 km en équipe et en raquettes qui illustre parfaitement nos valeurs. Nous proposons ainsi nos services de manière ciblée à certains acteurs du tourisme, OKIWI étant un formidable moyen pour faire la promotion d’une station ou d’une région, et nous sommes toujours prêts à étudier de nouveaux partenariats. Nous communiquons également bien évidemment à travers les réseaux sociaux qui sont des vecteurs indispensables. Enfin nous efforçons de tisser des liens depuis deux ans maintenant avec la presse, démarche longue et prenante mais tout aussi nécessaire.

SWiTCH : Quelle est votre vision à cinq ans pour votre entreprise ?
Romain Desbrest : Nous souhaitons nous imposer d’ici 3 ans comme l’application photo de référence pour les activités outdoor. Notre objectif est ainsi de devenir incontournable pour toutes les personnes qui voyagent, font du sport, et ont envie de partager ces moments particuliers avec leurs proches. Que ces personnes partent en vacances à la montagne, partent en tour du monde, en week-end, en famille ou entre amis, nous souhaitons qu’elles puissent partager en vrai à nouveau simplement et rapidement leurs photos quand elles en ont envie et avec les personnes qu’elles souhaitent.

SWiTCH : Est-ce que vous auriez un conseil pour une personne qui voudrait créer son entreprise, mais qui n’ose pas encore ? Par où commencer ?
Romain Desbrest : Il ne faut pas avoir peur de se fier à son instinct si l’on porte un projet. Il faut bien avoir en tête que se lancer dans l’entrepreneuriat, qui plus est seul, n’est pas simple et demandera toujours plus de travail et d’efforts qu’on peut se l’imaginer. C’est une course de fond, mais à l’instar d’un trail, si l’on reste déterminé tout est possible. Et comme pour la course à pied, le plus dur est de se lancer, une fois que l’on est parti il n’y a qu’à suivre le chemin devant soi !

Merci Romain et longue vie à OKIWI !

ReStory, la boîte à souvenirs numérique personnelle

Du 15 au 17 Novembre 2013, dans les locaux de l’IAE, avait lieu le 3ème Startup Week-end de Grenoble. Le principe est simple : 54 heures pour imaginer une startup à partir d’un pitch de 60 secondes. C’est au cours de cet évènement qu’a été imaginé et créé ReStory. Nos souvenirs sont aujourd’hui éparpillés : dans notre mémoire, sur les réseaux sociaux, dans des albums en ligne, etc. ReStory propose donc de collecter et de visualiser vos souvenirs d’une manière innovante. Et si voir ne vous suffit pas, vous pourrez créer vos vidéos ou vos livres personnalisés.

Cette idée, portée par une équipe jeune et dynamique de 5 jeunes entrepreneurs dont certains ne se connaissaient même pas il y a encore 3 semaines, a séduit le jury et a remporté le premier prix.

Dans l’élan de cette réussite, l’équipe de ReStory s’attaque à un nouveau défi : remporter le Global Startup Battle qui se déroule du 27 Novembre au 6 Décembre. Ce concours mondial, ouvert aux 1200 participants des Startup Week-end, est une chance de transformer cette idée en une réussite Grenobloise.

ReStory a besoin du soutien de tous en votant sur ces deux liens : ici et .

Si vous voulez suivre ces jeunes entrepreneurs et leur projet, connectez-vous à leur page Facebook ou Twitter.