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[Média] SWiTCH est dans le Montagne Leaders n°229 !

Après InterMédia en début de semaine, SWiTCH est dans le Montagne Leaders n°229 ! Suite à notre étude sur les retombées économiques du VTT de descente menée en station de montagne pendant tout l’été 2011, en partenariat avec BikeSolutions et Laurent Vanat Consulting, le magazine des professionnels de la montagne publie un article de deux pages. Nous vous laissons télécharger ces résultats surprenants ici.

Grand Ski 2012 du 17 au 18 janvier à Annecy

Annecy accueillera pour la 3e année consécutive le salon Grand Ski , organisé par Atout France. Ce rendez-vous annuel des professionnels du tourisme de la montagne et des sports d’hiver français leur permet de préparer la saison hivernale 2012-2013.

Pendant 2 jours, les professionnels du tourisme de montagne en France vont à la rencontre de près de 450 voyagistes internationaux. Stations, hébergeurs, restaurateurs, réceptifs, offices de tourisme, transporteurs et prestataires de services en tout genre vont de présenter leurs offres et nouveautés à un panel d’acheteurs qualifiés. Ils renforcent ainsi la mise en marché de leur offre à l’international et en France.

Le salon Grand Ski est organisé  en partenariat avec Air France, la SNCF, Rhône-Alpes Tourisme, Savoie Mont-Blanc Tourisme, France Montagnes, l’Office de Tourisme de l’agglomération d’Annecy, l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry et l’aéroport international de Genève.

Nous serons présents dans les allées, alors n’hésitez pas à venir nous y rencontrer !
Infos pratiques :
Horaires :
17 janvier 2012 :   09h00 – 18h00
18 janvier 2012 :   09h30 – 17h00
Adresse :
L’Arcadium
32, Boulevard du fier
74 000 Annecy
Trajet :
Sortie Autoroute
Sortie 17
Annecy Nord
Annecy-le-vieux / Meythet
Puis direction Annecy

Table ronde Mountain Riders 2011 : Vers une labelisation durable des stations de montagne ?

Tous les ans, Mountain Riders organise un bel évènement autour d’une thématique d’actualité. Des conférences entrecoupées de temps de convivialités permettent d’aborder avec pédagogie des sujets parfois très techniques. Cette année, Nathalie Grynszpan (Journaliste France Bleu Pays de Savoie & Correspondante pour Le Monde) animera cette table ronde consacrée à la labelisation des stations de montagne quant à leurs mise en place de pratiques Développement Durable (D.D.). Il s’agira de comprendre pourquoi un label est nécessaire et comment le mettre en place pour qu’il soit efficace.

Parmi les invités prestigieux, vous pourrez retrouver Thomas Joly (Directeur de la Fondation Européenne pour l’Education à L’Environnement) qui parlera du Pavillon Bleu, Alain boulogne (Président CIPRA France) pour exposer les liens entre les labels et la Convention Alpine, Claudine Gentilini (Responsable du Pôle station et international de Mountain Riders) qui détaillera le projet « Flocon Vert », Jean-Marc Silva (Directeur de France Montagnes) et Jean Berthier (Délégué Montagne d’Atout France) qui rappeleront comment communiquer sur un label auprès du grand public avec succès. Sans oublier, Vincent Rolland (Co-Président de Savoie Mont Blanc Tourisme), Guy Vaxelaire (Vice Président de l’ANMSM), Claude Comet (Conseillère Régionale de la Région Rhône Alpes), Antoine Fatigua, Bernadette Laclais (Vice Présidente de la Région Rhône Alpes & Maire de Chambéry). Quant à SWiTCH, nous présenterons à cette occasion les résultats d’une étude menée auprès de la clientèle nationale et étrangère des stations de montagne françaises sur les enjeux de la communication autour du D.D. et la nécessité de créer un outil qui soit à la fois simple, ludique et efficace.

Vous pouvez télécharger le programme ici.

Infos pratiques :

  • Date : 1er Décembre 2011, de 9h à 18h
  • Lieu : Centre des Congrès Le Manège Chambéry
  • Inscription : 04 79 60 21 01 – m.marchal@mairie-chambery.fr
  • Miam-Miam & Glou-Glou : La journée sera suivi d’une dégustation de produits locaux
  • Pour s’y rendre en co-voiturage : cliquez ici !

Bilan de la saison ski 2010-2011 en Suisse

La saison dernière ne fut pas brillante en France avec une baisse globale de 5% du chiffre d’affaire sur l’ensemble des massifs. Qu’en est-il chez nos voisins hélvètes ? Laurent Vanat nous propose un panorama de la saison hivernale en Suisse grâce à une étude menée auprès de 77 stations, représentant 86% du total de journées skieurs vendues en 2010-2011.

Les objectifs de cette initiative, lancée il y a sept ans, sont multiples : déterminer l’influence de l’évolution de la fréquentation nationale sur une station donnée, analyser le nombre de journées skieurs vendues dans une station par rapport à l’ensemble de la branche, connaître le prix forfait journalier moyen, etc. Plus globalement, ce bilan permet « à chaque station de s’interroger sur sa performance individuelle et d’alimenter sa réflexion stratégique ».

A l’image de la France, le nombre de journées skieurs vendues à baissé de 4,6%  par rapport à la saison précédente, pour un total de 26 millions de journées vendues. Deux facteurs permettent de comprendre cette évolution :

  • La crise économique et un franc suisse fort ont engendré une forte baisse de fréquentation de la clientèle étrangère.
  • Les conditions climatiques difficiles ont généré un effet psychologique négatif sur la clientèle de plaine. Alors qu’en station, les pistes étaient très bonnes et le ciel bien bleu, les conditions peu hivernales perçues par les citadins ont freiné leur envie d’aller skier.

Ce dernier facteur, cumulé au réchauffement climatique global met les stations de ski devant une nouvelle problématique : comment communiquer l’envie de venir skier à des clients qui ne se trouvent pas dans des conditions hivernales en plaine ?

Les autres indicateurs chiffrés sont également à la baisse : le nombre de nuitées diminue de 6,10% et le chiffre d’affaire global des remontées mécanique de 2,5% (soit 186,3 millions de CHF) par rapport à la saison dernière. Le fait que le chiffre d’affaire des remontées mécaniques ait subi une baisse moins importante que celle du nombre de journées skieurs peut être expliqué de deux manières différentes :

  • soit elles ont augmenté leurs tarifs
  • soit elles ont mieux vendus les services liés aux forfaits (type assurance)

En ce qui concerne la répartition de la clientèle sur le territoire, elle est assez inégale puisque le canton des Grisons, du Valais et de Berne concentrent près de 80% du volume d’activité des stations de ski suisses.

Peu de changement dans le peloton de tête des stations de ski suisses les plus fréquentées. Saint Moritz remonte de 3 places par rapport à l’année dernière, au détriment de Verbier et Jungfrau Region. On note aussi une belle progression d’Arosa, Engelberg-Tiltis, et Scuol.

Le bilan de Laurent Vanat nous confirme qu’il ne fait toujours pas bon skier en Suisse quand on est français puisque le prix moyen du forfait journée adulte s’élève à 56,31 CHF soit 45,65€ (prix affiché). Idem pour le prix moyen de la journée skieur qui est de 34,36 CHF soit 27,80€ (total des recettes/nombre de journées skieurs). A titre de comparaison en France le prix moyen de la journée skieur est de 19,2€ (source : Recueil d’indicateurs et analyses 2011, DSF).

En termes d’investissements, 206 installations neuves ont été installées sur la décennie 2001-2010. Chaque année les stations helvètes injectent 28% de leur chiffre d’affaire dans de nouvelles installations. L’un des principaux concurrents de Poma, Doppelmayr, se taille la part du lion sur le marché suisse comme le montre le schéma suivant :

60% de ses nouvelles installations concernent des téléportés à mouvement continus, c’est-à-dire des télésièges débrayables, télésièges fixes, Télécabines ou Télémix. Le montant moyen investit par une station pour un téléporté à mouvement continu est de 9,9 millions de CHF soit 8 millions d’euros.

En attendant la neige, vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude ici.

Comment déplacer son coeur de métier et diversifier son activité ? L’exemple de Poma.

Dans le cadre du Club Euro Alpin, SWiTCH a eu le plaisir de visiter la société Poma et l’une de ses filiales, SIGMA, qui produit l’intégralité des véhicules Poma : du siège au funiculaire en passant par les cabines de téléphérique. Pour les non skieurs, c’est une entreprise française créée en 1936 sous le nom de Pomagalski. Cette même année, elle révolutionne la pratique du ski avec l’installation du premier téléski à l’Alpe d’Huez. Suite à ce premier succès, la construction de remontées mécaniques s’accélère et offre de nouvelles perspectives de développement aux stations de montagne. Avec la réalisation du téléphérique de l’Aiguille du midi en 1956, des premières télécabines automatiques dix ans plus tard, des premiers télésièges débrayables en 1982 ou du Vanoise Express en 2003, Poma semble toujours avoir un temps d’avance en terme de transports par câble. Avec plus de 830 employés dans le monde et un CA de 250 millions d’euros en 2010, le constructeur français se place comme l’un des géants de son secteur. Quelles ont été les clés de la réussite ?

Malgré le succès grandissant des produits liés à l’activité neige, l’équipementier a très rapidement fait le choix d’élargir son cœur d’activité. Contrairement à certains de ses concurrents sur le secteur neige, Montaz par exemple, l’entreprise iséroise n’a pas attendu la maturation et le déclin global du marché des remontées mécaniques en station de ski pour se diversifier. En 1950, l’activité neige représentait 100% du chiffre d’affaire, 33% en 1976 et moins de 1,5% aujourd’hui.

Poma a fait le choix de capitaliser sur sa principale force pour opérer ce changement : la technologie. En tant qu’entreprise en avance sur son époque, il était nécessaire de préserver cette base technique. Ainsi, la diversification devait passer par un changement de marché. Poma a donc fait le choix de se développer un secteur d’activité bien différent de son cœur d’activité historique : le secteur urbain.

Pour cela, il a fallu investir massivement afin d’évoluer techniquement. Un équipement de transport câblé classique en station fonctionne environ 1000h par an. En milieu urbain cette durée est multipliée par 7 et les contrats imposent une disponibilité de l’équipement à 99,8% du temps. Autant de contraintes qu’il a fallu surmonter, une fois de plus, grâce à la technologie.

L’une des dernières réalisations de Poma ? La télécabine de Medellin. Avec trois tronçons, quatre stations, un débit d’un millions de personnes par mois, elle permet de relier plusieurs lignes de métro et s’intègre complètement au réseau de transports urbains classiques. Avec des infrastructures moins lourdes, un faible impact écologique et un coût d’exploitation deux à trois fois moins élevé que celui du tramway, le transport par câble séduit de plus en plus de mégapoles : Le Caire, Rio de Janeiro, Taipei, etc.

 

A l’heure de la crise économique et du Grenelle de l’environnement, pourquoi ne voit-on pas fleurir des projets de transport câblé dans toutes les grandes villes françaises ?

D’après Pierre Jaussaud, Président de l’association « Le chainon manquant », il existe trois principaux freins au développement du transport par câble :

  • Un frein technique (et psychologique ?) : l’adaptation des transports câblés au milieu urbain nécessite une réelle évolution technique afin de garantir un niveau de fiabilité, de service et de sécurité irréprochable. C’est chose faite à 99% aujourd’hui, comme le montre les installations présentées précédemment.
  • Un frein financier : les bureaux d’étude en charge de la sélection des dossiers sont commissionnés à hauteur de 4% du montant total du budget choisi, ce qui peut constituer un critère de sélection entre deux dossiers… De plus, les transports par câble pâtissent d’une méconnaissance en termes de coûts, de fonctionnement ou d’impacts écologiques auprès des bureaux d’étude.
  • Un frein administratif. Les bureaux d’études doivent être agrées par le STRM-TG (Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés) pour suivre la construction de trams aériens. Or, le STRM-TG n’a actuellement agréé que 6 bureaux d’études ce qui freine considérablement le développement de ce moyen de transport.

Le désengorgement des centres ville et les préoccupations environnementales étant au cœur du débat politique des grandes agglomérations françaises, il semble indispensable d’analyser avec soin les opportunités que peut offrir le « tram aérien ». Poma est déjà prêt à saisir cette nouvelle opportunité…

Crédit photos : Jean-Baptiste Cotte, Around This World

13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (2éme partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. 2ème partie de notre résumé de la 1ère journée.

Dans un style et sur un sujet complètement différent, nous enchaînons sur une série de présentations sur la sécurité  en montagne. Michael Berry (Chairman de la National Ski Areas Association – l’équivalent de DSF en France) dresse un tableau des typologies d’accidents graves enregistrés ces 6 dernières années sur l’ensemble des domaines skiables nord-américains. On retient les chiffres suivants :

  • 55 chutes depuis des remontées mécaniques
  • 32 accidents dans les snowparks (seulement ?!)
  • 22 collisions avec des dameuses / Skidoo
  • 127 accidents sur les pistes de tubing (peu de stations proposent cette activité en Europe, mais c’est très populaire en Amérique du Nord !)

Bo Adams (Senior Vice President, Mountain Guard, USA) fait ensuite une intervention, non sans humour (« Avez-vous remarqué comme les clients semblent avoir laissé leur cerveau chez eux quand ils sont en vacances ? » – Oh, si ! 😉 ), sur les bonnes pratiques en matière de prévention et de sécurité auprès des clients et du personnel des stations de montagne. Enfin, Mark Petrozzi (Vice President du Management des Risques à Booth Creek Resort Properties Gilford, USA) et Peter Riets (Avocat pour les stations du Groupe Vail Resorts) poursuivent en nous montrant le coût de ces accidents et les impacts pour les opérateurs de remontées mécaniques, leurs assureurs… et leurs avocats ! Ces témoignages impressionnants sont à mettre en perspective dans la mesure où les pratiques nord-américaines en matière de poursuites judiciaires et de versement d’indemnités ne sont pas (encore ?) comparables avec ce que nous connaissons en Europe.

Après une pause autour de douceurs sucrées, nous reprenons sur un thème au combien d’actualité : la communication et le management de crise. Deux intervenants japonais, Asuka Horigome (Diplomate en charge de l’économie auprès de l’Ambassade du Japon à Bern) et Yasushi Fukagawa (Conseiller ministériel auprès de l’Ambassade du Japon à Bern), ainsi que le chinois Junlin Liu (Secrétaire du Comité Municipal du CPC du Dujiangyan, Sichuan), ont témoigné des impacts des catastrophes naturelles sur la fréquentation touristique dans leur pays respectifs, ainsi que sur la gestion de ces situations de crise tant en matière de logistique sur le terrain – des premiers secours à la reconstruction – que de communication auprès des populations et des touristes.

Après une rapide conclusion, cette belle et dense 1ère journée s’est clôturée par la remise du Crystal Tourism Award 2011 (by Swarovski) à Reto Gurtner (Chairman et PDG du Weisse Arena Group).

Pour terminer, on notera quelques belles rencontres dont Raul Revuelta, auteur du célèbre blog Ski Paradise, et notre consultant suisse préféré Laurent Vanat.

Pour revenir à la 1ère partie de l’article, c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (1ère partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. Résumé de la première journée.

Aller à Zermatt est toujours une aventure ! Tout d’abord, parce que c’est l’une des rares stations de montagne au monde accessible uniquement en train et parce qu’à l’arrivée vous êtes accueillis par des voiturettes électriques tout à fait rigolotes. Comme souvent en Suisse, l’excellence de la qualité de l’accueil et de service – qui semble ici être un standard – donnerait des vertiges à nos meilleurs professionnels français du tourisme. L’organisation de cette manifestation ne déroge pas à la règle : c’est tout simplement irréprochable. Pour être tout à fait honnête, cela dépasse même largement les attentes les plus extravagantes que l’on puisse avoir. Le wow effect est assuré, ça commence bien !

Nous avons donc rendez-vous au Grand Hotel Zermatterhof, au pied du Cervin, pour 3 journées de conférences et de tables rondes. Gérald Imfeld (Chairman d’ITS Foundation) ouvre les festivités en faisant un tableau plutôt noir de notre contexte actuel tout en précisant que du danger naissent les opportunités, à condition de prendre conscience des points faibles, de se mettre au travail et de savoir être innovant. Jean-Michel Cina (Conseiller d’Etat au Ministère du département de l’Economie, de l’Energie et du Développement Spatial Suisse) lui emboîte le pas en expliquant que « le marché touristique ne laisse pas de place à la médiocrité » et qu’il n’est plus possible d’être trop prudent et d’attendre que la tempête passe. En temps de crise, il faut aller de l’avant et prendre des risques ». Après quelques mots d’accueil du Maire de Zermatt, Christoph Bürgin et d’Aurelio Marguerettaz, Assesseur au tourisme, Sport, Commerce et Transport de la Région Autonome de la Vallée d’Aoste, l’après-midi de conférences démarre enfin.

Dans sa présentation sur « Les impacts de la révolution des médias sociaux et des nouvelles technologies sur le secteur du tourisme », Joël Gayet de CoManaging nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, plus les gens voyagent, plus ils sont connectés. Ceci a donc de lourdes conséquences sur la circulation de l’information et leurs comportements de consommation.

Ce qu’il faut retenir de cette présentation :

  • Le tourisme est le 1er secteur au monde en terme de chiffre d’affaires réalisé online ;
  • La croissance de la vente en ligne l’année dernière a augmenté de 30 % ;
  • Il y a 950 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde ;
  • + 200 % d’augmentation d’équipement en smartphone en 2010 ;
  • 66 % des internautes consultent les avis des autres internautes et 88 % d’entre eux admettent être influencés par ces avis ;
  • Le marketing devient de plus en plus hyper-segmenté par affinité ;
  • Nous sommes entrés dans l’aire du marketing de l’excellence et de la co-construction, car « la puissance d’une marque se mesure d’abord à la force des liens qu’elle sait créer avec son environnement ».

Pour la 2ème partie du résumé de cette 1ère journée c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

La station de Trysil en Norvège confie deux missions à SWiTCH !


Nous avons le plaisir de partager avec vous la bonne nouvelle du jour : la station de Trysil en Norvège vient de confier deux missions à SWiTCH ! Nous interviendrons donc dans les semaines à venir sur deux thématiques :

  • La création d’un business model permettant un développement « 4 saisons » de cette station de montagne ;
  • Comment adapter les bonnes pratiques du développement durable observées dans les stations de montagne dans le monde à Trysil ?

Les scandinaves ont en effet bien compris tous les enjeux de la mise en oeuvre de telles pratiques pour assurer le bon développement et le maintien de l’attractivité de leur destination dans un contexte de réchauffement climatique et de changement de comportement des touristes.

 

 

Le Carnet de route de la montagne 2011

Dix ans après la première édition du Carnet de Route de la Montagne, ATOUT FRANCE publie un nouveau document sur l’évolution de la montagne française, en partenariat avec Rhône-Alpes Tourisme, Savoie Mont-Blanc et la DATAR. Cette publication consiste en une analyse détaillée du degré d’attirance des clientèles touristiques pour la destination montagne en hiver et en été, et en analyse les évolutions. SWiTCH a été sollicité, aux côtés de nombreux cabinets spécialisés, pour contribuer à l’élaboration du deuxième chapitre de cet ouvrage. Vous pourrez donc retrouver une partie de nos messages clés sur la qualité de service, les bonnes pratiques en matière d’accueil du client et le marketing expérientiel en station de montagne à partir de la page 45.

Ce que vous trouverez dans le Carnet de Route de la Montagne :
Toujours attractive pour 2/3 des clientèles interrogées en France et sur 6 marchés européens (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne), la montagne française, fortement concurrencée par les destinations urbaines, littorales ou de campagne, souffre d’un taux de concrétisation faible malgré un potentiel d’attirance indéniable.

Cette tendance est particulièrement notable en été, période de l’année où l’on constate une incapacité à transformer un potentiel en volume d’activités, et un positionnement des stations ne correspondant pas à toutes les attentes exprimées.
La montagne française est aussi particulièrement concurrencée par ses concurrents étrangers, même si elle maintient en saison hivernale sa position de leadership mondial avec les Etats-Unis en termes de journées skieurs, avec plus de 50 millions/an et 70 millions de nuitées.

Cet ouvrage définit les marges de progression par massif en s’appuyant sur une triple démarche :

  • élargir les clientèles à travailler, en capitalisant sur une identité montagne forte et plurielle
  • renforcer le rythme d’investissement dans la qualité et l’innovation, notamment dans le secteur hébergement
  • intégrer pleinement les nouveaux modes de consommation et de distribution ainsi que la sensibilité renforcée par rapport au prix.

Il s’intéresse, en outre, aux segments paneuropéens à fort potentiel : clientèles CSP +, et cibles jeunes, en donnant les clés d’un marketing spécifique adapté.

Pour le commander en version papier ou électronique, c’est ici !

Bonne lecture !

Une station de ski à vendre pour… un euro !

Après les îles privées à vendre, c’est le tour des stations de ski ! Faites comme Robert Redford, qui possède sa propre station, Sundance, avec remontées mécaniques, plusieurs dizaines de kilomètres de pistes (et tout autant de secteurs hors piste gavés de la célèbre poudreuse « made in Utah »), chalets en rondin, boutiques, restaurants et même un théâtre !

Bon, on est en France, donc tout n’est pas à vendre. Seules les remontées mécaniques de la station d’Entre-Les-Fourgs (dans le Doubs) sont disponibles à l’achat. Mais le prix est tout à fait raisonnable : un euro symbolique ! Ce prix comprend même la dameuse (en bon état de fonctionnement). L’association gestionnaire n’est pas en mesure de financer les travaux de maintenance des deux téléskis. Le repreneur devra donc assumer les frais d’entretien qui s’élèvent à 80 000 €. De nombreux bénévoles du village sont prêts à apporter leur aide dans le processus de reprise.

A ce jour, l’activité est rentable quand les conditions d’enneigement sont suffisantes. Dans ces meilleures années, des recettes de 40 000 euros ont même été enregistrées.

Alors, qui est preneur ? 😉