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13ème Symposium International du Tourisme du 19 au 21 septembre, à Zermatt – 1ère journée (1ère partie)

La 13ème édition du Symposium International du Tourisme a lieu du 19 au 21 septembre 2011, à Zermatt en Suisse. 170 participants triés sur le volet venant du monde entier et représentant 120 entreprises, ainsi que des institutions gouvernementales et professionnelles, se réunissent pour discuter des véritables enjeux du tourisme pour le futur. SWiTCH a l’immense honneur d’avoir été invité à participer à ce rendez-vous prestigieux. Résumé de la première journée.

Aller à Zermatt est toujours une aventure ! Tout d’abord, parce que c’est l’une des rares stations de montagne au monde accessible uniquement en train et parce qu’à l’arrivée vous êtes accueillis par des voiturettes électriques tout à fait rigolotes. Comme souvent en Suisse, l’excellence de la qualité de l’accueil et de service – qui semble ici être un standard – donnerait des vertiges à nos meilleurs professionnels français du tourisme. L’organisation de cette manifestation ne déroge pas à la règle : c’est tout simplement irréprochable. Pour être tout à fait honnête, cela dépasse même largement les attentes les plus extravagantes que l’on puisse avoir. Le wow effect est assuré, ça commence bien !

Nous avons donc rendez-vous au Grand Hotel Zermatterhof, au pied du Cervin, pour 3 journées de conférences et de tables rondes. Gérald Imfeld (Chairman d’ITS Foundation) ouvre les festivités en faisant un tableau plutôt noir de notre contexte actuel tout en précisant que du danger naissent les opportunités, à condition de prendre conscience des points faibles, de se mettre au travail et de savoir être innovant. Jean-Michel Cina (Conseiller d’Etat au Ministère du département de l’Economie, de l’Energie et du Développement Spatial Suisse) lui emboîte le pas en expliquant que « le marché touristique ne laisse pas de place à la médiocrité » et qu’il n’est plus possible d’être trop prudent et d’attendre que la tempête passe. En temps de crise, il faut aller de l’avant et prendre des risques ». Après quelques mots d’accueil du Maire de Zermatt, Christoph Bürgin et d’Aurelio Marguerettaz, Assesseur au tourisme, Sport, Commerce et Transport de la Région Autonome de la Vallée d’Aoste, l’après-midi de conférences démarre enfin.

Dans sa présentation sur « Les impacts de la révolution des médias sociaux et des nouvelles technologies sur le secteur du tourisme », Joël Gayet de CoManaging nous explique que, contrairement à ce que l’on pourrait penser, plus les gens voyagent, plus ils sont connectés. Ceci a donc de lourdes conséquences sur la circulation de l’information et leurs comportements de consommation.

Ce qu’il faut retenir de cette présentation :

  • Le tourisme est le 1er secteur au monde en terme de chiffre d’affaires réalisé online ;
  • La croissance de la vente en ligne l’année dernière a augmenté de 30 % ;
  • Il y a 950 millions d’utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde ;
  • + 200 % d’augmentation d’équipement en smartphone en 2010 ;
  • 66 % des internautes consultent les avis des autres internautes et 88 % d’entre eux admettent être influencés par ces avis ;
  • Le marketing devient de plus en plus hyper-segmenté par affinité ;
  • Nous sommes entrés dans l’aire du marketing de l’excellence et de la co-construction, car « la puissance d’une marque se mesure d’abord à la force des liens qu’elle sait créer avec son environnement ».

Pour la 2ème partie du résumé de cette 1ère journée c’est ici !

Crédit photos : Armelle Solelhac

La station de Trysil en Norvège confie deux missions à SWiTCH !


Nous avons le plaisir de partager avec vous la bonne nouvelle du jour : la station de Trysil en Norvège vient de confier deux missions à SWiTCH ! Nous interviendrons donc dans les semaines à venir sur deux thématiques :

  • La création d’un business model permettant un développement « 4 saisons » de cette station de montagne ;
  • Comment adapter les bonnes pratiques du développement durable observées dans les stations de montagne dans le monde à Trysil ?

Les scandinaves ont en effet bien compris tous les enjeux de la mise en oeuvre de telles pratiques pour assurer le bon développement et le maintien de l’attractivité de leur destination dans un contexte de réchauffement climatique et de changement de comportement des touristes.

 

 

Le Carnet de route de la montagne 2011

Dix ans après la première édition du Carnet de Route de la Montagne, ATOUT FRANCE publie un nouveau document sur l’évolution de la montagne française, en partenariat avec Rhône-Alpes Tourisme, Savoie Mont-Blanc et la DATAR. Cette publication consiste en une analyse détaillée du degré d’attirance des clientèles touristiques pour la destination montagne en hiver et en été, et en analyse les évolutions. SWiTCH a été sollicité, aux côtés de nombreux cabinets spécialisés, pour contribuer à l’élaboration du deuxième chapitre de cet ouvrage. Vous pourrez donc retrouver une partie de nos messages clés sur la qualité de service, les bonnes pratiques en matière d’accueil du client et le marketing expérientiel en station de montagne à partir de la page 45.

Ce que vous trouverez dans le Carnet de Route de la Montagne :
Toujours attractive pour 2/3 des clientèles interrogées en France et sur 6 marchés européens (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne), la montagne française, fortement concurrencée par les destinations urbaines, littorales ou de campagne, souffre d’un taux de concrétisation faible malgré un potentiel d’attirance indéniable.

Cette tendance est particulièrement notable en été, période de l’année où l’on constate une incapacité à transformer un potentiel en volume d’activités, et un positionnement des stations ne correspondant pas à toutes les attentes exprimées.
La montagne française est aussi particulièrement concurrencée par ses concurrents étrangers, même si elle maintient en saison hivernale sa position de leadership mondial avec les Etats-Unis en termes de journées skieurs, avec plus de 50 millions/an et 70 millions de nuitées.

Cet ouvrage définit les marges de progression par massif en s’appuyant sur une triple démarche :

  • élargir les clientèles à travailler, en capitalisant sur une identité montagne forte et plurielle
  • renforcer le rythme d’investissement dans la qualité et l’innovation, notamment dans le secteur hébergement
  • intégrer pleinement les nouveaux modes de consommation et de distribution ainsi que la sensibilité renforcée par rapport au prix.

Il s’intéresse, en outre, aux segments paneuropéens à fort potentiel : clientèles CSP +, et cibles jeunes, en donnant les clés d’un marketing spécifique adapté.

Pour le commander en version papier ou électronique, c’est ici !

Bonne lecture !

Une station de ski à vendre pour… un euro !

Après les îles privées à vendre, c’est le tour des stations de ski ! Faites comme Robert Redford, qui possède sa propre station, Sundance, avec remontées mécaniques, plusieurs dizaines de kilomètres de pistes (et tout autant de secteurs hors piste gavés de la célèbre poudreuse « made in Utah »), chalets en rondin, boutiques, restaurants et même un théâtre !

Bon, on est en France, donc tout n’est pas à vendre. Seules les remontées mécaniques de la station d’Entre-Les-Fourgs (dans le Doubs) sont disponibles à l’achat. Mais le prix est tout à fait raisonnable : un euro symbolique ! Ce prix comprend même la dameuse (en bon état de fonctionnement). L’association gestionnaire n’est pas en mesure de financer les travaux de maintenance des deux téléskis. Le repreneur devra donc assumer les frais d’entretien qui s’élèvent à 80 000 €. De nombreux bénévoles du village sont prêts à apporter leur aide dans le processus de reprise.

A ce jour, l’activité est rentable quand les conditions d’enneigement sont suffisantes. Dans ces meilleures années, des recettes de 40 000 euros ont même été enregistrées.

Alors, qui est preneur ? 😉

 

Le cadre juridique de l’activité VTT de descente en station en 10 clés

Dans leurs efforts de diversification et de lissage de leur chiffre d’affaire sur l’ensemble de l’année, de nombreuses stations de montagne organisent depuis plusieurs années déjà des parcours aménagés pour le VTT de descente et/ou des bike-parks. Un temps de course de 1 à 7 minutes pour des « pistes » entre 0,5 et 4 km et une montée par remontées mécaniques… le VTT de descente reste néanmoins réservé à un public averti : matériels couteux,  « très » bonne condition physique, une certaine habileté au pilotage, etc.

Comme pour le ski alpin, la pratique du VTT de descente se fait dans un cadre juridique important. Voici les réponses aux 10 questions clés que vous vous posez :

  1. Qui peut gérer l’activité ? Une collectivité publique peut organiser l’activité en direct ou en confier la gestion à un tiers.
  2. La loi montagne peut elle être mise en œuvre pour assurer le passage de l’implantation de l’activité ? Attention, La loi « montagne » peut être mise en œuvre dans le cas de la pratique du VTT sur les sites nordiques. Pour les pistes de ski alpin, il est indispensable d’obtenir l’accord préalable des propriétaires (conclure un contrat de bail, de prêt à usage ou une servitude conventionnel).
  3. Qui doit organiser les secours en montagne ? C’est la compétence de la Commune qui  concourt par son pouvoir de Police à l’exercice des missions de sécurité publique.
  4. Est-ce que le maire peut avoir recourt à l’arrêté municipal pour encadrer l’activité ? En effet, le maire, en tant qu’autorité de police, est amené à édicter des arrêtés municipaux pour réglementer l’activité.
  5. Comment évaluer les risques ? Avant d’envisager l’ouverture d’une piste de descente, il faut procéder à l’évaluation des risques, en particulier au regard de la norme AFNOR (Association Française de NORmalisation) XP S 52-110, qui pose un certain nombre de règles en matière d’aménagement, mais aussi de balisage et d’entretien.
  6. Qui a la responsabilité de l’activité? la responsabilité de la Commune est engagée indépendamment ou en complément de celle du gestionnaire de l’activité.
  7. Quelles remontées mécaniques sont autorisées pour transporter des VTT ? Le transport est autorisé sur les téléportés et sur les téléskis. Le Préfet doit valider via le Bureau de Contrôle des Remontées Mécaniques le règlement d’exploitation des appareils concernés par les conditions d’exploitations particulières liées au transport de VTT.
  8. Qui est responsable au cours des transports par les remontées mécaniques ? L’exploitant de remontées mécaniques est tenu d’une obligation contractuelle de sécurité, dont l’intensité varie en fonction du rôle plus ou moins actif de l’usager.
  9. Où doivent être affichés les consignes de sécurité ? Il est conseillé d’afficher les consignes de sécurité sur le terrain de départ des pistes de descente et des zones spécifiques. Certaines peuvent être intégrées dans l’arrêté municipal pour leur donner une valeur juridique. De plus, la Fédération Française du cyclotourisme édite une charte du vététiste.
  10. Quelles informations communiquer ? Il est important de mettre à disposition dans les points de vente, OT, etc. le plan du site VTT comprenant des informations relevant de la sécurité et de la réglementation. L’arrêté municipal doit être affiché aux points vente, à la mairie et sur le site. Le bulletin météo et les informations concernant les remontées mécaniques doivent être consultables par les usagés.

Source : Le VTT de descente en station cadre juridique, Syndicat National des Téléphériques de France en collaboration avec le cabinet d’avocat FIDAL

Crédit photo : Jacques Combaz/26in.fr

[Invitation] Conférence : « La gestion des stations de moyennes altitudes : quel modèle économique en 2011 en France? »


Depuis le développement du tourisme de montagne, se sont succédé plusieurs générations de stations de montagne répondant chacune à des pratiques particulières. Si un modèle de gestion plus industriel continue à s’imposer sur les stations de hautes altitudes, les stations de montagne de moyenne altitude ont engagé la réflexion vers d’autres voies pour faire face aux aléas économiques, climatiques, en tentant d’imaginer d’autres formes de tourisme (axées sur l’été). Un récent rapport de la cour des comptes sur la gestion des stations en Rhône-Alpes a mis en lumière les risques liés aux divers modes de gestion.

Quelles solutions pour la gestion des stations de moyennes altitudes et dans quel cadre juridique s’inscrire ? Peux-t-on s’inspirer d’autres modes de gestion des stations à l’international ? Le Club Euro Alpin a invité SWiTCH pour ouvrir et poursuivre le débat sur la gouvernance et les modèles économiques pour les stations de moyenne altitude lors d’une conférence ouverte à tous le 30 mars prochain.

Programme des interventions :

  • Armelle SOLELHAC, cabinet SWiTCH :
    • Retour sur des expériences de gestions de stations de moyennes altitudes à l’international
  • Emmanuelle GEORGE-MARCELPOIL, Cemagref :
    • La gouvernance et après … la loi montagne et les compétences des collectivités
  • Pascal LEFORT / Grenoble EM :
    • Retour sur le cas de la gestion d’Abondance en Haute Savoie : enjeux de la fermeture et de la réouverture
  • Hervé SAULNIER, consultant :
    • Le cas du Vercors avec la présence d’un représentant OMT
  • Témoignage : Didier JOSEPHE / OT Les Houches / Servoz :
    • Intercommunalité, Office de tourisme et remontées mécaniques
  • Conclusion

Informations pratiques :

  • Mercredi 30 mars 2011
  • 9h30 – 11h30
  • Grenoble Ecole Management – salle A302
  • Inscription obligatoire ici

[Media] SWiTCH est dans l’Express

Nous venons de découvrir sur le tard que dans son numéro spécial « Vacances d’Hiver » le magazine l’Express n° 3046 du 18 novembre 2010 a consacré plusieurs articles au développement durable en montagne dans lequel nous sommes cités à titre d’expert.

On vous laisse découvrir l’article ici :

 

Quand les scandinaves étudient les bonnes pratiques françaises en matière de développement durable

Le mois dernier, SWiTCH était sollicité par France Neige International (FNI) pour recevoir une délégation de dirigeants de stations de montagne norvégiennes et suédoises, dans le cadre d’un projet INTERERG (c’est beau l’Europe ! 😉 ). Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il semblerait que les stations de ski françaises soient bien plus en avance en la matière que celles de nos homologues nordiques. Ceux-ci sont donc venus étudier nos bonnes pratiques ! A cette occasion, ils ont pu visiter Arêches-Beaufort et Val Thorens.

Nous avons aussi partager avec eux notre expérience en matière de comportements des consommateurs et de choix de sa destination de vacances au regard du critère « développement durable » en présentant quelques résultats d’études récentes menées par SWiTCH.

Ce fut aussi l’occasion d’échanger des réflexions sur l’avenir des stations de montagne et le développement d’un « business model 4 saisons » plus viable économiquement, socialement et environnementalement. Une belle opération, ponctuée de temps forts en émotions que nous espérons pouvoir renouveler très bientôt !

[Casual Friday] Un télésiège dans votre salon ?

Complétement fou ? Ce n’est pas si sûr. Insolite, drôle et réservés aux accros de montagne : oui !

L’idée d’offrir aux vieux télésièges une nouvelle vie est venue de Thierry Le Pivert – avec qui nous avons eu la chance de collaborer il y a déjà plusieurs années dans le cadre de la rédaction d’un dossier sur le travail de la célèbre décoratrice des apparatement des Arcs Charlotte Perriand – et de Suzanne Bahls, une styliste berlinoise. Ils transforment ainsi ces éléments singuliers du paysage de nos stations de sports d’hiver en pièces « art & déco » d’intérieur ou d’extérieur. Ces amoureux de la montagne ont à cœur de préserver le patrimoine de nos montagnes pour que tous ces objets ne soient pas seulement exposés dans un musée kitch ou immortalisés par quelques clichés rangés dans un album.

Ces télésièges sont les témoins des « 30 Glorieuses du ski » et du développement de nos stations de sport d’hiver des années 50 à nos jours. Thierry les chine et les restaure, Suzanne les habillent pour leur donner un second soufle. Ces amoureux de la montagne se sont donc retrouvés autour de la passion de la transformation, du recyclage, de la création.

Deux collections sont en cours de création à ce jour. Elles se composent de 8 à 10 pièces uniques et numérotées. Elles portent le nom des remontées mécaniques à laquelle les télésièges appartenaient et leur année de mise en circulation : Gollet 68 et Les Boisses 62.

Plus d’information : Alpine Sofa