Articles

SWiTCH fera une conférence sur le vidéo marketing lors de la soirée thématique OSV du 11 février 2016 !

Saviez vous que 78% des 15-24 ans consomment de la vidéo en ligne, principalement sur mobile, et que 71% des entreprises américaines ont prévu d’augmenter leur budget consacré à la vidéo en 2016 ? Riposte au blocage des publicités, évolutions techniques et développement du streaming native, le vidéo marketing est l’une des grandes tendances de l’année à venir.

SWiTCH fait une conférence sur le video marketing

Nous présenterons les clés pour décrypter ce phénomène, les enjeux, les meilleures pratiques à adopter et les erreurs à éviter le 11 février 2016, de 18h30 à 20h à la Pépinière Galiléo, à Chavanod, dans le cadre de la soirée thématique organisée par l’association Outdoor Sports Valley.

Plus d’informations & inscription gratuite en écrivant à darin@outdoorsportsvalley.org

 

 

Facebook Edgerank : la vidéo détrône-t-elle vraiment la photo ?

Une récente étude menée par Socialbakers montre que la photo ne serait plus reine sur Facebook. Pour produire cette analyse, l’agence a analysé 4 445 pages de marques de plus de 100 000 fans sur une période allant d’octobre 2014 à février 2015. Nous avons tous constaté ces derniers mois que la vidéo prend une place de plus en plus importante sur le réseau social, notamment avec la mise en place de l’autorun systématique des vidéos. Mais qu’en est-il vraiment ?

Quelques données chiffrées

En avril 2014, Socialbakers affirmait encore que les photos étaient le meilleur moyen pour être vu par les utilisateurs de Facebook. La portée organique sur la communauté globale était alors en moyenne de 16%, d’après l’étude Ogilvy. La photo permettait alors de susciter l’intérêt des fans. Mais depuis Facebook a changé son algorithme et les résultats sont pour le moins inattendus.

Depuis octobre dernier, les analystes et community managers ne jureraient plus que par la vidéo. La portée organique (non payante) d’une photo aurait chuté à 3,7% alors que celle d’une vidéo est plus de deux fois supérieure (8,7%). Le texte et les liens se placent, eux aussi, devant les publications contenants des photos avec respectivement 5,8% et 5,3% de portée organique.

Le graphique ci-dessous fait état de la portée dans la communauté. Le constat est similaire : la portée moyenne d’une vidéo est très largement supérieure à celle d’une photo.

Une bonne nouvelle en revanche, ces changements n’impacteraient pas l’engagement que suscite une publication photo. Il est similaire voire supérieur malgré une portée organique inférieure !

La qualité, encore et toujours !

La vidéo n’est pas pour autant la solution à la problématique de la visibilité des publications. La qualité du contenu doit toujours être au rendez-vous. Facebook intègre en effet dans son algorithme des critères de pertinence et de qualité. Une publication photo d’une grande qualité vaudra alors mieux qu’une vidéo négligée.

Alors pourquoi un tel changement ?

Mark Zuckerberg a annoncé depuis longtemps qu’il misait l’avenir du développement de son réseau social sur la vidéo. D’ailleurs, Facebook propose depuis quelques temps déjà de télécharger des vidéos directement sur le réseau social. Les vidéos natives sont même avantagées par le Edgerank par rapport aux vidéos importées d’autres plateformes. Les marques qui cherchent une forte exposition ont donc intérêt à télécharger leur contenu directement sur Facebook ou au moins à les dupliquer pour bénéficier d’un double référencement.

A terme, le géant américain souhaite concurrencer YouTube et la machine est déjà lancée à grande vitesse. Aux Etats-Unis, le nombre de vidéos postées sur l’année 2014 a augmenté de 94% par rapport à 2013. Aujourd’hui, 50% des Américains qui utilisent Facebook quotidiennement regarderaient au moins une vidéo sur la plate-forme tous les jours. Dans l’ensemble, les utilisateurs voient près de quatre fois plus de vidéo dans leur flux de nouvelles qu’il y a un an.

Cette modification de l’algorithme est donc un encouragement pour les marques et les particuliers à illustrer leurs publications avec des vidéos de qualité hébergées nativement sur le réseau social, afin de mieux concurrencer YouTube. Ce virage ne sera pas simple à prendre pour les équipes de Menlo Park, car toute la puissance de Google se trouve derrière le leader mondial de la vidéo online.

Notre retour d’expérience

Au sein de SWiTCH, nous n’avons pas encore constaté de baisse du reach pour les publications comportant des photos sur les pages que nous gérons pour nos clients, bien au contraire ! Quant aux publications comportant des vidéos, elles peinent à être vues si elles ne sont pas soutenues par des campagnes d’achats média – tels que des posts sponsorisés par exemple – y compris quand la qualité des images est au rendez-vous. Pour ce qui est des liens, c’est encore pire ! Et pour les publications de statut sans illustration, impossible de dire, car cela arrive trop rarement pour que nous puissions en tirer des conclusions fiables. Nous restons donc vigilants dans les semaines à venir et vous tiendrons au courant si nous notons des modifications intéressantes. « Wait and see », comme on dit outre-Atlantique !

10 mythes à propos des utilisateurs de YouTube

Cette infographie, issue d’une étude de l’institut IPSOS au Royaume Uni, va à l’encontre de la plupart des idées reçues sur la célèbre plateforme de partage de contenus vidéo qu’est YouTube. Le mythe d’une plateforme réservée à un public adolescent en quête de gratuité s’effondre avec cette enquête qui montre qui sont réellement les utilisateurs de YouTube : un public adulte, qui accepte de payer pour accéder à du contenu musical, culturel ou à des jeux vidéos, qui a tendance à partager le contenu vu sur YouTube et qui est attentif aux publicités, puisque 41% cliquent sur le call to action proposé. Une cible réactive, à conquérir par les marques ?

Chromecast, la nouvelle pépite de Google pour la TV connectée

Très gros succès outre atlantique, Chromecast de Google a été lancé en France il y a quelques semaines. Une bonne occasion pour découvrir l’utilité de l’un des produits phares du géant américain.

Chromecast est un connecteur HDMI qui est connectable à toutes les télévisions dotées d’un tel port. L’utilisation de cette clé permet de transmettre sur une télévision des flux provenant d’autres appareils type Smartphone, tablette ou ordinateur. C’est par l’intermédiaire de ce produit que Google souhaite démocratiser tous ses contenus, et ce, quel que soit l’appareil utilisé.

Une fois connecté, Chromecast permet à ses utilisateurs de regarder des vidéos via leurs écrans TV sans devoir effectuer des branchements souvent contraignants. Cette clé offre tous les avantages d’une télévision connectée sans pour autant en posséder une. Les tablettes tactiles et les smartphones pourront être utilisés comme des télécommandes qui feront les relais.

Le monde évolue vers une offre spécialisée et adaptée aux utilisateurs. La perspective d’aboutir vers une expérience télévisuelle parfaitement ciblée est un atout de plus dans le jeu de la firme californienne.

En mettant les appareils connectés au centre de l’expérience, Google ouvre la voie vers un nouveau type de visionnage. Le prix d’achat de ce petit appareil dépasse celui de ses concurrents, 35 euros contre 110 pour l’Apple TV. A défaut de son principal rival, Chromecast est compatible avec iOS et Android, ce qui lui permet d’atteindre tous les consommateurs. Google souhaite ainsi se démarquer en ouvrant Chromecast à d’autres développeurs. Des éditeurs externes comme YouTube pourront également profiter de la croissance de ce type de produit, en augmentant la diffusion de leur contenu.

Le concept de TV connectée n’est pas nouveau. Cependant, le principe d’utilisation en simultané d’Internet et de la télévision représente un nouveau marché pour les groupes technologiques qui entendent bien en profiter. Les premiers chiffres des ventes montrent que les early adopters français ont bien accueilli Chromecast. Les éditeurs doivent donc rester très attentifs aux comportements des consommateurs vis-à-vis de ce type de produit.

Comment créer une chaîne YouTube percutante ?

Huit ans après son lancement, YouTube compte officiellement 1 milliard d’utilisateurs par mois et près de 100h de vidéos uploadées chaque seconde ! Au milieu de cette masse de contenu, le service vidéo de Google offre aux marques la possibilité d’accroître leur visibilité sur le réseau, notamment via les chaînes. Focus.

Hiérarchiser et organiser les vidéos d’une chaîne est tout d’abord primordial pour offrir sens et clarté à l’internaute. En ce sens, des playlists peuvent être crées à volonté selon des thématiques choisies (évènements, produits, activité interne etc.) afin de regrouper les vidéos. Nous avons sélectionné la chaîne YouTube de la marque Petzl pour illustrer ces propos.

 

Il est indispensable d’attacher de l’importance au design de la chaîne et de choisir des visuels caractéristiques de la marque. Les nouvelles chaînes lancées depuis peu permettent dès à présent, en plus du logo, d’uploader une bannière figurant en haut de page. Lier la chaîne YouTube de la marque à son site web ou d’autres comptes sociaux – par des liens visibles sur la bannière – est également un moyen efficace de valoriser sa présence sur d’autres plateformes en lignes ! Évidemment, attention à choisir un titre de chaine pertinent et dont l’url sera référençable facilement sur le web.

Pour ce qui est des vidéos, la HD est quasi-indispensable (au moins 720p) pour une chaîne qualitative, tant sur le contenu que sur la forme. Certains formats comme .mp4 offrent de meilleurs résultats. Il est important de choisir également une miniature vidéo qui soit percutante et visuellement attractive. Il faut que l’internaute ait envie de cliquer ! Enfin, mettre en valeur une vidéo est possible : celle-ci se retrouve en haut de page, en grand format et prête à la lecture.

 

 

Autre point essentiel à considérer, voici les mots clés. Ces derniers permettent d’être visible sur le moteur de recherche YouTube mais plus généralement sur du référencement global. Attention donc à choisir des titres de vidéos courts, pertinents et contenant les mots clés caractéristiques. La description est également clé et doit être soignée, tout en sachant qu’elle est coupée dès 180 caractères (clic nécessaire au-delà pour que l’internaute voit le reste de la description). Évidemment, renseigner le champ « Tags » est plus que nécessaire lors de l’upload d’une vidéo. Là encore, choisir des termes pertinents et susceptibles d’être tapés par l’internaute lors de sa recherche.

Lier les vidéos entre elles ou bien créer une passerelle directe vers la chaîne YouTube – via les annotations – est un autre moyen de développer le trafic des vidéos de cette même chaîne. Situé sous les vidéos (si connecté en tant qu’administrateur), l’onglet Annotations permet d’ajouter des liens cliquables sur une production. Attention cependant à ne pas en abuser. Mieux vaut les placer discrètement et temporairement au début/fin de la vidéo pour ne pas être trop intrusifs. Cette mise en réseau des vidéos (tout en gardant une cohérence sur les thèmes des vidéos) permet une meilleure visibilité de celles-ci et au final de la chaîne liée.

Le monde des média sociaux en 2011

Pour commencer la semaine, voici une vidéo sympathique, réalisée  par VideoInfographs.com, qui vient compléter celle d’Erik Qualman que nous avons publié en juin dernier au sujet de l’évolution des principaux média sociaux. On admettra parfois que certains chiffres datent un peu (48h de vidéo uploadée sur YouTube chaque minute et non 35h comme énoncé), mais pour le reste, dans l’ensemble, les informations sont à jour.

Si vous n’avez pas le temps de tout regarder, voici quelques données retenir :

  • 1736 tweets par seconde ;
  • 15 fois la population de New-York sur LinkedIn ;
  • 136 000 photos envoyées sur Facebook par minute ;
  • 150 000 000 photos sur Instagram ;
  • 490 000 000 visiteurs uniques par mois pour YouTube ;
  • 2 000 000 de check-ins par semaine sur Foursquare ;
  • Les femmes sont plus actives que les hommes sur les médias sociaux.

« Inside Out Project » by JR

Vous vous rappelez de l’expo de rue « Women are Heroes «  de JR ? Dans la lignée de ce projet et suite à sa nomination au TEDPrize 2011, l’artiste a lancé il y a peu son nouveau projet Inside Out. La sympathique vidéo ci-dessous vous expliquera de quoi il s’agit et comment vous pouvez participer.

Pour ceux qui souhaite en savoir davantage sur les origines du projet, vous pouvez regarder cette vidéo (Durée : 24′, sous-titres disponibles en français) et suivre son ‘avancement sur la chaîne YouTube dédiée.