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Quand le « Crowdfunding » taquine Wall Street…

Il y a quelques mois, nous vous avions parlé de cette tendance participative qu’est le crowdfunding. Aujourd’hui, après les domaines sportif et musical, le modèle de financement devient une alternative au processus classique d’entrée en bourse… Revenons sur cette opportunité qui séduit les « start-up » américaines.

Depuis le printemps 2012 et la ratification du JOBS Act, le président Obama a bouleversé l’univers des jeunes entrepreneurs américains. Cette nouvelle loi, entrée en vigueur en janvier 2013, autorise désormais la vente d’actions et de parts sociales par les sites de crowdfunding.

Pour faire simple, les plateformes de crowdfunding opéraient jusqu’à maintenant sur des investissements à caractère privés. Or, aux Etats-Unis le JOBS Act change la donne et permet de procéder à des placements publics concurrents des introductions en bourse.

Dans un contexte de crise économique latent, la suppression des intermédiaires et donc des coûts permettrait aux jeunes entreprises d’accéder plus facilement à des financements en capital. Ces entreprises à fort potentiel de croissance pourront ainsi lever jusqu’à 50 millions de dollars auprès de 1000 investisseurs différents avant de devoir s’enregistrer auprès de l’autorité des marchés financiers américaine (SEC).

Finalement l’émergence de plateformes digitales permet de démocratiser (et de démystifier ?) l’entrée en bourse. L’une d’entre elles, IPO Village, fondée par la banque new yorkaise First Line Capital en juillet 2012, propose à « Monsieur et Madame tout le monde » d’acheter des actions dans une entreprise qui elle, pourra entrée en bourse sans passer par les intermédiaires officiels (grandes banques, firmes d’investissement, etc.). Détail non négligeable pour les investisseurs, IPO Village leur laisse la possibilité de revendre leurs actions s’ils le souhaitent.

Cette arme de démocratisation établit une nouvelle ère entrepreneuriale dans laquelle le « crowdfunding » est érigé comme force majeure. Si les Etats Unis ont fait preuve de réactivité face à ce phénomène récent, la France, elle, semble avoir manquer le train en marche…

Et si les américains devenaient végétariens pendant 7 jours…

L’infographie ci-dessous met en évidence quelques abérations sur les émissions de dioxyde de carbone dans le monde. Savez-vous, par exemple, que Westminster et la Banque d’Angleterre émettent 21.356 tonnes de dioxyde de carbone par an. C’est la même quantité de CO2 qui serait émise si une voiture pouvait faire 188 allers-retours jusqu’à la Lune ! Une autre statistique incroyable : si tout le monde aux États-Unis devenait végétarien pendant seulement 7 jours, cela permettrait d’économiser environ 700 mégatonnes d’émissions de gaz à effet de serre…

Source : Infographicsshowcase.com

Le Superbowl, le romantisme à Paris et… Google !

Dimanche dernier, aux Etats-Unis, s’est déroulée le Superbowl, c’est-à-dire la finale du Championnat national de football (à ne pas confondre avec le soccer !). Comme souvent dans ce sport, le spectacle est beaucoup plus dans les gradins ou lors des shows de la mi-temps que pendant les temps de jeu. Les médias et les publicitaires américains l’ont bien compris. Depuis quelques années, les annonceurs se livrent donc une véritable compétition pour produire le spot publicitaire le plus original, qui sera ensuite élu par le public et analysé par les experts. Avec une audience de 106,5 millions d’Américains (et bien plus encore dans le monde entier), autant dire que c’est un méga coup de projecteur sur les marques qui font le choix de ce canal de communication.

Les spots publicitaires diffusés lors de l’événement ne le sont que pour cette occasion. Les annonceurs rivalisent donc de créativité et d’originalité pour réellement divertir le public. Au milieu des traditionnels géants de la téléphonie, de la bière et de l’industrie automobile ou agro-alimentaire, Google s’y est essayé pour la première fois cette année. Le moteur de recherche avait déjà mis en ligne depuis plusieurs mois 7 clips publicitaires faisant sa promotion. Mais pour un montant de 5 millions de dollars, le géant s’est offert 52 secondes pendant le Superbowl !

Alors que les  joueurs virils se remettent de leur affrontement sur le terrain, le spot joue sur un thème décalé : le romantisme à Paris. Le spectateur peut suivre l’histoire d’amour très « fleur bleue » à travers différentes requêtes tapées sur le moteur de recherche, telle que « How to impress a French girl » ? (Comment séduire une Française ?). Mais là où Google se démarque, c’est dans la bande sonore très légère. En effet, les publicitaires ont tenu compte des lieux de la diffusion et de l’état d’ébriété de l’audimat : que ce soit dans les les bars où règne une épaisse cacophonie ou dans les maisons où les gens se retrouvent entre amis, les dialogues et les sloggans sont de toute façon inaudibles. La firme donne donc une belle leçon de communication en lançant un spot efficace avec une bande sonore quasi inexistante.

On vous laisse apprécier l’exécution, toute en sobriété, de ce spot :