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Une station de ski à vendre pour… un euro !

Après les îles privées à vendre, c’est le tour des stations de ski ! Faites comme Robert Redford, qui possède sa propre station, Sundance, avec remontées mécaniques, plusieurs dizaines de kilomètres de pistes (et tout autant de secteurs hors piste gavés de la célèbre poudreuse « made in Utah »), chalets en rondin, boutiques, restaurants et même un théâtre !

Bon, on est en France, donc tout n’est pas à vendre. Seules les remontées mécaniques de la station d’Entre-Les-Fourgs (dans le Doubs) sont disponibles à l’achat. Mais le prix est tout à fait raisonnable : un euro symbolique ! Ce prix comprend même la dameuse (en bon état de fonctionnement). L’association gestionnaire n’est pas en mesure de financer les travaux de maintenance des deux téléskis. Le repreneur devra donc assumer les frais d’entretien qui s’élèvent à 80 000 €. De nombreux bénévoles du village sont prêts à apporter leur aide dans le processus de reprise.

A ce jour, l’activité est rentable quand les conditions d’enneigement sont suffisantes. Dans ces meilleures années, des recettes de 40 000 euros ont même été enregistrées.

Alors, qui est preneur ? 😉

 

Rencontre 1 % For The Planet à Paris le 4 juillet 2011

Dans le cadre bucolique du WWF, face à l’hippodrome de Longchamp (à Paris) plus de 200 personnes représentants les entreprises donatrices, les associations bénéficiaires et les responsables de 1% For The Planet venus spécialement des USA, ainsi qu’un groupe important de journalistes se sont rassemblées pour discuter de l’évolution du mouvement, dont SWiTCH fait parti depuis 2009. Récit d’une journée pas ordinaire.


Mais au fait, c’est quoi le 1% For The Planet ?
Créée par Yvon Chouinard en 2002, cette ONG à but non lucratif basée aux USA existe pour développer et encourager un réseau d’entreprises s’engageant financièrement à préserver les ressources de la planète. Cela signifie donc concrètement que les entreprises adhérentes s’engagent à reverser 1 % de leur chiffre d’affaire à une ou plusieurs associations, agrées par le mouvement, en charge de la préservation de l’environnement et d’actions éducatives en la matière.

Yvon Chouinard & Armelle Solelhac (Crédit photo : Christian Chanal)


Une matinée de présentation
Pendant la matinée réservée exclusivement aux entreprises membres, Terry Kellogg et Melody Badgett ont présenté un rapide aperçu de l’état du mouvement après presque 10 ans d’activité :

  • 1450 entreprises membres dans 44 pays ;
  • 70 millions de dollars US de dotations aux associations bénéficiaires ;
  • Le chanteur Jack Johnson est le 50ème membre à avoir rejoint le mouvement ;
  • Ces 3 dernières années, il y a eu un nouveau membre par jour ;
  • Après le Canada et les USA, la France est le pays qui compte le plus d’entreprises membres.

Les débats, ponctués par le chant des coqs et des poules gambadant librement dans la verdure environnante, visaient à comprendre pourquoi les chefs d’entreprises présents avaient décidé de rejoindre le mouvement, comment ils valorisaient cette appartenance, comment faire en sorte que le mouvement se propage davantage en France.

Des questions stratégiques très pertinentes sont sorties de ces échanges, telles que :

  • Doit-on accepter dans le réseau de grosses sociétés qui ne respecteraient pas les principes du développement durable, mais qui voudraient s’offrir une image plus verte ?
  • Faut-il cibler des entreprises plus grosses pour avoir des dons plus importants, même si celles-ci sont nettement moins nombreuses et beaucoup plus difficiles à convaincre ?
  • Quelles sont les valeurs fondamentales que 1% For The Planet doit défendre ?
  • Etc.


Un déjeuner networking aux saveurs méditerranéennes
La pause déjeuner a permis de faire davantage connaissance avec les autres membres autour d’un buffet à base de produits bio (of course ! ;-)) aux saveurs méditerranéennes : toast de tapenade, tomates séchées et paëlla végétarienne nous ont régalé. Il semblerait qu’il y ait une implantation massive du réseau en Rhône-Alpes, et à Annecy en particulier. Nous avons donc eu le plaisir de retrouver certaines personnes croisées à l’occasion de la dernière visite d’Yvon Chouinard en 2009 et d’en rencontrer de nouvelles. Autant d’occasions de business que de partage de bonnes pratiques en si peu de temps, c’est toujours surprenant et enrichissant.


Une après-midi avec Yvon Chouinard et Yann Arthus-Bertrand
La session de l’après-midi ouverte aux ONG et aux journalistes a réuni les deux têtes d’affiche de la journée, Yvon Chouinard et Yann Arthus-Bertrand, autour d’un débat animé par Walter Bouvais (cofondateur et directeur de publication de Terra Eco) sur les relations entre l’engagement des entreprises et les associations bénéficiaires des dons. A leurs côtés, François Veillerette (Porte-parole de l’association Générations Futures), Cyril Dion (Directeur de l’association colibris), Charles Kloboukoff (Président fondateur du Groupe Léa Nature) et Stéphane Regis (PDG de Xymox System) ont apporté leur témoignage. On retiendra notamment la citation de conclusion de Melody Badgett : « Faire en sorte que l’impossible devienne l’inévitable ».

La fin de la journée a permis des échanges plus personnels avec Yvon Chouinard. Au passage, il nous a signé une jolie dédicace de son livre et nous avons pris RdV pour aller surfer chez lui, à Ventura (Californie), en mai prochain. Grâce au déménagement épic des superbes créations de Christian Chanal, nous avons eu la chance de passer des moments aussi hilarants que mémorables avec Yann Arthus-Bertrand sur la terrasse de sa cabane, juste derrière les bureaux de son association GoodPlanet.org.

1er rang : Yann Arthus-Bertrand – 2nd rang : Armelle Solelhac et Christian Chanal

 

La traversée de Paris en combi VW
Histoire de prolonger ces moments de félicité, Christian Chanal, Nathan et moi-même nous sommes offert avant le diner la plus belle expérience de traversée de la Capitale qu’il ne nous ait jamais été donné. Confortablement installés à l’avant du combi VW le plus cool du monde (bravo Nathan pour le relooking !), nous avons lancé sourires, symboles de Peace & Love, blagues et clins d’œil à tous les coins de rues pour braver la circulation. Le tout sous le regard mi-médusé, mi-amusé voire parfois complice des parisiens. C’est fou le capital sympathie qu’on peut avoir dans ce véhicule* ! 😉

Merci à tous les participants de cette belle journée, qui nous l’espérons, sera renouvelée très prochainement.

* Roulant à l’éthanol !… On ne plaisante pas avec ces choses là ! 😉

 

Pourquoi et comment intégrer Twitter dans sa stratégie de communication ?

Contrairement aux USA ou au Royaume-Uni, Twitter reste en France un petit réseau social en nombre d’utilisateurs (vs Facebook). Il s’agit quand même de plusieurs centaines de milliers d’utilisateurs réellement actifs… même s’il est impossible de connaître précisément leur nombre puisque dans notre pays il n’est pas obligatoire de se localiser. Par contre, une chose est certaine, le réseau qui gazouille a été majoritairement adopté par les leaders d’opinion, les journalistes, les consultants, les étudiants et quelques chercheurs.

Faut-il donc se désintéresser de Twitter ou le relayer à un second plan ? Non, surtout pas ! Peu importe l’usage que vous faites des réseaux sociaux – Ecoute, relations publiques, CRM, etc. – l’avantage des utilisateurs de Twitter en France est qu’ils sont très souvent d’excellents relais de communication. Par conséquent, ce n’est pas le nombre de « followers » qui compte, mais la qualité de leurs interactions et leur capacité à faire circuler l’information.

Pour ce qui est de l’intégration de Twitter dans votre stratégie de communication, il ne faut donc pas le voir comme un support en tant que tel, qui vous permettrait d’exposer votre message au plus grand nombre, mais plutôt comme un outil de diffusion et d’amplification de ce dernier.

Les français et les médias sociaux : les chiffres clés

L’Ifop a publié il y a quelques jours la dernière vague de son enquête sur les réseaux sociaux en France. A la lecture du rapport, nous avons eu quelques surprises ! A commencer par le classement de la notoriété des réseaux sociaux :

Les 4 réseaux sociaux les plus connus en France sont dans l’ordre: Facebook , YouTube , Copains d’Avant et Meetic. Twitter n’arrive qu’en 7ème position. Plus globalement, il faut retenir 3 conclusions majeures :
– Le grand nombre de plateformes sociales explique la grande hétérogénéité des scores de notoriété ;
– Twitter enregistre une progression très impressionnante : connu de 63% des internautes en âge de voter en 2009, le réseau gagne 17 points 12 mois plus tard ;
– Les réseaux sociaux du PS & de l’UMP, dans la perspective des présidentielles de 2012, sont très peu identifiés : 3 points pour les Créateurs du possible (UMP); 2 points pour la Coopol…

On sait depuis longtemps qu’il faut bien distinguer l’appartenance à un réseau social et le fait d’y avoir une activité effective. Les inscriptions antérieures sont tenaces… Facebook arrive ainsi en 3ème position après ses ancêtres Copains d’Avant et Windows Live (Messenger+Spaces). Plus surprenant encore, juste derrière Facebook, on trouve Trombi qui reste devant Youtube . Twitter est 11ème et Foursquare 26ème.

Autre fait marquant, la polyappartenance des internautes aux réseaux sociaux:
– 78% des internautes se déclarent membres d’au moins un réseau social ;
– Les internautes se déclarent en moyenne membre de 2,9 réseaux sociaux.

L’étude présente 3 autres éclairages intéressants :
– “ La proportion d’internautes membres d’au moins un réseau social stagne, et ce en dépit d’une offre largement élargie”. Cela signifie donc que la population concernée par les réseaux sociaux ne progresse pas et que c’est au sein même de cette population que l’usage se multiplie puisque, en 1 an, les internautes ont en moyenne adopté un réseau social de plus.
– “Près d’un internaute sur trois serait membre de quatre réseaux sociaux ou plus.” Il convient ici de préciser que c’est au sein des digital natives que l’on retrouve cette variété de l’usage.
– “ Windows Live, Facebook et Copains d’avant confirment pleinement leur statut de réseaux sociaux généralistes.” Ce podium se retrouve dans toutes les sous-catégories de la population.

En résumé, de grandes différences demeurent entre certains taux de notoriété et les taux d’appartenance correspondants. Twitter en est la meilleure preuve. Pour compléter cette étude, nous aurions aimé savoir quel est le taux d’activité sur les plateformes auxquelles les internautes déclarent appartenir, car il faut toujours se méfier des résultats obtenus dans le cadre d’études déclaratives.

Ce document est très riche et étonnamment digeste. Les zooms sur Twitter et la relation des Français à la protection des données privées sont bien faits. Nous vous recommandons de le télécharger pour le lire au calme.


Via

E-tourisme : le canal de communication et de distribution des produits touristiques pour l’avenir

Depuis le temps que SWiTCH dit à ses clients qu’Internet c’est l’avenir et que c’est surtout  LE canal de communication et de distribution à privilégier, nous avons maintenant quelques chiffres supplémentaires pour étayer nos propos. Voici un article paru ce jour sur le site du Monde avec des données qui donnent à réfléchir sur les comportements d’achat en matière de produits touristiques :

« Le tourisme via Internet, l’e-tourisme, représente plus de 30 % de la valeur du e-commerce en France, atteignant pour 2008 près de 7 milliards d’euros, indique une étude publiée lors des Rencontres nationales du e-tourisme institutionnel à Toulouse (16-17 novembre).

Selon cette enquête réalisée par le cabinet Raffour Interactif, tous acteurs confondus, on évaluait à 7 milliards les ventes effectuées directement sur Internet, et à 10 milliards d’euros les ventes « générées » par la recherche en ligne, avec notamment l’augmentation des ventes par téléphone ou chez les acteurs touristiques après prise de renseignements sur Internet. Enfin, plus de 160 millions d’Européens ont préparé leur voyage en ligne en 2008, et près de 90 millions ont réservé au moins une prestation en ligne.

Selon le cabinet Raffour Interactif, si la France est le premier pays visité au monde, ses touristes sont également les plus connectés à l’Internet : sur les 30 millions de Français âgés de 15 ans et plus partis en courts et longs séjours en 2008 pour du tourisme de loisir, 13,4 millions –soit 45% – ont préparé tout ou partie de leur séjour sur Internet, en consultant plusieurs sites (5,8 en moyenne). »

Source : Le Monde