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Les impacts budgétaires de l’e-tourisme (Série « Web » – 9/10)

On vous en parle régulièrement, les outils Internet deviennent une nécessité pour entrer en relation avec les visiteurs touristiques. C’est la fin des stratégies de communication basées essentiellement sur le « papier ». Conséquence : le budget accordé à la promotion touristique par Internet augmente… mais normalement, par effet de verres communiquants, le budget « print » diminue. 😉

Le niveau d’engagement financier dans une stratégie web varie selon la taille de la structure et ses objectifs. Ainsi, un conseil départemental du tourisme (CDT) n’aura pas le même montant d’investissement qu’un petit hôtel deux étoiles au fin fond des Bauges. Ces changements s’appliquent sur le web, mais aussi dans le monde réel.

Sur le web, on peut renforcer sa visibilité à travers une campagne d’achat de mots clés, les adwords. Le but est d’aider le référencement de son site Internet. En outre, l’avènement des Smartphones semble inévitable. Ceux-ci requièrent une interface différente : un site mobile, adapté au format des écrans tactiles de petite taille. À noter que le développement d’une « appli » spécifique, ainsi que sa promotion sont fortement appréciés par la clientèle. Enfin, cela ne sert à rien de mettre en place ces outils sans créer un contenu pertinent. C’est justement la valeur ajoutée que vous pourrez apporter par rapport aux concurrents, qui vous différenciera.

Au-delà de ces aspects « virtuels », il y a des impacts sur le monde réel. La promotion d’un site Internet peut se faire sur tous les supports possibles (affiches, vidéos, autocollants, signature en fin de mail ou de courrier, etc.). Les locaux devront être aménagés pour être plus fonctionnels (écrans plats, tactiles ou encore possibilité d’imprimer un plan de ville). À l’exemple du partenariat entre Google et l’office de tourisme de New-York. Pour finir, les équipes devront être formées à la mise en œuvre et à l’utilisation de ces nouveaux outils.

Le déploiement d’une stratégie e-touristique est donc un véritable investissement financier. Cependant, on imagine difficilement qui pourrait s’en passer à l’heure où l’utilisation d’Internet pour préparer son séjour est rentrée dans les mœurs.

Crédits photos : Accor hotels

Facebook détrône Google en terme de fréquentation !

C’est officiel ! Aux États-Unis la fréquentation de Facebook vient de dépasser celle de Google. Internet n’est donc plus cantonné dans son rôle d’outil d’accès à la connaissance, mais est un véritable outil social. Les usages changent et le rôle de Facebook devient de plus en plus important.

Dans le monde de la presse en particulier, ce virage est très significatif. Facebook devient un intermédiaire vers les sites des médias, que ce soit la presse écrite ou audiovisuelle. Comme le montre ce graphique, les visiteurs arrivent plus facilement sur ces sites depuis Facebook que depuis l’aggrégateur de news le plus populaire : Google. La question est donc de savoir si la presse va utiliser Facebook comme outil dans sa stratégie ou si elle va se mettre en position de concurrente ?

Autre changement, la prise d’importance du Community Manager. Il est l’outil de fidélisation principal du visiteur. Il anime la relation client et est le signe de la présence d’une marque sur les réseaux sociaux. Ce qui devient capital dans une stratégie où les lecteurs sont plus fidèles aux médias sociaux qu’aux sources d’information classiques. Il ne suffit plus d’optimiser son référencement pour avoir de l’audience, il faut avoir un Community Manager compétent.

Certains sites se sont déjà construits sur ce modèle, à l’image du site Rue89. Il a su créer une véritable communauté autour de l’actualité. Pour chaque article, le lecteur peut interagir avec le journaliste. Le stade du simple espace disponible pour un commentaire où personne ne répondra jamais, et surtout pas l’auteur de l’article, est dépassé.

Dans tous les secteurs d’activité, le rôle de Facebook dans la relation client ne peut plus être ignoré. C’est un lieu d’échanges, qui rend l’organisation plus abordable. C’est un lieu où le client peut se faire entendre et où l’entreprise a l’occasion de l’écouter pour répondre au mieux à ses attentes. Nous parlerons d’ailleurs de l’importance du Community Manager en situation de crise dans un prochain article.

Crédits photos : Hitwise.com

 

Le Superbowl, le romantisme à Paris et… Google !

Dimanche dernier, aux Etats-Unis, s’est déroulée le Superbowl, c’est-à-dire la finale du Championnat national de football (à ne pas confondre avec le soccer !). Comme souvent dans ce sport, le spectacle est beaucoup plus dans les gradins ou lors des shows de la mi-temps que pendant les temps de jeu. Les médias et les publicitaires américains l’ont bien compris. Depuis quelques années, les annonceurs se livrent donc une véritable compétition pour produire le spot publicitaire le plus original, qui sera ensuite élu par le public et analysé par les experts. Avec une audience de 106,5 millions d’Américains (et bien plus encore dans le monde entier), autant dire que c’est un méga coup de projecteur sur les marques qui font le choix de ce canal de communication.

Les spots publicitaires diffusés lors de l’événement ne le sont que pour cette occasion. Les annonceurs rivalisent donc de créativité et d’originalité pour réellement divertir le public. Au milieu des traditionnels géants de la téléphonie, de la bière et de l’industrie automobile ou agro-alimentaire, Google s’y est essayé pour la première fois cette année. Le moteur de recherche avait déjà mis en ligne depuis plusieurs mois 7 clips publicitaires faisant sa promotion. Mais pour un montant de 5 millions de dollars, le géant s’est offert 52 secondes pendant le Superbowl !

Alors que les  joueurs virils se remettent de leur affrontement sur le terrain, le spot joue sur un thème décalé : le romantisme à Paris. Le spectateur peut suivre l’histoire d’amour très « fleur bleue » à travers différentes requêtes tapées sur le moteur de recherche, telle que « How to impress a French girl » ? (Comment séduire une Française ?). Mais là où Google se démarque, c’est dans la bande sonore très légère. En effet, les publicitaires ont tenu compte des lieux de la diffusion et de l’état d’ébriété de l’audimat : que ce soit dans les les bars où règne une épaisse cacophonie ou dans les maisons où les gens se retrouvent entre amis, les dialogues et les sloggans sont de toute façon inaudibles. La firme donne donc une belle leçon de communication en lançant un spot efficace avec une bande sonore quasi inexistante.

On vous laisse apprécier l’exécution, toute en sobriété, de ce spot :

 

Google vous emmène sur les pistes des J.O. de Vancouver 2010 !

Dans deux jours maintenant s’ouvriront les Jeux Olympiques d’hiver de Vancouver. C’est donc le moment idéal pour Google Maps de lancer son site web dédié aux Jeux. Ce site, en plus des actualités concernant les épreuves et leurs résultats, permet à Google de développer son outil de cartographie. On connaissait déjà Google Street View qui permet de visualiser une rue en détails grâce à des photos 360°. Google propose désormais le même concept décliné aux différents sites olympiques : le snow view.

Pour obtenir ces images, Google a adapté sa caméra et son système de GPS sur une moto-neige : la snowmobile. Ce véhicule a ensuite parcouru les rues de Whistler ainsi que tous les lieux où se dérouleront les épreuves olympiques. L’outil permet de visiter les différents sites comme si vous y étiez ! Gageons que dans un temps pas si lointain, les stations de ski françaises seront elles aussi ajoutées…

Optimisez votre e-réputation !

Lorsqu’on tape le nom d’une organisation sur un moteur de recherche toutes sortes de liens ayant plus ou moins de rapports avec son activité apparaîssent. Sachant qu’un prospect ou un potentiel partenaire commercial n’ira certainement pas plus loin que la première page de résultats proposés par Google, il est nécessaire de fournir des informations sur l’entreprise qui le séduiront plutôt que des pages neutres ou peu valorisantes.

Gérer son image de marque sert à augmenter sa visibilité et à maîtriser le contenu de ce qui est publié au sujet de son organisation sur le web. Faire le choix de la passivité face à son e-réputation, c’est être plus vulnérable. A la moindre erreur, le nombre de commentaires critiques à l’égard d’une entreprise ou d’une organisation risque fort d’être plus élevé que le nombre de remarques positives. A l’inverse, il est possible de gérer son e-réputation afin d’orienter le lecteur vers des contenus contrôlés par soi-même, comme son propre site web ou ses pages communautaires sur les médias sociaux.

La création pour son organisation d’un profil ou d’une page fan sur des médias sociaux comme Facebook, Twitter, Viadeo ou encore LinkedIn, permet un référencement plus pertinent, grâce à la popularité du média social en lui-même. Du reste, le seul fait d’enregistrer le nom de son organisation évitera que quelqu’un d’autre le fasse à votre place créant ainsi une confusion dans l’esprit du public ou, pire, diffusant une mauvaise publicité.

La modification des paramètres de ces pages ou profils permet de les rendre visibles uniquement par le public ciblé ou, au contraire, à une plus large audience. Ces espaces de communication peuvent aussi être l’occasion d’insertion de liens vers des témoignages, des articles de presse ou des communiqués positifs sur votre activité, accroissant ainsi votre crédibilité. Une autre solution consiste en la réservation de tous les noms de domaines se rapprochant du votre, afin de garder le contrôle de votre image. Mais cela engendre des coûts importants.

En situation de crise, lorsque les critiques fleurissent sur la toile telle un feu d’artifice, tout n’est pas perdu. L’important est d’ouvrir le débat avec ses clients et d’être à leur écoute. Mettre en place des plateformes d’échanges pour que le débat ne se fassent pas en dehors de chez vous, et surveiller les fausses informations qui circulent sur vous afin de pouvoir les contrer rapidement, permet de rétablir la vérité et de garder sa crédibilité.

Enfin, pour savoir tout ce qui se dit sur vous sur le net, des outils de veille par mots clés existent. Yahoo, Google ou encore Twitter proposent gratuitement de tels services. Et gardez ceci en tête, si des problèmes de réputation surgissent, c’est bien souvent parce que les clients n’ont pas eu l’opportunité en amont de vous contacter directement. Rester accessible par e-mail ou par téléphone est sûrement la meilleure solution pour éviter la dégradation de sa réputation.

Pour en savoir plus, nous vous recommandons le guide de la gestion de l’e-réputation de Camille Jourdain.

Sources : Le Monde, Indixit, Epic PR et Superbibi
Photo : The Reputation Balloon

Les statistiques des médias sociaux en temps réel

En effectuant des recherches sur le web sur un sujet connexe, j’ai découvert une application très bien exécutée et aussi fascinante que les bandeaux boursiers – ceux qui m’ont connu il y a 9 ans, comprendrons à quoi je fais allusion… ! 🙂 Elle permet de voir, en temps réel et d’un seul coup d’oeil, les échanges qui ont lieu sur les principaux médias sociaux : Facebook, Twitter, Youtube, Flickr, Second Life, Google, etc. Le créateur, Gary Hayes, a basé ses statistiques en temps réel sur les statistiques globales annuelles de ces médias sociaux.

Difficile d’être encore sceptique sur l’explosion des médias sociaux, leur utilité et la popularité de ces canaux de communication après avoir passé quelques minutes à observer le défilement des flux en temps réel…

Source : personalizemedia.com