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Résumé du congrès annuel de la National Ski Area Association du 03 au 06 mai 2018 – Jour 1

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Du 03 au 06 mai 2018 a lieu la Convention annuelle de la National Ski Area Association à Marco Island, en Floride (USA). Ce rendez-vous désormais incontournable pour SWITCH avant de clôturer la saison d’hiver nous permet de mélanger business, conférences et rencontres avec les dirigeants des stations de montagne nord-américaines et des équipementiers du monde entier. Résumé de la première journée.

Plage de sable blanc, leaders de moins de 40 ans et… 53,3 millions de journées-skieurs
Oui, on sait, c’est plutôt paradoxal de parler de ski en ayant les pieds dans l’eau ! Mais ce cocktail fonctionne bien et l’ambiance bon enfant est toujours au beau fixe. L’équipe de la NSAA a donc le chic pour organiser ses conventions dans des lieux toujours plus exotiques, plus chauds et plus sympathiques… et on ne va pas s’en plaindre ! Pour notre 7ème participation consécutive, nous ne boudons pas notre plaisir de découvrir Marco Island, une sorte de Port Grimaud floridien avec une plage de sable fin d’une blancheur incomparable. Nous avons le plaisir d’y retrouver nos amis, clients et fournisseurs nord-américains pour une convention pleine de bonnes surprises.

Les difficultés de recrutement et de fidélisation des collaborateurs sont de plus en plus importantes pour les stations de montagne. Cette année, la NSAA a donc choisi de mettre à l’honneur les leaders de moins de 40 ans. Ils sont le futur de l’industrie du tourisme en montagne. A ce titre, toute personne de moins de 40 ans – dont nous faisons parti ! – arbore un ruban jaune sur son badge, afin de faciliter les interactions avec nos ainés.

Kelly Pawlak, qui prend la suite de Michael Berry à la tête de la NSAA, annonce la couleur : avec 53,3 millions de journées-skieurs, soit une baisse de -2,8%, la saison 2017/2018 ne restera pas dans les mémoires. En dépit d’un début très prometteur en octobre et novembre (+52%) et d’une augmentation de +18% sur le mois de mars, la mauvaise météo de décembre à février inclus a fortement impacté la fréquentation des pistes nord-américaines.

Alors comment sortir de l’impasse et rebooster les stations de montagne dans un monde où tout va si vite et où la concurrence se développe là où on ne l’attend pas ?

Lutter contre la disruption ou se disrupter soi-même ?

Après une intervention courte mais pleine d’humour de Nick Goepper (médaille d’argent en ski slopestyle aux derniers Jeux Olympiques de Pyeongchang, Corée du Sud), c’est l’heure de la remise du premier Lifetime Achievement Award de cette Convention à Onno Wieringa (ancien GM & Président d’Alta, UT). Au lieu de s’appesantir sur le passé dans son discours de remerciements, il choisit de parler du futur, des efforts à réaliser – en particulier en matière de protection de l’environnement – et des solutions que les stations de montagne américaines devraient adopter avec courage. Voici un petit clip sympa sur sa carrière :

Lors de la première keynote, Eric Schurenberg tente d’expliquer les ressorts de l’innovation et comment les stations de montagne peuvent lutter contre la disruption de leur business en étant plus innovantes. Selon lui, il y a 3 manières de conduire l’innovation :

  1. En s’assurant qu’elle est toujours supervisée par la direction de l’entreprise ou de l’organisation qui la conduit ;
  2. En adoptant les principes du design thinking ;
  3. En appliquant la méthode du lean start-up ou lean management.

L’innovation se compose des 6 « D » :

  1. Digitize (« Numérisée »)
  2. Deceptive (« Trompeuse »)
  3. Disruptive (« En rupture » ou « en perturbation »)
  4. Dematerializing ( « Dématérialisée »)
  5. Demonetizing (« Démonétisée »)
  6. Democratizing (« Démocratisée »)

Elle ne peut se produire que parce qu’à un moment donné les solutions proposées ne sont pas ou plus satisfaisantes pour les consommateurs.

NSAA 2018 by SWiTCH 1

Pour lutter contre la disruption de son business, il faut innover en s’appuyant sur 5 ressources :

  1. L’argent
  2. Des collaborateurs engagés
  3. Une base de clients fidèles
  4. Un réseau actif
  5. Une marque forte

Les tactiques pour mieux appréhender la disruption sont soit l’acquisition de nouveaux businesses, soit l’innovation dans de nouveaux domaines d’activités stratégiques. En tout état de cause, la clé du succès pour conduire l’innovation et la disruption au sein de son propre business c’est d’avoir beaucoup de courage !
Bien qu’intéressante, cette présentation nous laisse perplexes : pourquoi chercher à lutter contre un phénomène au lieu de le favoriser pour mieux en devenir les leaders ?

Comment la génération Y prépare ses voyages de loisir ?
Kirsten Motley de Phocuswright est venue partager les résultats d’une vaste étude sur les consommateurs américains en matière de tourisme à l’ère du multi-gadgets et du multi-écrans. Il apparaît que :

  • Les Gen Y (nés entre 1979 et 1995) passent beaucoup plus de temps que les Gen X (nés entre 1965 et 1978) et les babyboomers (nés entre 1945 et 1965) à choisir et préparer leurs séjours. Ils peuvent passer jusqu’à une semaine à faire des recherches en ligne en amont de leurs actes d’achat et de réservation ;
  • Qu’est-ce qui influence le choix d’une destination ?
  1. Les attractions naturelles (plages, montagnes, etc.) ;
  2. Un séjour précédent qui s’est bien passé dans la même destination ;
  3. Le prix de l’hébergement ;
  4. Les attractions culturelles (musées, parcs d’attraction, sites historiques, etc.)
  • Instagram et Snapchat sont les deux media sociaux préférés par les Gen Y pour partager leurs expériences de voyage ;
  • 73% des Gen Y utilisent des applications de messagerie pour communiquer leurs expériences de voyage (ex : Messenger, Whatsapp, etc.) ;
  • 47% des Gen Y utilisent un assistant vocal (ex : Alexa d’Amazon, Google Home, Siri, etc.) pour faire leurs recherches en amont de leur voyage. C’est sans aucun doute possible l’avenir du web !
  • Les Gen Y sont très demandeurs de suggestions et d’inspirations dans leurs recherches de destinations ;
  • 45% des Gen Y acceptent que l’on collecte leurs données personnelles si cela permet une meilleure personnalisation des offres qui leur sont faites en amont de leurs actes d’achat et des expériences à vivre une fois sur place ;
  • Les Gen Y n’aiment pas les chatbot quand ils savent que c’est une machine qui leur répond, mais ils apprécient beaucoup l’interface si c’est un humain qui est à l’autre bout de la ligne.

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Séduire, fidéliser et convertir ou l’obsession de la croissance

Avec les ressources humaines et l’environnement, la croissance fait partie des trois thématiques phares pour la NSAA en 2018. Elle y a ainsi consacré plusieurs conférences et tables rondes. Ce qu’il faut retenir, c’est que pour assurer la croissance de la fréquentation des stations de montagne, il faut considérer les points suivants :

  • Nécessité de s’adresser à un public plus diversifié en termes d’origines, de milieux sociaux et de capacités financières ;
  • Ne pas oublier que la tranche des 25-34 ans a de plus en plus de moyens financiers, n’a pas encore d’enfants et est en forte demande d’expériences sportives en pleine nature. Or, les campagnes marketing & communication des stations de montagne sont majoritairement tournées vers les familles et ne s’adressent pas à cette frange de population ;
  • Il faut sortir des clichés « steep and deep » et communiquer davantage sur le fait qu’on peut avoir une bonne expérience en montagne sans nécessairement avoir du soleil et 30 cm de neige poudreuse : des pistes correctement damées, une bonne bière et quelques bons copains sont amplement suffisants pour passer une bonne journée !
  • Développer des offres « d’essai » (ex : 1 forfait offert + 1 location de matériel + 1 cours de ski/snowboard offert pour 1 acheté, « Bring-a-Friend Program », etc.) pour inciter les non-skieurs à découvrir l’activité et, espérons-le, y prendre goût. Dans tous les cas, cela doit être un effort collectif de l’ensemble des acteurs d’une destination touristique en montagne. Cela ne peut pas reposer uniquement sur les sociétés d’exploitation des remontées mécaniques ;
  • S’appuyer sur les porteurs de forfaits de saison en les transformant en véritables ambassadeurs de leur destination et des sports d’hiver ;
  • Développer les forfaits de location de matériel à la saison pour permettre aux populations locales de pratiquer plus souvent à des coûts plus abordables ;
  • Développer des relations entre les stations et les magasins de sports en plaine pour inciter les consommateurs à aller en montagne ;
  • Continuer les efforts pour développer le ski de printemps, qui est l’une des meilleures périodes pour pratiquer (journées plus longues et ensoleillées, neige plus souple, températures plus agréables, etc.).

Le résumé de la seconde journée du congrès annuel de la NSAA 2018 sera disponible demain vers 20h heure locale, soit 2h00 heure de Paris. D’ici là, nous allons profiter du magnifique couché de soleil les pieds dans l’eau !

[La bonne nouvelle du mercredi] Edgar Grospiron confie pour la 2ème année consécutive son personal branding et son community management à SWiTCH !

Edgar-Grospiron

Triple champion du monde de ski acrobatique (en 1989, 1991 et 1995), premier champion olympique de ski acrobatique aux J.O. d’hiver d’Albertville en 1992, Chevalier de la Légion d’honneur en 1996, auteur d’un livre best-seller « Quand on rêve le monde » (Ed. ALTAL) sur les mécanismes communs de réussite dans le monde du sport et de l’entreprise, Directeur général du Comité de candidature d’Annecy 2018 pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, le palmarès d’Edgar Grospiron est bien rempli… Et n’en fini pas de s’allonger : membre de la commission de coordination des J.O. d’hiver de Pyeong Chang 2018, membre du Conseil d’Administration de la Candidature de Paris 2024, Président des Olympiens de France, Conférencier & Consultant en management et motivation, actionnaire fondateur de Wikane, le 1er réseau français de consultants en développement global des PME. Pour l’accompagner dans le développement de son personal branding et de son community management, il nous fait le plaisir de travailler avec SWiTCH pour la deuxième année consécutive ! Le challenge continue.

Les objectifs à atteindre sont à la hauteur du champion :

  • Après avoir conçu et mis en œuvre l’année dernière une stratégie digitale durable et différenciante, nous allons apporter quelques modifications mineures et surtout poursuivre les efforts de développement de l’influence d’Edgar Grospiron en ligne et dans la « vie réelle ».
  • Générer des demandes entrantes pour ses conférences.

Depuis septembre 2015, un chef de projet est donc dédié à l’accompagnement d’Edgar Grospiron pour assurer une prise de parole régulière, répondre aux « fans », développer son influence sur le web en tant qu’expert en motivation et en performance des hommes et des organisations, veiller sur sa e-réputation et éviter les usurpations.

Bref, comme dirait Edgar : « un travail sérieux sans se prendre au sérieux ! »

[La bonne nouvelle du mercredi] Edgar Grospiron confie son personal branding et son community management à SWiTCH !

Edgar-Grospiron

Triple champion du monde de ski acrobatique (en 1989, 1991 et 1995), premier champion olympique de ski acrobatique aux J.O. d’hiver d’Albertville en 1992, Chevalier de la Légion d’honneur en 1996, auteur d’un livre best-seller « Quand on rêve le monde » (Ed. ALTAL) sur les mécanismes communs de réussite dans le monde du sport et de l’entreprise, Directeur général du Comité de candidature d’Annecy 2018 pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver, le palmarès d’Edgar Grospiron est bien rempli… Et n’en fini pas de s’allonger : membre de la commission de coordination des J.O. d’hiver de Pyeong Chang 2018, membre du Conseil d’Administration de la Candidature de Paris 2024, Président des Olympiens de France, Conférencier & Consultant en management et motivation, actionnaire fondateur de Wikane, le 1er réseau français de consultants en développement global des PME. Pour l’accompagner dans le développement de son personal branding et de son community management, il nous fait l’honneur de travailler avec SWiTCH ! Le challenge est lancé.

Les objectifs à atteindre sont à la hauteur du champion :

  • Concevoir et mettre en œuvre une stratégie digitale durable et différenciante, afin de développer l’influence d’Edgar Grospiron en ligne et dans la « vie réelle ».
  • Générer des demandes entrantes pour ses conférences.

Depuis septembre dernier, un chef de projet est donc dédié à l’accompagnement d’Edgar Grospiron pour réordonner sa présence sur les réseaux sociaux, assurer une prise de parole régulière, répondre aux « fans », développer son influence sur le web en tant qu’expert en motivation et en performance des hommes et des organisations, veiller sur sa e-réputation et éviter les usurpations.

Bref, comme dirait Edgar : « un travail sérieux sans se prendre au sérieux ! »

Comment intégrer les J.O. dans sa stratégie de communication ?

Les équipementiers se posent cette question depuis Avril 2011 et la décision du CIO d’intégrer cinq nouvelles disciplines pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2014.  Pour la première fois de l’histoire Olympienne, Sotchi accueillera une épreuve de ski freestyle, le half-pipe. Quels sont les enjeux d’une telle décision ? Comment les marques freeski envisagent-elles de communiquer autour d’une épreuve si peut en rapport avec leur culture ? Eléments de réponses recueillis auprès de Coreupt et Orage.

C’est sans surprise que les marques interrogées nous ont répondu que l’intégration de cette nouvelle discipline aux JO était une bonne chose. Cela va contribuer au développement du freestyle, à sa médiatisation mais aussi à sa crédibilité. C’est également l’évolution naturelle de chaque sport, se comparer, s’évaluer les uns les autres jusqu’au sacre suprême : la médaille olympique. Il serait inutile de freiner cette tendance. Comment une discipline qui casse les codes de toute une pratique sportive pourrait-elle être réfractaire à sa propre évolution ?

Malgré tout, les JO font peur, pour Guerlain Chicherit  « notre position peut changer d’ici deux ans, mais je ne suis pas sûr que Coreupt communiquera sur les Jeux Olympiques ».  Même s’il n’y pas antinomie entre le freestyle et les J.O, ce sont deux mondes différents et les équipementiers se demandent quelle position adopter pour préserver leur image « core ».

Comment garder son ADN freeski tout en participant à l’une des compétitions les plus codifiées de la planète ? Pour Gino Decisier, Marketing Manager chez Orage, il y a deux options possibles :

  • Equiper une fédération. C’est-à-dire lancer du développement produit deux ans à l’avance et convaincre une nation d’équiper ses représentants avec des produits Orage. 
  • Communiquer via les riders et leur personnalité. « A nous d’être malin et de raconter « l’histoire J.O. » avec les valeurs d’Orage ». Il faudra pour cela travailler bien en amont de la compétition.

A la question, le freestyle peut-il perdre sa fraicheur et ses valeurs en devenant une discipline olympique, les équipementiers sont unanimes : le CIO, la FIS et les riders joueront un rôle prépondérant dans l’évolution de l’image de cette pratique. Les freestylers doivent essayer de fédérer leur discours afin d’être entendus des instances décisionnelles et préserver les valeurs qui orientent leur discipline.

Même si l’échéance de Sotchi se rapproche à grand pas, les X-Games restent LE contest de référence en matière de freestyle. Les stratégies de communication à adopter par les marques freeski sont encore floues, l’engouement des équipementiers du secteur pour les Jeux Olympiques n’est pas forcément au rendez-vous. Peut-être parce qu’il est dur d’accepter de sponsoriser un athlète pendant des années et de ne pas pouvoir en profiter à 100% le jour J…

L’impact des J.O. sur l’image d’une station de sports d’hiver

Plus de 3,5 milliards de personnes ont pu voir les images des Jeux Olympiques de Vancouver sur les écrans d’ordinateur ou de télévision aux 4 coins du monde. Une étude réalisée par Tourism Whistler en partenariat avec Tourism British Columbia confirme l’augmentation de la notoriété de Whistler à l’étranger. Et ce, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie.

Les efforts effectués par la région pour accueillir et organiser au mieux ces jeux sont un réel investissement. Le tourisme des années futures à Vancouver dépend de l’image diffusée au monde entier pendant le temps des jeux. Un énorme coup de pub pour les visiteurs potentiels à l’avenir !

Ce sont aussi de nouvelles perspectives de marché. Les infrastructures sont capables d’accueillir d’autres manifestations sportives. À l’image des compétitions mondiales de skeleton et de bobsleigh prévues pour 2011. De plus, la forte capacité de logements constitue un autre atout à faire valoir pour Whistler.

Bref, sur de nombreux plans, les J.O. représentent pour Whistler et Vancouver un élan économique pour toute la région. Rendez-vous pour un bilan dans quelques années, afin de découvrir comment la région aura su tirer parti de cet événement !

Crédits photos: www.whistlerblackcomb.com

Bilan : Les jeux olympiques de Vancou-vert ?

Les jeux olympiques d’hiver de Vancouver sont terminés (mais les jeux paralympiques se déroulent encore jusqu’au 21 mars !), la plupart des athlètes et des visiteurs rentrés chez eux, l’heure est au bilan économique et …écologique !

Depuis 1994, le Comité International Olympique a rajouté officiellement l’environnement dans ses piliers. Il essaie aussi de prendre en compte les problématiques de développement durable à chaque étape du projet, de la candidature jusqu’à la clôture et au-delà. Zoom sur Vancou-vert…

Comme pour chaque ville olympique le dilemme est de savoir comment concilier une superbe image de modernité : « la vitrine que le monde entier verra », tout en respectant l’environnement local qui sera toujours présent après les jeux. Bref, il faut avoir une vision à long terme !

Vancouver s’est prise au « jeu » : bus fonctionnant grâce à des piles à combustibles, création d’un métro, incitation au covoiturage en entreprise… et après l’événement, la ville compense ses émissions de CO2 dans des projets locaux d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable.

Et il y en a des choses à compenser : importation de neige par camions et par hélicoptères, venue de milliers de visiteurs par avion, chauffage inhérent à ces activités, construction d’hôtels et de routes sur des sites naturels, etc. la liste est longue, hélas.

Pour autant, restons positifs car le CIO tient de plus en plus compte des problématiques de durabilité dans ses projets. C’est un processus long et beaucoup d’enjeux sont à concilier. Rendez-vous est donc pris en 2014 à Sotchi en Russie et, pourquoi pas en 2018 à Annecy !

On en profite pour remercier Julien M. de nous avoir signalé cet article sur le sujet !

Crédits photo: Vancouver2010.com

Google vous emmène sur les pistes des J.O. de Vancouver 2010 !

Dans deux jours maintenant s’ouvriront les Jeux Olympiques d’hiver de Vancouver. C’est donc le moment idéal pour Google Maps de lancer son site web dédié aux Jeux. Ce site, en plus des actualités concernant les épreuves et leurs résultats, permet à Google de développer son outil de cartographie. On connaissait déjà Google Street View qui permet de visualiser une rue en détails grâce à des photos 360°. Google propose désormais le même concept décliné aux différents sites olympiques : le snow view.

Pour obtenir ces images, Google a adapté sa caméra et son système de GPS sur une moto-neige : la snowmobile. Ce véhicule a ensuite parcouru les rues de Whistler ainsi que tous les lieux où se dérouleront les épreuves olympiques. L’outil permet de visiter les différents sites comme si vous y étiez ! Gageons que dans un temps pas si lointain, les stations de ski françaises seront elles aussi ajoutées…