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[Booklub] « Le Marketing des émotions » par Georges Chétochine

Georges Chétochine nous livre dans son ouvrage Le Marketing des émotions – Pourquoi Kotler est obsolète ?, de nombreuses clés pour décrypter le fonctionnement de notre société. Selon l’un ce spécialiste français du “comportement consommateur”, les émotions sont maintenant au cœur du processus d’achat. Comment nous influencent-elles et quel est l’enjeu pour les marques ? Voilà ce que nous avons  tenté de résumer pour vous dans les quelques slides ci-dessous :

Ce livre constitue une bonne introduction au sujet et invite à davantage intégrer les sciences cognitives dans le marketing actuel. Bonne lecture ! 😉

Stratégies de communication digitale pour les marques internationales : « Think global. Act local. »

Plus le monde est connecté via les réseaux sociaux, plus il devient petit… Aujourd’hui, une stratégie 2.0 efficace c’est aussi une stratégie locale. Comment valoriser la proximité pour booster l’engagement de vos fans et de vos followers ? Pourquoi la localisation améliore l’engagement des internautes sur les média sociaux ?

Nombreuses sont les marques qui adoptent une stratégie 2.0 globale. Le partage de contenu est alors majoritairement en anglais. Cette approche des médias sociaux est erronée. Les marques perdent de nombreuses opportunités en termes de résonnance et d’engagement utilisateur.

Certes, il est nécessaire d’être présent en tant qu’entité globale sur la toile. Mais de plus en plus de marque adoptent en parallèle une stratégie locale (selon leur pays de prédilection). Dans une optique d’interactions toujours plus importante, la localisation est la clé !

Les internautes expriment de plus en plus leur besoin de proximité avec les marques. Cette relation de confiance ne peut être développée que si l’on s’implique localement. Starbucks l’a bien compris. La célèbre enseigne de café est présente partout sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube…) via des comptes « officiels ». Mais la marque a également créée des comptes Starbucks selon les pays. Vous pouvez par exemple devenir fan de la page « Starbucks France » et partager du contenu « local ». Vous saurez alors exactement ce qu’il se passe dans le Starbucks près de chez vous. D’après une étude, leur feed-engagement est 10 à 15 fois supérieur à une marque relayant un brand content en anglais uniquement. Identification et engagement assurés pour Starbucks !

Translated.net a publié récemment son « T-index report » qui donne un top 10 des pays pour la vente en ligne. Cette projection d’ici à 2015 est étonnante. Avec ses 18% de part de marché (contre 11% en 2011), la Chine serait amenée  à détrôner les Etats Unis d’ici peu. Le brésil devrait également progresser en arrivant à la 4e place (+43% entre 2011 et 2015). Ses projections démontrent que la localisation est une réelle stratégie. Il devient vital d’avoir une équipe locale dédiée à l’engagement de la communauté pour, in fine, améliorer les ventes.

Si une stratégie 2.0 globale assure une prise de parole unifiée et cohérente, une stratégie de localisation améliore définitivement la résonance et l’engagement client. En somme, «Think global. Act local.» !

Sources : Brian Solis & Seth Godin

Vers la toute-puissance des marques ?

Les marques ont aujourd’hui une puissance qu’il est difficile de mesurer. Alors que le brand content est poussé à son paroxysme, un partenariat d’un tout nouveau genre vient bousculer le monde merveilleux (ou pas) des média…

La fameuse marque de lunettes de sport Oakley et le site internet dédié aux athlètes féminines espnW s’associent. EspnW va ainsi pouvoir booster son audience grâce à des championnes de renommée internationale sponsorisées par la marque californienne. Quant à celle-ci, elle disposera d’une vitrine de choix sur la toile, les réseaux sociaux et les évènements relayés par espnW.

Ainsi, la nécessaire distinction qui était faite entre le contenu éditorial librement décidé par les Rédacteurs en Chef, les publi-communiqués et la publicité devient caduque. Avec la multiplication des blogs, le phénomène des publi-communiqués a pris de l’ampleur. Rédiger un article selon les directives d’un annonceur est en effet chose courante. Le seul bémol : jusqu’à aujourd’hui, la publication n’étant pas neutre, il était nécessaire d’en avertir le lecteur. Or, ce partenariat bouleverse les règles établies.

Bien qu’on ne puisse pas nier l’innovation du procédé, on peut légitimement se demander jusqu’où ira la volonté de contrôle des marques. Red Bull est l’exemple parfait de cette appropriation des média par les marques. A défaut d’avoir un réel support d’information, la marque à la réputation sulfureuse organise les évènements, sponsorise les athlètes et fournit le contenu. Les média semblent pris en otage et dépossédés de leurs fonctions premières : produire du contenu et informer en toute indépendance.

Il en va de même pour les fédérations sportives. La récente incorporation de l’épreuve de halfpipe en ski aux prochains Jeux Olympiques d’Hiver de Sotchi pose la question du risque de blocage de l’évolution de cette discipline en raison de la réglementation imposée par la FIS et, par conséquent, de la perte de son esprit « freestyle ». La mort annoncée du Ski de bosses a laissé de douloureux souvenirs… A l’inverse, les marques encouragent les athlètes à faire évoluer leurs sports vers plus de technicité, de performance et de sensationnel. Et si un jour les marques (plus progressistes) suppléaient les fédérations (trop restrictives) ?

Nouvel arbitrage, nouveaux enjeux. Rien ne semble arrêter les marques qui, pas à pas, deviennent omniprésentes. Leur pouvoir ne se borne plus aux choix des consommateurs, mais elles envahissent d’autres terrains de « jeu », comme le social, l’art, l’éducation ou le sport… On peut se demander, à juste titre, où sont les limites ?

[Résultats d’étude] Le branding à l’heure des média sociaux

Facebook compte plus de 800 millions de membres actifs, dont près de 200 millions se sont inscrits en 2011. Twitter a désormais 100 millions d’utilisateurs actifs chaque mois avec une croissance des visiteurs en hausse de 60% ces 12 derniers mois. Les réseaux sociaux sont devenus une partie omniprésente de la culture et la vie numérique partout dans le monde. Il est essentiel pour les marques de comprendre comment interagir avec leurs fans et clients sur Facebook et Twitter si elles espèrent tirer profit de ces plateformes de grande pour faire croître leurs activités.

Pour avoir une meilleure idée de la façon dont les consommateurs américains sont en interaction avec les marques sur les médias sociaux, AYTM Market Research a mené une étude sur le marché du bricolage en utilisant un panel de consommateurs en ligne et différents outils de sondage. Les points forts de cette enquêtes sont présentés dans cette infographie :

Branding and Social Media Statistics – How People Are Interacting With Brands Online

Si vous souhaitez connaître l’ensemble des résultats de l’étude, ceux-ci sont disponibles gratuitement. Il suffit d’en faire la demande par e-mail (in english !).