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SWiTCH est invité aux Entretiens internationaux du tourisme du futur les 5, 6 et 7 septembre 2018 !

EITF 2018

Les Entretiens de Vixouze, auxquels nous avons participé l’année dernière, deviennent les Entretiens internationaux du Tourisme du Futur ! Organisée par Serge Pilicer et son équipe, la troisième édition  aura lieu du 5 au 7 septembre 2018. Cette plateforme de réflexion et d’imagination a pour objectif d’être un véritable think tank et un « do tank » pour permettre les échanges et l’orientation sur les « futurs de nos tourismes » d’ici à 2030-2050. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, a l’immense honneur d’être à nouveau conviée à participer. Elle y animera une conférence dédiée au futur du tourisme en montagne.

Un programme de haut niveau et des échanges « utopiques mais no bullshit »
Mélant conférences « utopiques », tables rondes, pitchs de start-up et conférences des « imaginaires », les intervenants experts de grande renommée du monde entier décrypterons les nouvelles tendances pour mieux se préparer à affronter les transformations qui pourraient nous surprendre. Ainsi, des personnalités telles que David Lebon (EUROPACITY), Gérard André (Président de Tempo Hospitality Consulting SA), Franck Gervais (Groupe ACCOR), Claudio Leonardi, (Chef de projet Clip-Air à l’EPFL, Suisse), Jean François Chougnet, (Président du MUCEM), Yoel Mansfeld, Fabrice Goffin et Tommy Deblieck, (Administrateurs, Zora Robotics), Claudy Lebreton (ancien Président de l’ADF, Expert territorial) Sofia Stril-Rever (auteur de plusieurs livres avec le Dalaï-lama et sœur Emmanuelle) ou encore Laurent Queige (Directeur du Welcom City Lab) présenteront leurs visions sans concession autour du thème « Du Développement Durable au Développement Ethique et Responsable dans le Tourisme en 2030-2050 »?

Le programme de ces trois journées s’annonce donc riche et intense. Développement durable, transport et mobilité, gastronomie, marketing et mise en marché, traitement des données et interactions Homme-Machine, comportement des consommateurs, environnement et réchauffement climatique, sont autant de sujets qui seront traités.

Armelle Solelhac fera une conférence sur la prospective en montagne : face aux aléas climatiques, aux transformations de la société, aux évolutions des modèles de stations et aux mutations technologiques, à quoi ressembleront les stations de montagne en 2050 ?

Des participants d’horizons variés pour réfléchir aux 30 prochaines années
Organisée en partenariat avec Atout France et placée sous le haut parrainage du Ministère des affaires étrangères, cette manifestation s’adresse principalement aux décideurs du Tourisme, aux universitaires, aux sociologues, aux anthropologues, aux philosophes prêts à s’ouvrir à des débats prospectifs qui sortent des lieux communs. Il suffit d’ailleurs de s’attarder sur la présentation des visions proposées par quelques uns des intervenants experts pour avoir un petit aperçu des scenarii possibles pour 2050.

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Retour sur les 2ème rencontres mondiales sur le futur du tourisme lors des Entretiens de Vixouze des 7 et 8 septembre 2017

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La 2ème édition des Entretiens de Vixouze, qui a eu lieu les 7 et 8 septembre 2017 dans le Cantal, a tenu toutes ses promesses. Un cadre enchanteur, des intervenants de très haut niveau et des sujets pointus de prospective sur le futur du tourisme d’ici à 2050, tels ont été les ingrédients pour un événement décidément hors des sentiers battus. Ce n’est pas moins de 18 conférences et tables rondes auxquelles nous avons eu la chance d’assister et de participer pour l’une d’entre elle. Retour sur cet événement riche en matière à réflexion.

Voici « pêle-mêle » ce qu’il fallait retenir des débats :

    • Les Entretiens de Vixouze visent à adopter une approche prospectiviste. Or, la prospective exige un lourd travail de créativité et d’imagination de différents scenarii. Il faut donc être capable de faire un pas de côté pour oublier notre quotidien pour pouvoir se projeter.
    • L’imaginaire n’est pas le contraire du réel, il en fait partie. Cependant, l’imaginaire modifie nos perceptions.
    • La notion de tourisme est apparue en 1792… en même temps que la notion de modernité. Cette dernière repose sur un mythe de référence qui est le progrès. Dans le monde du progrès, le présent est supérieur au passé et le présent est inférieur au futur. Cela engendre un désenchantement et de la frustration, ce que Baudelaire appelle le « spleen ».
    • Tout est éphémère et fugitif, alors qu’on tend vers le durable, le transhumanisme et l’éternel. Pour poser des limites au transhumanisme, il faut développer « l’hyperhumanisme ». La modernité est la traversée dans la conscience d’un nouveau rapport à l’espace et au temps.
    • Les deux guerres mondiales ont réduit à néant l’idée que le progrès technique est un mythe de référence, faisant émerger ainsi la post-modernité. Celle-ci passe par le progrès moral et l’intelligence émotionnelle.
    • La massification n’est pas la disparition des différenciations, mais un simple déplacement de celles-ci.
    • Nous sommes désormais entrés dans un monde de la scénarisation (ex : scénarisation de l’Histoire avec le Puy-du-Fou ou encore le « Schindler Tour » pour visiter les lieux historiques de la Seconde guerre mondiale).
    • L’homme post-moderne a du passé dans son présent et dans son futur, mais il a aussi du futur dans son présent. Cela modifie les perceptions et les comportements. Toutes les pratiques culturelles, gastronomiques, corporelles, vestimentaires, etc. sont désormais bousculées.
    • On peut retirer de ce rapport à la post-modernité de nouvelles croyances, dont on pensait pour certaines qu’elles avaient pourtant disparues depuis le Moyen-Âge (ex : théorie du complot, force des « fakes« , etc.) et de nouveaux modèles, de nouvelles pratiques, etc.
  • Un nouveau paradigme est donc en train de s’installer, où le passé représente la nostalgie, le présent n’est possible que dans la scénarisation de l’expérience et le futur ne peut s’envisager que dans la capacité à anticiper. Il y a du reste fort à parier qu’il y a de moins en moins de frontière entre ces trois temps !

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  • Un fait incontestable : un jour, il n’y aura plus de carburant fossile pour faire démarrer un avion tel qu’on le fait aujourd’hui. En 2030, l’avion prendra-t’il le train en marche ? Pour se déplacer sur de longues distances, nous aurons le choix entre le Transpod Hyperloop et l’avion à hydrogène Clip-Air.

Clip-Air

    • Pour les plus courtes distances (autour de 0 à 100 km), les drônes individuels et au pilotage totalement automatique seront disponibles, tels que ceux sur lesquels travaille le chinois Ehang.
    • Les moyens de transport en 2030 offriront un temps de vie riche dans lequel la notion de plaisir deviendra un critère absolu. On ne jugera plus le temps de parcours, mais l’expérience du temps parcouru.
    • Tous ces moyens de transport ne sont pas concurrents, mais complémentaires. Cependant, à ce stade, on ne sait toujours pas comment supprimer les ruptures de charge (ce qu’on appelle les « frictions » chez SWiTCH, ndlr) entre les moyens de transport longue distance et ceux qui permettent d’accomplir les derniers kilomètres entre son domicile ou son bureau et les gares et les aéroports.
  • D’ailleurs, la clé du succès de tels projets est que pour qu’ils puissent simplement exister et se développer, il est indispensable qu’ils puissent s’insérer au sein des infrastructures déjà présentes (ex : aéroports, gares, etc.). La modularité de ces moyens de transport est donc essentielle.

Ehang - drone

    • Il est intéressant de constater qu’il y a encore 100 ans, la clé de la liberté était une clé de voiture. Aujourd’hui, c’est un téléphone mobile qui nous permet d’être mis en relation avec les solutions de mobilité (ex : velib’, co-voiturage comme Blablacar, VTC de type Uber ou LeCab, etc.).
    • Nous passons d’une société de propriété à une société d’usage/utilisation.
    • Qu’est-ce que la « Cobotique » : c’est la collaboration avec les robots ! Cette forme de collaboration va se développer très fortement dans nos gestes quotidiens et dans nos habitudes de travail. Cependant, les robots ne vont pas complètement remplacer les hommes… bien au contraire ! Ils vont simplement les soulager des tâches ingrates pour ne leur laisser plus que les tâches à forte valeur ajoutée. Une fois de plus, tout est question de nuance et de dosage. Il va falloir se poser les limites.
    • La mise en marché des destinations passe davantage par un « tourisme de marques » qu’un « tourisme d’Etat ». Partout dans le monde les marques de territoires et les marques d’usages prennent le dessus. Dans ce contexte, chaque Etat, mais aussi chaque destination à son échelle, doit redéfinir le cadre de ses missions en matière de promotion et de mise en marché.
    • Et si le thermalisme romain redevenait le thermalisme de demain ? La raréfaction de l’eau, l’équilibre difficile des budgets de santé publique et la promotion des dispositifs de bien-être et de jouvence sont-ils arrivés au bout d’une logique ?
    • Il ne faut pas confondre « tourisme médical », « tourisme de santé » et « tourisme de bien-être ».
    • Le traitement des addictions par les cures thermales semble être l’un des segments qui connaîtra la plus forte progression dans les 10 à 15 prochaines années. D’une manière générale, le tourisme médical – même s’il est peu développé en France – est un segment qui devrait se développer fortement à l’avenir.
    • Ce phénomène est peu surprenant compte tenu du vieillissement de la population et du développement des maladies chroniques et des maladies de longue durée.
    • La motivation des tourismes de santé et de bien-être est d’entretenir son capital santé. (Life span ≠ Health span).
    • Les données sont le nouvel or noir. Les acteurs traditionnels du tourisme en regorgent, mais les nouveaux entrants, les « pure players de la data » comme Uber, Airbnb, Booking ou encore Blablacar, excellent dans leur extraction, leur analyse, leur utilisation et leur valorisation. Ce qui n’est pas au détriment des acteurs historiques.
    • Le Big Data implémenté des objets connectés (aussi appelés « IoT » pour « Internet of Things ») s’appelle maintenant le « Massive Data« .
  • Il y a 3 ingrédients et 3 recettes essentiels pour collecter, analyser et valoriser les données des consommateurs avec succès :
  1. Le travail sur la qualité des données : enjeux majeurs !
  2. Le travail sur les outils de CRM : il faut qu’ils soient performants !
  3. Le travail en A/B testing : il faut accepter de tatonner et de faire des erreurs avant de réussir !
  4. La concentration : il faut accepter de croiser les données « 1st party« , « 2nd party » et « 3rd party » et de les analyser toutes ensemble.
  5. La collaboration : il faut que les différents professionnels du tourisme issus de différents métiers échangent leurs données pour qu’ils puissent progresser collectivement, sans pour autant risquer de se faire concurrence.
  6. La coconstruction avec la clientèle pour créer les offres produits qui leur conviennent le mieux.
  • Le massive data permet de passer de l’économie de l’attention à l’économie de l’intention : prévoir les intentions des consommateurs pour mieux les anticiper, les devancer et donc mieux y répondre.

Et enfin, pour terminer, voici le résumé de l’intervention d’Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, sur les trois tendances majeures qui se dégagent pour le tourisme en 2035 :
1. Le passage d’un tourisme de masse à un tourisme d’espace. Cela engendre un paradoxe :
– Un tourisme de niche, réservé à une élite financière, qui pourra profiter d’espaces naturels sans surpopulation ;
– Un tourisme virtuel, fait d’images en réalité virtuelle, d’odeurs et de sensations artificielles.

2. Un monde sans friction où l’expérience de voyage et de visite touristique est la plus fluide possible, sans rupture de charge. C’est l’un des plus gros enjeu et défi de ces 30 prochaines années. Cela exige, entre autres, un travail fin et colossal sur l’urbanisation et la gestion des flux, une approche « cashless » des lieux touristiques tout comme des resorts, grâce aux paiements mobiles ou aux bracelets de type Payintech, et bien d’autres modifications de taille de nos organisations.

3. « L’Hypertourisme », qui là encore fait apparaître des approches paradoxales mais pour autant tout à fait compatibles pour autant qu’elles ne soient pas situées en un même lieu. On peut citer parmi celles-ci : l’hyperconnexion et l’hyperdéconnexion (avec les digital detox), l’hyper personnalisation de l’expérience, l’hyper qualité, l’hyper service, l’hyper naturel et l’hyper aseptisé/contrôlé, l’hyper virtuel et l’hyper humain, l’hyper activité et l’hyper inactivité (avec les cures de silence notamment), l’hyper éthique, etc.

Remerciements :
Encore merci à Julie, toute l’équipe organisatrice de l’événement, et surtout à Serge Pilicer pour son invitation. Ce fut un réel plaisir de participer à ces rencontres hors du temps pour mieux anticiper les temps qui arrivent… à toute vitesse !

SWiTCH participera aux Entretiens de Vixouze les 7 et 8 septembre 2017 !

entretiens de vixouze

Un château médiéval de plus de 1000 ans pour parler du futur du tourisme dans les 50 prochaines années, en voilà un paradoxe amusant ! Organisé par Serge Pilicer et son équipe, la seconde édition des Entretiens de Vixouze aura lieu les 7 et 8 septembre 2017. Ce « Forum International du Tourisme du Futur » a pour objectif  « d’installer en France la plus importante rencontre mondiale de réflexion, d’échanges et d’orientation sur les futurs de nos tourismes ». Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, a l’immense honneur d’être conviée à participer à l’une des tables rondes de cet événement dédiée au futur du tourisme en montagne et balnéaire.

Des intervenants experts de grande renommée et un programme de haut niveau
Après le succès du premier événement, 25% de visiteurs étrangers de 15 pays sont attendus pour écouter des intervenants de renoms tels que Michael Lopez Alegria (NASA, ex-commandant en Chef de la station spatiale internationale), Hélène Abraham (Directrice Générale Air France / Hop), Alexandre Droulers (General Manager, New Mobility Projects, Uber France), Christian Mantei (Directeur Général d’ Atout France), Franck Gervais (Directeur général VSNCF/SNCF.com), Jean-Pierre Pinheiro (Directeur de l’Office du tourisme Portugal et Président de l’ADONET), Dominique Hummel (Président du directoire du Futuroscope), Peter Debrine (Senior project officer, Sustainable Tourism Program, UNESCO), Rebecca Meyer-Szlamowicz (Directrice des relations institutionnelles, VVF), Gabrielle Gauthey (Directrice  des investissements et du développement local, CDC), Samuel Morin (Chercheur, Météo-France – Directeur du centre d’études de la neige, CNRS), Philippe Vallette (Océanographe, Directeur Général de NAUSICAA), Laurent Queige (Directeur du Welcom City Lab), Georges Rudas (Président d’Amadeus France), Johann Spartel (Senior Director Marketing Management, Expedia), Emmanuel Marill (Directeur général Airbnb France), etc. Le programme de ces deux jours s’annonce riche, intense et de très haut niveau. Mobilité, gastronomie, marketing, mise en marché, interactions Homme-Machine, comportement des consommateurs, environnement, réchauffement climatique, tourisme spatial sont autant de thématiques qui seront débattues.

De la prospective et des débats hors du commun
Organisée en partenariat avec Atout France, la région Auvergne-Rhône Alpes, le Conseil Départemental du Cantal et placée sous le haut parrainage du Ministère des affaires étrangères et du développement international, cette manifestation s’adresse principalement aux décideurs du Tourisme, aux universitaires, aux sociologues, aux anthropologues, aux philosophes prêts à s’ouvrir à des débats prospectifs qui sortent des lieux communs. Il suffit d’ailleurs de s’attarder sur la présentation des visions proposées par quelques uns des intervenants experts pour avoir un petit aperçu des scenarii possibles pour 2050.

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Retour sur ISPO 2017 à Münich (Allemagne)

ISPO2017 2 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Tous les ans, c’est la même histoire : toute l’industrie de l’outdoor et du sport s’installe à Münich (Allemagne) pour une intense semaine de salon, rencontres, sourcing, apéros endiablés et dégustation de Bretzels. 85 000 visiteurs venus de 120 pays et pour la 5ème année consécutive, nous étions parmi eux ! SWiTCH a en effet arpenté les dédales de ce véritable labyrinthe qu’est Messe München pour prendre le pouls de l’industrie, dénicher les nouvelles tendances et rapporter quelques pépites. Voici nos impressions à chaud et en direct du lounge VIP de la 45ème édition d’ISPO.

L’adaptation aux évolutions du marché

L’ajustement des marques aux évolutions du marché que nous avions expliqué en 2014 commence doucement à se mettre en œuvre. On voit ainsi apparaître de plus en plus de produits évolutifs ou multi-usages « sport et urbain ». On peut citer à titre d’exemples Oakley – avec des poches rectangulaires et des fits plus amples, Picture Organic Clothing – avec des dégradés de couleurs, des imprimés photos ou motifs ethniques et, d’une manière générale beaucoup de couleurs automnales – ou encore Black Crows. Cette dernière marque reconduit sa collection de vêtements « Corpus » et va décliner prochainement une collection lifestyle « Traverse », ainsi que les sacs « Dorsa » (en 18 et 27 litres) utilisables aussi bien en ville qu’en montagne. Pour cela, la marque chamoniarde adopte les codes de la ville avec un beau travail sur des coupes plus droites et moins près du corps, des cols originaux, des écussons, des pressions (partout !), une capuche rétractable avec un système de zippers – « pour aller plus vite sur les pistes ! » nous a confié Julien Regnier en personne – et la possibilité de mélanger les couleurs entre les hauts et les pantalons de façon à ce que cela reste portable en toutes circonstances. Lafuma a aussi adopté le « mix & match » des coloris de ses vêtements pour offrir plus de liberté de choix et mieux coller à la versatilité des attentes des clients.

Les couleurs de l’hiver 2017/2018 sont le bleu marine, le jaune et le orange… aussi fluo que possible ! Les traitement mats ont le vent en poupe, mais paradoxalement les produits contenants de la lumière pour mieux se signaler aux autres semblent faire une percée.

ISPO2017 6 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Enfin, comme nous l’avions remarqué l’année dernière, les gammes de ski de randonnée continuent à s’élargir. La marque suisse Movement présente ainsi pas moins de 20 modèles ! Même le snowboard, qui est en chute libre depuis de nombreuses années, semble connaître un petit regain grâce aux différents splitboards, chez Rossignol notamment, avec son modèle « Sushi » qui nous a beaucoup plu.

ISPO 2017 - Armelle Solelhac - SWiTCH 5Crise de confiance et l’étendard du développement durable

Pour se donner plus de consistance en ces temps de vache maigre, comme si le manque d’innovation et de renouvellement privait les marques de belles histoires à narrer, elles se racontent à grands coups de « missions statements » et clament (trop ?) haut et (trop ?) fort leurs « core values ». Elles revendiquent leurs origines françaises, norvégiennes, allemandes ou encore américaines pour mieux faire oublier que leurs produits sont en fait fabriqués en Asie. Elles reviennent sans cesse sur leur parcours, leurs innovations passées, les accomplissements des quelques rares athlètes qu’elles soutiennent encore du bout des doigts. Toutes les composantes de la parfaite plateforme de marque y passent, mais rien n’y fait : la confiance en la reprise économique n’est pas encore vraiment là.
ISPO2017 4 - Armelle Solelhac - SWiTCH

ISPO2017 3 - Armelle Solelhac - SWiTCHAlors pour se rassurer, elles brandissent l’étendard du développement durable et des efforts qu’elles consentent à réaliser pour être « plus propre », « plus honorable » et « plus désirable », parce qu’elles ont enfin compris que c’est désormais devenu un véritable critère de choix pour les consommateurs.

ISPO2017 1 - Armelle Solelhac - SWiTCH

Inosport 2015 : retour sur l’événement

La saison des événements bât son plein ! Alors qu’une partie de l’équipe de SWiTCH était aux Académies du Tourisme Numérique, une autre était à Voiron pour la 6ème journée Inosport dédiée à l’innovation dans le secteur du sport, des loisirs et du bien-être. Retour sur les nouvelles tendances et les produits de demain.

Les deux tables rondes de la journée concernaient l’impact de l’évolution du lien social et des technologies sur les entreprises du sport business. Même si de grands concepts déjà bien connus ont été abordés, quelques points intéressants méritent d’être soulignés.

Le lien social est aujourd’hui plus important que le produit commercial. L’importance accordée à l’expérience pour les consommateurs est décuplée et les entreprises doivent s’adapter. Alain Lapierre (Directeur général d’AL CONSULTING), affirme que le secteur sportif français est en crise et qu’il doit absolument se réinventer. Le « retailtainment », association de lieux de vente et de loisirs, serait le business modèle à adopter pour permettre aux consommateurs d’assouvir leur besoin de lien social. Les multiplexes sportifs, ouverts à tous publics et alliant commerces, restauration et loisirs font un tabac en Espagne et en Allemagne et devraient voir le jour d’ici peu en France. Une interrogation demeure quant à l’association de marques à ces infrastructures très coûteuses. L’exemple du Vitam Migros, centre shopping et bien-être de 100 millions d’euros d’investissements, se révèle aujourd’hui être plus un atout pour l’image de marque qu’une source de revenus fiable.

Sans grande surprise la thématique des datas a été abordée de nombreuses fois au cours de la journée. Nous retenons l’importance de la contextualisation des données évoquée par Frédérico Pigni (Professeur en systèmes d’information à Grenoble Ecole de Management). Donner du sens aux datas grâce à leur contexte est indispensable pour les valoriser, au-delà de leur simple collecte. Ce besoin tend à créer de nouveaux métiers et de nouvelles compétences au sein des entreprises et impacte ainsi leur organisation.

L’innovation collaborative est également une tendance développée entre autres par Raidlight-Vertical, puisqu’elle fait partie intégrante de l’ADN des deux marques. 90% de leurs gammes sont issues du co-développement, que ce soit grâce à leur communauté de sportifs ou à leurs collaborateurs passionnés, premiers utilisateurs des produits de la marque.

Enfin, Philippe Guyot (Chargé de mission au CETIM) a dévoilé le profond bouleversement apporté par la technologie de fabrication additive, communément appelée impression 3D. Etant le procédé inverse de l’usinage, technologie la plus répandue dans l’industrie, elle déstabilise complètement les modèles actuels de production. Néanmoins, le gain de rapidité en time to market et l’ultra-personnalisation rendue possible par la fabrication additive sont des avantages qui poussent les industries à s’adapter.

Le salon Inosport nous a permis de (re)découvrir plusieurs entreprises, jeunes et innovantes qui promettent un bel avenir au savoir-faire français. Le Sac-Gilet Responsiv de Raidlight-Vertical, un des plus légers du marché du trail et entièrement fabriqué en France, ou encore le mur d’escalade connecté du Groupe Volx ont d’ailleurs gagné un prix Inosport. D’autres innovations ont attiré notre attention comme l’utilisation par Natural Peak du ProModal dans ses textiles, un tissu eco-friendly issu de bois de hêtre et d’eucalyptus. Les chaussures de ski Salomon offriront, dès l’hiver 2015 et grâce à la technologie de Sidas, un grand confort aux skieurs qui pourront chauffer le chausson durant la pratique. De nombreux produits visant à procurer de meilleures sensations de glisse et à varier les plaisirs de descente ont aussi été présentés : splitboard, kart des neiges, yooner et rollerskis. Sanction en revanche pour le groupe Décathlon qui nous a présenté un produit déjà commercialisé depuis 2014.

Même si nous avons regretté le traitement trop « grand-public » de certains sujets, le salon Inosport est l’occasion idéale pour initier de nouvelles collaborations avec la présence de plus de 340 participants cette année. Un dernier souhait pour l’année prochaine : une édition plus interactive et connectée qui mette en application les principes de l’innovation ! 😉

 

Qu’est-ce qu’un influenceur ?

Il y a trois semaines, nous vous avions annoncé la sortie d’un documentaire sur les influenceurs : Qui sont-ils ? Que font-ils ? Qu’est-ce qui fait qu’une personne a de l’influence ? Comment et pourquoi les suivre ? Comment les tendances se propagent dans la mode, la musique et « l’Entertainment » ? Le film tente de comprendre l’essence même de l’influence, ce qui rend une personne influente sans pour autant rentrer dans une approche statistique ou métrique.

Voici le film (Durée 13’55 – Sous-titres en Français disponibles) réalisé par Paul Rojanathara et David Johnson :

INFLUENCERS FULL VERSION (FR) from R+I creative on Vimeo.

Influencers offre un format crossover. Il s’inscrit dans cette nouvelle génération de webdocs qui allient le style documentaire à l’expérience online. Vous pouvez donc prolonger l’expérience en allant sur le site web dédié et sur la page Facebook, qui compte d’ailleurs une très jolie collection de portraits d’influenceurs connus.

Qui sont les influenceurs ?

Véritables chevilles ouvrières du web 2.0 (mais aussi dans la vraie vie ! 😉 ), les « influenceurs » font la pluie et le beau temps sur Internet : billets ravageurs, expertises et avis qui font autorité, générations de nouvelles tendances… Qu’ils soient blogueurs ou membres actifs de réseaux sociaux, leur avis compte et modifie de plus en plus le comportement de leur communauté de « followers ». A l’heure où les interactions entre plateformes communautaires amplifient leur pouvoir, les entreprises doivent prendre en compte et analyser leurs interventions, et ce à plusieurs niveaux de leurs activités : marketing, relations clients, suivi de leur e-réputation, etc. Mais qui sont ces influenceurs ? Et comment les suivre ?

Voici le très joli trailer d’un documentaire – dont la sortie est prévue à l’automne – qui répondra surement à toutes ces questions :

Via & Via