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A quoi ressembleront les stations de ski en 2025 ? – Stewart Sheppard

A priori a celles d’aujourd’hui. Mais en réalité, nous n’en avons aucune idée, car les « black swan events* », sont par définition imprévisibles. A vrai dire autant regarder dans une boule de cristal… ou pas !

Certains facteurs qui vont influencer les stations existent déjà et vont s’amplifier au cours de la prochaine décennie. On y retrouve (sans ordre d’importance) des facteurs environnementaux comme les effets de l’accélération du changement climatique, des facteurs « business » comme l’augmentation du prix de l’énergie et la question de sa disponibilité et enfin des facteurs sociologiques tels que les changements dans les demandes des consommateurs, de nouveaux profils de consommateurs et le développement de nouvelles formes de concurrences et/ou de nouvelles destinations.

Cette infographie sur le futur des stations tente de caractériser ces facteurs et de les mettre en lumière. Non pas pour apporter des solutions, car chaque station devra trouver des réponses qui lui sont propres, adaptées à l’expression locale de ces mêmes contraintes pourtant d’ordre global. Mais plutôt pour amener chacun à identifier ses faiblesses. Le point névralgique ou l’une ou l’autre de ces contraintes va mettre en danger son modèle économique, afin de pouvoir prévenir les problèmes et réagir de façon adéquate.

  • Quels sont les risques les plus importants pour votre station, pour votre entreprise ?
  • Est-il possible d’influencer ces facteurs de risque ?
  • Si oui, quels sont les moyens qui vous permettent d’agir dessus : investissements, lobbying, veille concurrentielle, nouveau business model, nouveaux produits, etc.

En définitive il s’agit de considérer l’idée de « Darwinisme économique » : comme pour les dinosaures, ce ne sont pas les plus grosses entreprises qui survivent mais bien celles qui s’adaptent à leur environnement.



* Taïeb Nicolas N., The Black swan, the impact of the highly improbable, Random house publishing group, 2007

Stewart Sheppard

Quand Nike parle de développement durable…

C’est toujours surprenant les perles que l’on peut (re)découvrir en surfant au hasard sur le web ! Au détour d’un article sur les bonnes pratiques en matière de communication sur le développement durable, nous nous sommes rendus compte que le sujet est rarement abordé avec légèreté ou, tout simplement, sans moralisation, sans impression qu’il s’agit d’une contrainte pour les producteurs comme pour les utilisateurs d’un produit ou d’un service. Et puis, nous sommes tombés sur cette publicité intitulée « The Making of Making », réalisée par Wieden+Kennedy Portland l’année dernière pour Nike.

Tout d’un coup le sujet est devenu beaucoup plus glamour, même si – ne nous leurrons pas – assez curieusement l’association entre le géant américain du sport et le respect de l’environnement semble tout à fait inattendue quand on connaît leurs processus de fabrication. En tout état de cause, ce qu’il faut retenir ici, c’est que si on parlait davantage de « D.D » (pour les initiés francophones) sur ce ton, celui-ci serait beaucoup mieux perçu par le grand public… et peut-être même par les entreprises elles-mêmes !

Table ronde Mountain Riders 2011 : Vers une labelisation durable des stations de montagne ?

Tous les ans, Mountain Riders organise un bel évènement autour d’une thématique d’actualité. Des conférences entrecoupées de temps de convivialités permettent d’aborder avec pédagogie des sujets parfois très techniques. Cette année, Nathalie Grynszpan (Journaliste France Bleu Pays de Savoie & Correspondante pour Le Monde) animera cette table ronde consacrée à la labelisation des stations de montagne quant à leurs mise en place de pratiques Développement Durable (D.D.). Il s’agira de comprendre pourquoi un label est nécessaire et comment le mettre en place pour qu’il soit efficace.

Parmi les invités prestigieux, vous pourrez retrouver Thomas Joly (Directeur de la Fondation Européenne pour l’Education à L’Environnement) qui parlera du Pavillon Bleu, Alain boulogne (Président CIPRA France) pour exposer les liens entre les labels et la Convention Alpine, Claudine Gentilini (Responsable du Pôle station et international de Mountain Riders) qui détaillera le projet « Flocon Vert », Jean-Marc Silva (Directeur de France Montagnes) et Jean Berthier (Délégué Montagne d’Atout France) qui rappeleront comment communiquer sur un label auprès du grand public avec succès. Sans oublier, Vincent Rolland (Co-Président de Savoie Mont Blanc Tourisme), Guy Vaxelaire (Vice Président de l’ANMSM), Claude Comet (Conseillère Régionale de la Région Rhône Alpes), Antoine Fatigua, Bernadette Laclais (Vice Présidente de la Région Rhône Alpes & Maire de Chambéry). Quant à SWiTCH, nous présenterons à cette occasion les résultats d’une étude menée auprès de la clientèle nationale et étrangère des stations de montagne françaises sur les enjeux de la communication autour du D.D. et la nécessité de créer un outil qui soit à la fois simple, ludique et efficace.

Vous pouvez télécharger le programme ici.

Infos pratiques :

  • Date : 1er Décembre 2011, de 9h à 18h
  • Lieu : Centre des Congrès Le Manège Chambéry
  • Inscription : 04 79 60 21 01 – m.marchal@mairie-chambery.fr
  • Miam-Miam & Glou-Glou : La journée sera suivi d’une dégustation de produits locaux
  • Pour s’y rendre en co-voiturage : cliquez ici !

Comment déplacer son coeur de métier et diversifier son activité ? L’exemple de Poma.

Dans le cadre du Club Euro Alpin, SWiTCH a eu le plaisir de visiter la société Poma et l’une de ses filiales, SIGMA, qui produit l’intégralité des véhicules Poma : du siège au funiculaire en passant par les cabines de téléphérique. Pour les non skieurs, c’est une entreprise française créée en 1936 sous le nom de Pomagalski. Cette même année, elle révolutionne la pratique du ski avec l’installation du premier téléski à l’Alpe d’Huez. Suite à ce premier succès, la construction de remontées mécaniques s’accélère et offre de nouvelles perspectives de développement aux stations de montagne. Avec la réalisation du téléphérique de l’Aiguille du midi en 1956, des premières télécabines automatiques dix ans plus tard, des premiers télésièges débrayables en 1982 ou du Vanoise Express en 2003, Poma semble toujours avoir un temps d’avance en terme de transports par câble. Avec plus de 830 employés dans le monde et un CA de 250 millions d’euros en 2010, le constructeur français se place comme l’un des géants de son secteur. Quelles ont été les clés de la réussite ?

Malgré le succès grandissant des produits liés à l’activité neige, l’équipementier a très rapidement fait le choix d’élargir son cœur d’activité. Contrairement à certains de ses concurrents sur le secteur neige, Montaz par exemple, l’entreprise iséroise n’a pas attendu la maturation et le déclin global du marché des remontées mécaniques en station de ski pour se diversifier. En 1950, l’activité neige représentait 100% du chiffre d’affaire, 33% en 1976 et moins de 1,5% aujourd’hui.

Poma a fait le choix de capitaliser sur sa principale force pour opérer ce changement : la technologie. En tant qu’entreprise en avance sur son époque, il était nécessaire de préserver cette base technique. Ainsi, la diversification devait passer par un changement de marché. Poma a donc fait le choix de se développer un secteur d’activité bien différent de son cœur d’activité historique : le secteur urbain.

Pour cela, il a fallu investir massivement afin d’évoluer techniquement. Un équipement de transport câblé classique en station fonctionne environ 1000h par an. En milieu urbain cette durée est multipliée par 7 et les contrats imposent une disponibilité de l’équipement à 99,8% du temps. Autant de contraintes qu’il a fallu surmonter, une fois de plus, grâce à la technologie.

L’une des dernières réalisations de Poma ? La télécabine de Medellin. Avec trois tronçons, quatre stations, un débit d’un millions de personnes par mois, elle permet de relier plusieurs lignes de métro et s’intègre complètement au réseau de transports urbains classiques. Avec des infrastructures moins lourdes, un faible impact écologique et un coût d’exploitation deux à trois fois moins élevé que celui du tramway, le transport par câble séduit de plus en plus de mégapoles : Le Caire, Rio de Janeiro, Taipei, etc.

 

A l’heure de la crise économique et du Grenelle de l’environnement, pourquoi ne voit-on pas fleurir des projets de transport câblé dans toutes les grandes villes françaises ?

D’après Pierre Jaussaud, Président de l’association « Le chainon manquant », il existe trois principaux freins au développement du transport par câble :

  • Un frein technique (et psychologique ?) : l’adaptation des transports câblés au milieu urbain nécessite une réelle évolution technique afin de garantir un niveau de fiabilité, de service et de sécurité irréprochable. C’est chose faite à 99% aujourd’hui, comme le montre les installations présentées précédemment.
  • Un frein financier : les bureaux d’étude en charge de la sélection des dossiers sont commissionnés à hauteur de 4% du montant total du budget choisi, ce qui peut constituer un critère de sélection entre deux dossiers… De plus, les transports par câble pâtissent d’une méconnaissance en termes de coûts, de fonctionnement ou d’impacts écologiques auprès des bureaux d’étude.
  • Un frein administratif. Les bureaux d’études doivent être agrées par le STRM-TG (Service Technique des Remontées Mécaniques et des Transports Guidés) pour suivre la construction de trams aériens. Or, le STRM-TG n’a actuellement agréé que 6 bureaux d’études ce qui freine considérablement le développement de ce moyen de transport.

Le désengorgement des centres ville et les préoccupations environnementales étant au cœur du débat politique des grandes agglomérations françaises, il semble indispensable d’analyser avec soin les opportunités que peut offrir le « tram aérien ». Poma est déjà prêt à saisir cette nouvelle opportunité…

Crédit photos : Jean-Baptiste Cotte, Around This World

La station de Trysil en Norvège confie deux missions à SWiTCH !


Nous avons le plaisir de partager avec vous la bonne nouvelle du jour : la station de Trysil en Norvège vient de confier deux missions à SWiTCH ! Nous interviendrons donc dans les semaines à venir sur deux thématiques :

  • La création d’un business model permettant un développement « 4 saisons » de cette station de montagne ;
  • Comment adapter les bonnes pratiques du développement durable observées dans les stations de montagne dans le monde à Trysil ?

Les scandinaves ont en effet bien compris tous les enjeux de la mise en oeuvre de telles pratiques pour assurer le bon développement et le maintien de l’attractivité de leur destination dans un contexte de réchauffement climatique et de changement de comportement des touristes.

 

 

Le Carnet de route de la montagne 2011

Dix ans après la première édition du Carnet de Route de la Montagne, ATOUT FRANCE publie un nouveau document sur l’évolution de la montagne française, en partenariat avec Rhône-Alpes Tourisme, Savoie Mont-Blanc et la DATAR. Cette publication consiste en une analyse détaillée du degré d’attirance des clientèles touristiques pour la destination montagne en hiver et en été, et en analyse les évolutions. SWiTCH a été sollicité, aux côtés de nombreux cabinets spécialisés, pour contribuer à l’élaboration du deuxième chapitre de cet ouvrage. Vous pourrez donc retrouver une partie de nos messages clés sur la qualité de service, les bonnes pratiques en matière d’accueil du client et le marketing expérientiel en station de montagne à partir de la page 45.

Ce que vous trouverez dans le Carnet de Route de la Montagne :
Toujours attractive pour 2/3 des clientèles interrogées en France et sur 6 marchés européens (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Italie, Espagne), la montagne française, fortement concurrencée par les destinations urbaines, littorales ou de campagne, souffre d’un taux de concrétisation faible malgré un potentiel d’attirance indéniable.

Cette tendance est particulièrement notable en été, période de l’année où l’on constate une incapacité à transformer un potentiel en volume d’activités, et un positionnement des stations ne correspondant pas à toutes les attentes exprimées.
La montagne française est aussi particulièrement concurrencée par ses concurrents étrangers, même si elle maintient en saison hivernale sa position de leadership mondial avec les Etats-Unis en termes de journées skieurs, avec plus de 50 millions/an et 70 millions de nuitées.

Cet ouvrage définit les marges de progression par massif en s’appuyant sur une triple démarche :

  • élargir les clientèles à travailler, en capitalisant sur une identité montagne forte et plurielle
  • renforcer le rythme d’investissement dans la qualité et l’innovation, notamment dans le secteur hébergement
  • intégrer pleinement les nouveaux modes de consommation et de distribution ainsi que la sensibilité renforcée par rapport au prix.

Il s’intéresse, en outre, aux segments paneuropéens à fort potentiel : clientèles CSP +, et cibles jeunes, en donnant les clés d’un marketing spécifique adapté.

Pour le commander en version papier ou électronique, c’est ici !

Bonne lecture !

[Media] SWiTCH est dans l’Express

Nous venons de découvrir sur le tard que dans son numéro spécial « Vacances d’Hiver » le magazine l’Express n° 3046 du 18 novembre 2010 a consacré plusieurs articles au développement durable en montagne dans lequel nous sommes cités à titre d’expert.

On vous laisse découvrir l’article ici :

 

Quand les scandinaves étudient les bonnes pratiques françaises en matière de développement durable

Le mois dernier, SWiTCH était sollicité par France Neige International (FNI) pour recevoir une délégation de dirigeants de stations de montagne norvégiennes et suédoises, dans le cadre d’un projet INTERERG (c’est beau l’Europe ! 😉 ). Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il semblerait que les stations de ski françaises soient bien plus en avance en la matière que celles de nos homologues nordiques. Ceux-ci sont donc venus étudier nos bonnes pratiques ! A cette occasion, ils ont pu visiter Arêches-Beaufort et Val Thorens.

Nous avons aussi partager avec eux notre expérience en matière de comportements des consommateurs et de choix de sa destination de vacances au regard du critère « développement durable » en présentant quelques résultats d’études récentes menées par SWiTCH.

Ce fut aussi l’occasion d’échanger des réflexions sur l’avenir des stations de montagne et le développement d’un « business model 4 saisons » plus viable économiquement, socialement et environnementalement. Une belle opération, ponctuée de temps forts en émotions que nous espérons pouvoir renouveler très bientôt !

European Outdoor Forum 2010 – 1ère journée

Comme annoncé il y a quelques semaines, Le European Outdoor Forum (EOF) se déroule en ce moment même à Annecy du 11 au 13 octobre. SWiTCH y participe et vous propose ici un résumé de l’évènement.

Les festivités ont donc été lancées hier soir à bord du MS Libellule lors du diner d’ouverture sur le lac d’Annecy, sponsorisé par ISPO. Pas de long discours, ni de grandes déclarations politiques, mais un moment sympathique et surtout très convivial pour rencontrer les « speakers », retrouver quelques « piliers » de l’industrie Outdoor et faire de nouvelles rencontres. Le point d’orgue fut l’intervention de Paul Petzl sur les temps forts de sa carrière d’entrepreneur dans le business de l’outdoor, les core values et les 3 piliers de la réussite de son entreprise éponyme. Nous l’avions déjà rencontré l’année dernière, mais son discours cette fois beaucoup plus personnel nous a d’autant plus touchés que c’est un exercice dans lequel il n’est pas forcément très à l’aise. Les quelques conseils qu’il nous a ensuite transmis personnellement sont autant d’encouragements à faire toujours mieux et à donner davantage à notre communauté.

Ce matin, la séance a été ouverte par un discours d’accueil de Jean-Luc Rigaut (Maire d’Annecy) avec un accent franglais tout à fait charmant devant pas moins de 220 participants et représentants de 18 entreprises et organisations différentes venant de France, Italie, Allemagne, Espagne, Scandinavie, Grande-Bretagne, Suisse, Canada, USA. David Udberg (de EOG) a ensuite pris le relais en lançant un appel fort : le marché de l’outdoor augmente tous les ans depuis plusieurs années, mais il y a un très grand manque de données marketing. La filière doit donc s’organiser pour collecter ces données et dégager des tendances utiles à tous. Jean-Luc Diard a poursuivi en nous insuflant l’esprit de cet événement : « Learn, Share, Network, Sustain ». On pourrait presque dire que cet événement se veut comme le TED de l’outdoor !

Elizabeth Laville (fondatrice et directrice d’UTOPIES) a commencé la série de conférences de la matinée avec une présentation sur le thème de « la responsabilité sociale des entreprises 2.0 : la prochaine étape ». On en retient notamment que :
– L’appel à l’action et à la mobilisation pour la préservation de l’environnement vient désormais de toutes les directions et d’une manière qui n’a connu aucun précédent ;
– Les écologiques et les capitalistes se rejoignent (au moins en matière de communication !) ;
– Le « durable » est vecteur de nouveaux challenges ;
– La « menace verte » est désormais aussi devenue une « opportunité verte », qui crée déjà des emplois et permet de gérer les ressources naturelles d’une autre manière (en particulier les ressources en eau) ;
– Le changement est dans l’air du temps : on le retrouve partout dans les médias, dans les messages publicitaires et peu à peu dans les moeurs. Mais aussi dans les petites entreprises (comme SWiTCH ou nos amis d’Azimut Innovation) comme dans les grandes (Ben & Jerry’s, Petzl, The Body Shop, Patagonia, Nature & Découvertes, Toyota, etc.) ;
– Le CSR est proactivement intégré dans les innovations de produits et dans les business models des entreprises, avec des répercutions dans les stratégies marketing et dans les messages publicitaires ;
– Les représentations du Pouvoir ne passe plus par ce qui est grand, cher et bling-bling, mais par ce qui a une faible empreinte environnementale et une bonne efficience énergétique ;
– « Dire la vérité est un acte révolutionnaire » (George Orwell) ;
– Le développement durable est désormais une question d’argent, pas uniquement d’image et de perception d’une marque ou d’une entreprise ;
– La durabilité n’est plus une option et qu’il y a de nouvelles règles à respecter : elle doit être proactivement intégrée, proactivement innovante et proactivement enseignée (aux salariés, aux fournisseurs, aux clients, etc.).

Michel Desbordes (Directeur de publication du Journal International du Sport Marketing et du Sponsoring, professeur de marketing sportif, Université Paris Sud XI) a enchaîné sur une présentation relative au « marketing sportif, quoi de neuf à l’horizon ? » En substance, si vous suivez régulièrement ce blog, rien de neuf à l’horizon que vous auriez pu apprendre de cette intervention. Pour nos lecteurs les moins fidèles, voici néanmoins les 6 tendances du néo-marketing relevées par M. Desbordes :

– Le marketing expérientiel
– Le CRM
– Le one-to-one Marketing
– Le Yield Management
– Le Géomarketing
– L’Ambush Marketing

Après une pause déjeuner dans l’un des restaurant de l’Impérial Palace, nous avons poursuivi par une présentation de Pierre Jarniat (Directeur du développement PeaK à Thésame) sur « l’innovation collaborative : une nouvelle façon de penser ». Nous sommes ici bien obligés de reconnaître que nous ne pourrons vous faire un résumé de cette intervention pour cause de sieste digestive d’urgences au bureau à traiter.

Ed Stevens (Président de Shopatron Inc) a bien réveillé l’auditoire en commençant sa présentation sur « l’avenir du commerce électronique pour les marques de la «nouvelle économie ». » en faisant un jeu assez drôle où l’on pouvait gagner 50 euros. Là encore, si vous suivez régulièrement le blog de SWiTCH vous n’auriez rien appris de nouveau…

Au programme pour demain :
– Prof. Eckehard Fozzy Moritz (directeur de SportKreativWerkstatt)
– Eugenio di Maria (fondateur et PDG de SGI-Europe)
– Cortney McDermott (directrice CSR et développement durable à The North Face (VF Corp), présidente du groupe de travail développement durable au sein de European Outdoor Group)
– Antonia McCahon (associé gérant de Fullsix)

Stay tuned !

Crédit photo Paul Petzl et Ed Stevens : J-M FavreEuropean Outdoor Forum
Crédit photo Conférence : Armelle Solelhac – SWiTCH (réalisé avec un BlackBerry, désolée pour la piètre qualité !)

« Nous sommes les histoires que nous nous racontons » – Roz Savage

La désormais traditionnelle « leçon de vie » du mois vous est offerte par Roz Savage.

Cette britannique de 43 ans est devenue une aventurière sur le tard. Elle a d’abord travaillé comme consultante en gestion pendant 11 ans à Londres, a eu une superbe maison, un mari et même une petite voiture de sport rouge ! En théorie, elle avait tout pour être heureuse. Mais un jour elle a décidé de donner une nouvelle direction à sa vie et de quitter « sa zone de confort » pour traverser l’Atlantique à la rame en solitaire. Bien sûr, on lui a dit qu’elle était folle, qu’elle n’était pas assez grande et pas assez costaud pour y arriver.  3000 miles marins et 103 jours de mer plus tard, elle devenait la preuve que n’importe qui peut atteindre l’extraordinaire, pour un peu qu’il/elle ait du cran et de la détermination.

Depuis, elle tente de devenir la première femme au monde a traverser l’océan Pacifique à la rame. Elle nous explique lors de cette conférence TED, filmée aux Galápagos en Avril dernier, pourquoi elle fait cela et les quelques leçons qu’elle a tiré de ces longues heures passées à ramer. Ces motivations personnelles et son engagement « éco-héroïque » (où par nos choix et nos actes quotidiens – c’est aussi simple que de refuser un sac en plastique ! – nous devenons tous des héros de l’environnement que l’on peut suivre et célébrer) visent, entre autres, à démontrer que « M. et Mme Tout le Monde peuvent réaliser tous leurs rêves à condition d’y mettre tout leur coeur, leur esprit et leur âme. »

 

Un extrait (in english please !) de quelques autres leçons de vie qu’elle a appris lors de ses traversées :

  •  
    • Don’t waste mental energy asking yourself if you CAN do something. Just do it. You’ll surprise yourself. I did.
    • Be clear about your objectives. Ignore others, stay true to yourself and measure success only against your own criteria. I was last to finish the race – big deal. I went out there to learn about myself, and I did.
    • The only constant in life is change. So don’t get depressed by the bad times, and don’t get over-excited by good ones. Accept that things are exactly as they are, and even bad times have something to teach us.
    • Life can be magical, but magic only gets you so far. Then you need discipline, determination and dedication to see it through.
    • Hope can hurt. The danger is that you hope for too much and set yourself up for disappointment. Be optimistic but realistic. Nothing is ever as good or as bad as you expect it to be.
    • Be mindful of the link between present action and desired future outcome. Ask yourself: if I repeat today’s actions 365 times, will I be where I want to be in a year?
    • Decision-making: act in faith, not fear, and don’t worry about making a ‘wrong’ decision – the way you implement it is more important than the decision itself.
    • Be your own best friend. The more you rely on other people, the less control you have over your destiny.
    • Be proud of your own obituary: a few years ago I wrote two versions of my obituary, the one I wanted and the one I was heading for. They were very different. I realized I needed to make some big changes if I was going to look back and be proud of my life. I am making those changes, and now I have a life worth living.