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SWiTCH sera en conférence aux Assises Nationales de la transformation digitale des stations de ski et du tourisme de montagne les 25 et 26 avril 2019 !

Les salons AlpiproDigital Montagne présenteront sur 2 jours aux acteurs professionnels des stations de ski et du tourisme en montagne les clés et solutions pour mener à bien leur transformation digitale : marketing touristique en montagne, gestion de l’expérience client, nouveaux modes de commercialisation, exploitation des domaines skiables, gestion de la station et de tous ses équipements. 200 exposants seront présents et plus de 2 000 visiteurs sont attendus !

En parallèle de ces deux salons, se tiendront les Assises des Stations de Ski et du Tourisme en Montagne dans le cadre desquelles plusieurs dizaines d’intervenants échangeront autour des grands thèmes d’actualité pour construire le tourisme en montagne de demain. Pour notre part, Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, interviendra sur le top 3 des tendances en marketing digital d’ici 3 à 5 ans. On y parlera notamment de l’impact de l’intelligence artificielle, de la voix et du phygital.

Informations pratiques : ici.
Inscriptions & programme : .

Nous espérons vous retrouver nombreux à Chambéry les 25 et 26 avril 2019 !

[Media] SWiTCH est dans le Sport Guide #73 !

Sport Guide est le magazine dédié au business des enseignes et des marques de sport depuis 20 ans. Armelle Solelhac, PDG de SWiTCH, y est interviewée par Frédéric Tain dans le numéro de Janvier 2019 au sujet de son étude prospective sur le futur du tourisme en montagne d’ici à 2050. Elle y parle notamment d’expérience client sans friction, de co-living et du paradoxe entre déconnexion et hyperconnexion. A lire !

L’avenir du tourisme sera-t-il plus social et plus solidaire ?

Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par les Antilles. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du tourisme.

Des pratiques sociales et économiques intéressantes émergent. Parmi elles, l’intégration des tribus locales à l’actionnariat des entreprises. Assisterait-on à un changement de paradigme ? Plusieurs indices le laissent penser. Le futur du Tourisme s’annonce plus social et solidaire. Les destinations qui actionneront ce levier seront sans doute les destinations leaders de demain et c’est réjouissant !

En tant qu’ouverture à l’autre, le tourisme, dans son sens noble, permet une meilleure compréhension du monde pour un plus grand respect de tous. Être touriste, c’est confronter sa propre culture et ses connaissances à celles des autres, ce qui soit renforce sa conviction, soit l’ébranle pour en construire une autre. Plus les gens voyageront, plus ils pourront ouvrir les yeux sur la réalité de notre monde. Plus ils seront éduqués, plus ils pourront prendre les bonnes décisions pour eux-mêmes ainsi que pour leur entourage et leur communauté. La paix sociale à l’échelle de la planète sera alors possible. Le développement du tourisme social et humanitaire est un indicateur positif.

Faire adhérer les populations locales au projet touristique global : un changement de paradigme

Il est frappant de voir que des groupes hôteliers qui déploient des moyens considérables cèdent la majorité de l’actionnariat à des tribus. L’exemple des hôtels Le Méridien* sur l’île des Pins et du Sheraton Deva en Nouvelle Calédonie, dont 51% des actionnaires sont les tribus locales, est parlant. Cela peut paraître surprenant, sauf qu’il n’y a quasiment que des avantages à cela, notamment celui d’accéder à du foncier en se préservant du sabotage du projet par les locaux. Cela entraîne aussi l’adhésion du personnel local (1er vivier de recrutement), son implication accrue, sa bonne entente avec une atmosphère de travail positive et des décisions prises collégialement. Enfin, l’actionnaire local apportera une attention particulière à son « outil de travail » car il est soucieux de protéger son capital, comme tout le monde.

Valorisation et confiance dans son personnel

Il existe de très bons moyens pour faire adhérer les populations locales au projet touristique d’une destination. Par exemple, l’hôtel Le Méridien Nouméa recrute majoritairement du personnel local, personnel dont le niveau d’éducation est peu élevé au départ, mais qu’il sensibilise et forme aux règles de savoir-vivre et de savoir-être, ainsi qu’aux habitudes de consommations des différentes clientèles en fonction de leur culture d’origine.

La chaîne de resorts haut de gamme Outrigger** organise régulièrement des formations pour l’ensemble de ses collaborateurs, soit sur place, soit au siège à Hawaii ce qui a pour conséquence la montée en professionnalisme, en compétence et une progression sociale de l’ensemble de son personnel de la femme de chambre aux cadres les plus haut placés dans l’entreprise. Ainsi, la directrice du service à la clientèle du Outrigger Fiji Beach Resort, Salote Naisua, a bénéficié de cet ascenseur social puisqu’elle a commencé comme femme de ménage dans le groupe il y a 13 ans. Le Directeur marketing et des ventes du même établissement a quant à lui commencé comme portier. Dans une forme de reconnaissance de ses collaborateurs, le groupe leur offre incentives et vacances pour les motiver à faire de leur mieux. L’ambiance de travail est positive et stimulante, avec une valorisation de l’entraide entre collaborateurs, plutôt qu’une compétition des uns contre les autres. Les établissements COMO adoptent également un management philanthrope à base d’incentives et de formations autour du monde, une façon de prendre soin de son personnel. Prendre soin de ses employés, Outrigger Fidji le fait au sens premier en leur offrant un service de médecin et en s’assurant que la totalité de son personnel ait accès à une consultation au minimum deux fois par an (dans un pays où l’accès au soin et à un hôpital à une distance raisonnable est très loin d’être évident). Le personnel est habillé selon la tradition locale et la direction lui confie le choix de ses tenues. Une façon de le mobiliser et de le rendre fier.

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Du tourisme de masse au tourisme d’espace !

Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par les Antilles ou encore Fidji, Hawaï ou l’Île Maurice. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du tourisme.

L’organisation des espaces n’est pas un enjeu anodin. Dans un monde inondé de frictions, chacun a besoin de s’en libérer afin de retrouver plus de fluidité. L’une des manières de limiter, voire de supprimer les frictions consiste à optimiser et agencer les espaces. Le tourisme qui se dessine pour les 30 prochaines années sera un tourisme d’espace et non plus un tourisme de masse.

Fluidité et espace, deux notions clefs

La friction vient des autres et des espaces conçus trop exigus. Aujourd’hui, les espaces sont pensés différemment de ce qu’ils ne l’étaient auparavant car c’est un enjeu d’avenir pour le tourisme. Dominique Michaud, Directeur Régional Marriott Nouvelle Calédonie & Directeur Général Le Méridien* Nouméa, l’affirme, dans les années qui viennent « le tourisme passera d’un tourisme de masse à un tourisme d’espace ». Le tourisme de masse n’est pas tenable d’un point de vue sociétal, environnemental et parfois même économique, sans compter qu’il n’est pas en phase non plus avec les attentes des clients. A contrario, le tourisme d’espace est supportable à tous ces niveaux et a fortiori en phase avec les attentes actuelles et futures des clients. Le tourisme d’avenir est celui qui réussira à gérer les flux et créer des espaces d’intimité, notamment grâce à un agencement astucieux et harmonieux.

Seuls au monde

Les destinations qui auront du succès demain seront en effet celles qui arriveront à donner l’impression qu’un lieu est quasiment vide alors qu’il a atteint sa capacité d’occupation maximum. C’est ce qui est frappant quand on séjourne chez COMO**, à Parrot Cay, une île privée des Turks & Caicos. Bâti sur le principe du zen par sa créatrice, Christina Ong, c’est l’un des plus beaux hôtels et estates du monde. Alors qu’il est à plus 90% de sa capacité de remplissage, il donne l’impression de n’être rempli qu’à 20%. COMO opère sur toute l’île avec un hôtel d’exception et des « estates ». Ces derniers sont composés de propriétés appartenant à des propriétaires privés– qui comptent parmi eux, Dona Karan ou Bruce Willis – et dont COMO se charge de l’exploitation en leur absence. Si cette île est toute petite –le resort se traverse en 4 minutes– elle semble bien plus grande. Les espaces, l’architecture, la décoration intérieure, les chemins créés grâce à la végétation, etc. tout est fait, pensé et agencé de façon à ce qu’on ne croise presque pas les autres clients.

Certains consommateurs ont besoin de se sentir loin de tout et de la foule pour vraiment se détendre. Ils sont prêts à payer cher pour être seul au monde, tout du moins en avoir la sensation, expliquent Dant Hirsch, Regional General Manager Americas de COMO Hotels and Resorts, et Jordi Valles, Genreal Manager du COMO Parrot Cay. Bien sûr, ce type de lieu s’adresse à une clientèle d’une extrême discrétion.

Cultiver le silence

Positionnés haut de gamme, les hôtels Sofitel et les resorts Outrigger*** à Fidji réservent des espaces sans enfants aux adultes. C’est le cas des restaurants et des piscines. Un service de garde d’enfants y compris pour les bébés est proposé le temps d’un repas et certains restaurants des resorts sont réservés aux adultes sans enfants. De même, ces établissements comptent des piscines familiales ouvertes à tous et d’autres réservés aux plus de 16 ans, où la consommation d’alcool est permise, la programmation musicale et le niveau sonore adaptés, le mobilier et son agencement sont différents pour mieux répondre aux besoins spécifiques des vacanciers sans enfant. Le luxe, c’est aussi le silence.Outrigger Fidjiest un lieu silencieux, les déplacements au sein du resort se font exclusivement à pied ou en voiturette électrique de golf.

Le corollaire de la question de l’espace implique pour les professionnels du tourisme de jouer le rôle de modérateur des comportements des utilisateurs de façon à rappeler les règles de savoir vivre à tous et de s’assurer qu’elles soient bien respectées. Ainsi, si un client ne respecte pas les consignes, le personnel va gentiment les lui rappeler ! Pour sortir du lot, il est important que les prestataires et destinations comprennent que ce n’est pas aux clients entre eux de s’auto-réguler, mais que c’est à leur personnel de veiller au bien-être de tous. Ce n’est pas la technologie qui pourra modérer les comportements, c’est bien la présence humaine.

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Comment ré-enchanter l’expérience touristique en créant et en entretenant le désir des clients ?

Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par les Antilles ou encore Fidji, Hawaï ou l’Île Maurice. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du tourisme.

Quoi de plus fluctuant que les attentes des clients ? La seule constante, c’est qu’ils restent les « rois », d’où la nécessité pour une destination de connaître sa clientèle afin d’appréhender et de satisfaire ses attentes. Voici quelques pistes de réflexions pour ré-enchanter l’expérience du tourisme.

Si les comportements des consommateurs sont toujours en évolution, elle ne cesse de s’accélérer depuis une vingtaine d’années. Jusqu’à la fin du XXe siècle, prendre l’avion revêtait déjà un caractère exceptionnel dans le voyage. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Depuis le 11 septembre 2001, au lieu d’améliorer l’expérience client, les compagnies aériennes ont préféré la dégrader pour remplir leurs sièges en cassant leurs prix. Conséquence : les clients ne voient plus de valeur ajoutée dans l’expérience de déplacement en avion et l’expérience de voyage démarre désormais à l’arrivée à destination. Le ciel n’est plus le plus bel endroit de la terre, il n’est plus qu’un obstacle à franchir entre son chez soi et son lieu de villégiature. Ce qui s’est passé pour les compagnies aériennes risque de se produire bientôt dans les hôtels entraînant deux mouvements inverses : la dégradation complète des prestations et a contrario l’extrême raffinement. Une fracture qui laissera de moins en moins de place au milieu de gamme. Pourtant, depuis ce triste 11 septembre, le besoin de ré-enchantement est encore plus fort, tout comme l’encadrement de l’expérience. Si le client ne veut plus prendre de risque, c’est aux destinations d’en prendre pour capitaliser sur leur identité, se démarquer et créer la surprise.

Préparer et encadrer l’expérience

Vous voulez la vue sur le coucher de soleil depuis votre résidence locative ? Comme on choisit son siège dans l’avion, de plus en plus de résidences de tourisme proposent de choisir en amont la vue que vous voulez avoir. Ce qui était une gratuité et une facilité devient payant, c’est le travers…

C’est un fait notable, la plupart des touristes veulent limiter au maximum les risques pendant leur séjour : aucun grain de sable, ni mauvaise surprise ne doit s’immiscer dans leurs vacances. Et on peut le comprendre : qui aurait envie après avoir travaillé dur toute l’année de rater ses vacances? Les clients ont donc tendance à border autant que possible leur expérience. De fait, prendre le visiteur par la main avant même son arrivée est une tendance massive. Ainsi, l’hôtel Outrigger Fidji*, envoie à ses clients avant leur arrivée un mail informatif contenant les informations pratiques du resort. Quant au Volcano Rainforest Retreat, à Hawaï, c’est un courrier papier signé de la main des propriétaires Katleen et Peter Golden que le client reçoit. Une délicate attention. The Modern Honolulu l’informe en lui fournissant le descriptif de son restaurant, le planning et les propositions d’activités afin de générer des ventes additionnelles. Au Hilton Grand Vacation Club de Waikiki à Hawaï, le personnel prend littéralement le client par la main afin de le guider. En effet, ce resort est si vaste qu’il arrive fréquemment que le client ne retrouve plus son chemin ! La direction a donc donné pour consigne et pour priorité à son personnel d’accompagner le client perdu. Ce sont quelques exemples d’accompagnement du client.

Leslie Dance, Vice-Présidente de la HTA (Hawaiian Tourism Autority, en charge de l’organisation et la promotion du tourisme de l’archipel) constate que la clientèle dispose de peu de temps en vacances, c’est pourquoi il faut lui « mâcher » l’expérience. Cela passe par la remise de dépliants –un par île et un dépliant global-, sorte de guide pratique contenant une vue d’ensemble des sites incontournables, mais aussi des numéros importants. Les leaders du Tourisme de demain sont les destinations qui sauront encadrer l’aventure, celles qui délivreront les standards attendus mais qui sauront aussi ménager une part de surprise… même si celle-ci est minutieusement organisée et encadrée.

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Entre hyper connexion et digital detox : les destinations touristiques vont devoir choisir !

Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par les Antilles. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du tourisme.

La technologie entre en jeu dès la mise en marché des destinations. Puis, on la retrouve pendant et après l’expérience. Elle est partout, tout le temps. Il n’y pas d’opposition entre tourisme et technologie mais complémentarité. Les destinations auront cependant des choix à faire…

Certains outils prouvent d’ores et déjà qu’ils peuvent créer de la valeur. Grâce à son potentiel immersif maximal, le masque de réalité augmentée a par exemple des applications infinies notamment dans l’Education, le divertissement et bien évidemment dans le Tourisme. La réalité virtuelle permet de proposer une expérience in store originale et créatrice de valeur. Grâce à la réalité virtuelle, le ZMOT (Zero Moment of Truth) prend toute sa dimension.

L’ Etat d’Hawaï l’a bien compris et se sert de cet outil de promotion du tourisme pour sa mise en marché. Les promoteurs de l’archipel utilisent des masques de réalité augmentée lors des salons internationaux pour faire vivre l’expérience hawaiienne et faire découvrir la destination aux visiteurs, acheteurs ou tour-opérateurs. Fin 2015, le voyagiste Thomas Cook avait lancé l’opération « Trybeforeyoubuy » dans ses agences. Elle permettait au consommateur « d’essayer » sa chambre d’hôtel avant même d’y aller. Les hôtels Marriott ont aussi fait tester cette technologie dans leur chambre. Certains vols Emirates et Qantas Airline proposent des casques de réalité virtuelle pour découvrir sa destination d’arrivée pendant son vol.

Cette technologie est une réalité fortement plébiscitée par la clientèle. Une étude Mintel révélait en 2015 que 50% des consommateurs connaissaient les casque de réalité virtuelle, que 31% aimeraient les tester et que 64% aimeraient les utiliser dont 47% pour découvrir une destination, un club hôtel ou même leur chambre d’hôtel. Depuis, ces chiffres n’ont fait qu’augmenter.

L’adhésion à cette technologie se fait quasi aveuglément par une majorité de personnes. Seuls 42% des clients sont plus critiques et nuancés en s’inquiétant de l’impact que la réalité virtuelle pourrait avoir sur leurs relations sociales.

S’il est rassurant en prévente de découvrir la chambre que l’on va occuper pendant ses vacances pour éviter les mauvaises surprises, à charge aux professionnels du Tourisme de ne pas tout montrer afin que les clients puissent encore trouver matière à s’émerveiller à leur arrivée.

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Un tourisme durable est-il soutenable ?

Après un tour du monde en blanc qui l’a amené à visiter 274 stations de ski, Armelle Solelhac, PDG de l’agence SWiTCH, a entrepris un tour du monde en bleu, de la Nouvelle-Calédonie aux Seychelles en passant par Fidji, Hawaï ou encore les Antilles. A partir de ses observations et analyses faites lors de ses périples, cette spécialiste des stratégies de mise en marché des destinations, qui a le voyage chevillé au corps, livre des pistes de réflexions sur le futur du Tourisme.

Signe des temps, des manifestations anti-tourisme se sont multipliées en Europe depuis 2 ans – à Barcelone, Venise et d’autres citées de l’arc méditerranéen – dénonçant les nuisances et impacts négatifs du tourisme de masse, que ce soit sur la population locale ou sur l’environnement. Le tourisme est durable dans le sens où il va non seulement perdurer, mais croître. Or, il doit rester soutenable. Les destinations qui se saisiront des questions environnementales en feront un argument commercial. Les clients sont de plus en plus sensibles à ces éléments.

L’homme a toujours circulé. Or, ne serait-ce que par l’accroissement du trafic aérien, le tourisme contribue à la pollution de l’environnement. Une archi-circulation reste plus que nécessaire afin d’éviter le repli sur soi. Seule une ouverture sur le monde peut contrer le risque de sclérose et d’obscurantisme en balayant la peur -irrationnelle et infondée- de l’autre et de sa culture. Pour le bien de l’humanité, il faut au contraire faire vivre les différentes cultures en allant à leur découverte, en essayant de les comprendre et s’inspirer de ce qui nous semble être les meilleures pratiques des uns et des autres afin d’améliorer la vie de tous.

La question pour les touristes n’est pas faut-il voyager, mais comment voyager en ayant le plus petit impact environnemental possible ? Et du côté des professionnels, comment avoir une exploitation économiquement rentable sans abîmer ce qui fait justement l’objet du tourisme : notre environnement.

Comment concilier tourisme et environnement ?

Nous sommes entrés dans la 6ème extinction de masse des espèces animales. Des études démontrent les conséquences dramatiques de la défaunation sur l’écosystème. Quid de l’avenir du tourisme au Kenya si les lions et les girafes disparaissent ? C’est tout un pan du tourisme qui s’effondre. Cette question de l’environnement doit devenir une priorité tant au niveau international qu’au niveau local et chaque prestataire et acteur du tourisme, quelle que soit sa taille, doit s’impliquer. Que ce soit à petite ou plus grande échelle, des exemples novateurs et efficaces existent déjà, notamment en Californie, pro-active et incitative au niveau environnemental. Cet état des Etats-Unis colle non seulement aux engagements du plan climat de la COP21 et les dépasse même ! Soumis à de violentes sécheresses et à des difficultés en approvisionnement en eau, les autorités californiennes essaient d’apporter des réponses innovantes face aux énormes enjeux écologiques et sociaux liés au réchauffement climatique en s’appuyant sur la population locale. La végétation ayant un impact important sur la température, la Californie aide via des « tickets plantes » l’ensemble des particuliers à investir et planter des végétaux pour ré-oxygéner l’atmosphère en lui offrant une plante pour chaque plante achetée. L’efficacité de cette mesure à l’échelle d’un état n’est pas négligeable et permet de lutter contre le réchauffement climatique, mais aussi de créer de l’agrément visuel nécessaire à la beauté d’un lieu.

L’une des clefs consiste à arrêter de voir l’environnement comme une contrainte mais plutôt comme un levier d’ingéniosité, ce qu’a bien compris la Californie. Ces pratiques vertueuses vont de petits gestes non contraignants et simples à mettre en œuvre jusqu’à l’implication des touristes et de la population locale.

Suite de l’article : cliquez ici.

La vidéo des meilleures interviews :

Résumé du congrès annuel de la National Ski Area Association du 03 au 06 mai 2018 – Jour 2

2018 NSAA by SWiTCH - Day 2 Cover

Du 03 au 06 mai 2018 a lieu la Convention annuelle de la National Ski Area Association à Marco Island, en Floride (USA). Ce rendez-vous désormais incontournable pour SWITCH avant de clôturer la saison d’hiver nous permet de mélanger business, conférences et rencontres avec les dirigeants des stations de montagne nord-américaines et des équipementiers du monde entier. Résumé de la seconde journée.

Couloir Corbet, Conversion Cup et l’attention comme monnaie d’échange
Pour bien commencer cette seconde journée de convention, la diffusion d’une série de courtes vidéos nous met en appétit et nous rappelle pourquoi nous aimons tous tant cette industrie ! Nous partageons ici celle qui a le plus retenue notre attention et qui a été tournée dans le célèbre Couloir Corbet à Jackson Hole (WY) :

C’est d’ailleurs Jerry Blann, le Président (pour encore 26 jours !) de Jackson Hole Mountain Resort qui reçoit le second Lifetime Achievement Award de l’année.
Après Mission Ridge (WA) avec son « Freedom Pass » l’année dernière, c’est au tour de l’équipe marketing de Snowbasin (UT) de ramener la NSAA Conversion Cup chez eux. Ce trophée vise à récompenser les efforts réalisés par une station pour favoriser la conversion des non skieurs en nouveaux pratiquants. Le programme « Learn & Earn » développé à Snowbasin, qui a connu une augmentation des souscriptions de 29% entre les saisons 2016/2017 et 2017/2018, a ainsi pour objectif de transformer les débutants en pratiquants à très long terme. C’est pourquoi – contrairement à la plupart des autres programmes – il se déploie sur 3 ans. La première année, les participants bénéficient d’une réunion d’accueil très conviviale pour répondre à leurs questions et diminuer au maximum les facteurs anxiogènes, de 3 cours collectifs de ski ou snowboard, de la location du matériel et d’un forfait saison offerts toute la saison (si le 3ème cours est bien complètement réalisé par les participants). La deuxième année, les participants entrent dans le programme « Learn, Earn and Return » dans lequel ils bénéficient à nouveau de 3 cours de ski ou snowboard et d’un forfait saison offerts, ainsi que la possibilité d’acheter leur matériel (499 US$ + taxes pour les enfants et 599 US$ pour les adultes). Résultats : 71% des participants en année 2 ont acheté leurs matériels et ont acheté leur forfait saison en année 3. La dernière année, avec l’achat de leur forfait saison, les apprentis skieurs et snowboardeurs bénéficient d’une leçon privée et de nombreux autres avantages. L’ensemble de ce programme fait l’objet d’une subvention par la Davis County Education Foundation.

2018.05.04 - NSAA by SWiTCH

La keynote du jour est assurée par Curt Steinhorst de Focuswise sur les difficultés à rester concentré et à capter – puis garder – l’attention de ses collaborateurs et/ou de ses clients dans un monde où l’on est constamment interrompu par d’innombrables distractions : notifications sur nos smartphones, e-mails, réseaux sociaux, TV, etc. Cette infographie résume assez bien son propos et sa conclusion est la suivante : “If you want to get more work done, you need to be less available », en substance « si vous voulez abattre plus de travail, rendez-vous injoignable ».

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Blockchain, Bitcoin et chiffres clés pour l’industrie du ski américain
Pour la première fois en sept participations, la NSAA propose enfin une conférence sur la thématique de la blockchain et des crypto-monnaies. Cette session, animée par Paul Brody, a pour but de vulgariser les concepts et d’expliquer quelle est l’utilité pour les stations de montagne. La blockchain est donc une technologie qui permet de stocker et transmettre des informations de manière transparente, sécurisée et sans organe central de contrôle. Cela ressemble à une grande base de données contenant tout l’historique des échanges effectués entre ses utilisateurs depuis sa création. La blockchain peut être utilisée de trois façons :

  1. Pour transférer de l’argent, des actions, des titres, etc.
  2. Pour tracer des actifs et produits ;
  3. Pour exécuter automatiquement des contrats (aussi appelés « smart contracts« ).
© U Change, Livre blanc Comprendre la blockchain

© U Change, Livre blanc Comprendre la blockchain

Contrairement aux transactions financières réalisées par le biais des banques, la blockchain a une architecture décentralisée. Cela signifie qu’elle n’est pas hébergée par un serveur unique, mais par une partie des utilisateurs. Il n’y a aucun intermédiaire, afin que chacun puisse vérifier lui-même la validité de la chaîne. Les informations contenues dans les blocs (transactions, smart contrats, titres de propriétés, etc.) sont cryptées afin d’être protégées d’éventuelles modifications a posteriori.
Le bitcoin est l’un des cas d’usage de la blockchain, très certainement celui qui est le plus connu du grand public. Il a été créé en 2008 par un inconnu (sous le pseudonyme Satoshi Nakamoto) et désigne à la fois un protocole de paiement sécurisé et anonyme, et une crypto-monnaie. N’importe qui peut utiliser des bitcoins et accéder à sa blockchain dédiée, puisqu’elle est publique. Il est possible d’acheter des biens et des services avec des bitcoins et ils peuvent être échangés contre d’autres devises (US$, €, £, etc.). Mais attention, le bitcoin a un cours très volatile, car il y a en ce moment une forte spéculation, aucune réglementation et aucune autorité de régulation. En décembre 2017, son cours a dépassé les 15 000 US$, sachant qu’il a augmenté de plus 1000% sur l’année 2017. Cette valorisation peut donc aussi bien s’effondrer très rapidement.
Pour information, en France, la blockchain a une définition légale depuis une ordonnance d’avril 2017 relative aux bons de caisse dans le cadre de la création des titres émis par une entreprise en contrepartie d’un prêt accordé sur une plateforme de crowdfunding. Cette ordonnance.
La plupart des solutions proposées aujourd’hui par les entreprises sont construites sur des blockchains privées, mais d’après Paul Brody ce modèle va très certainement changer dans les années à venir pour toutes devenir publiques. De même, la majorité des transactions dans les blockchains utilisent des crypto-monnaies, mais cela devrait laisser place dans un futur proche à un retour des monnaies fiduciaires traditionnelles.

2018.05.05 - NSAA by SWiTCH - Blockchain

Pour terminer ce résumé, voici quelques chiffres clés à retenir de l’excellent rapport Kottke de Dave Belin :

  • 53,3 millions de journées-skieurs en 2017/2018, soit -2,8% par rapport à l’année dernière ;
  • 472 stations américaines ont été ouvertes cet hiver contre 481 en 2016/2017 ;
  • Les chutes de neige naturelle ont diminué de 30% en 2017/2018 par rapport à l’hiver précédent, avec une moyenne de 173in (soit 4,39m), sachant que la moyenne sur ces 27 dernières années est de 180in (soit 4,57m). Attention, il y a de très grosses variations selon les régions ;
  • La moyenne des journées d’exploitation est supérieure de 2% par rapport à l’année 2016/2017, avec 126 jours en 2017/2018 (contre 121). Mais là encore il y a d’importantes différences selon les régions ;
  • Les snowboardeurs sont de moins en moins nombreux en 2017/2018 et ne représentent plus que 24,9% des pratiquants aux USA (contre 25,9% en 2016/2017) ;
  • A contrario, le prix moyen des forfaits continue d’augmenter avec un forfait journée adulte le week-end à 122,30 US$ en moyenne (contre 116,79 US$ en 2016/2017).

Pour plus de chiffres clés sur le marché nord-américain pour la saison 2017/2018, n’hésitez pas à nous contacter ici ! Nous avons le rapport complet rédigé par RRC Associates.

2018 NSAA by SWiTCH - Day 2

Au moment où nous publions ces lignes, nous filons rapidement après la dernière conférence pour attraper un avion pour de nouvelles aventures californiennes. Rendez-vous du 29 Avril au 02 Mai 2019 à San Diego (CA) pour la prochaine édition du Congrès !

Pour (re)lire le résumé de la 1ère journée du congrès annuel de la NSAA 2018, c’est ici !

Résumé du congrès annuel de la National Ski Area Association du 03 au 06 mai 2018 – Jour 1

NSAA 2018 by SWiTCH 2

Du 03 au 06 mai 2018 a lieu la Convention annuelle de la National Ski Area Association à Marco Island, en Floride (USA). Ce rendez-vous désormais incontournable pour SWITCH avant de clôturer la saison d’hiver nous permet de mélanger business, conférences et rencontres avec les dirigeants des stations de montagne nord-américaines et des équipementiers du monde entier. Résumé de la première journée.

Plage de sable blanc, leaders de moins de 40 ans et… 53,3 millions de journées-skieurs
Oui, on sait, c’est plutôt paradoxal de parler de ski en ayant les pieds dans l’eau ! Mais ce cocktail fonctionne bien et l’ambiance bon enfant est toujours au beau fixe. L’équipe de la NSAA a donc le chic pour organiser ses conventions dans des lieux toujours plus exotiques, plus chauds et plus sympathiques… et on ne va pas s’en plaindre ! Pour notre 7ème participation consécutive, nous ne boudons pas notre plaisir de découvrir Marco Island, une sorte de Port Grimaud floridien avec une plage de sable fin d’une blancheur incomparable. Nous avons le plaisir d’y retrouver nos amis, clients et fournisseurs nord-américains pour une convention pleine de bonnes surprises.

Les difficultés de recrutement et de fidélisation des collaborateurs sont de plus en plus importantes pour les stations de montagne. Cette année, la NSAA a donc choisi de mettre à l’honneur les leaders de moins de 40 ans. Ils sont le futur de l’industrie du tourisme en montagne. A ce titre, toute personne de moins de 40 ans – dont nous faisons parti ! – arbore un ruban jaune sur son badge, afin de faciliter les interactions avec nos ainés.

Kelly Pawlak, qui prend la suite de Michael Berry à la tête de la NSAA, annonce la couleur : avec 53,3 millions de journées-skieurs, soit une baisse de -2,8%, la saison 2017/2018 ne restera pas dans les mémoires. En dépit d’un début très prometteur en octobre et novembre (+52%) et d’une augmentation de +18% sur le mois de mars, la mauvaise météo de décembre à février inclus a fortement impacté la fréquentation des pistes nord-américaines.

Alors comment sortir de l’impasse et rebooster les stations de montagne dans un monde où tout va si vite et où la concurrence se développe là où on ne l’attend pas ?

Lutter contre la disruption ou se disrupter soi-même ?

Après une intervention courte mais pleine d’humour de Nick Goepper (médaille d’argent en ski slopestyle aux derniers Jeux Olympiques de Pyeongchang, Corée du Sud), c’est l’heure de la remise du premier Lifetime Achievement Award de cette Convention à Onno Wieringa (ancien GM & Président d’Alta, UT). Au lieu de s’appesantir sur le passé dans son discours de remerciements, il choisit de parler du futur, des efforts à réaliser – en particulier en matière de protection de l’environnement – et des solutions que les stations de montagne américaines devraient adopter avec courage. Voici un petit clip sympa sur sa carrière :

Lors de la première keynote, Eric Schurenberg tente d’expliquer les ressorts de l’innovation et comment les stations de montagne peuvent lutter contre la disruption de leur business en étant plus innovantes. Selon lui, il y a 3 manières de conduire l’innovation :

  1. En s’assurant qu’elle est toujours supervisée par la direction de l’entreprise ou de l’organisation qui la conduit ;
  2. En adoptant les principes du design thinking ;
  3. En appliquant la méthode du lean start-up ou lean management.

L’innovation se compose des 6 « D » :

  1. Digitize (« Numérisée »)
  2. Deceptive (« Trompeuse »)
  3. Disruptive (« En rupture » ou « en perturbation »)
  4. Dematerializing ( « Dématérialisée »)
  5. Demonetizing (« Démonétisée »)
  6. Democratizing (« Démocratisée »)

Elle ne peut se produire que parce qu’à un moment donné les solutions proposées ne sont pas ou plus satisfaisantes pour les consommateurs.

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Pour lutter contre la disruption de son business, il faut innover en s’appuyant sur 5 ressources :

  1. L’argent
  2. Des collaborateurs engagés
  3. Une base de clients fidèles
  4. Un réseau actif
  5. Une marque forte

Les tactiques pour mieux appréhender la disruption sont soit l’acquisition de nouveaux businesses, soit l’innovation dans de nouveaux domaines d’activités stratégiques. En tout état de cause, la clé du succès pour conduire l’innovation et la disruption au sein de son propre business c’est d’avoir beaucoup de courage !
Bien qu’intéressante, cette présentation nous laisse perplexes : pourquoi chercher à lutter contre un phénomène au lieu de le favoriser pour mieux en devenir les leaders ?

Comment la génération Y prépare ses voyages de loisir ?
Kirsten Motley de Phocuswright est venue partager les résultats d’une vaste étude sur les consommateurs américains en matière de tourisme à l’ère du multi-gadgets et du multi-écrans. Il apparaît que :

  • Les Gen Y (nés entre 1979 et 1995) passent beaucoup plus de temps que les Gen X (nés entre 1965 et 1978) et les babyboomers (nés entre 1945 et 1965) à choisir et préparer leurs séjours. Ils peuvent passer jusqu’à une semaine à faire des recherches en ligne en amont de leurs actes d’achat et de réservation ;
  • Qu’est-ce qui influence le choix d’une destination ?
  1. Les attractions naturelles (plages, montagnes, etc.) ;
  2. Un séjour précédent qui s’est bien passé dans la même destination ;
  3. Le prix de l’hébergement ;
  4. Les attractions culturelles (musées, parcs d’attraction, sites historiques, etc.)
  • Instagram et Snapchat sont les deux media sociaux préférés par les Gen Y pour partager leurs expériences de voyage ;
  • 73% des Gen Y utilisent des applications de messagerie pour communiquer leurs expériences de voyage (ex : Messenger, Whatsapp, etc.) ;
  • 47% des Gen Y utilisent un assistant vocal (ex : Alexa d’Amazon, Google Home, Siri, etc.) pour faire leurs recherches en amont de leur voyage. C’est sans aucun doute possible l’avenir du web !
  • Les Gen Y sont très demandeurs de suggestions et d’inspirations dans leurs recherches de destinations ;
  • 45% des Gen Y acceptent que l’on collecte leurs données personnelles si cela permet une meilleure personnalisation des offres qui leur sont faites en amont de leurs actes d’achat et des expériences à vivre une fois sur place ;
  • Les Gen Y n’aiment pas les chatbot quand ils savent que c’est une machine qui leur répond, mais ils apprécient beaucoup l’interface si c’est un humain qui est à l’autre bout de la ligne.

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Séduire, fidéliser et convertir ou l’obsession de la croissance

Avec les ressources humaines et l’environnement, la croissance fait partie des trois thématiques phares pour la NSAA en 2018. Elle y a ainsi consacré plusieurs conférences et tables rondes. Ce qu’il faut retenir, c’est que pour assurer la croissance de la fréquentation des stations de montagne, il faut considérer les points suivants :

  • Nécessité de s’adresser à un public plus diversifié en termes d’origines, de milieux sociaux et de capacités financières ;
  • Ne pas oublier que la tranche des 25-34 ans a de plus en plus de moyens financiers, n’a pas encore d’enfants et est en forte demande d’expériences sportives en pleine nature. Or, les campagnes marketing & communication des stations de montagne sont majoritairement tournées vers les familles et ne s’adressent pas à cette frange de population ;
  • Il faut sortir des clichés « steep and deep » et communiquer davantage sur le fait qu’on peut avoir une bonne expérience en montagne sans nécessairement avoir du soleil et 30 cm de neige poudreuse : des pistes correctement damées, une bonne bière et quelques bons copains sont amplement suffisants pour passer une bonne journée !
  • Développer des offres « d’essai » (ex : 1 forfait offert + 1 location de matériel + 1 cours de ski/snowboard offert pour 1 acheté, « Bring-a-Friend Program », etc.) pour inciter les non-skieurs à découvrir l’activité et, espérons-le, y prendre goût. Dans tous les cas, cela doit être un effort collectif de l’ensemble des acteurs d’une destination touristique en montagne. Cela ne peut pas reposer uniquement sur les sociétés d’exploitation des remontées mécaniques ;
  • S’appuyer sur les porteurs de forfaits de saison en les transformant en véritables ambassadeurs de leur destination et des sports d’hiver ;
  • Développer les forfaits de location de matériel à la saison pour permettre aux populations locales de pratiquer plus souvent à des coûts plus abordables ;
  • Développer des relations entre les stations et les magasins de sports en plaine pour inciter les consommateurs à aller en montagne ;
  • Continuer les efforts pour développer le ski de printemps, qui est l’une des meilleures périodes pour pratiquer (journées plus longues et ensoleillées, neige plus souple, températures plus agréables, etc.).

Le résumé de la seconde journée du congrès annuel de la NSAA 2018 sera disponible demain vers 20h heure locale, soit 2h00 heure de Paris. D’ici là, nous allons profiter du magnifique couché de soleil les pieds dans l’eau !